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Date : 15-02-2024 07:05:27
TCHERNOBYL
la zone autour de la centrale nucléaire et les villes voisines ont été complètement abandonnées sur un périmètre de 30 kilomètres carré.
La nature y a repris ses droits.
Cette "zone interdite" pour l’homme, en raison de ses taux de radioactivité élevés, est devenue en quelques décennies un sanctuaire de la vie sauvage. Johan Michaux, biologiste et directeur du laboratoire de génétique de la conservation à l’U-Liège s’étonne de ce paradoxe :
"On se retrouve face à une biodiversité absolument incroyable.
Nous avons de belles populations de loups, des chevaux redevenus sauvages, des élans, des lynx, ainsi de suite.
Et en fait, on se rend compte que nous devons cette biodiversité au fait que l'espèce humaine n'y est plus présente.
Ça remet bien en question l'agressivité que l'espèce humaine a, par rapport à la biodiversité."
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