Cette exposition exceptionnelle regroupe des aquarelles réalisées au cours des trois dernières années et présentées pour la première fois au public. Elles ont été réalisées pour deux ouvrages récents : Le génie civil de l’armée romaine et Le génie maritime romain, tous les deux co-signés avec Gérard Coulon et publiés aux éditions Actes Sud/Errance.
La première partie fait la part belle aux ports de l’Empire romain dont la simple évocation fait rêver : Ostie, Alexandrie, Leptis Magna, Pouzzoles, Césarée, Arles, Fréjus… Les aménagements qui ont permis leur extraordinaire développement ne sont pas oubliés : brise-lames, jetées, phares, entrepôts et cales à bateaux. De superbes aquarelles grand format
donnent à voir ces équipements dont l’ingéniosité nous fascine. La plupart de ces réalisations ont été rendues possibles par une innovation géniale, celle du béton maritime dont plusieurs images restituent l’élaboration et la mise en oeuvre dans les chantiers de pleine mer.
La seconde partie est consacrée au génie civil de l’armée romaine. Afin d’arracher les légionnaires à l’oisiveté générée par les temps de paix, les généraux leur assignent des tâches d’intérêt général. Ils ouvrent des routes, bâtissent des ponts, creusent des canaux et construisent des aqueducs, contribuant ainsi à la romanisation des provinces qu’ils ont soumises.
Les restitutions saisissantes de Jean-Claude Golvin nous plongent au coeur de ces chantiers où le soldat troque le pilum et le gladius contre la pelle et la pioche.
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Exposition de dessins et gravures de l’artiste belge, René Mels (1909-1977), peintre, graveur et maître-verrier.
Figuratif au début des années trente dans ses dessins et gravures sur le thème de la femme, il aborde l’abstraction après s’être initié à la technique du vitrail. Dès lors, son œuvre gravée ne cessera d’être remarquée et de le porter au premier rang de la création contemporaine.
2 rue de la Roquette 13200 Arles Galerie Circa
Emblématique de la région, ce drôle d’oiseau porte un nom français dérivé du provençal et un nom latin hérité du grec. Pour les provençaux, il est Flamen : tout feu, tout flamme. Et dans ses racines latine et grecque, il se montre « phoenix », comme apparenté à l’oiseau de légende qui, selon Hérodote, portait la dépouille de son père dans un œuf de myrrhe tous les cinq cents ans en Égypte. Plus tard, l’oiseau « sacré » sera réputé immortel car toujours renaissant de ses cendres…
Thierry Vezon nous le montre, cet animal étrange, en images poétiques, inattendues et… sans clichés !
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