Sortez les enceintes
et faites péter le son !
(ou pas...)
L'heure de la sortie est purement indicatif, libre à chacun-e d'écouter la musique quand il/elle le veut et au niveau sonore qu'il souhaite. "Faites péter le son" veut simplement dire : rester vivant, please !
The Who : live in Hyde Park, Londres (2015)
Prestation vocale habitée et guitare rageuse : en 2015, les Who dynamitent les pelouses de Hyde Park à l’occasion de la tournée de leur 50e anniversaire.
Au quatrième vers du mythique "My Generation", Roger Daltrey scandait en 1965 : "I hope I die before I get old" ("J’espère mourir avant d’être vieux"). Pari perdu, pour le plus grand bonheur de millions de fans déjà éprouvés par les décès du batteur du groupe, Keith Moon, et du bassiste, John Entwistle. En 2015, après onze albums studio, Roger Daltrey, Pete Townshend et leur backing band se retrouvent au cœur du Londres qui a vu naître la formation : 65 000 personnes les y attendent, chauffées à blanc, pour un concert en plein air sur les pelouses de Hyde Park. En cette soirée d'été, point culminant de la tournée anniversaire "The Who Hits 50", le groupe offre aux aficionados un déluge de classiques magistralement interprétés, soutenus par des jeux de lumières et de spectaculaires projections animées aux couleurs de l’Union Jack. Comment croire que les Who fêtent leur demi-siècle d’existence ? Les années, visiblement, n’ont rien entamé des prestations scéniques rageuses de Townshend et Daltrey. "My Generation", Who Are You", "Pinball Wizard", "Won't Get Fooled Again", "I Can See for Miles" ou encore l’incontournable "Baba O’Riley" : les remuants seniors du rock britannique livrent la crème de leur discographie, tout en claviers délirants et guitares explosives.
Setlist
Can't explain
Who Are You
I Can See For Miles
My Generation
Join Together
Amazing Journey / Overture / Sparks
Pinnball Wizard
Baba O'Riley
Won't Get Fooled Again
Concert capté en 2015 à Hyde Park, Londres
Pour visionner* ce concert,
The Who : live in Hyde Park, Londres (2015)
Plongée documentaire au coeur de la frénésie électrique des Who, une machine de guerre sonore qui doit beaucoup aux audaces de son leader, le guitariste Pete Townshend. L’histoire d’un groupe aux mille facettes qui a su bousculer tous les genres.
C’était qui, les Who ? Petits caïds de la banlieue de Londres devenus un phénomène sonique planétaire, Pete Townshend (guitare), Roger Daltrey (chant), John Entwistle (basse) et Keith Moon (batterie) ont multiplié pistes musicales et virages identitaires pour forger leur aura de groupe unique entre tous. Comment sont-ils parvenus à conjuguer les costards étriqués des Mods et l'opéra rock, le pop art et le hard-rock, décollant ainsi une à une les étiquettes qu’on leur a accolées tout au long d’une carrière somptueuse, entre 1964 et 1978 ? Au sommet de la vague mod avec le hit "My Generation", ils deviennent le porte-voix d’une jeunesse déclassée et revancharde, corsetée par le puritanisme. Sentant le vent des tendances tourner, les Who ont su par la suite dépasser les querelles de chapelles et rallier tous les suffrages, leurs hymnes tonitruants menant le rock vers des hauteurs rarement atteintes, si ce n’est par les Beatles ou les Rolling Stones. Tour à tour défricheur et sauvage, cinglant et outrancier, raffiné et pompier, leur style continue aujourd’hui à faire des adeptes, et l’onde de choc Who, à se propager sur de nombreuses scènes.
Incendies soniques
Ce doucmentaire de l’ancien journaliste des Inrockuptibles Christophe Conte (Glam rock – Splendeurs et décadence, Cosmic Trip – La musique à la conquête de l’espace, The Kinks, trouble-fêtes du rock anglais) porte un regard nouveau sur la nature très particulière des flamboyants Who, dont la face expérimentale a été jusqu’ici rarement mise en avant, au profit de leur légende exubérante et bruyante.
The Who – Piles & faces se penche en particulier sur la personnalité complexe de Pete Townshend et son obsession permanente de faire pénétrer les avant-gardes dans le son atomique des Who. Ancien étudiant en art, rêvant de devenir écrivain ou sculpteur, le guitariste qui a percé si souvent le mur du son en détruisant sur scène toutes ses guitares a voulu faire des Who le laboratoire d’idées nouvelles. Envolées électroniques, musique répétitive à la Terry Riley, grandiloquence maîtrisée des opéras rock (Tommy et Quadrophonia), albums concept (The Who Sell Out, avec ses pubs et jingles radio factices intercalés entre les morceaux) : autant d’intuitions inédites à l’époque.
Avec des archives rares et spectaculaires, des interviews de Pete Townshend qui éclairent son génie comme ses névroses, le documentaire revient sur ses triomphes mais aussi ses échecs et donne enfin une image panoramique d’un groupe à tout jamais incendiaire.
Pour visionner* ce documentaire
The Who : pile et faces - la double vie d'un groupe anglais de légende
Ces vidéos sont disponibles, gratuitement, sur la plate-forme de streaming
jusqu'au 28/02/2023 pour le documentaire ; jusqu'au 30/03/2023 pour le concert
* pour bien être installé.e dans ton canapé et plus de confort visuel, auditif, n'oublie pas de relier ton ordinateur à ton téléviseur via le Wifi ou un câble HDMI