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Date : 02-12-2024 09:19:40
" Observer ce qui se passe en nous, dans notre esprit, dans notre corps, lorsqu'on est dans la bienveillance, la douceur, la gentillesse ; et à l'inverse, observer ce que l'on ressent dans le conflit. Tout notre corps ne cesse de nous rappeler cette évidence : "regarde comme je souffre dans le conflit ; et comme je m'apaise et suis heureux dans la douceur et la bienveillance". C'est un enseignement limpide !
Se donner aussi le droit de renoncer ! Lorsqu'on a le sentiment que la bienveillance nous est impossible, ou s'avère inopérante dans une situation donnée, ne pas chercher la perfection : "Fais de ton mieux, et si c'est trop difficile, laisse tomber, protège-toi, contente-toi de ne pas nourrir le cycle de la malveillance, de l'agressivité, n'en rajoute pas ; peut-être que ce n'est pas le moment, que c'est trop difficile pour toi, ou trop difficile pour n'importe qui, de tenter de modifier tout ça.". Parfois, il arrive qu'on soit enfermé dans des situations épouvantables - familiales ou professionnelles. On ne s'en sortira pas par de la bienveillance, de l'amour, mais par la fuite, en fichant le camp et en sauvant sa peau, pour être bienveillant avec d'autres personnes ou dans d'autres endroits. Sincèrement, je pense qu'il y a des moments où l'on ne se sent pas assez fort pour donner durablement de la bienveillance et où l'on risque de ne recevoir que des coups. "
Christophe ANDRE
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