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Auteur : Mel_C  
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Date :    20-05-2025 18:51:45


MARQUES DE SPORT CELEBRES - La rivalité entre Adidas et Puma va être adaptée dans une série :

La rivalité entre les marques de sport Adidas et Puma, fondées par deux frères dans une petite ville allemande de Bavière, va être adaptée en série télévisée grâce aux archives familiales.
La série portera à l’écran l’un des conflits familiaux les plus fascinants de l’histoire du monde des affaires entre Rudolf «Rudi» Dassler, qui créa Puma en 1948, et Adolf «Adi» Dassler, fondateur d’Adidas en 1949.
Les deux frères avaient d’abord conjointement piloté l’entreprise familiale, fondée en 1924, avant de se brouiller dans les années 1930 et de créer chacun leur entreprise après la Seconde Guerre mondiale.
Leur animosité divisa ensuite la petite ville de Herzogenaurach, près de Nuremberg, à la sortie du conflit.
La famille Dassler a validé le projet, porté par le producteur hollywoodien No Fat Ego.
Le scénariste Mark Williams, auteur de la série à succès «Ozark» sur Netflix, a été choisi pour écrire l’histoire, en s’appuyant sur des vidéos et les souvenirs de la famille.
«Tout le monde connaît les marques mais l’histoire derrière est quelque chose que nous ne connaissons pas vraiment», a déclaré le scénariste en marge du Festival de Cannes.
Le comportement des deux frères pendant la guerre sera abordé, un sujet sensible pour les deux groupes qui sont aujourd’hui valorisés des milliards de dollars.
Adi et Rudi Dassler sont devenus membres du parti nazi dans les années 1930, comme la plupart de l’élite des affaires.
Rudi a combattu et a été arrêté par les forces alliées à son retour dans une Allemagne défaite. «Adi est resté à la maison et a essayé de maintenir l’entreprise en vie», raconte Mark Williams.
L’usine de la famille avait été saisie dans le cadre de l’effort de guerre pour être convertie en fabrique de munitions.
La série promet d’être un «drame à la «Succession», série américaine sur une famille à la tête d’un groupe de médias aux Etats-Unis, a expliqué Mark Williams.
Le patron de No Fat Ego, Niels Juul, a indiqué avoir été attiré par l’histoire après avoir découvert le partenariat avec l’athlète noir américain Jesse Owens, quadruple médaillé d’or aux Jeux olympiques de Berlin en 1936.
Owens portait notamment des chaussures à crampons innovantes développées par l’entreprise des deux frères – un camouflet pour Adolf Hitler qui espérait utiliser les JO pour démontrer la suprématie blanche.
Auteur : Mel_C  
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Date :    20-05-2025 19:07:02


ALES :

"On a échappé de peu à une course de déambulateurs !" Un ouf de soulagement, mais surtout un sourire pour l'équipe Domitys d'Alès, qui a accueilli et travaillé avec les 1e et Terminale option cinéma du lycée Jean-Baptiste-Dumas pour concevoir un court-métrage avec les seniors résidents.
Ce projet ambitieux, mené entre décembre et février, sous la houlette de la professeure Sophie Thérond, a permis de casser les clichés, de part et d’autre. Car les jeunes ont parfois une image figée du monde des résidences pour personnes âgées, tandis que les seniors peuvent avoir des idées reçues sur la jeunesse.
Pas moins de cinq élèves se sont relayés comme réalisateurs du film, et deux autres ont pris en charge le making-of. Camille, Gaël, Maxime, Colette, Bernadette… chacun a trouvé sa place, devant ou derrière la caméra. Les résidents, eux, ont endossé avec enthousiasme leurs rôles d’acteurs d’un jour, s'occupant aussi des costumes. Les deux générations se sont retrouvées lors des sessions de tournage, mais aussi lors de certaines sessions de montage, découverte pour les ainés au sein même du lycée JBD.
Pour la projection en avant-première du jeudi 15 mai, une cinquantaine de chaises ont été installées dans la salle commune de la résidence, transformée pour l’occasion en salle de cinéma. Au-delà du film, c’est bien la rencontre humaine qui restera dans les mémoires. "Merci à cette jeunesse généreuse", a lancé un résident, ému à la fin de la projection-test.
Auteur : Mel_C  
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Date :    20-05-2025 19:15:08


GARD - La Fête de la Nature est de retour pour une 19e édition

°°°°° Du 21 au 25 mai 2025, la Fête de la nature propose partout en France des milliers d’animations gratuites pour retisser le lien entre humains et nature. Portée par des associations, collectivités et passionnés, elle invite chacun à ralentir et s’émerveiller du vivant. Treize initiatives ont été distinguées comme « coups de cœur » pour leur créativité et leur engagement.

Depuis sa création en 2007, la Fête de la nature mobilise chaque année, autour du 22 mai (journée internationale de la biodiversité), des associations, des collectivités, des entreprises, des écoles, des particuliers… pour l’organisation d’animations gratuites et ouvertes à tous en immersion dans la nature. Son objectif : permettre à tous de renouer un lien fort avec la nature.
Du 21 au 25 mai 2025, la Fête de la nature invite chacun·e à ralentir un peu… pour retisser des liens avec ce qui compte : la nature qui nous entoure. Partout sur le territoire français, des milliers d’animations gratuites permettent d’aller à la rencontre de la nature, de celles et ceux qui la protègent, et de ce lien que nous avons parfois laissé s’effilocher. Observer un insecte de près, écouter le chant des oiseaux, partager des idées pour accueillir la biodiversité dans son jardin, suivre une trace, imaginer les paysages de demain : la Fête de la nature est l’occasion de vivre des instants simples, partagés, de curiosité et d’émerveillement.
Parmi cette programmation, qui continuera de s’étoffer jusqu’au 14 mai, 13 programmations ont été désignées « coups de cœur » de l’édition 2025 pour leur caractère exemplaire, créatif, collectif…
Parmi les milliers d’animations gratuites qui seront proposées partout en France, du 21 au 25 mai 2025, les 13 programmations 2025 se distinguent par leur originalité, leur créativité et leur capacité à proposer une vraie rencontre avec la nature. Ces événements, accessibles à tous, offrent une parenthèse joyeuse pour renouer avec le vivant, prendre le temps de l’observer, de le comprendre… et de s’en émerveiller.
Portées par des passionnés, des bénévoles, des associations, des collectivités ou des établissements d’enseignement, ces événements et animations incarnent l’esprit de la Fête de la nature : un événement national qui, depuis 2007, invite chacun à retisser des liens avec la nature, à travers des milliers d’animations gratuites, ouvertes à tous, partout en France.
La programmation 2025, disponible en ligne sur fetedelanature.com, témoigne d’une dynamique qui s’amplifie chaque année, avec des acteurs toujours plus nombreux, notamment des centaines de collectivités locales, qui saisissent cette occasion pour montrer et faire vivre la nature de leur territoire. En ville, à la campagne, en montagne ou au bord de l’eau, la nature est là, à portée de chacun, prête à être (re)découverte.

°°°°° L’ensemble de la programmation 2025 est consultable sur https://fetedelanature.com/programme-complet
Auteur : Mel_C  
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Date :    21-05-2025 20:35:27


ÉRIC DUPOND-MORETTI

Éric Dupond-Moretti ne s’attendait sans doute pas à retrouver Sandrine Rousseau parmi les invités de «Seul contre tous», sa nouvelle émission diffusée sur Paris Première le 19 mai. Mais la confrontation entre le ténor du barreau et la députée écolo-féministe semblait inévitable tant leurs visions du monde diffèrent. L’un des sujets de friction? Le partage des tâches ménagères, bien sûr.
Interpellé sur ses positions souvent qualifiées de masculinistes, l’ancien ministre de la Justice français a tenu à remettre les pendules à l’heure. «Moi par exemple, je suis pour le partage des tâches ménagères», affirme-t-il face à la députée. «Le faites-vous?», lui lance-t-elle aussitôt. Celui qui était en spectacle à Lausanne en mars dernier ne se démonte pas: «Oui madame. Je vous ai déjà dit à l'Assemblée nationale que vous pouviez poser la question à ma compagne», répond-il, en évoquant Isabelle Boulay, avec qui il partage sa vie depuis 2016. Avant de préciser qu’il «cuisine», fait «la vaisselle» et même «la lessive». «Nous partageons ces tâches. Je trouve que c'est tout à fait normal», conclut-il.
Reste que ce partage a sans doute ses limites. Le couple mène en effet une relation à distance, comme le rappelait la chanteuse québécoise en 2023 dans l’émission «Un dimanche à la campagne». «Depuis qu’il est ministre, il ne peut plus venir vers moi, alors c’est moi qui viens vers lui», confiait-elle. Une organisation qui semble convenir aux deux partenaires. «Avec la nature que j’ai et sa nature à lui, je pense que la distance et le temps sont des alliés pour nous», ajoutait-elle, assumant une certaine indépendance.
Auteur : Aigle 
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Date :    24-05-2025 16:55:25


WAOUH !!! elle en avait à dire ; à dire et à redir eencore, .. et même sur plusieurs forums

Dommage qu'il n'y ait plus de modérateurs ou d'admins .. comme sur d'autres sites, pour supprimer ces re-dites inutiles
Auteur : Mel_C  
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Date :    25-05-2025 22:55:43


TENNIS / ROLAND GARROS - Un vibrant hommage à Rafael Nadal sur le lieu de ses exploits :

*** L'Espagnol, ému aux larmes, a eu droit à sa cérémonie, dimanche. Point d'orgue, les retrouvailles avec les autres membres du " Big Four " : Federer, Djokovic et Murray.

De l’ocre, partout, du court Philippe-Chartrier jusqu’aux vêtements des spectateurs: le central a rendu dimanche en fin d’après-midi un hommage vibrant à Rafael Nadal, revenu pour la première fois sans raquette à la main dans son jardin à Roland-Garros, où il a été sacré 14 fois.
Vers 18 h 00, le nom de «Rafa» bruissait dans tout le Central, impatient de célébrer le «plus grand joueur de l’histoire de Roland-Garros», selon le speaker, sur la terre battue où tout a commencé pour lui.
«Vous ne pouvez pas savoir à quel point c’est gratifiant de se sentir aimé, apprécié, à l’endroit qui compte le plus pour soi», a lancé, en français, le maître des lieux, sous les yeux des deux tenants du titre à Paris, Carlos Alcaraz et Iga Swiatek.
Pour l’occasion, des t-shirts «Merci Rafa» couleurs blancs et ocre ont été distribués aux spectateurs.
Nadal n’a pu contenir quelques larmes quand les petites mains du tournoi – responsables de l’entretien des courts, des accréditations ou chauffeur attitré – sont descendues sur le court.
En fin de cérémonie, les organisateurs ont révélé que l’empreinte de la chaussure droite de «Rafa» resterait gravée «pour l’éternité» sur le Central, juste à côté du filet.
Quelques instants plus tôt, ses trois «copains» Roger Federer, Andy Murray et Novak Djokovic avaient troqué le polo pour un costume, histoire de rendre hommage à leur ex-rival et réunir à eux quatre l’espace d’un instant sur le Central 69 titres du Grand Chelem.
«Vous m’avez vraiment fait vivre des moments difficiles sur le court, j’ai beaucoup apprécié d’avoir à me pousser à la limite tous les jours pour être compétitif par rapport à vous. Ça signifie énormément que vous soyez tous là», a remercié humblement Nadal.
La carrière de l’ex-N.1 mondial avait déjà été célébrée en novembre après son dernier match officiel, une défaite en Coupe Davis à Malaga.
Mais la cérémonie, très sobre et organisée aux petites heures de la nuit andalouse, avait suscité des critiques.
«Il nous a apporté tellement, c’était un modèle», a dit vendredi en conférence de presse l’actuel No 1 mondial Jannik Sinner, saluant «son humilité» et «son succès en tant que joueur».
La No 1 mondiale Aryna Sabalenka a salué dimanche quelqu’un qui a travaillé «d’arrache‑pied pour accomplir tous ces exploits», «une source d’inspiration indéniable» pour elle.
Auteur : Mel_C  
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Date :    25-05-2025 23:00:22


PRESIDENTIELLE EN POLOGNE - A une semaine du second tour, les deux camps bombent le torse

En Pologne, des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue, hier à Varsovie, à la faveur de deux grandes manifestations rivales avant le second tour de l’élection présidentielle de dimanche prochain, qui oppose un candidat pro-européen à un nationaliste. Une «grande marche des patriotes» a convergé vers la place de la Constitution, avec le maire pro-UE de la capitale, Rafal Trzaskowski (53 ans), soutenu par le gouvernement centriste de Donald Tusk et qui est arrivé en tête au premier tour. «Ces élections sont l’occasion de construire, de créer et non de détruire», a-t-il lancé à ses partisans. La «marche pour la Pologne» de Karol Nawrocki (42 ans) devait, elle, se terminer sur la place du Château, dans la vieille ville de Varsovie, les manifestants scandant des chants patriotiques ou religieux et brandissant notamment des pancartes demandant l’arrêt de l’immigration. «Le changement arrive. Nous allons gagner!», a assuré l’historien. Selon ses organisateurs, la marche du candidat nationaliste a réuni environ 200.000 personnes, tandis que, selon le Premier ministre Donald Tusk, les pro-Trzaskowski étaient 500’000. Des chiffres toutefois largement nuancés par le site polonais Onet, qui parle respectivement de 70.000 personnes et 160.000 manifestants. Rafal Trzaskowski a viré en tête d’un cheveu, dimanche dernier, au premier tour de la présidentielle, obtenant 31% contre 30% pour Karol Nawrocki. Pour le second tour, les sondages prévoient une égalité parfaite, avec les deux candidats à 46,3%. Un succès du premier permettrait de mettre fin à une cohabitation difficile du gouvernement pro-européen du Premier ministre Donald Tusk avec le chef de l’Etat sortant Andrzej Duda, alors que le succès de son adversaire nationaliste pourrait la compliquer davantage. En effet, une victoire de Karol Nawrocki, un partisan du président américain Donald Trump, pourrait aussi ébranler le soutien indéfectible de la Pologne à l’Ukraine voisine: il s’oppose en effet à l’adhésion de Kiev à l’OTAN et a dénoncé les avantages accordés au million de réfugiés ukrainiens en Pologne. «Je suis polonais et donc je vote pour un candidat qui garantira notre avenir et agira comme un contrepoids au gouvernement actuel», explique Piotr Slaby, venu participer à la «marche pour la Pologne». «Notre gouvernement veut introduire l’euro, nous allons perdre notre souveraineté», renchérit Piotr Nowak. De nombreux drapeaux de l’UE et LGBT flottaient au-dessus de la «grande marche des patriotes» de Rafal Trzaskowski. Olivia, une étudiante de 20 ans, dit le soutenir «avant tout parce qu’il veut protéger les personnes LGBT et les droits des femmes sur la question de l’avortement». Kurnik Irek, un homme d’affaires de 52 ans, a déclaré qu’un vote pour lui était «le seul moyen d’aller vers l’Europe» plutôt que la Russie.
Auteur : Mel_C  
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Date :    25-05-2025 23:07:09


Conformismes, certitudes, haines ou sottise : la bêtise c'est toujours celle des autres, à la rigueur celle de l'air du temps. Comment penser cet objet toujours situé hors de soi ? Pourquoi y a-t-il de la bêtise plutôt que rien ?

Tout à fait banale et pourtant dérangeante, la bêtise suscite tour à tour l'amusement ou l'agacement, le rire jaune de la mauvaise foi et l'orgueil de celui qui est persuadé qu'on ne parle pas de lui, mais des autres… Seulement, à la bêtise personne n'échappe vraiment. Pour "nuire à la bêtise" comme l'écrivait Nietzsche, il faut donc commencer par admettre qu'elle est en chacun de nous. Voilà peut-être pourquoi il est si difficile de l'appréhender. Car au fond, qu'est-ce que la bêtise ? De la stupidité "bête et méchante" ? Une simple erreur d'aiguillage ou le revers de notre insolente certitude ? Et quel est son contraire ? L'intelligence, la culture ou bien l'humilité ? Pour tenter de décrypter cette humaine, trop humaine faiblesse, il faut le concours de toutes les sciences humaines et sociales. Les psychologues spécialistes du comportement tentent de la définir en exposant le fonctionnement des biais cognitifs, sortes de raccourcis intellectuels, qui nous empêchent de réfléchir en nous confortant dans des schémas de pensée bien définis. Les historiens quant à eux délaissent les victorieuses batailles pour comprendre comment la bêtise peut être le moteur des grands événements, pour le meilleur comme pour le pire. Les philosophes enfin, pourtant grands amoureux de la sagesse, n'hésitent pas à raisonner sur la connerie. Car après tout, à en croire Gilles Deleuze, "rien ne donne plus à penser que ce qui se passe dans la tête d’un sot."

1. Sommes-nous plus bêtes qu'avant ?

Comment mesure-t-on l'intelligence ? Est-elle uniquement indexée sur nos capacités de mémorisation ? Notre intelligence est-elle en pleine régression ? Certaines études tendent à confirmer que le QI aurait amorcé une décroissance dans plusieurs pays, dont la France. Sommes-nous par conséquent entrés dans une nouvelle forme de société : l’idiocratie ? Cette émission, qui s'appuie sur les apports des sciences cognitives, des neurosciences et de la didactique dans la compréhension de l’apprentissage, propose de répondre à ces questions.

2. La bêtise est-elle l’échec de l’intelligence ?

Sommes-nous moins intelligents en groupe ? D’où vient la sottise des gens intelligents ? Pour répondre à ces questions, cette courte émission sollicite le point de vue du psychologue Jean-François Marmion qui explique, comment, pour éviter de tomber dans la "sottise", une solution serait de prendre conscience de l’importance des biais cognitifs dans l’élaboration de notre pensée, et de tenter d'en diminuer les effets.

3. Qu'est-ce que la bêtise ?

La bêtise, tout le monde en convient, c’est ce qui est indigne d’une intelligence normale. Mais au fait, qu’est-ce qu’une intelligence normale ? En quoi, qui que nous soyons, quelle que soit notre intelligence, réelle ou supposée, nous concerne-t-elle ? Cette émission réunit la romancière Belinda Cannone et l'écrivain Denis Grozdanovitch.

4. Eloge de la bêtise

"La connerie, c’est la décontraction de l’intelligence" affirmait Serge Gainsbourg... Dans cette émission, l'écrivain Denis Grozdanovitch, auteur de Le génie de la bêtise, dénonce la stupidité de certains discours prétendument savants. Et appelle à suspendre nos jugements, à ne pas se laisser enfermer dans les dogmes et à naviguer à contre-courant du sens commun.

5. A quoi sert l'âge bête ?

Est-ce pour se prévenir contre la bêtise - et se rassurer - que l'homme lui a attribué un âge privilégié, sombrement intitulé l'âge bête ? De quoi s'agit-il au juste ? Ne s'agit-il pas plutôt du potentialité de l'esprit ? D'un recours observable à différentes époques de la vie, même si c'est à l'adolescence que sa nécessité se manifeste le plus. Le fonctionnement mental bête semble avoir une valeur universelle. Cette émission propose de porter un regard philosophique sur ce moment qui s'étire entre l'enfance et l'âge adulte et par lequel nous sommes tous passés.

6. Pourquoi y a-t-il la connerie plutôt que rien ?

Qu’est-ce que la connerie ? Comment la définir ? Protéiforme, universelle, la connerie est-elle la chose la mieux partagée du monde ? Parce qu'il est difficile de saisir ce concept plastique par une définition abstraite, prenons le problème autrement : la connerie c’est avant tout... des cons. Que faire des cons ? Sujet incontournable, toujours d’actualité, et que l'on expérimente tous les jours. Jadis sujet humoristique, aujourd'hui c'est un enjeu philosophique que cette chronique tente d'appréhender.

7. Comment écrire l'histoire de la connerie ?

Conformisme, certitudes, haines de toutes sortes, la liste est longue de ce que nous rangeons - parfois rapidement et souvent sans l'interroger - sous le label "connerie". Et s'il fallait justement commencer à construire cet objet pour le penser. La connerie est-elle indissociable de la naissance de nos civilisations ? Est-elle nécessaire à la pérennité des espèces ? Si la connerie semble repérable à toutes les époques, restait encore à écrire son histoire. Cette courte chronique rend compte des travaux de l'historien Jean-François Marmion sur le sujet.

8. Baudelaire. La poésie face à l'effroi de la bêtise

Tout le travail poétique de Baudelaire peut se lire comme une entreprise de lutte contre l'effroi que lui procurait la bêtise. Le poète voyait en elle une sorte de destin s’abattant de façon irrémédiable sur la société de son temps, et qui le terrifiait. La bêtise pour l'auteur des Fleurs du mal voyait non seulement l'abêtissement, mais aussi la bestialité, voire une sorte de malédiction satanique qui éteint la lumière de la spiritualité pour consacrer l'avènement de la matière, cette épiphanie d’un monde matérialiste où les hommes deviennent bêtes.
Dans L'Idiot, l'écrivain russe Dostoïevski (1821-1881) décrit un personnage de prince qui ne comprend rien à ce qui se passe. Mais le prince Mychkine est-il idiot parce qu’il est plus doux et meilleur que les autres ? Ou au contraire parce que sa bonté l’empêche de comprendre les autres ? Cette émission, en donnant la parole à André Marcovicz, traducteur de l'oeuvre, tente d'approcher le sens de l'idiotie chez le romancier russe.

10. Deleuze et la bêtise

"Même le dernier des crétins a fait cette expérience d'être passé à côté de quelque chose... Ce moment où l'on se dit 'Mais est-ce que je n'aurai pas passé toute ma vie à me tromper ?" déclarait Deleuze lors de l'un de ses cours à la Sorbonne. Le philosophe qui, comme Gilles Deleuze, parle de la bêtise est toujours suspect de s’en exclure. Comme si parlant des imbéciles, on ne parlait pour une fois pas de soi, comme si la bêtise faisait exception à la règle selon laquelle quoi qu’on dise, on ne parle jamais que de soi ? Cette émission qui fait dialoguer Raphaël Enthoven et le philosophe François Zourabichvili examine le thème de la bêtise à partir de l'essai Différence et répétition que Deleuze écrivit en 1968.

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