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Protection humaine
Auteur : Mel_C  
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Date :    15-01-2025 19:20:44


GUERRE AU PROCHE-ORIENT :
Israël et le Hamas ont accepté un accord pour un cessez-le-feu à Gaza et la libération d’otages, a annoncé mercredi à l’AFP une source proche des discussions, après des jours d’intenses efforts diplomatiques à Doha, mettant fin à plusieurs mois de blocage.
«Un accord de cessez-le-feu à Gaza et de libération d’otages a été atteint à la suite de la rencontre du premier ministre qatari (Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani) avec les négociateurs du Hamas et, séparément, avec les négociateurs israéliens, dans son bureau», a précisé cette source, sous couvert d’anonymat en raison de la sensibilité des discussions.
«Nous avons un accord sur les otages» à Gaza, s'est félicité Donald Trump.
Des milliers de Palestiniens ont exulté mercredi soir à travers la bande de Gaza à la nouvelle de l’annonce de cet accord de trêve après plus de 15 mois de guerre, selon des journalistes de l’AFP et des témoins.
A Deir el-Balah, dans le centre du petit territoire, des centaines de personnes ont manifesté leur joie devant l’hôpital des Martyrs d’Al-Aqsa, en dansant ou brandissant des drapeaux palestiniens, selon un journaliste de l’AFP. Plusieurs rassemblements similaires spontanés ont eu lieu en d’autres localités, selon des journalistes de l’AFP sur place ou des témoins joints par téléphone.
Auteur : Mel_C  
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Date :    15-01-2025 19:30:36


Viré de la Comédie-Française pour avoir menacé Sandrine Rousseau ???

Un pensionnaire de la Comédie-Française est convoqué par l’institution pour un «entretien préalable en vue de son licenciement», après des menaces de mort contre la députée écologiste Sandrine Rousseau, l’avocate du comédien soulignant qu’il s’est «excusé».

Ce comédien de 52 ans, Nâzim Boudjenah, avait déjà été condamné en juin 2021, à Paris, à six mois d’emprisonnement avec sursis pour des menaces de mort proférées en 2019 et 2020 sur une ancienne petite amie, Marie-Coquille Chambel, avec sursis probatoire de deux ans comportant une interdiction de contacter la victime, une obligation d’indemnisation et de soin.

«De nouveaux faits» (des «agissements graves» émanant de l’«un de ses salariés») ont été portés «à la connaissance de la Comédie-Française» lors d’une audition lundi de son administrateur général Eric Ruf devant la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur les violences commises dans les secteurs du cinéma et du spectacle vivant, affirme le Français dans un communiqué.

La présidente de cette commission, Sandrine Rousseau, a alors rendu public le fait que ce comédien avait «aussi exercé des menaces de mort contre elle». «Ce qui m’a poussée à porter plainte contre lui», a-t-elle ajouté, annonçant qu’un procès se tiendrait le 6 juin. Ces menaces ont été proférées en juillet 2024, a-t-elle précisé à l’AFP.

>>> Écarté des plateaux depuis 2020

«La découverte de ces nouveaux faits autorise la Comédie-Française à convoquer le comédien à un entretien préalable en vue de son licenciement», a déclaré l’institution, sans nommer ce salarié. Elle a précisé avoir «pris des mesures à l’encontre de ce salarié en le mettant immédiatement à l’écart des plateaux», ce dès 2020, a-t-elle dit à l’AFP.

Dans son communiqué, la Comédie-Française «réfute fermement les allégations d’inertie, puisqu’elle a mis en place toutes les mesures nécessaires à prévenir et protéger la santé et la sécurité de ses salariées et salariés». Elle «réaffirme son soutien total aux victimes de violences sexistes et sexuelles».

Lundi, à la question de Sandrine Rousseau de savoir si Boudjenah avait été «reconduit en tant que salarié de la Comédie-Française», Eric Ruf avait répondu par l’affirmative. Le contrat (CDI) de chaque pensionnaire est revu chaque année en fonction de la qualité de son travail.

Mardi, avant l’annonce de la convocation du comédien par son administration, le collectif #MeToo Théâtre avait jugé l’audition d’Eric Ruf «indigne» et honteuse. Il a appelé, sur son compte Instagram, à «un grand rassemblement le 29 janvier» devant la Comédie-Française, pour lutter contre «la culture du viol».

>>> Mis en examen pour viols

Interrogé par l’AFP, le parquet de Paris a en outre confirmé que Nâzim Boudjenah a été mis en examen en octobre 2022 «pour trois viols susceptibles d’avoir été commis en février, mars, et mai 2020» au préjudice de son ancienne petite amie Marie Coquille-Chambel, laquelle avait saisi les juges d’instruction d’une plainte «en septembre 2020».

Les investigations, clôturées, ont été transmises au parquet le 19 décembre pour qu’il prenne ses réquisitions, selon la même source. «La même plaignante a par ailleurs déposé plainte en juillet 2024 pour des menaces de mort, l’enquête est en cours», a-t-elle ajouté.

Contactée, l’avocate de Nâzim Boudjenah, Me Florence Bourg, a déclaré que son client était «aujourd’hui un homme complètement détruit et désespéré par quatre ans de procédure pour des viols qu’il n’a pas commis et pour lesquels je vais demander un non-lieu». «C’est dans ce contexte, en juillet dernier, qu’il a tenu ces messages à Sandrine Rousseau qu’il a regrettés et pour lesquels il s’est excusé», «publiquement» et «de vive voix» lors d’une rencontre fortuite, a-t-elle poursuivi.

Le conseil a aussi indiqué que Mme Coquille-Chambel n’était «pas destinataire des messages de Nâzim Boudjenah à Sandrine Rousseau».

Dans cette affaire, qui fait l’objet de multiples procédures, Florence Bourg affirme que son client a porté plainte en retour contre Mme Coquille-Chambel pour «harcèlement, tentative d’escroquerie au jugement, disparition de preuves. La procédure est en cours, dans l’attente de l’issue de la procédure pour viols», selon elle.

Auteur : Mel_C  
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Date :    15-01-2025 19:31:33


Enquête sur un cadavre trouvé sur une plage de Guadeloupe :

Le corps d’un homme de 74 ans a été retrouvé mardi après-midi sur une plage de Guadeloupe, entraînant l’ouverture d’une enquête pour «meurtre aggravé».

La dépouille a été retrouvée «sur une plage de la pointe des Châteaux», à l’est de l’archipel, a indiqué Caroline Calbo, procureure de la République de Pointe-à-Pitre. L’homme était un «habitant de Saint-François», une commune située à l’est de la Grande-Terre, île la plus peuplée de Guadeloupe.

Il présentait «des traces de blessures par arme blanche», selon la procureure. Le parquet, un médecin légiste et les services de gendarmerie se sont rendus sur place.

Une autopsie doit avoir lieu prochainement afin de déterminer «la cause de la mort» selon Caroline Calbo. La procureure précise qu’«une enquête judiciaire est ouverte pour meurtre aggravé et confiée à la section de recherches de la gendarmerie».

La pointe des Châteaux est un site touristique prisé pour son point de vue situé à l’extrême est de la Grande-Terre, permettant de voir la petite île de la Désirade.
Auteur : Mel_C  
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Date :    15-01-2025 19:34:02


AFFAIRE GERARD DEPARDIEU - Inculpé pour viols, Depardieu conteste des éléments de l’enquête :

L’acteur français Gérard Depardieu, contre qui un procès pour viols est requis, va contester jeudi devant la cour d’appel de Paris des éléments de l’enquête le visant, a appris mercredi l’AFP de sources proches du dossier.

Il est inculpé pour viols et agressions sexuelles en août 2018 sur la comédienne Charlotte Arnould. Il avait alors 69 ans, elle 19. Gérard Depardieu nie vigoureusement. En mars 2022, la cour d’appel avait confirmé son inculpation dont il demandait l’annulation. Cette fois, sa défense a déposé deux recours, qui seront examinés jeudi après-midi.
Habitué de la main dans la culotte

Le premier demande la nullité d’un témoignage d’une figurante, recueilli par le site d’investigation «Mediapart» puis par e-mail par les enquêteurs, la femme vivant à l’étranger, d’après l’une des sources proches du dossier.

En décembre 2014, lors d’une scène du tournage de «Big House», réalisé par Jean-Emmanuel Godart, «sans prévenir, Gérard Depardieu a mis sa main sous ma robe», avait-elle raconté à «Mediapart». «Il a essayé d’écarter ma culotte et de me doigter. Si je ne l’avais pas arrêté, il aurait réussi», avait-elle assuré.

Sollicitée par l’AFP, l’avocate de Charlotte Arnould a souligné la similitude de cette scène avec le témoignage de sa cliente. «Son mode opératoire, c’est la main dans la culotte», facilitant le «viol par surprise», a accusé Me Carine Durrieu-Diebolt.

Le conseil de l’acteur, Jérémie Assous, a refusé de répondre à l’AFP.

La seconde requête porte sur les rushes de l’émission «Complément d’enquête», diffusée fin 2023 sur la chaîne publique France 2, objet d’une vive polémique qui a précipité la chute de l’acteur.

Gérard Depardieu, en voyage en Corée du Nord en 2018, y multiplie les propos misogynes et en prononce d’autres à caractère sexuel lorsqu’une petite fille à cheval passe à l’image. «Si jamais il galope, elle jouit», lance-t-il notamment.

Un montage frauduleux, selon sa défense, qui a saisi la justice civile, ce que conteste la production.

Gérard Depardieu a aussi enjoint la magistrate chargée des investigations pour viols sur Charlotte Arnould de saisir ces rushes pour trancher, entre autres, sur l’authenticité du montage.

La juge a refusé fin juillet, d’après une autre source proche du dossier. Si elle avait bien demandé à France TV et la société de production Hikari de communiquer les rushes, elle avait expliqué ne pouvoir les y contraindre, car elle est seulement chargée d’enquêter sur les accusations de viols. Depardieu a fait appel.

Les plaintes et accusations se sont multipliées depuis six ans contre le monstre sacré du cinéma français, au tempérament fort en gueule et outrancier, amateur de saillies graveleuses et misogynes.

L’acteur doit comparaître fin mars pour agressions sexuelles en septembre 2021 lors du tournage des «Volets verts», accusations qu’il conteste là aussi.
Auteur : Mel_C  
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Date :    15-01-2025 19:49:05


NORD-EST DE COMPIEGNE - Mort d'un enfant de 6 ans dans un incendie :

Un garçon de six ans est mort mardi soir dans l’incendie d’un appartement à Noyon, au nord-est de Compiègne, a appris mercredi l’AFP auprès de la gendarmerie et du parquet de Compiègne.
La mère de l’enfant, âgée de 46 ans, est parvenue «à s’enfuir de l’immeuble en sautant du premier étage» où est situé l’appartement, a expliqué par mail à l’AFP le procureur de Compiègne, Guillaume Dupont. Elle avait auparavant tenté de sauver son fils resté dans sa chambre, a-t-il précisé.
Une fois sortie de cet immeuble de trois étages, la mère a été prise en charge par les pompiers, a déclaré à l’AFP le commandant de la compagnie de gendarmerie de Compiègne Arthur Cholet. La mère et l’enfant étaient seuls dans l’appartement au moment du sinistre, qui est survenu mardi après 21 heures, a-t-il précisé.
Une enquête, confiée à la gendarmerie nationale, a été ouverte. Selon une source au sein de la gendarmerie, l’origine du sinistre serait «a priori» accidentelle.
Ce drame est survenu à peine un jour après un autre feu d’habitation mortel dans la région Hauts-de-France, qui a fait trois morts dont deux mineures de 9 et 15 ans, à Wingles.
Auteur : Mel_C  
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Date :    15-01-2025 19:50:28


INDE - Ils ont abusé d'une adolescente des années durant ...

La police indienne a arrêté 49 hommes soupçonnés d’avoir, à plusieurs reprises et pendant des années, agressé sexuellement une adolescente dans le sud du pays, a annoncé mercredi la police.
La jeune victime appartient à la communauté des Dalits, auparavant appelés «Intouchables». Cette caste est particulièrement victime de violences sexuelles dans un pays qui enregistre un taux élevé de criminalité à l’égard des femmes.
La femme, aujourd’hui âgée de 18 ans et dont l’identité n’a pas été révélée, a affirmé avoir été agressée sexuellement dès l’âge de 13 ans, par une soixantaine d’hommes, dans son État d’origine, le Kerala.
Un total de «49 personnes ont été placées en garde à vue», a confirmé Nandakumar S, haut responsable de la police du district de Pathanamthitta, dans le sud du Kerala.
Les hommes interpellés étaient connus de la victime, parmi eux voisins et des amis de la famille.
«La famille n’était cependant pas au courant du cauchemar (vécu par) leur fille», a affirmé à l’AFP Rajeev N, un avocat à la tête du comité de protection de l’enfance du district
La jeune femme «est tenue à l’écart des médias et seule la police lui rend visite pour enregistrer ses déclarations», a-t-il ajouté.
Le quotidien «The Indian Express» a rapporté cette semaine que l’un des accusés a fait chanter la victime avec une vidéo qu’il avait enregistrée lors de «leurs rapports physiques».
À la suite de ce chantage, plusieurs de ses amis l’ont agressée sexuellement.
Selon l’enquête, elle aurait été violée en réunion à cinq reprises au moins, dont une fois dans un hôpital local.
Auteur : Mel_C  
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Date :    15-01-2025 20:06:54


JUGEMENT EN NORVEGE - Air France déclarée coupable de discrimination sexuelle...

La compagnie aérienne Air France a été reconnue coupable de discrimination sexuelle en Norvège après avoir demandé à un passager de changer de siège afin de ne pas être assis à côté de mineurs non accompagnés. Le risque d’agression sexuelle a été évoqué et la demande n'aurait pas été faite si le passager avait été une passagère.
Dominique Sellier a saisi le Diskimineringsnemnda, la Commission norvégienne de lutte contre les discriminations. L’équipage d’un vol Oslo-Paris le 27 octobre 2022 lui a demandé, avant le décollage, d’échanger son siège avec une passagère au motif qu’il ne pouvait être assis à côté de deux enfants voyageant seuls.
Lors de l’examen de l’affaire, l’avocat de la compagnie française a justifié ce changement de sièges par le règlement intérieur du transporteur et argué que les hommes représentaient 97,93% des auteurs des crimes et délits sexuels suspectés.
«C’était une situation pas très agréable», a témoigné M. Sellier mardi auprès de l’AFP. «Les passagers autour me regardaient, car ils attendaient que le changement de places soit effectué pour qu’on puisse décoller».
«Il y a peut-être une part de projection, mais j’ai interprété certains regards comme disant "ce gars n’est pas net"», a-t-il expliqué.
Selon la décision de la Commission anti-discrimination dont l’AFP a obtenu copie, le règlement intérieur d’Air France stipule qu’en cas de vol complet, ce soit «de préférence» une femme qui soit assise aux côtés de mineurs non accompagnés.
Sollicitée par l’AFP, Air France, par la voix de son avocat, n’a pas souhaité faire de commentaire à ce stade.
Selon le compte rendu d’audience, la compagnie a tenté de remettre en question la compétence de l’instance norvégienne dans cette affaire, faisant valoir que l’épisode s’était produit à bord d’un appareil qui n’était pas immatriculé en Norvège.
À titre subsidiaire, elle a aussi affirmé qu’il s’agissait d’une différence de traitement légale, justifié par la nécessité d’assurer la sécurité de mineurs non accompagnés contre le risque de «trafic et autres formes de violences et agressions».
«Comment peut-on accepter ce type de suspicion parce qu’on appartient au genre masculin? C’est une essentialisation des hommes qui me semble aller un peu trop loin», réagit Dominique Sellier.
Bien qu’ayant obtenu gain de cause devant le Diskrimineringsnemnda constitué de trois juristes, le plaignant dit n’avoir reçu ni dédommagement ni excuses.
Pendant le vol, «j’ai juste eu un verre de champagne dans un gobelet en carton», a-t-il confié.
Auteur : Mel_C  
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Date :    15-01-2025 20:09:59


PARIS - Policier poursuivi pour avoir frappé à mort un homme menotté ...
Un policier a été mis en examen le 11 janvier, soupçonné d’avoir mortellement frappé à coups de poings au visage un homme de 48 ans, qui était menotté, lors de son interpellation après une rixe en août 2023 à Paris.
Le gardien de la paix, Théo M., 28 ans désormais, est poursuivi pour violences volontaires ayant entrainé la mort sans intention de la donner, a indiqué lundi le parquet de Paris, confirmant une information de «Libération».
Il a été placé sous contrôle judiciaire «avec interdiction d’entrer en contact avec ses co-auteurs ou complices, les témoins de l’infraction et la famille de la victime et d’exercer son activité de fonctionnaire de police sur la voie publique», a précisé le parquet.
Contacté, son avocat Me Laurent-Franck Liénard n’a pas donné suite.
Tamer M., né en Israël et Palestinien, selon «Libération», avait été interpellé par des policiers le 17 août 2023, vers 3 h 30, à proximité de la gare de l’Est après une rixe avec plusieurs personnes.
Selon l’exploitation des caméras de vidéosurveillance, il avait tenté de frapper les protagonistes de la rixe avec un tournevis. Un premier homme, non identifié, «l’avait saisi par le cou pour l’écarter brutalement», un deuxième «avait porté un coup de poing au côté gauche de Tamer M. et un troisième homme, manifestement armé lui-même d’un couteau, lui avait porté un coup au niveau des jambes».
Tamer M. avait été maitrisé par des agents de sûreté de la RATP. Il «avait été amené au sol après clef de bras de l’un des agents, selon plusieurs témoins qui n’avaient pas constaté de blessures apparentes sur sa personne», a détaillé le parquet.
À l’arrivée de la patrouille de police, «virulent», et «manifestement ivre, il avait été menotté et installé à l’arrière du véhicule de police», selon le parquet.
Le policier avait expliqué que Tamer M., assis à côté de lui, «lui avait porté un coup de tête, lui occasionnant quatre jours d’ITT» (incapacité totale de travail). Il l’avait «repoussé puis lui (avait) porté plusieurs coups de poing au visage», selon la même source.
Selon le parquet, lors de son audition, «une autre membre de l’équipage» avait soutenu que Tamer M. «s’était frappé la tête contre la portière, et avait tenté (de) porter des coups au gardien de la paix assis à côté de lui ; elle l’avait repoussé de la main».
Les deux policiers l’avaient ensuite conduit au commissariat du 10e arrondissement et, selon leurs déclarations, «Tamer M. s’était endormi et avait ronflé pendant le trajet».
Il ne s’était pas réveillé à son arrivée au poste de police et présentait «des plaies saignantes» au visage. «Il avait été conduit à l’hôpital Lariboisière, où un état de coma avait été constaté», a poursuivi le ministère public.
Son état avait empiré et il est mort une semaine plus tard, le 24 août 2023. «L’autopsie avait conclu à un «décès par traumatisme crânio-facial grave», selon le parquet.
Le parquet de Paris avait ouvert une enquête puis une information judiciaire le 31 août 2023, confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN).
Les témoins entendus dans le cadre de cette information judiciaire «ont confirmé l’absence de violences commises par les agents RATP», a précisé le parquet.
Selon «Libération», la famille ou les proches de la victime n’ont pas été retrouvés.
Plusieurs affaires de violences policières ont été révélées ces dernières années, notamment lors des manifestations des «gilets jaunes».
La mort du jeune Nahel, 17 ans, tué le 27 juin 2023 par un policier lors d’un contrôle routier à Nanterre (Hauts-de-Seine) avait relancé en France le débat sur les violences policières et causé plusieurs nuits de graves violences urbaines dans de nombreuses villes.
Dans un autre dossier devenu emblématique, celui de la mort de Cédric Chouviat, des juges d’instruction ont ordonné le 17 décembre que trois policiers soient jugés par le tribunal correctionnel de Paris pour homicide involontaire. Ils sont accusés d’avoir eu un «comportement non adapté, négligent et imprudent» menant à la mort du livreur, qui avait pourtant répété «J’étouffe» lors de son interpellation en janvier 2020.

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