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Date : 19-01-2025 18:21:05
ATTAQUE SAUVAGE DE LA JOGGEUSE A VERGEZE - Le suspect "AURAIT" avoué ... mise en examen probable pour tentative de meurtre :
L’auteur présumé de l’attaque sauvage au couteau contre un joggeur de Vergèze POURRAIT être déféré devant un magistrat du tribunal judiciaire de Nîmes ce dimanche pour une probable mise en examen pour tentative de meurtre. Les gendarmes SR disposeraient d’éléments solides.
L’affaire de l’agression du joggeur, perpétrée samedi 11 janvier à Vergèze, s’est accélérée vendredi soir avec le placement en garde à vue d’un suspect qui a été interpellé par les gendarmes de la section de recherche de Nîmes. L’homme dont l’identité n’a pas été révélée est le suspect numéro un de l’attaque sauvage contre une habitante de Vergèze qui a été poignardée alors qu’elle effectuait un voyage de santé. Les enquêteurs du groupement de gendarmerie du Gard et de la SR de Nîmes ont lancé une vaste opération sur place pour tenter de recueillir des éléments et des témoignages afin de dresser un signalement fiable de l’auteur de l’attaque. Le parquet de Nîmes a ouvert une enquête en flagrant délit pour tentative d’assassinat.
>>> Images ADN et vidéosurveillance :
Depuis les faits, les gendarmes ont multiplié leurs actions d’enquête et procédé à de nombreuses auditions et contrôles pour cibler l’agresseur du joggeur. Un suspect a donc été identifié et par la suite, les enquêteurs ont continué à accumuler des informations pour confondre l’individu lors de son placement en garde à vue. Ce qui veut dire, autrement dit, que dans ce type d’affaires, lorsque les enquêteurs décident d’ouvrir une garde à vue, ils disposent souvent de charges solides pour commencer les audiences. Dans certains cas, ils disposent de témoignages voire d’images de vidéosurveillance ou encore de traces ADN.
>>> L’agresseur a-t-il laissé de l’ADN sur le joggeur ?
Dans l’affaire Vergèze, la violence de l’agression et la proximité de l’agresseur avec la victime au moment de l’attaque à l’arme blanche laissent penser que le suspect a laissé des traces biologiques sur le joggeur ou sur les lieux de l’agression voire sur des vêtements lui appartenant. comme sa doudoune ou son manteau. Car si le suspect a pu laisser du matériel génétique sur la victime, l’ADN de la joggeuse pourrait également être retrouvé sur ses propres vêtements. Selon les cas, les techniciens en identification criminelle prélèvent des échantillons sur les vêtements de la victime mais aussi sur l’agresseur présumé. Ce qui serait possible dans l’affaire Vergèze.
Selon toute vraisemblance, les gendarmes pourraient avoir des traces ADN concordantes dans cette affaire. Mais cette information n’est pas officiellement confirmée. Ainsi que les accusations qui ont conduit et permis le placement en garde à vue de cet individu. “Il s’agit d’un homme de 25 ans, résidant dans le secteur où les faits ont été commis”, a précisé Cécile Gensac, la procureure de la République de Nîmes dans un communiqué diffusé samedi 18 janvier.
>>> Avoir déjà au moins un casier judiciaire :
Selon nos informations, l’auteur présumé a déjà commis un délit dans le passé mais clairement pas en lien avec des actes de coups de couteau. De sources non officielles, les analyses ADN auraient été confiées à un laboratoire réputé et référence nationale en matière d’extraction et d’amplification de matériel génétique. Le laboratoire Doutremepuich de Bordeaux aurait pu être sollicité dans cette affaire mais cela n’a pas été confirmé par l’autorité judiciaire.
>>> Le suspect AURAIT avoué ....
Le suspect aurait reconnu sa présence sur les lieux et son implication dans les faits sans toutefois les expliquer clairement. Ce qui impliquerait encore des reconnaissances voire des aveux qui viendraient étayer les indices recueillis par la section de recherche de Nîmes. Cette information n’est pas confirmée par une source officielle.
>>> Déféré ce dimanche devant un magistrat du tribunal judiciaire de Nîmes ;
Ce dimanche, l’agresseur présumé du joggeur devrait être déféré devant un magistrat du tribunal judiciaire de Nîmes. L’agenda judiciaire devrait se dérouler avec une ouverture de l’information judiciaire. Ce qui signifie que le procureur confie le dossier à un juge d’instruction pour des faits à caractère criminel, éventuellement pour tentative de meurtre. Ensuite, c’est au juge d’instruction de se prononcer sur la qualification qu’il retient à l’issue de l’interrogatoire de première comparution. Deuxièmement, si nécessaire, le parquet prend des réquisitions de placement en détention provisoire et demande au juge des libertés d’incarcérer provisoirement le suspect pour des raisons liées à la conservation des preuves et en matière pénale pour des notions de troubles à l’ordre public.
> Ce dimanche, le substitut du procureur de la République, Frédéric Kocher, devrait organiser une conférence de presse pour livrer les éléments objectifs recueillis lors de l’enquête Nîmes SR.
> Toute personne est présumée innocente jusqu’à ce que justice soit enfin rendue.
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