Auteur : Mel_C  

Évasion de Mohamed Amra :

>>> Arnaud Garcia est l'un des deux surveillants pénitentiaires tués au cours de l'attaque du fourgon de Mohamed Amra et de sa violente évasion, le 14 mai 2024. Sa veuve, Mary, qui a mis au monde une petite fille six mois plus tard, raconte sur RTL comment elle a vécu le jour du drame et son espoir d'obtenir un jour un procès.

Il y a neuf mois jour pour jour, ce 14 février, Mohamed Amra s'est volatilisé après une évasion spectaculaire et sanglante au péage d'Incarville (Eure). Lors de l'attaque de son fourgon pénitentiaire, le commando venu le libérer a tué deux agents : Fabrice Moello et Arnaud Garcia. La veuve de ce dernier, Mary Garcia, a accouché d'une petite fille en novembre dernier. Elle a accepté de se confier au micro de RTL : "C'est une date assez symbolique, c'est notre première Saint-Valentin sans lui", souffle la jeune maman de 36 ans.

"Arnaud était quelqu'un qui ne parlait pas forcément du travail, nous raconte-t-elle. Il rentrait à la maison, il fermait la porte et il laissait le travail derrière la porte. Et en fait, ce jour-là, quand il est parti, il m'a dit : 'je ne sais pas, je ne la sens pas cette mission'. Il ne savait pas pourquoi, mais il ne le sentait pas".

Elle se souvient de cette journée dramatique. "J'étais à la maison avec une amie qui était là pour déjeuner. J'ai regardé les infos et j'ai forcément fait le lien, puisque Arnaud faisait ce transfert entre Évreux et Rouen très souvent. Je me suis dit : 'oui, en fait, il passe par ce péage' et j'ai appelé à plusieurs reprises sur son téléphone personnel, il ne répondait pas. Il m'avait laissé son numéro de téléphone professionnel, il ne répondait pas non plus. Donc je me suis dit : 'c'est peut-être lui'."

"Ça a été interminable, poursuit-elle. On a attendu plus d'une heure jusqu'au moment où mon beau-père m'a appelée pour me dire qu'Arnaud faisait partie des victimes." Le monde de cette jeune aide-soignante s'effondre à ce moment là : " Je n'ai pas voulu y croire, mais en fait, la réalité revient tellement rapidement que j'y ai cru très, très rapidement. J'étais enceinte de trois mois. Ça faisait deux mois seulement qu'on savait qu'on allait être parents au mois de novembre. J'ai su rester forte pour notre fille. Et voilà, maintenant, elle est là, elle va bien. C'est le plus important pour le moment. Depuis qu'elle est née, je lui parle d'Arnaud, comme s'il était encore là. Et je lui parlerai toujours de lui".

Depuis le 14 mai 2024, les familles des deux agents pénitentiaires tués ainsi que les trois agents pénitentiaires blessés aux cours de l'attaque attendent que l'enquête progresse : "On n'a aucune information. Comme nous l'a dit la juge d'instruction, c'est vraiment pour protéger l'enquête et pour, justement, qu'ils puissent travailler de leur côté. Moi, je reste confiante et je garde espoir qu'ils soient arrêtés, qu'ils soient jugés et qu'ils ne soient plus en liberté comme ils le sont aujourd'hui. C'est le plus important, même si, malheureusement, je pense qu'on ne saura jamais quelle est la personne qui a tiré sur Arnaud. Je veux juste qu'il y ait au moins une personne d'arrêtée et une personne qui soit jugée pour tout ça. J'attends juste que justice soit faite et que la mort de mon mari ne soit pas oubliée."

> À ce jour Mohamed Amra reste introuvable. Les enquêteurs sont persuadés qu'il est toujours en vie. L'hypothèse d'un enlèvement par un gang adverse au péage d'Incarville est totalement écarté.

Auteur : Mel_C  

MEURTRE DE LOUISE - pourquoi les enquêteurs doutent de la version livrée par le suspect :

>>> Mercredi 12 février, le procureur de la République d’Évry, Grégoire Dulin, est revenu sur le parcours d’Owen L., le meurtrier présumé de la petite Louise dans l’Essonne. Quelques jours avant le crime, il avait déjà tenté de racketter une collégienne de 12 ans.

Le meurtrier présumé de Louise a passé sa première nuit en prison. Owen L., vingt-trois ans, a été incarcéré après avoir avoué, en garde à vue, le meurtre de la collégienne de onze ans, vendredi 7 février, qu’il avait poignardée à mort. Il a expliqué s’en être pris à elle parce qu’elle s’était mise à crier alors qu’il lui volait ses affaires.

Une version dont doutent aujourd’hui les enquêteurs. En effet, le procureur de la République d’Évry, Grégoire Dulin, a révélé lors d’une conférence de presse tenue mercredi 12 février, que le jeune homme avait déjà abordé une collégienne, à Épinay-sur-Orge, le 4 février dernier.

Une première tentative d’approche dans la même rue où la route du suspect avait croisé celle de Louise. Cette autre collégienne a témoigné lors de l’enquête de voisinage des forces de l’ordre, racontant qu’un jeune homme lui aurait demandé de le suivre dans le bois, prétextant une mauvaise vue. Il voulait qu’elle l’aide à retrouver son téléphone. Le même bois où le corps de Louise sera retrouvé quelques jours plus tard. La première collégienne, âgée de douze ans, avait refusé de suivre Owen. Elle avait alors réussi à s’échapper. Aucune plainte n’avait été déposée.

Dans la matinée de jeudi 13 février, le calme est revenu autour du collège. Les policiers et les journalistes ont évacué les lieux. Restent les résidents, qui espèrent que la sérénité va pouvoir revenir dans le quartier avec le début des vacances scolaires qui approche.

Auteur : Mel_C  

PLAINTE CONTRE APPLE - Apple a-t-il écouté ses utilisateurs avec Siri ?

>>> La Ligue des droits de l'homme a porté plainte contre Apple vendredi 14 février, l'accusant d'écouter des conversations de ses utilisateurs avec l'assistant vocal Siri.

Siri, l'assistant vocal d'Apple vous écoute un peu trop au goût de la Ligue des droits de l'homme. Elle a porté plainte vendredi 14 février contre la firme américaine pour violation de la vie privée et collecte de données personnelles.
L'affaire a éclaté lorsqu'un lanceur d'alerte a affirmé qu'Apple écoutait ses utilisateurs, grâce à l'assistant vocal Siri. Ce lanceur d'alerte était salarié d'un sous-traitant d'Apple. Son travail était d'écouter ces enregistrements, réalisés par Siri. Officiellement, ces écoutes servent à améliorer le système, à vérifier que Siri ne se trompe pas quand il vous apporte des réponses.
Le problème souligne Nathalie Tehio, présidente de la Ligue des droits de l'homme, c'est que l'usager n'est jamais informé qu'il est enregistré, en parlant à Siri. "Nous avons là une violation de la vie privée, mais aussi des données personnelles, parce qu'il faut donner son consentement éclairé lorsque nous consentons à ce que des données soient enregistrées", a-t-elle expliqué.
Avec cette plainte, la Ligue des droits de l'homme réclame au Parquet de Paris l'ouverture d'une enquête contre Apple. Pour être sûr de ne pas être écouté, la première étape est de désactiver l'assistant vocal Siri. Cela se fait dans les réglages d'un iPhone ou d'un iPad.

Auteur : Mel_C  

GUERRE EN UKRAINE - Guerre en Ukraine Zelensky pose ses conditions pour négocier la paix :

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, s’est entretenu vendredi avec le vice-président américain, J.D. Vance, en Allemagne après avoir réclamé de ses alliés un plan sur le règlement du conflit avant toute négociation avec Vladimir Poutine.
Les nombreux responsables internationaux réunis à la Conférence pour la sécurité de Munich étaient dans l’attente de détails sur cette rencontre annoncée en fin d’après-midi.
Parmi les premiers dirigeants à s’exprimer à Munich lors du rendez-vous annuel de l’élite diplomatique mondiale, le président ukrainien a posé vendredi ses conditions face aux pressions américaines pour négocier un règlement du conflit.
«Je rencontrerai les Russes – un seul Russe, Poutine – mais seulement une fois que nous aurons un plan commun avec Trump, avec l’Europe», a-t-il prévenu. À ce stade, Donald Trump n’a pas de «plan tout prêt» pour mettre fin à la guerre, a-t-il aussi affirmé.
Le premier entretien téléphonique cette semaine entre Donald Trump et Vladimir Poutine, ainsi que la volonté affichée de forcer des négociations immédiates sur l’Ukraine, a provoqué une onde de choc et fait craindre à Kiev et aux Européens un règlement du conflit à leur détriment.
À Munich où son discours était très attendu, le vice-président américain, J.D. Vance, a pris l’auditoire au dépourvu en effleurant à peine la question ukrainienne, préférant mener une violente charge contre «la censure» et «le recul» de la liberté d’expression dans le pays européen.
Dans son adresse, l’envoyé de Donald Trump a appelé l’Europe à prendre en main sa défense pour permettre à Washington de se concentrer sur les menaces dans le reste du monde.
«Nous pensons qu’il est important, dans le cadre d’une alliance commune, que les Européens renforcent leur défense pendant que l’Amérique se concentre sur les régions du monde qui sont en grand danger», a-t-il dit.
Plus tôt, il a assuré aux Européens qu’ils avaient «bien sûr» leur place à la table d’éventuelles négociations pour mettre fin aux hostilités, mais qu’ils devaient prendre davantage de responsabilités au sein de l’OTAN pour «partager le fardeau» de la défense du continent.
«Il est temps d’investir, car vous ne pouvez pas supposer que la présence américaine durera éternellement», a averti dans le même temps le chef du Pentagone, Pete Hegseth, depuis Varsovie.
Après le coup de téléphone avec Trump qui replace Vladimir Poutine dans une relation d’égal à égal avec les États-Unis, la stratégie de négociation de Washington inquiète Européens et Ukrainiens.
Kiev réclame une «paix juste» et des garanties de sécurité de la part des Européens et des Américains, notamment l’envoi de troupes pour garantir la paix.
À Munich, M. Zelensky a semblé minimiser les craintes, en ironisant sur le fait que Donald Trump lui avait donné son numéro personnel lorsqu’ils se sont parlé cette semaine. «S’il choisit notre camp, et s’il n’est pas au milieu, je pense qu’il fera pression et poussera Poutine à arrêter la guerre», a-t-il déclaré.
Il a salué les propos du vice-président américain assurant que les États-Unis auront «à cœur l’indépendance souveraine de l’Ukraine» dans les négociations à venir.
Juste avant l’ouverture de la conférence, l’Ukraine a accusé la Russie d’avoir attaqué avec un drone «l’enceinte protégeant le monde des radiations du réacteur n° 4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl», provoquant un incendie qui a été «éteint». «Le niveau de radiations n’a pas augmenté», a-t-il ajouté. La frappe à Tchernobyl démontre que la Russie «ne veut pas la paix», a déploré la cheffe de la diplomatie de l’UE, Kaja Kallas.

Auteur : Mel_C  

GRENOBLE - Blessé par une attaque à la grenade, le patron d’un bar estime avoir «été visé» :

Visé par une attaque à la grenade mercredi soir, un patron de bar de Grenoble a été blessé dans l’explosion. Le gérant de 56 ans pense qu’il était « visé », a appris l’AFP vendredi de sources concordantes. L’homme et son fils de 28 ans, présent au bar juste avant l’attaque, ont en outre un lourd casier judiciaire, a indiqué le parquet de Lyon qui supervise l’enquête.

Le père a été condamné à onze reprises et son fils treize fois, notamment pour un double meurtre, a révélé à l’AFP le procureur Thierry Dran, confirmant une information de Franceinfo. En effet, le jeune homme a été condamné à onze ans de prison pour le meurtre de Kevin Noubissi et Sofiane Tadbirt, deux jeunes lynchés à mort en 2012 à Échirolles, dans la banlieue de Grenoble, par une bande d’un quartier voisin.

Le lien potentiel entre ce meurtre, qui avait suscité une vive émotion, et l’attaque à la grenade « sera sans doute une piste de l’enquête », a déclaré David Metaxas, avocat du père et de son fils. Le père fait, de son côté, l’objet de poursuites pour trafic de cigarettes, selon Me Metaxas.

Suite à de récents contrôles liés à « divers trafics », son bar faisait l’objet d’une procédure de fermeture administrative, a fait savoir le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, qui s’est rendu sur place vendredi.

Auteur : Mel_C  

NARCOTRAFIC :

Un narcotrafiquant, connu sous le pseudo "Jacques Chirac", bientôt remis en liberté sur vice de procédure..... Dans un dossier sensible de narcotrafic entre la Belgique et le sud de la France, le numéro 2 présumé d’une organisation criminelle internationale vient de bénéficier d’une annulation de son mandat de dépôt. La conséquence d’une faille dans la transmission d’un dossier.

Auteur : Mel_C  

LE BON COIN - Une arnaque bien rodée :

Ils voulaient acheter une voiture, ils se sont fait escroquer. Une cinquantaine de personnes ont été victimes d'une arnaque bien rodée sur Le Bon Coin, alors qu'elles pensaient des acheter des véhicules d'occasion à la société Mondial Auto 42, immatriculée à Nîmes.
"Les victimes […] domiciliées sur l’ensemble du territoire national, ont repéré des véhicules sur le site de vente en ligne Leboncoin et effectué des paiements au profit de la société venderesse, mais les livraisons n’ont jamais été effectuées", a précisé la procureure de la République adjointe Nathalie Welte.
Les acheteurs prenaient contact avec les commerciaux de l'entreprise, qui ont même, réussi à tromper un professionnel: une personne travaillant dans l’import-export en région parisienne a acheté pas moins de six véhicules.
"Tout est en règle, le châssis du véhicule, la société sur société.com qui est inscrit au greffe, j’ai effectué des recherches sur Internet, j’ai appelé mon concessionnaire avec le numéro de série, j’ai tout fait avant d’acheter le véhicule", a expliqué l’une des victimes citée par France 3.
"J’ai tout fait avant d’acheter le véhicule […], j’ai vraiment vérifié. […] Rien ne portait à penser que c’était une arnaque" a ajouté une autre à France 3 Occitanie.
La société, qui se disait spécialisée dans l’import de véhicules haut de gamme à l’étranger, proposait des véhicules à des tarifs attractifs mais sans casser complètement les prix. Les virements étaient ensuite effectués vers une banque domiciliée en France.
"Une enquête préliminaire est ouverte pour escroquerie aggravée et confiée au Service interdépartemental de la police judiciaire de l’Hérault, en co-saisine avec le Groupe interministériel de recherche du Gard", a précisé la procureure de la République adjointe.

Auteur : Mel_C  

PEROLS (34) - L’agresseur présumé du maire de Pérols placé sous contrôle judiciaire :

Déféré ce mercredi 12 février au parquet de Montpellier, l’agresseur présumé du maire de Pérols a été placé sous contrôle judiciaire par le juge des libertés et de la détention dans l’attente de son procès renvoyé au mercredi 21 mai. Cet ex-raseteur, qui a soulevé par le cou Jean-Pierre Rico le 31 janvier dernier, a interdiction d’entrer en contact avec la victime et de paraître à la mairie de Pérols.
> À noter : Un rassemblement des élus de la république aura lieu ce vendredi 14 février à 11 h 00, devant la mairie de Pérols, place Carnot, en soutien aux élus victimes d’agressions.