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Protection humaine
Auteur : Mel_C  
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Date :    27-05-2025 17:29:01


REGION PARISIENNE - Une mère de famille meurt après avoir bu le GHB de son fils :

Dimanche dernier vers 5h15 du matin, un homme de 25 ans est rentré chez lui, dans un appartement de Saint-Denis, en région parisienne. Il a alors retrouvé sa mère gisant inanimée au sol, dans la cuisine, avec à ses côtés une bouteille de Perrier renversée.
Paniqué et comprenant manifestement ce qu’il se jouait, ce jeune homme a immédiatement alerté les secours, relate «Paris Match». Mais malgré une tentative de réanimation, les pompiers n’ont rien pu faire. La femme de 58 ans a été déclarée morte sur place.
Son fils a spontanément raconté que la bouteille d’eau gazeuse contenait en réalité du GHB, une drogue liquide utilisée à des fins récréatives ou comme «drogue du violeur», pour de la soumission chimique. Sa mère, évidement sans le savoir, en avait bu une dose mortelle. Le jeune homme a indiqué aux forces de l’ordre qu’il stockait du GHB dans quatre autres bouteilles.
L’homme, déjà connu de la police pour des affaires de stupéfiants, a été brièvement placé en garde à vue puis a dû être hospitalisé, «au regard de son état psychologique».
«Le Parisien» précise qu’il est poursuivi pour «homicide involontaire, mise en danger de la vie d’autrui et infraction à la législation sur les stupéfiants».
Auteur : Mel_C  
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Date :    27-05-2025 17:45:13


NOUVELLE-ZELANDE - «Défi du tout droit» : un mort dans un challenge dangereux :

Un jeune de 19 ans a succombé à ses blessures en Nouvelle-Zélande après avoir participé à un défi dangereux devenu viral sur les réseaux sociaux. Inspiré du rugby, il consiste en un choc frontal à pleine vitesse, a indiqué mardi la police. Le «défi du tout droit» («run-it-straight challenge», en anglais) fait des dizaines de milliers de vues sur internet et attire d’immenses foules en Nouvelle-Zélande et en Australie voisine, venues voir les concurrents se charger mutuellement sans aucune protection.
Un jeune de 19 ans est décédé lundi soir d’une «grave blessure à la tête» subie alors qu’il y jouait avec des amis au cours du week-end, a expliqué la police dans un communiqué. Le jeu «était fondé sur une tendance issue des réseaux sociaux, où les participants s’affrontent lors de collisions (...) sans équipements de protection», a précisé l’inspecteur Ross Grantham. «Nous exhortons quiconque penserait à participer à un tel jeu ou événement de prendre en compte les importants risques de sécurité et de blessure», a-t-il ajouté. Inspiré du rugby et de ses chocs ou plaquages parfois très violents, voire mortels, le défi fait l’objet de compétitions avec des milliers de dollars à la clé, attirant des anciens joueurs professionnels du ballon ovale. L’ailier fidjien Nemani Nadolo, ancien de Montpellier et Leicester, a par exemple participé à un événement de ce type l’an dernier, selon la presse. Les experts assimilent ce défi à un sport de combat, mettant en garde contre les risques de commotion cérébrale. Un événement organisé à Auckland, dans le nord de la Nouvelle-Zélande, a été brièvement interrompu la semaine passée lorsqu’un participant s’est mis à convulser au sol, ont rapporté les médias locaux. L’association Headway, spécialisée dans les traumatismes crâniens, a condamné ces compétitions. Sa directrice générale Stacey Mowbray a déploré «des vidéos affreuses et vraiment inquiétantes», sur les ondes de Radio New Zealand, où des personnes «se mettent à convulser en ayant un traumatisme crânien évident». Le rugby, entre autres disciplines sportives, est visé par un nombre croissant d’éléments établissant un lien entre les contacts au niveau de la tête et des maladies neurodégénératives.
Auteur : Mel_C  
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Date :    27-05-2025 17:50:38


U.S.A. - Un camion de déménagement explose dans une banlieue paisible ...

Un camion de déménagement a explosé dans une banlieue d’Addison, aux États-Unis, samedi matin. Sur les images diffusées sur CNN, on peut voir le véhicule traverser une zone résidentielle et, soudainement, partir en fumée. Quatre maisons ont été endommagées lors de l’explosion, dont une qui serait temporairement inhabitable en raison des dégâts. Sous l'effet du souffle, le camion a heurté le mur d’une maison voisine. Heureusement, les propriétaires, qui étaient chez eux au moment des faits, n’ont pas été blessés. Le conducteur du véhicule a été transporté à l'hôpital mais ses jours ne sont pas en danger.
Selon la police, c'est une fuite d'un réservoir de propane qui provoqué l'explosion. La société de locations de camion, Penske, a confirmé que le véhicule impliqué dans l’accident a été loué à un client, qui transportait des effets personnels.
Auteur : Mel_C  
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Date :    27-05-2025 17:54:30


PROCHE-ORIENT / CICR A GAZA - «Aujourd'hui, c'est l'enfer absolu» :

Depuis trente ans au service du CICR, le Genevois Pierre Krähenbühl. actuellement directeur général de l'organisation, en a vu des situations de crise autour de la planète. Mais ce qui se passe à Gaza en ce moment, c'est encore autre chose. Interrogé lundi au «19 h 30» sur la RTS, il a déclaré que «Gaza aujourd'hui, c'est l'enfer absolu, il n'y a pas d'autres mots». L'indignation de Pierre Krähenbühl s'ajoute à tant d'autres en ce moment, mais sa voix est posée et il sait de quoi il parle. Deux collaborateurs du CICR ont perdu la vie dimanche dans un bombardement de leur maison: «Nous sommes horrifiés par la mort de nos collègues Ibrahim Eid et Ahmad Abu Hilal. Je les nomme parce que c'est une forme de refus de l'anonymat de la souffrance et de la mort dans la bande de Gaza». Le décès des deux hommes illustre le quotidien des habitants dans la bande assiégée par l'armée israélienne: «C'est une situation qui est aujourd'hui insoutenable, ce sont des centaines d'enfants mutilés, des femmes qui sont tuées dans des frappes, des civils qui sont en déplacement forcé permanent d'une partie à l'autre de la bande de Gaza».
Il évoque l'approvisionnement en nourritures, où l'on est ««au bord de la rupture individuellement (...) Si pour nous, toutes et tous, c'est ça l'avenir de la guerre, si ce que nous voyons dans la bande de Gaza est quelque chose que nous sommes prêts, sur un plan humain, à tolérer, alors il en va vraiment de notre humanité collective, cela sape les fondements de cette humanité». Afin de donner un ordre de grandeur à la situation, il précise que la bande de Gaza est un peu plus grande que le canton de Genève: «Mais avec quatre fois plus d'habitants... Un canton de Genève encerclé et bombardé en permanence. Si une centaine de camions entrent pour approvisionner cette population, c'est bien entendu insuffisant».
°°° Il faudrait passer à la vitesse supérieure: «Les ministres, les membres de parlements et les diplomates doivent prendre le téléphone. (...) Chaque responsable doit trouver le courage d'utiliser son influence auprès de la partie dont il est proche pour changer son comportement». Quant à l'attitude de la Suisse dans le concert des nations, il se montre circonspect : «ON NE POURRA PAS DIRE PLUS TARD QU'ON NE SAVAIT PAS».
Auteur : Mel_C  
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Date :    27-05-2025 17:59:21


ZERMATT (VALAIS) - Trois des cinq victimes sont des trentenaires suisses

Trois des cinq personnes retrouvées sans vie samedi en Valais, au Rimpfischhorn, près de Zermatt, ont désormais été identifiées. Il s’agit d’une Suissesse de 34 ans et de deux Suisses de 35 et 38 ans, communique la police cantonale valaisanne ce lundi en fin d’après-midi. «Selon les premières investigations, cinq alpinistes ont quitté la cabane Britannia, dans la région de Saas-Fee, vers 4 h 30, dans le but de gravir le Rimpfischhorn. Après avoir déposé leurs skis, ils ont poursuivi leur ascension à pied en direction du sommet. Ils auraient ensuite été emportés par une avalanche», indiquent les forces de l’ordre. Les deux autres personnes décédées sur le glacier de l'Adler restent donc à identifier, mais tous les défunts faisaient manifestement partie du même groupe. La police valaisanne précise qu’elle ne communiquera aucune autre information sur ce drame pour l’instant. Dimanche, c’est un alpiniste suisse de 29 ans qui a péri dans une avalanche, sur le Morgenhorn, qui surplombe Kandersteg, dans le canton de Berne.
Auteur : Mel_C  
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Date :    27-05-2025 18:10:32


FRANCE - Quelque 300 écrivains dénoncent un «génocide» à Gaza :

Quelque 300 écrivains francophones, dont deux prix Nobel de littérature, Annie Ernaux et Jean-Marie Gustave Le Clézio, dénoncent dans une tribune parue mardi le «génocide» de la population à Gaza et demandent «un cessez-le-feu immédiat».
«Tout comme il était urgent de qualifier les crimes commis contre des civils le 7 octobre 2023 de crimes de guerre et contre l’humanité, il faut aujourd’hui nommer le «génocide»», écrivent-ils dans cette tribune publiée par le quotidien français Libération.
«Plus que jamais, exigeons que soient imposées des sanctions à l’État d’Israël, demandons un cessez-le-feu immédiat − qui garantisse la sécurité et la justice pour les Palestiniens, la libération des otages israéliens, celle des milliers de prisonniers palestiniens détenus arbitrairement dans les prisons israéliennes, et qui mette un terme, sans délai, à ce génocide», ajoutent-ils.
On retrouve parmi ces signataires des auteurs récemment prix Goncourt, comme Hervé Le Tellier, Jérôme Ferrari, Laurent Gaudé, Brigitte Giraud, Leïla Slimani, Lydie Salvayre, Mohamed Mbougar Sarr, Nicolas Mathieu ou Éric Vuillard.
En réponse à l’attaque sans précédent menée le 7 octobre 2023 dans le sud d’Israël par des commandos du Hamas infiltrés depuis la bande de Gaza voisine, l’armée israélienne mène depuis plus de 19 mois une offensive sur ce territoire palestinien assiégé, affamé et dévasté.
Depuis le 17 mai, Israël a intensifié son offensive pour libérer les derniers otages israéliens, prendre le contrôle de tout Gaza et anéantir le Hamas, mouvement islamiste au pouvoir depuis 2007.
Le terme de «génocide», vivement récusé par Israël, divise les observateurs de cette guerre. Les accusations se multiplient, venant de l’ONU, de groupes de défense des droits humains, et de pays de plus en plus nombreux.
Cette qualification «n’est pas un slogan», estiment les signataires de la tribune, qui refusent de «faire montre d’une empathie générale et sans objet, sans qualifier cette horreur, ni préciser de quoi il s’agit».
L’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes alors enlevées, 57 sont toujours retenues en otage, dont 20 vivantes «avec certitude», selon le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Les représailles israéliennes ont fait au moins 53.977 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les dernières données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.
Auteur : Mel_C  
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Date :    27-05-2025 18:15:45


ROYAUME-UNI - Voiture-bélier à Liverpool :

Quatre personnes sont toujours hospitalisées dans un état grave mardi après qu’une voiture a foncé sur la foule qui célébrait la victoire du club de foot de Liverpool en première division anglaise lundi soir, faisant près de 50 blessés au total. «Il y a encore quatre personnes qui sont hospitalisées dans un état grave et nous espérons qu’elles s’en sortent très, très rapidement», a déclaré mardi Steve Rotheram, le maire de la région de Liverpool, au lendemain de ce drame, que la police ne considère pas comme terroriste. Quatre enfants figurent parmi les blessés, dont l’un est dans un état grave, selon le dernier bilan des services ambulanciers. «Horreur» est le mot qui s’étale mardi en Une des quotidiens britanniques. Toutes affichent en grand des photos des blessés évacués portant l’écharpe rouge du club de la ville et les images effroyables saisies par des témoins du véhicule sombre qui a percuté la foule.
Les termes employés sont souvent les mêmes pour résumer le sentiment général: «Horreur quand une voiture percute des supporters» titre le tabloïd The Sun, «Horreur à la parade de Liverpool» pour le Times, «L’euphorie puis l’horreur» pour le Daily Mirror, «Carnage à la parade» pour le Daily Mail, «La gloire de Liverpool tourne à l’horreur» pour le Telegraph... Le journal local, le Liverpool Echo, reprend le bilan de la soirée: «Au moins 47 blessés blessés dans l’horreur de la parade des Reds», le surnom des joueurs du club.
Malgré une pluie battante, des centaines de milliers de personnes, beaucoup en famille, s’étaient rassemblées lundi pour célébrer le triomphe de Liverpool FC en Premier League. Les joueurs du club, dont les stars Mohamed Salah et Virgil van Dijk, ont défilé dans un bus à impériale pendant environ quatre heures, ralenti par la foule festive. Tout a basculé vers 18h locales, alors que la parade, s’étendant sur 16 kilomètres, touchait à sa fin. Des images circulant sur les réseaux sociaux montrent une voiture sombre entourée d’une foule de gens, dont certains tapent sur l’habitacle, qui fait marche arrière puis fonce dans le public. On y voit des gens projetés sur les côtés et sur le capot du véhicule, puis des dizaines de personnes s’en prendre à la voiture, probablement pour la stopper ou arrêter le conducteur.
La police a rapidement précisé avoir arrêté «un homme blanc britannique de 53 ans de la région de Liverpool». «Nous pensons qu’il s’agit d’un incident isolé, et nous ne cherchons actuellement personne d’autre. L’incident n’est pas traité comme un acte de terrorisme», a déclaré Jenny Sims, la cheffe de la police du Merseyside, lors d’une conférence de presse tard dans la nuit. Elle a appelé le public à «ne pas faire de spéculation ou répandre de la désinformation sur les réseaux sociaux».
Un témoin cité par l’agence britannique PA a dit avoir vu la voiture, «extrêmement rapide», percuter la foule puis «des gens allongés par terre, des gens inconscients». «C’était horrible. Tellement horrible», a dit ce témoin, Harry Rashid, 48 ans, à la parade avec ses deux filles et son épouse.
«J’ai réussi à attraper ma fille qui était avec moi et à me jeter sur le côté», a raconté Matt Cole, un journaliste de la BBC présent avec sa famille,
«Les scènes qui se sont déroulées à Liverpool sont épouvantables», a réagi le Premier ministre Keir Starmer dans un communiqué, assurant la ville de la solidarité du «pays tout entier».
L’émotion est vive dans le monde du football, plusieurs clubs rivaux de Liverpool, comme Manchester United, Manchester City ou Everton, adressant leurs «pensées» aux victimes, le président de la Fifa Gianni Infantino faisant part lui aussi de ses «pensées et prières à tous ceux qui ont été affectés». Il n’y avait pas eu de parade lors de la dernière victoire du club, en 2020, en raison du Covid-19. C’était la première fois en 35 ans que les fans pouvaient célébrer ensemble un titre de Premier League. Les supporters de foot à Liverpool ont déjà connu un drame, qui continue de marquer la ville portuaire.
En 1989, 97 supporters du club étaient morts dans une bousculade lors d’un match dans le stade de Hillsborough à Sheffield. Plus de 760 personnes ont également été blessées dans cette catastrophe, la plus meurtrière de l’histoire du sport britannique.
Auteur : Mel_C  
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Date :    27-05-2025 18:17:52


FRANCE - Les députés votent sur la création d’un droit à l’aide à mourir .....

°°° Réforme sociétale majeure du second quinquennat d’Emmanuel Macron, la création d’un droit à l’aide à mourir pourrait franchir mardi une étape cruciale.

Réforme sociétale majeure du second quinquennat d’Emmanuel Macron, la création d’un droit à l’aide à mourir pourrait franchir mardi une étape cruciale, en étant adoptée en première lecture à l’Assemblée nationale.
Les députés voteront en fin d’après-midi sur deux textes: une proposition de loi d’Annie Vidal (Renaissance) relative à l’accompagnement et aux soins palliatifs, et une autre d’Olivier Falorni (groupe MoDem) créant un «droit à l’aide à mourir», après des explications de vote communes.
Si la première devrait être approuvée à l’unanimité, le vote de la seconde est plus incertain, même si la ministre de la Santé Catherine Vautrin «s’attend à ce qu’elle soit adoptée», selon son entourage.
Une dichotomie illustrée par François Bayrou, historiquement réticent à l’aide à mourir: sur RMC et BFMTV mardi matin, le Premier ministre a affirmé avoir toujours des «interrogations» sur le texte de M. Falorni et indiqué que s’il était député, il «s’abstiendrai(t)".
«J’ai confiance dans la démarche parlementaire pour que toutes les interrogations soient levées», a-t-il ajouté, évoquant le passage du texte au Sénat, dominé par la droite et le centre et nettement moins acquis à cette réforme.
A l’Assemblée, chaque groupe laissera la liberté de vote à ses membres, mais l’hémicycle devrait grosso modo se partager entre d’un côté la gauche et le «bloc central», favorables au texte, de l’autre la droite et l’extrême droite, qui y sont hostiles.
La proposition de loi de M. Falorni crée un «droit à l’aide à mourir» consistant à «autoriser et à accompagner une personne qui a exprimé la demande à recourir à une substance létale», qu’elle devra s’administrer ou se faire administrer «lorsqu’elle n’est pas en mesure physiquement d’y procéder».
Elle définit cinq critères cumulatifs, dont le fait d’être atteint «d’une affection grave et incurable» qui «engage le pronostic vital, en phase avancée» ou «terminale», et présentant «une souffrance physique ou psychologique constante».
Mme Vautrin a défendu ce week-end dans La Tribune Dimanche une loi ouvrant la voie à un «modèle français» d’aide à mourir, «strict et encadré».
Le gouvernement a obtenu au cours des débats l’approbation d’un certain nombre d’amendements, de sorte que «le texte est revenu dans son esprit originel», se félicite l’entourage de la ministre.
La proposition de loi de M. Falorni est en effet issue d’un projet de loi dont les grandes lignes avaient été présentées par Emmanuel Macron en mars 2024. Défendu à l’Assemblée par Mme Vautrin, son examen avait été interrompu par la dissolution.
Soumis à une forte pression des députés, François Bayrou a remis l’ouvrage sur le métier, scindant le texte en deux de manière à laisser la liberté aux députés de voter pour un texte mais pas pour l’autre.
Un amendement du gouvernement a refait de l’auto-administration du produit létal la règle, et de l’administration par un médecin ou un infirmier l’exception, alors que la commission des Affaires sociales avait décidé de laisser le libre choix au patient.
Le gouvernement a aussi fait préciser un des critères d’éligibilité. Tenant compte d’un avis de la Haute Autorité de Santé, le texte affirme désormais que la phase «avancée» d’une maladie se caractérise par «l’entrée dans un processus irréversible marqué par l’aggravation de l’état de santé de la personne malade qui affecte sa qualité de vie».
Les députés ont également approuvé un amendement du président de la commission des Affaires sociales, Frédéric Valletoux (Horizons), renforçant la collégialité de la procédure, et un autre du gouvernement rétablissant un délai minimum de deux jours pour que le malade confirme sa décision.
«C’est un texte qui est profondément équilibré» avec des «critères strictement définis», a défendu devant la presse mardi M. Falorni, soulignant que certains parlementaires avaient pu trouver pendant les débats la loi «trop restrictive» et d’autres «trop permissive».

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