Auteur : Mel_C  

CÔTE D'OR - Une statue de l’abbé Pierre déboulonnée :
Mardi, une statue de l’abbée Pierre qui se trouvait à Norges-la-Ville a été déboulonnée. « Il n’y a eu aucun débat », a résumé Denis Mailler, le maire de la commune de 940 habitants, au nord de Dijon. Le conseil municipal a entériné la semaine dernière le déboulonnage de la statue, « par un vote unanime », selon lui.
La sculpture en résine, de taille réelle, avait été installée en 2013 sur un piédestal, à quelques pas de la mairie, en hommage au fondateur d’Emmaüs.
L’association possède à Norges sa deuxième communauté en importance, avec des hébergements pour 120 précaires, ainsi qu’un important dépôt-vente et un centre de recyclage.
« On ne pouvait pas faire autrement. La raison est évidente », a expliqué le maire dans une allusion à la série de témoignages de femmes accusant l’abbé Pierre de violences sexuelles, entre les années 1950 et les années 2000.
« C’est une tristesse car, pour moi, l’abbé Pierre représentait beaucoup. C’était un symbole. Un symbole qui tombe », a ajouté M. Mailler, peu avant que la statue soit démontée et emmenée jusque dans les ateliers municipaux du village. « On verra ce qu’on en fait », lâche le maire.

Auteur : Mel_C  

VIOLS DE MAZAN - «Je suis un violeur, comme les coaccusés dans cette salle» :
«Je suis un violeur, comme ceux qui sont dans cette salle», a affirmé mardi Dominique Pelicot, accusé comme 50 autres hommes de viols sur son ex-femme Gisèle, à qui il a demandé pardon.
«Elle ne méritait pas ça, je le reconnais», a dit depuis le box des accusés le septuagénaire au sujet de son ancienne compagne, dont il a fait la connaissance en 1971 et qu’il est accusé d’avoir droguée pour lui faire subir des viols au domicile familial de Mazan (Vaucluse) durant dix ans.
De retour après près d’une semaine d’absence pour raison de santé, l’accusé principal s’exprimait pour la première fois sur le fond depuis l’ouverture de ce procès emblématique des violences sexuelles et de la soumission chimique à Avignon le 2 septembre.
Gisèle Pelicot, devenue une icône féministe pour avoir accepté que le procès soit public afin que «la honte change de camp», est restée stoïque tout le long de sa prise de parole avant d’elle-même se rendre à la barre pour brièvement témoigner.
«Pas une seule seconde je ne pouvais douter de cet homme» en qui «j’avais toute confiance», a-t-elle expliqué. «J’ai aimé cet homme pendant cinquante ans, je lui aurais donné mes deux mains à couper», a confié cette femme qui a reçu le soutien de milliers de manifestants en France le week-end dernier.
Invité par la Ccour à réagir, Dominique Pelicot a alors dit: «Je suis coupable de ce que j’ai fait. Je prie ma femme, mes enfants, mes petits-enfants, madame M. (ndlr: l’épouse d’un coaccusé que Dominique Pelicot est accusé d’avoir violée), de bien vouloir accepter mes excuses. Je demande pardon, même si ce n’est pas acceptable.»
«Elle était merveilleuse et moi j’étais à côté de la plaque», a-t-il déclaré pendant que Gisèle le fixait, ajoutant: «Je l’ai bien aimée quarante ans et mal aimée dix ans. Je n’aurais jamais dû faire ça. J’ai tout gâché, j’ai tout perdu. Je dois payer.»
Auparavant, il avait détaillé son enfance et deux événements traumatiques qu’il dit avoir subis pendant sa jeunesse: un viol par un infirmier à l’âge de 9 ans, puis, sur un chantier quand il avait 14 ans, où il a selon lui été forcé de participer au viol collectif d’une jeune femme handicapée.
«De ma jeunesse, je ne retiens que des chocs et traumatismes. En 1971, il y a eu cette belle rencontre [avec Gisèle]. C’était trop lourd à porter», a-t-il expliqué d’une voix lente et en sanglotant.
«J’ai tenu quarante ans, j’étais très heureux avec elle, c’était le contraire de ma mère, elle était totalement insoumise. J’avais trois enfants, que je n’ai jamais touchés. Elle ne méritait pas ça, je le reconnais», a-t-il ajouté.
Selon l’enquête, des photos de sa fille et de ses deux belles-filles, prises à leur insu et les montrant pour certaines nues, ont été retrouvées dans son ordinateur.
Dominique Pelicot, qui documentait tous les viols, filmés et photographiés, dans des dossiers classés sur son ordinateur, avait déjà reconnu les faits, commis entre 2011 et 2020, mais il ne s’était encore jamais expliqué en détail depuis l’ouverture du procès.
Sur cet archivage, il a expliqué: «Il y a une part de plaisir, mais également une mesure d’assurance. Aujourd’hui, grâce à ça, on peut retrouver ceux qui ont participé à tout ça». À l’écoute de ces propos, certains accusés dans la salle ont levé les yeux et d’autres affiché des sourires crispés.
Et il a affirmé de nouveau clairement que les 50 hommes jugés à ses côtés, qu’il avait rencontrés par internet, savaient l’état d’inconscience de sa femme Gisèle qu’il droguait avec de puissants anxiolytiques. «Ils savaient tous, ils ne peuvent pas dire le contraire», a déclaré le retraité de 71 ans.
Cinquante hommes âgés de 26 à 74 ans, pompier, infirmier, journaliste, etc. originaires de villes et villages de la région pour la plupart et pour certains en couple, sont jugés dans cette affaire.
Certains nient les accusations de viols et affirment avoir pensé participer à un jeu sexuel d’un couple libertin.
Après avoir été exempté d’audience la semaine dernière, Dominique Pelicot a reçu le feu vert des médecins pour faire son retour mardi devant la Cour criminelle de Vaucluse.
Aidé d’une canne et vêtu d’une veste grise, il est entré lentement dans le box des accusés. Des pauses régulières ont lieu pour lui permettre de suivre désormais les audiences.
Les faits visant M. Pelicot avaient éclaté au grand jour après son interpellation en septembre 2020 en train de filmer sous les jupes de trois femmes dans un centre commercial du sud-est de la France.

Auteur : Mel_C  

El Mordjene : pourquoi la pâte à tartiner algérienne est interdite en France :
Après avoir fait le buzz sur les réseaux sociaux, la pâte à tartiner El Mordjene est interdite dans l'Union européenne. Au micro de nos confrères de l'AFP, le ministère de l'Agriculture annonce qu'une enquête "est en cours" sur la présence de ce produit sur le marché.
"L'Algérie ne remplissant pas l'ensemble des conditions nécessaires pour permettre à un pays tiers d'exporter vers l'Union européenne des marchandises contenant des produits laitiers destinés à la consommation humaine, dans le respect des exigences européennes en matière de santé animale et de sécurité sanitaire des aliments, l'importation de cette marchandise n'est pas autorisée par le cadre réglementaire applicable", selon le ministère.
Avec un goût rappelant le Kinder Bueno, la pâte à tartiner a connu un succès fulgurant. Un phénomène largement propulsé par les influenceurs. Que ce soit sur TikTok ou Instagram, on trouve de nombreuses vidéos de dégustation. Pendant plusieurs jours, le produit de l'industriel Cebon a même été en rupture en de stock.
n plus des consommateurs, le géant français de la distribution Carrefour risque d'être lésé par cette interdiction. Jeudi 12 septembre, auprès de l'AFP, le groupe a indiqué vouloir "commercialiser la fameuse pâte à tartiner El Mordjene d'ici à deux à quatre semaines". Quelques jours avant que l'Union européenne annonce l'interdiction.
> Une enquête a été ouverte "afin de déterminer les mécanismes de contournement qui ont pu permettre jusqu'à présent la mise sur le marché de cette marchandise", a ajouté le ministère de l'Agriculture.

Auteur : Mel_C  

ALIMENTATION - Des cordons bleus au poulet vendus chez Leclerc rappelés dans toute la France ... car ils contiennent du plastique et de l'encre :
Ce mardi, l’enseigne Leclerc a annoncé le rappel des cordons bleus au poulet de sa marque distributeur. Plusieurs matières ont été découvertes dans les produits. Des corps étrangers ont été retrouvés dans des cordons bleus Côté Croc, la marque distributeur de Leclerc, plus précisément du plastique ainsi que de l’encre. La présence de ces matières a obligé l’enseigne à rappeler les produits qui ont été vendus dans toute la France.
C’est un lot en particulier qui fait l’objet de ce rappel, le numéro : 29024246, ayant pour date limite de consommation au vendredi 27 septembre 2024. Celui-ci a été commercialisé dans le pays entre le 3 et le 16 septembre 2024. Il s’agit d’une boîte avec deux sachets conditionnés dans un carton de 200 grammes, note le site BFM RMC Conso.
Si ces produits sont consommés et qu’ils détiennent certains corps étrangers, les risques peuvent être graves pour les consommateurs. La procédure de rappel se terminera le 2 octobre 2024.
> À noter que les clients peuvent se rendre dans leur magasin pour retourner le produit, un remboursement sera effectué. Pour plus d’informations, contactez le 08 00 86 52 86.

Auteur : Mel_C  

NICE : Un lycéen de 16 ans se jette par la fenêtre de son établissement avant sa convocation chez le directeur...
Le lycéen serait "psychologiquement fragile". Selon Var-Matin, un jeune homme âgé de 17 ans s’est défenestré depuis le premier étage de son établissement situé à Nice ce mardi. L’adolescent était accompagné de son professeur principal peu avant le drame. Il devait se rendre dans le bureau du directeur du lycée professionnel Les Palmiers à Nice, pour des problèmes de discipline. Il aurait alors ouvert une fenêtre avant de se jeter du premier étage, atterrissant cinq mètres plus bas.
Le jeune homme était toujours conscient quand les secours sont arrivés sur place, notent nos confrères. Il souffrait de douleurs au niveau du genou et du dos. Il a été pris en charge par les pompiers et transporté à l’hôpital. Var-Matin ajoute que son pronostic vital n’est pas engagé.

Auteur : Mel_C  

EN DORDOGNE, DISPARITION INQUIETANTE D’UN ADO DE 15 ANS – "Aidez à retrouver le jeune Bastien" :

Le jeune Bastien est introuvable depuis 24 heures. La gendarmerie de Dordogne lance un appel à témoins afin de retrouver le jeune homme porté disparu en Dordogne. "Aidez-nous à retrouver le jeune Bastien", martèle la gendarmerie de Dordogne qui partage sur ses réseaux sociaux un avis de recherche pour disparition inquiétante. Bastien Buclaud, âgé de 15 ans, s’est volatilisé lundi dans la commune de Sarlat en Dordogne. Ses proches n’ont pas reçu de nouvelles depuis. L’adolescent mesure 1 mètre 75, est assez fin, a les yeux marron et les cheveux bruns, mi-longs. Quand il a disparu, il portait un sweat à capuche bordeaux, un jean gris, des baskets blanches ainsi qu’un sac de sport bleu. Le jeune homme est susceptible de se trouver à Bordeaux, précisent les militaires dans leur avis de recherche. Puisque Bastien est mineur, l’enquête a été d’office ouverte pour "disparition inquiétante".

> Si vous avez des informations concernant la disparition de l’adolescent, veuillez contacter le 17 ou le 112.

Auteur : Mel_C  

MORT DE KAMILYA, 7 ANS, A VALLAURIS : "Le motard a cabré sa moto", ce que révèle la vidéosurveillance sur les circonstances du drame :
Le 29 août dernier, Kamilya fauchée par une moto, perdait la vie dans un accident mortel à Vallauris dans les Alpes-Maritimes. BFMTV s’est procuré les images de vidéosurveillanc juste avant que la moto ne tue la petite fille. Nos confrères disposent également des observations de la police.
Sur les images "on peut voir la moto qui a son feu allumé, ce qui laisse à penser que la moto a ses deux-roues au sol" mais quelques secondes plus tard "le feu de la moto n’est plus visible, le motard a cabré sa moto".
Les policiers expliquent dans leurs observations que "l’on peut voir que son guidon n’est plus dans l’axe de la roue arrière laissant penser qu’il manœuvre pour garder sa moto stable". Contredisant alors la version de Mattéo, le motard, qui assurait devant la cour une roue arrière involontaire.
Avant qu’il ne décide dépasser, les policiers observent que Mattéo "semble regarder quelque chose car il baisse la tête et tenir un objet dans sa main gauche puis il baisse sa main en direction de sa jambe", laissant entendre la présence du téléphone au volant de son véhicule. Le jeune homme assure que son téléphone était sur son guidon et qu’il a juste eu "un geste inconscient".
Mattéo a travaillé pour Uber Eats, un service de livraison de plats cuisinés, mais n’y travaille plus ce qui a été corroboré par la police qui a regardé dans son téléphone. Il a gardé ce sac et l’utilisait le jour de l’accident pour transporter des affaires, un sac introuvable depuis. Il se justifie en disant l’avoir posé par terre après l’accident. Personne ne l’a jamais retrouvé.

Auteur : Mel_C  

ILE-DE-FRANCE - Il déclare être "possédé par le diable" : un homme tue sa femme avant de se mutiler le sexe
Une femme de 26 ans a été tuée dans la nuit de dimanche à lundi à Rosny-sous-Bois en Seine-Saint-Denis par son conjoint qui a été arrêté, a indiqué à l’AFP le parquet de Bobigny. "Un homicide conjugal est intervenu dans la nuit du 15 au 16 septembre à Rosny-sous-Bois", a déclaré à l’AFP le parquet, confirmant une information d’Actu17.
Le compagnon de la victime, un homme de 29 ans, a été interpellé et placé en garde à vue. Selon Le Parisien, cet homme ne semblait pas en possession de toutes ses facultés mentales et déclare être possédé par le diable. Une autopsie est prévue ce mardi 17 septembre pour déterminer les circonstances du décès.
Lors de la découverte du corps de la victime, celle-ci présentait des traces de strangulation, tandis que l’homme se trouvait dans un était inquiétant, avec une large plaie au bas du ventre. Selon une source interrogée par nos confrères du Parisien, il se serait "mutilé le sexe avec une arme blanche"
Selon les premiers éléments, "ce couple d’origine moldave n’était pas connu des services" judiciaires, a précisé le parquet. L’enquête est confiée à la police judiciaire de Seine-Saint-Denis. En moyenne, un féminicide survient tous les trois jours en France. Selon le ministère de la Justice, il y a eu 94 féminicides en 2023, contre 118 en 2022.