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Date : 27-09-2024 20:18:07
Une Montpelliéraine de 52 ans sauvagement agressée par une sans domicile fixe qui faisait la manche dans le tramway :
Alors qu’elle se rendait à son travail, ce mercredi 25 septembre, une Montpelliéraine âgée de 52 ans, assise tranquillement avec des écouteurs sur les oreilles, a été violemment prise à partie par une sans domicile fixe qui l’a passée à tabac.
L’exploitation des caméras de vidéoprotection de TaM montre que la mise en cause, dont le comportement vindicatif avait déjà été pointé du doigt sur le réseau social Facebook il y a quelques semaines de cela, entre dans la rame à 5 h 25 ce jour-là au niveau de l’arrêt Plan-Cabane.
On la voit circuler de wagon en wagon pour faire la manche. Elle passe une première fois devant la quinquagénaire sans rien lui demander. Puis repasse une seconde fois. Il y a un échange entre les deux.
Puis on la voit s’en aller et, subitement, revenir sur ses pas. Telle une furie, elle attrape alors la victime par le cou et la serre au niveau de la gorge. Elle monte ensuite sur la banquette et saute sur sa rivale avant de lui porter de nombreux coups.
Heureusement, des passagers interviennent et l’éloignent. Mais elle revient à la charge et la frappe à nouveau sauvagement.
C’est alors que les portes de la rame s’ouvrent permettant à la quinquagénaire de prendre la fuite. Mais la SDF la pourchasse et continue à l’insulter jusqu’à ce que des passants s’interposent et que des policiers, avisés, l’interpellent, non sans mal.
Placée en garde à vue, cette jeune femme de 26 ans a expliqué que la quinquagénaire lui avait mal parlé de son chien, avant de refuser de répondre à toute question des enquêteurs. Elle a finalement été déférée au parquet ce jeudi après-midi en vue d’une comparution.
Quant à la victime, elle a confié en audition qu’elle ne connaissait pas son agresseuse et qu’au moment des faits, elle lui avait demandé de retirer ses écouteurs pour lui quémander de l’argent. Ce à quoi la quinquagénaire lui avait répondu qu’elle n’en avait pas à lui donner.
C’est ce qui, pour elle, a entraîné son déchaînement de violences. À noter qu’elle a dû être opérée le soir même de deux cervicales. On ne connaît pas son incapacité totale de travail.
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