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Protection humaine
Auteur : Mel_C  
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Date :    19-12-2024 20:23:44


MEDIAS :
Insultes, menaces, pressions : les méthodes de Rachida Dati contre la presse ..... La ministre de la culture rappelait publiquement l’importance de défendre l’indépendance de la presse. En coulisses, elle n’a cessé de faire pression sur les rédactions qui enquêtent sur elle. Et insulté certains patrons de médias.
Auteur : Mel_C  
722/1160

Date :    19-12-2024 20:41:35


DISCRIMINATIONS :
une autoentrepreneuse bisexuelle poursuit un établissement catholique pour discrimination..... Une chargée de mission a déposé plainte contre un groupe scolaire catholique de Bayeux pour discrimination liée à son orientation sexuelle. La direction avait mis fin à son contrat en justifiant une « pression des familles ». Elle rétropédale aujourd’hui.
Auteur : Mel_C  
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Date :    19-12-2024 20:42:46


EDUCATION & ENSEIGNEMENT SUPERIEUR :
Sciences Po Strasbourg rétablit un partenariat avec une université israélienne et divise son conseil d’administration ... Le partenariat entre l’Institut d’études politiques et l’université privée Reichmann, située à Tel-Aviv, a été rétabli par un vote du conseil d’administration mercredi 18 décembre. Cinq enseignants ont annoncé leur démission de cette instance dans la foulée.
Auteur : Mel_C  
724/1160

Date :    19-12-2024 20:51:51


SANTE - "Une maladie d'un autre temps" : qu'est-ce que le scorbut, cette maladie des marins qui touche des enfants ?

>>> Entre janvier 2015 et novembre 2023, quelque 888 enfants atteints de scorbut ont été hospitalisés en France. Le retour d'une maladie qui avait disparu.

Il était surnommé "la peste des mers" et a fait des ravages chez les marins qui partaient de longs mois en expédition: le scorbut. On le croyait disparu, il est pourtant de retour. Le nombre de cas chez les enfants a augmenté en France depuis la pandémie de Covid-19, selon une étude menée par plusieurs équipes médicales de l'hôpital Robert Debré (AP-HP), l'Inserm, l'université Paris-Cité et le département de pédiatrie de l'hôpital Cayenne en Guyane.
Dans le détail, ce sont 888 patients mineurs atteints de scorbut qui ont ainsi été hospitalisés entre janvier 2015 et novembre 2023. Une augmentation en lien avec l'inflation et la hausse de la précarité.
De quoi parle-t-on exactement? Le mot scorbut vient de la langue des vikings: "skyrbjurg", composé des mots skyr, "lait caillé", et de bjugr, "œdème". "On attribuait à la grande consommation de lait caillé par les marins pendant leurs voyages l'apparition d'œdèmes", explique le Centre national de ressources textuelles et lexicales. Si les causes du scorbut sont bien alimentaires, elles ne sont pas de cet ordre.
"On estime que le scorbut a fait 2 millions de morts entre entre les XVIe et XXe siècles", assure à BFMTV.com Ulrich Meinzer, coordinateur de l'étude sur l'augmentation des cas de scorbut chez les enfants.
"C'est une maladie d'un autre temps."

> Le scorbut, souvent associé à des épisodes de malnutrition ou de famine, est dû à une carence profonde et prolongée en vitamine C, également appelée acide ascorbique. "La vitamine C permet au collagène de maintenir sa structure. Sans elle, les tissus tels que les vaisseaux sanguins perdent leur cohésion et finissent par être lésés", détaille Sciences et avenir.
Auteur : Mel_C  
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Date :    19-12-2024 20:54:01


SANTE - Le retour du scorbut et de la malnutrition en France :

Il y a quelques jours, le JIM (*) vous interrogeait, à travers une énigme médicale, sur le cas d’un enfant de trois ans souffrant de saignement des gencives et de faiblesse musculaire. La plupart de nos lecteurs ont diagnostiqué, à raison, un cas de scorbut. Il est heureux que les médecins parviennent toujours à diagnostiquer cette maladie car le scorbut, qu’on croyait disparu dans nos contrées occidentales et relégué aux romans du XIXème siècle, fait son retour en France.

Dans une étude publiée le 6 décembre dernier dans The Lancet, des chercheurs de l’Inserm et de l’université Paris Cité épaulé par des médecins de l’hôpital Robert Debré à Paris se sont penchés sur l’évolution de l’incidence du scorbut en France, entre 2015 et 2023, en distinguant deux périodes : avant la pandémie de Covid-19 (2015-2020) et après (2020-2023).

Le scorbut boosté par la crise sanitaire

Entre 2015 et 2023, ils ont recensé 888 cas d’hospitalisation de scorbut chez des enfants (352 en 2015-2020 et 536 en 2020-2023) dont quatre mortels. Mais alors que l’évolution du nombre de cas de scorbut était relativement stable entre 2015 et 2020 (+ 0,05 % par mois), le début de la pandémie de Covid-19 en 2020 a provoqué une forte hausse de l’incidence, de 1,9 % par mois en moyenne.

Au total, l’incidence du scorbut a augmenté de 34,5 % depuis 2015. La hausse concerne tout particulièrement les enfants âgés de 5 à 10 ans (200,8 % d’augmentation) et les filles (65,8 % d’augmentation).

Les chercheurs se sont également penchés sur l’évolution de la malnutrition et ont recensés 135 360 cas d’enfants hospitalisés pour malnutrition entre 2015 et 2023 (74 280 en 2015-2020 et 61 080 en 2020-2023), dont 1 059 mortels. Si la malnutrition en général a peu augmenté sur la période, la crise sanitaire a provoqué une hausse de la malnutrition sévère (+ 20,3 % depuis 2020) et a en revanche fait reculer la malnutrition modérée (- 11,2 %).

La hausse de la malnutrition sévère concerne essentiellement les adolescents âgés de 11 à 17 ans et s’accompagne d’une hausse de la déficience en fer. Environ un quart (22,6 %) des enfants hospitalisés pour scorbut depuis 2020 souffraient de malnutrition.

Les enfants pauvres sont les plus touchés par la malnutrition

Pour les auteurs de l’étude, il ne fait nul doute que les difficultés socio-économiques provoquées par la pandémie de Covid-19 puis par l’inflation importante qui a touché la France à partir de 2022 sont responsables du retour du scorbut et de la malnutrition. La hausse du scorbut présente ainsi une corrélation forte avec l’indice général des prix et l’indice des prix alimentaires.

Par ailleurs, ce qui est connu de tout temps, ce sont les plus pauvres qui sont touchés par ces problèmes d’alimentation : 27,6 % des enfants souffrant de scorbut entre 2020 et 2023 étaient bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire (C2S), contre seulement 20,8 % sur la période 2015-2020 (soit un changement relatif de 32,9 %). La même tendance s’observe pour la malnutrition : 15,7 % des enfants souffrant de malnutrition entre 2020 et 2023 bénéficient de la C2S, contre 13,5 % en 2015-2020 (changement relatif de 16,3 %).

Les auteurs de l’étude concluent que leurs résultats « soulignent la nécessité d’intensifier les programmes d’aide alimentaire et sociale » et de mieux former les médecins à ces problématiques « pour assurer une détection précoce du scorbut et un dépistage proactif des populations à risque » (formation dont nos lecteurs n’ont apparemment plus besoin !).

La France n’est pas le seul pays à être touché par ces maladies liés à la pauvreté : en début d’année, plusieurs médecins britanniques s’étaient inquiétés de la résurgence des « maladies de l’ère victorienne » comme le scorbut, la gale ou le rachitisme.

(*) Journal International de Médecine
Auteur : Mel_C  
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Date :    19-12-2024 21:03:55


PFAS / POLLUANTS ETERNELS :

> Des polluants éternels dans les sols et l'eau au sud de Lyon, selon une étude lancée par un collectif d'habitants et pilotée par un laboratoire canadien...

> Le résultat de nouvelles études a été présenté lors d'une conférence publique ce mercredi 18 décembre à Mions, à une dizaine de kilomètres au sud-est de Lyon. Un état des lieux de la contamination aux PFAS dans l'agglomération Lyonnaise.

"On essaie de faire un potager, pour avoir des légumes sans pesticides. Si c'est pour intoxiquer encore plus nos enfants avec nos propres légumes, c'est dommage", déplore Aurélien, un habitant de Mions, membre du collectif Ozon l'eau Saine, qui a participé à une vaste étude, dont les conclusions ont été rendues le 18 décembre.
Des analyses ont déjà été menées sur les PFAS dans le département, mais ces deux dernières études sont d'une ampleur inédite. En avril dernier, un groupe d'habitants, le collectif Ozon l'eau Saine, organisait une grande campagne participative sur le territoire Lyonnais. Une centaine d'habitants ont réalisé plus de 200 prélèvements de sol sur près de 60 communes autour de Lyon. Des prélèvements effectués en surface. 47 échantillons d'eau ont également été analysés par un laboratoire canadien. Les scientifiques ont cherché la présence de 80 polluants éternels.
Les résultats de ces études ont été dévoilés ce mercredi 18 décembre, à Mions. Louis Delon, porte-parole du collectif et Sébastien Sauvé, professeur en chimie environnementale à l'université de Montréal, ont dressé un état des lieux de la contamination des sols et de l'eau dans l’agglomération lyonnaise.
Près des usines Arkema et Daikin, à Oullins-Pierre-Bénite, la contamination aux polluants éternels est plus élevée. Une contamination dans un rayon de plusieurs kilomètres.
"On voit qu'il y a une zone centrale, autour de l'usine qui est plus contaminée aux PFAS sur quelques kilomètres. Indépendamment des vents, c'est une zone de 5 à 7 km qui est contaminée autour des usines. On voit aussi qu'il y a aussi une contamination qui s'étend dans un axe nord-sud, selon les vents dominants", explique le professeur Sébastien Sauvé. Si la contamination est moindre dans l'axe est-ouest, en revanche, les traces de contamination sur l'axe nord-sud s'étendent jusqu'à 20 ou 30 km.
L'idée d'une étude des sols menée avec le collectif Ozon l'eau sain est née d'un constat, celui de la contamination des œufs autour de Lyon, explique le scientifique. "Les poules en mangeant à l'extérieur, qui se promènent au sol et qui en mangeant vont ingérer des particules du sol", résume Sébastien Sauvé.
Pour ce dernier, il faut cependant aller plus loin dans les investigations.

"La population autour de Lyon a une exposition plus grande aux PFAS. Ça vaut la peine de faire des études d'imprégnation, de voir combien de PFAS, les gens ont dans le sang. " Sébastien Sauvé, Professeur en chimie environnementale, université de Montréal

Des analyses de l'imprégnation aux PFAS qu'il faudrait aussi corréler avec les habitudes de vie des personnes exposées pour comprendre quels sont les facteurs d'exposition les plus importants, selon le scientifique.
Autre constat : les PFAS sont retenus "assez fortement" dans le sol et peu absorbés par les végétaux, "par contre, ils sont très facilement bio accumulés par les animaux, par les humains et les poissons", assure le professeur en chimie environnementale. "Pour les potagers - sauf dans la zone proche des usines qui est beaucoup plus contaminée - je ne serais pas trop inquiet".
Sur la rive droite du Rhône, au sud de Lyon, la densité urbaine est incontestable. Pierre-Bénite et Oullins ont poussé en bordure de l'autoroute du soleil, à l'ombre d'un site chimique. Le stade du Brotillon offre d'ailleurs une vue imprenable sur l'usine Arkema. Une situation bien problématique depuis les révélations sur le scandale des PFAS.
"J'ai vécu 20 ans à Pierre-Bénite. On allait au stade, on faisait du foot. On n'avait jamais entendu parler des perfluorés", explique un ancien Pierre-Bénitain. La contamination aux polluants éternels, il l'a découverte dans la presse. Ce dernier se dit aujourd'hui "inquiet", mais aussi "perdu" face aux dernières révélations des chiffres de la pollution. "On est inquiet pour la santé des habitants, pour la santé des enfants".
Dans un périmètre proche du site industriel se trouvent aussi plusieurs écoles, élémentaires et maternelles. Les parents sont partagés entre sentiment d'impuissance et fatalisme. "Je trouve que l'école est proche du stade et de l'usine. Ma fille fait de l'athlétisme au stade toutes les fins de semaine", explique une maman. "On ne peut que subir les conséquences de la pollution et des rejets de l'usine. On est impuissant. Avec mon mari, on avait même songé à déménager. Mais économiquement, ce sont décisions difficiles à prendre. On fait avec. Maintenant que le mal est fait, qu'est-ce qu'on peut faire pour la santé de nos enfants ?", s'interroge-t-elle.

" J'espère que l'usine va prendre conscience des dangers réels que représentent les PFAS et penser à la commune, aux personnes qui habitent autour, et faire des efforts. " Une habitante de Oullins-Pierre-Bénite

Pour beaucoup de riverains, c'est le sentiment d'abandon qui domine même s'ils saluent l'initiative du Collectif Ozon l'eau Saine. "On aimerait bien que la mairie, l'État, fasse quelque chose. Ça touche les enfants, les écoles, nos maisons. Où est la solution ? Qui peut nous écouter ?", se demande une autre riveraine.
"On a l'impression que rien ne bouge. Les choses sont sues depuis plusieurs années et rien n'avance. On a l'impression de ne pas être entendu. On est sur un quartier populaire, le problème n'est pas pris en compte", déplore une autre mère de famille à la sortie de l'école.
Auteur : Mel_C  
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Date :    19-12-2024 21:17:28


Procès des viols de Mazan - Dominique Pelicot écope de 20 ans de prison, les 50 coaccusés aussi condamnés

La cour criminelle du Vaucluse a condamné Dominique Pelicot à la peine maximale de 20 ans de réclusion criminelle et a déclaré coupable l’ensemble de ses 50 coaccusés, ce jeudi matin à Avignon, clôturant ainsi quatre mois du procès des viols de Mazan, devenu symbole des violences faites aux femmes.
«M. Pelicot, vous êtes déclaré coupable de viols aggravés sur la personne de Gisèle Pelicot», a déclaré sans surprise le président de la cour, Roger Arata, à celui qui a drogué sa désormais ex-épouse Gisèle pendant une décennie aux anxiolytiques, pour en faire son objet sexuel et la livrer à des dizaines d’hommes recrutés sur internet.

>>> Sans surprise :

Puis, là encore sans surprise, il l’a condamné à la peine maximale possible pour viols aggravés, soit 20 ans de réclusion criminelle, avec une période de sûreté des deux tiers, suivant ainsi la demande de l’accusation dans son réquisitoire fin novembre.
Pour les 50 coaccusés, des hommes de 27 à 74 ans dont aucun donc n’a été acquitté, le magistrat a ensuite égrené une à une les peines infligées. À 10 h 30, les condamnations allaient de trois ans d’emprisonnement dont deux avec sursis à 13 ans de réclusion.
Fin novembre, le ministère public avait réclamé de 10 à 18 ans de réclusion contre 49 des coaccusés, jugés pour viols aggravés ou tentative de viol, et quatre ans de prison contre le dernier, poursuivi pour «attouchements» sur Gisèle Pelicot.
Ces réquisitions étaient plus sévères que la moyenne des condamnations pour viols en France, qui était de 11,1 ans en 2022, selon le Ministère de la justice.

>>> Gisèle Pelicot «respecte» la décision de la cour

Gisèle Pelicot a déclaré jeudi qu’elle «respectait» le verdict de la cour criminelle de Vaucluse, alors que les peines ont été critiquées comme trop douces, notamment par plusieurs mouvements féministes.
«Je la respecte» a-t-elle déclaré, interrogée sur la décision de la cour. Un membre de la famille Pelicot avait indiqué plus tôt à l’AFP que les trois enfants du couple, David, Caroline et Florian étaient, eux, «déçus» des peines «basses» prononcées par les cinq magistrats professionnels de la cour.
Gisèle Pelicot a déclaré jeudi penser «aux victimes non reconnues» de violences sexuelles, tout en assurant avoir «confiance à présent» dans «un avenir dans lequel chacun, femmes et hommes, puisse vivre en harmonie».
«Je pense aux victimes non reconnues, dont les histoires demeurent souvent dans l’ombre. Je veux que vous sachiez que nous partageons le même combat», a déclaré Mme Pelicot dans une brève déclaration après le verdict. Mais, a-t-elle ajouté, «j’ai confiance à présent en notre capacité à saisir collectivement un avenir dans lequel chacun, femmes et hommes, puisse vivre en harmonie, dans le respect et la compréhension mutuelle».

>>> 180 médias présents :

«Noël en prison, Pâques en zonzon», «la honte a changé de camp. Et la justice?»: les collages du collectif féministe des Amazones d’Avignon, dans la nuit, résumaient la pression sur les cinq juges professionnels de la cour.
«Le viol concerne des femmes du monde entier, c’est pour ça que le monde entier a les yeux sur ce qui va se passer», a expliqué à l’AFP une représentante de ce mouvement, alors que 180 médias, dont 86 étrangers, étaient présents sur place pour couvrir l’événement.
Après trois mois et demi d’audience, la cour criminelle de Vaucluse était partie délibérer lundi matin vers 10 h 30, après avoir donné une dernière fois la parole aux 51 accusés.

>>> Une onde de choc :

Les trois enfants du couple, David, Caroline et Florian, étaient arrivés ensemble au tribunal vers 08 h 30, fendant une foule de spectateurs, militants et journalistes. Leur mère Gisèle était, elle, arrivée séparément et souriante, sous les bravos, un peu après 09 h 00, accompagnée de ses deux avocats.
Cette décision, dans un Palais de justice d’Avignon sous haute protection policière, était scrutée de près, en France comme à l’étranger, tant ce procès a provoqué une onde de choc, depuis son ouverture le 2 septembre, devenant emblématique des questions autour des violences sexistes et sexuelles et plus largement des rapports hommes-femmes.
C’est «l’heure de vérité» pour le quotidien régional La Provence, Libération espérant à sa Une que les juges rendront «un verdict pour l’avenir», qui permette de rompre avec «la banalité du viol».
Dans son réquisitoire, Laure Chabaud, l’une des deux représentantes du ministère public, avait espéré que la décision de la cour dépasse le sort de ces accusés et envoie «un message d’espoir aux victimes de violences sexuelles».
À l’inverse, les avocats de la défense ont formulé une trentaine de demandes d’acquittement pour leurs clients qui, selon eux, ont été «manipulés» par le «monstre», le «loup» ou encore «l’ogre» Dominique Pelicot. Sans succès donc.

>>> «Merci Gisèle» :

La tension était palpable dans la salle d’audience, où un important dispositif policier avait été déployé. Reconnus coupables, plusieurs des 32 accusés ayant comparu libres devraient en effet dormir jeudi soir derrière les barreaux.
Prêts à cette éventualité, la plupart étaient d’ailleurs arrivés à l’audience avec un sac contenant quelques vêtements, a constaté un journaliste de l’AFP. En pleurs, l’un d’eux avait longuement étreint sa compagne avant de rentrer dans la salle.
Hors norme par sa durée, le nombre d’accusés, mais surtout l’atrocité des faits reprochés, ce procès a déjà marqué l’histoire. Dans les rangs des associations féministes et des parties civiles, l’espoir est grand de le voir faire évoluer les mentalités sur les viols, tentatives de viols et agressions sexuelles déclarés chaque année par plus de 200’000 femmes en France.
Cette affaire aura également permis d’incarner le fléau des violences sexuelles, à travers la figure de Gisèle Pelicot, qui de victime anonyme s’est muée au fil des semaines en une icône féministe exhortant les femmes «à ne plus se taire» afin que «la honte change de camp».

«Merci Gisèle», clamait une banderole accrochée aux remparts de la vieille ville d’Avignon jeudi matin, face au tribunal.
Auteur : Aigle 
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Date :    20-12-2024 07:11:03


KURDES
La chasse aux Kurdes est ouverte.
Sur un morceau de Syrie, le long de la frontière avec l’Irak, les milices arabes au service de la Turquie expulsent les populations kurdes locales. Un vaste mouvement d’épuration ethnique est en cours.
Des colonnes de milliers de réfugiés misérables fuient les bombardements de l’aviation turque et l’avancée d’une soldatesque djihadiste qui entend éradiquer la zone frontalière d’une présence kurde millénaire.

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