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Protection humaine
Auteur : Mel_C  
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Date :    08-01-2025 23:03:05


ÉPIDEMIE DE MPOX – "Il n'y a pas d'inquiétude particulière à avoir, mais il faut être prudent" :

Comment réagir face au premier cas du nouveau variant du mpox - le clade 1b - identifié sur le territoire national, au CHU de Rennes ? Alors que la France devient le cinquième pays européen concerné par l'apparition de cette souche depuis l’été 2024, après la Suède, l'Allemagne, le Royaume-Uni et la Belgique, le ministère de la Santé explique dans un communiqué publié mardi que le cas déclaré touche une personne qui a "été en contact avec deux personnes de retour d’Afrique centrale", "zone dans laquelle les différents clades de virus mpox circulent activement depuis plusieurs mois".
"Les investigations sont en cours pour rechercher l’origine de la contamination et identifier l’ensemble des personnes-contacts à risque autour du cas diagnostiqué", note le ministère.

>>> "UNE MALADIE RELATIVEMENT RECENTE"

"Aujourd'hui il n'y a pas d'inquiétude particulière à avoir, il n'y a pas de risque épidémique en France, mais il faut être prudent", explique Robert Sebbag, infectiologue à la Pitié-Salpêtrière, tout en appelant à "la prudence et l'information". "Le monkeypox - le nom donné à la variole simienne pour ne pas stigmatiser les singes - est une maladie relativement récente et a d'abord beaucoup sévi en Afrique, rappelle le médecin. Le premier cas humain date de 1970, en République démocratique du Congo, ex-Zaïre. La transmission vient de singes mais surtout de rongeurs."
Comme le résume l'Agence régionale de santé (ARS) Île-de-France, "l’infection par le mpox peut provoquer une éruption vésiculeuse, faite de vésicules remplies de liquide qui évoluent vers le dessèchement, la formation de croûtes puis la cicatrisation", et ce "sur le visage, dans la zone ano-génitale, les paumes des mains et plantes des pieds", ou encore "sur le tronc et les membres". Des symptômes qui peuvent "s’accompagner de fièvre, de maux de tête, des courbatures et d’asthénie", et de démangeaisons.
L'ARS précise que la transmission entre humains peut se produire via :

a) "Un contact étroit et direct avec cette personne via les lésions cutanées (plaies, croûtes), les fluides corporels (sang, salive, sperme), ou les muqueuses (bouche, anus, orifices naturels produisant du mucus)"
b) "Un contact prolongé (à moins de 2 mètres pendant 3 heures) au travers de sécrétions respiratoires (postillons et micro-gouttelettes projetés dans l’air lors d’un échange avec une personne)"
c) Ou "un contact avec des objets ou du linge contaminés par la personne"

>>> UN VARIANT "PLUS CONTAGIEUX"

Le ministère de la Santé rappelle que depuis 2022, le clade II b, un autre variant du virus, "circule à bas bruit en France" : "en 2024, 215 cas de mpox (...) ont été déclarés à Santé publique France, avec en moyenne 3 cas déclarés par semaine en fin d’année". "On a eu beaucoup de cas en 2022 à la Pitié-Salpêtrière, se souvient Robert Sebbag. Pour le cas qui vient d'être identifié en Bretagne, il s'agit d'une souche différente. Il y a eu une très belle prise en charge des associations LGBT. Ce nouveau variant, la souche 1b, est plus contagieux."
"Les cas mortels de mpox concernent une population extrêmement défavorisée avec des troubles immunitaires en Afrique, notamment des enfants en situation de malnutrition, avec des co-infections", souligne le médecin. L'infectiologue note toutefois que "les manifestations cutanées, qui peuvent guérir spontanément, peuvent être douloureuses avec un risque d'infections". "La guérison se fait en 2 à 4 semaines, avec la formation de croûtes qui disparaîtront ensuite", selon l'ARS.
"Il ne faut pas avoir peur, mais il faut être conscient que des cas peuvent survenir. Il faut informer les médecins, qui doivent réagir en cas d'apparition de fièvre et d'un certain nombre de pustules cutanées, et recenser les personnes-contacts. Il faut isoler les personnes atteintes, et vacciner aussi les contacts. Ce n'est pas un vaccin répandu, c'est accessible sur demande, mais on a des quantités suffisantes en France", détaille Robert Sebbag.

>>> VACCINATION ET GESTES BARRIERES :

Selon le ministère de la Santé, "la France dispose d’une stratégie de réponse, régulièrement réévaluée depuis 2022, reposant sur la surveillance (...), la prévention, le diagnostic, la prise en charge des cas et des contacts, ainsi que sur la vaccination gratuite des publics cibles et des contacts". "Les autorités sanitaires rappellent l’importance de la vaccination pour les publics cibles", souligne le communiqué.
La vaccination concerne "les personnes-contacts à risque autour d’un cas de mpox", "les personnes ayant des liens étroits avec les pays d’Afrique centrale où circule activement le virus", et "les personnes à haut risque d’exposition". Le ministère liste :

1. "Les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) rapportant des partenaires multiples et les personnes trans rapportant des partenaires multiples"
2. "Les travailleurs et travailleuses du sexe"
3. "Les professionnels des lieux de consommation sexuelle"
4. Et enfin "les partenaires ou personnes partageant le même lieu de vie que celles à haut risque d’exposition susmentionnées"

Le communiqué ajoute que "pour les voyageurs en provenance ou à destination d’Afrique centrale, il est recommandé d’appliquer les gestes barrières" - soit "se laver fréquemment les mains", et "éviter les contacts avec des personnes infectées (...), avec les objets potentiellement contaminés par ces personnes (les vêtements, le linge de maison ou la vaisselle), ainsi qu’avec les animaux et particulièrement les rongeurs". À noter qu'un numéro vert existe pour obtenir des informations, en contactant le 0 801 90 80 69.
Auteur : Mel_C  
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Date :    08-01-2025 23:08:22


PROCÈS DES ATTENTATS DE JANVIER 2015 :

À l’automne 2020, c’est dans un tribunal aux allures de forteresse que s’ouvre le procès des attentats de Charlie Hebdo, de Montrouge et de l’Hypercacher. Onze hommes ont pris place dans le box des accusés.
Il s’agit des complices d’Amedy Coulibaly, Saïd et Cherif Kouachi, les assaillants tués par la police le 9 janvier 2015. Pour accueillir les 287 parties civiles, les 144 témoins, les 14 experts, les 94 avocats, les 400 journalistes et la foule d’anonymes qui se pressent à l’audience, quatre salles dont un auditorium ont été réquisitionnées. Du jamais vu pour un procès de terrorisme. "C’était un procès hors-norme, un procès que l’on prépare longtemps à l’avance, se remémore l’ancien juge Régis de Jorna. Ça a commencé pratiquement deux ans auparavant, tout en sachant qu’il serait une sorte de laboratoire pour tous les autres procès de même type qui allaient suivre" (NDLR : procès des attentats de novembre 2015, procès de l’attentat de Nice).

>>> Un procès sous tension

Régis de Jorna, 64 ans à l’époque, est alors président de la cour d’assises de Paris depuis dix ans. C’est à lui qu’incombe la tâche d’orchestrer cette audience scrutée par le monde entier. Outre la mise en place d’un comité de pilotage pour veiller au bon déroulement logistique du procès, le magistrat va très vite devoir se plonger dans le dossier : "des milliers et des milliers de pages qu’il a fallu lire, synthétiser, apprendre en quelque sorte…" Sans se laisser submerger par la charge symbolique et émotionnelle d’une telle affaire. "C’est la France tout entière qui avait été atteinte. Le président de la République l’avait d’ailleurs dit : c’était un acte de guerre. Je ne dirais pas qu’il y avait une pression, mais qu’il y avait une attente. Une attente très forte et on devait y répondre par le droit et permettre aussi aux victimes de s’exprimer."
Le 2 septembre 2020, le président de la cour composée uniquement de magistrats professionnels livre avec son premier assesseur la synthèse des 171 tomes de l’instruction. L’énoncé des charges qui pèsent contre les accusés va durer plus de 4 heures.
Puis dès le lendemain commencent les interrogatoires de personnalité de ces hommes âgés de 30 à 67 ans, peu ou pas religieux, connus de la justice pour trafic de stupéfiants, recel d’armes, braquages. Aucun d’entre eux n’a jamais été condamné pour terrorisme. "Les auteurs, par définition, on ne les avait pas. En ce qui concerne les organisateurs ou ceux qui avaient inspiré les auteurs de ces attentats, en particulier Peter Chérif qui était en quelque sorte le mentor des frères Kouachi, un dossier distinct était en cours d’instruction et n’était pas prêt pour être joint au procès des attentats, ce qui était assez frustrant. Il y avait aussi ceux qui étaient en fuite, notamment Hayat Boumeddiene (NDLR : la compagne d’Amedy Coulibaly) qui était au cœur même de ces attentats. Et puis, il y avait des personnes qui par leurs actes avaient participé à la commission des attentats. L’une, en se procurant une arme. Les autres, en transportant les auteurs. Chacune étant un maillon de ce qui avait permis ces attentats. Il n’y avait pas de seconds couteaux."
Les semaines suivantes sont consacrées à l’audition des survivants. Des témoignages qui bouleversent l’auditoire, de quoi en oublier presque la présence des accusés. Preuve que le danger est toujours bien vivace, le groupe terroriste Aqpa (Al Qaida dans la péninsule arabique) publie un communiqué dans lequel il vise le président, la presse dans son ensemble et plus particulièrement le magazine Charlie Hebdo qui a republié les caricatures. Malgré la sécurité omniprésente, le climat devient de plus en plus pesant au tribunal avec une angoisse sourde, celle que le crime se répète. Une crainte qui va prendre corps le 25 septembre rue Nicolas Appert. Ce jour-là, deux journalistes de la société de production Premières lignes sont grièvement blessés au couteau. L’auteur de l’attaque, un jeune pakistanais, indique aux policiers qu’il voulait frapper la rédaction de l’hebdomadaire satirique, sans savoir qu’elle avait déménagé.

>>> "On est un peu comme un skipper sur un voilier. On est seul à bord et on a des tempêtes à l’extérieur"

Le 16 octobre, le cocon se fissure une seconde fois. "Je me souviendrai toujours de ce vendredi soir où à la fin des débats, on apprend l’assassinat de Samuel Paty, se souvient Régis de Jorna. Tout le week-end, je me suis posé la question, comment reprendre lundi ? Est-ce qu’on reprend comme si de rien n’était ? Est-ce qu’on dit quelque chose ? Samuel Paty, c’était justement en lien avec Charlie Hebdo, les caricatures et la republication de ces caricatures. Donc oui, ça met beaucoup de pression. Il faut se concentrer sur ce qu’on a à juger et ne pas être influencé par tout ce qui peut être extérieur. C’est très compliqué, on est un peu comme un skipper sur un voilier. On est seul à bord et on a des tempêtes à l’extérieur. Il faut garder le cap car le but c’est d’arriver au bout de ce procès."
Pas simple lorsque les difficultés n'en finissent plus de s’accumuler. En novembre, plusieurs accusés sont testés positifs au Covid malgré le port du masque obligatoire. L’audience, suspendue à des expertises médicales, est interrompue pendant des semaines. Un véritable casse-tête pour les organisateurs qui songent à un éventuel report.
Finalement, à l’issue de 54 jours d’audience chaotiques, 48 heures de délibéré, le verdict est prononcé le 16 décembre 2020 : tous les accusés sont reconnus coupables, condamnés à des peines s'échelonnant de 4 à 30 ans de réclusion criminelle. Malgré les non-dits et les nombreuses zones d’ombre que le procès n'a pas permis d'éclairer, les magistrats ont distingué les petits et les grands actes qui ont permis les attentats.
"Sur un procès, on ne saura jamais tout. Par exemple, sur l’origine des armes qui ont servi aux frères Kouachi, reconnaît Régis de Jorna. Mais ça a été un procès qui, à mon sens, a répondu aux attentes. Pas à toutes les attentes mais qui a permis de dire qui a fait quoi. Et d’entendre la souffrance des victimes, d’entendre leur désarroi. De mesurer ce que peut-être sur le moment, on n’avait peut-être pas totalement mesuré."

>>> La djihadiste Hayat Boumeddiene, toujours recherchée

Parmi les mystères qui subsistent, celui du sort de trois des accusés. Grands absents de ce procès historique, ils ont été condamnés par défaut à des peines allant de 30 ans de prison à la réclusion criminelle à perpétuité. Les frères Belhoucine qui ont fui en Syrie avant les attaques sont certes considérés comme morts mais la compagne d’Amedy Coulibaly, Hayat Boumeddiene, serait toujours en vie.
Elle continue de faire l’objet d’une enquête judiciaire et reste recherchée dans ce cadre ainsi que dans le cadre du mandat d’arrêt délivré lors de sa condamnation pour les attentats de janvier 2015. Le journaliste Matthieu Suc, auteur du livre Femmes de djihadistes, a travaillé sur le parcours de celle qui fut surnommée "la princesse de l’État islamique". "Elle est importante pour la justice car elle a apporté son aide à Amedy Coulibaly à travers des escroqueries, des achats et reventes de voitures pour constituer un pécule qui a servi à acheter des armes."
Mais avait-elle connaissance des actes que son conjoint s’apprêtait à commettre ? Tout le laisse à penser selon les informations délivrées par la veuve d’un des commanditaires des attentats, Sonia M., incarcérée depuis 2020 en France. Une femme qui a côtoyé Hayat Boumeddiene pendant plusieurs années en Syrie. "D’après elle, Hayat Boumeddienne s'est vantée que son mari et les frères Kouachi ont coordonné leurs actions dans le but de réconcilier les deux organisations terroristes ennemies qu’étaient Al Qaïda et l’Etat islamique. Or, Hayat Boumeddiene est partie en Syrie avant qu’Amedy Coulibaly ne commette les attentats. Et elle n’était vraisemblablement pas en relation avec lui dans les jours qui ont précédé ces actes. Cela signe donc sa culpabilité, sa pleine connaissance des attentats avant qu’ils ne soient commis."
Une femme qui n’aurait jamais renié ses convictions djihadistes selon de nombreux témoignages recueillis par les services de la DGSI. Outre l’interview donnée au magazine de propagande de l’État islamique dans laquelle elle se félicitait de l’action de son mari, "Hayat a témoigné d’une joie certaine et d’un plaisir évident à être au sein de l’Etat islamique. On le sait par des écoutes qui ont été pratiquées par la DGSI sur ses proches qu’elle a fini par contacter à partir de 2016. Elle raconte qu’elle a des conditions privilégiées car ce qu’elle incarne est devenu plus grand qu’elle et que l’État islamique a compris tout le bénéfice qu’il pouvait tirer de sa présence", raconte Matthieu Suc.
Des conditions qui se dégradent lorsque les forces de la coalition reprennent peu à peu du terrain, jusqu’à quasi anéantir le califat. "On sait par des témoignages de revenantes qu’elle a eu des problèmes physiques, qu’elle a été très fortement diminuée. Mais elle n’a jamais renié son affiliation à l’Etat islamique, elle est restée jusqu’au bout. Quand ça sourit, elle est au sein d’un état islamique et elle est heureuse. Quand ça ne sourit plus, que ce sont des conditions apocalyptiques, elle reste avec l’Etat islamique."
Début 2019, à la chute de Baghouz, dernier grand bastion du groupe terroriste dans le sud-est syrien, Hayat Boumeddiene est faite prisonnière. Pour échapper une fois encore aux autorités, la jeune femme se fait alors passer pour une Syrienne. "Elle est intelligente et a remarqué que les Américains récupéraient les étrangères, prenaient leurs ADN et leurs empreintes pour les identifier mais qu'ils ne s’occupaient pas des Syriennes."
Retenue dans le camp d’Al Hol, tenu par les Kurdes du côté syrien, Hayat Boumeddiene retrouve alors ses anciennes connaissances. Parmi elles, la veuve de Salim Benghalem, un des bourreaux de l’Etat islamique, parti avec Said Kouachi au Yémen au moment où Al Qaïda va lui donner l’ordre de préparer la tuerie de Charlie Hebdo. Elle y renoue aussi avec cette fameuse Sonia M., détentrice des dernières informations concernant la djihadiste.
Selon Sonia M., Hayat Boumeddiene serait parvenue à s’enfuir du camp en bénéficiant de réseaux survivants de l’État islamique. "Il a été beaucoup dit qu’elle voulait rejoindre et qu’elle avait rejoint Idlib (NDLR : ville du nord-ouest de la Syrie). S’est-elle noyée dans la population ou a-t-elle continué sa route avec les derniers guérilleros de l’État islamique ? On ne le sait pas", poursuit Matthieu Suc.

>>> Le travail en cours de mémoire sur le procès

Après le procès en appel des attentats de janvier, puis la condamnation cet automne à la réclusion criminelle à perpétuité de Peter Chérif, considéré comme l’un des architectes de l’attentat contre Charlie Hebdo, Hayat Boumeddiene est la seule protagoniste qui pourrait encore comparaître pour les attentats de janvier 2015. Et mettre un terme judiciaire à ces actes qui ont fait 17 morts et traumatisé tout un pays.
"La question qui se pose maintenant, c’est l’histoire mémorielle de ces procès. Comment ces audiences vont construire quelque chose que l’on appelle la mémoire collective autour de cet épisode terroriste qui a touché la France, interroge Antoine Mégie, enseignant chercheur à l'université de Rouen. La mémoire du procès des attentats de janvier 2015 est déjà un objet d’utilisation pour beaucoup d’associations de victimes ou pour d’autres acteurs qui ont essayé de participer aux politiques de prévention contre ce qu’on va appeler la radicalisation. Tout l’enjeu va être de faire durer cette mémoire à travers les films aux archives nationales mais aussi à travers les témoignages des acteurs et également des travaux des sciences sociales qui viennent expliciter le fonctionnement même de cette justice qui s’est mise en place progressivement pour répondre aux violences post 2015."
Trois jours de terreur, cinquante-quatre jours d'audience pour y répondre, qui n'ont pas fini d'être décortiqués, analysés. Intégralement filmé et enregistré en vertu de la loi Badinter de 1985, une particularité réservée aux audiences exceptionnelles, le procès des attentats de janvier 2015 sera notamment visible dans 45 ans. "Symboliquement, c’était très important de donner une réponse par le droit à ces actes terroristes, selon l'ancien juge Régis de Jorna. Si on regarde les États-Unis, eux ont répondu par des lois sécuritaires et pas par des procès. Nous, on a répondu par le droit, le droit permettant de punir ces actes une fois qu’ils étaient qualifiés et définis."
Auteur : Mel_C  
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Date :    08-01-2025 23:10:59


HAUTS-DE-SEINE - Hommage à Clarissa Jean-Philippe :

Le 8 janvier 2015, la veille de l'attaque de l'Hyper Casher de la porte de Vincennes, une jeune policière de la ville de Montrouge dans les Hauts-de-Seine est tuée par Amedy Coulibaly. Un agent municipal est également blessé ce jour-là.
Dans une vidéo postée le 6 janvier sur le site Internet de la ville, le maire de la commune, Etienne Lengereau, annonce la décision du conseil municipal de la ville de "donner le nom de Clarissa Jean-Philippe, à notre hôtel de police municipal".
Le maire rappelle qu’il y ait 10 ans, "la policière municipale a été abattue par un terroriste islamiste". Ce drame a marqué notre ville poursuit le maire et il invite "tous les agents de notre ville et tous les habitants à être présent ce 8 janvier" devant le commissariat.
Emmanuel Macron et son Premier ministre François Bayrou sont arrivés vers 11h30 à Montrouge pour rendre hommage à Clarissa Jean-Philippe, la policière de 26 ans tuée par le terroriste Amedy Coulibaly, le 8 janvier 2015. Anne Hidalgo, Yaël Braun-Pivet (députée des Yvelines) et Gérald Darmanin étaient également présents.
Une minute de silence a été observée à Montrouge en hommage à la jeune policière municipale abattue il y a dix ans jour pour jour par le terroriste Amedy Coulibaly.
Des gerbes de fleurs ont ensuite été déposées au pied de la plaque commémorative, puis la sonnerie aux morts a retenti, avant la Marseillaise.

> Cette commémoration marque le dixième anniversaire des attentats de janvier 2015 qui ont profondément marqué la France.
Auteur : Mel_C  
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Date :    08-01-2025 23:14:39


TARN - Deux ans après sa disparition, le corps du technicien agricole découvert dans une carrière exécuté d'une balle dans la tête :

L'affaire n'a "fuité" qu'un an et demi après la découverte. Un jeune aveyronnais de 22 ans, a été retrouvé mort le 26 juin 2023 enfoui sous les gravats de la carrière de Peyrebrune à Montredon-Labessonnié au Centre du Tarn, selon une information révélée ce mercredi 8 janvier 2025 par le quotidien de la Dépêche du Midi.
Deux jeunes hommes qui travaillaient à la carrière ont été mis en examen dont le principal suspect. "Le premier pour "séquestration suivie de mort" et "recel de vol". Le second pour "assassinat" et "vol", le téléphone portable de la victime ayant été dérobé", détaillent les informations de nos confrères et que plusieurs sources nous ont confirmé. Ce dernier âgé de 25 ans, était incarcéré à ce moment-là dans le cadre d'une autre affaire.
L'histoire débute il y a trois ans lorsque la mère du jeune technicien agricole signale la disparition de son fils en octobre 2021. Le parquet de Rodez ouvre alors une information judiciaire et les gendarmes commencent à enquêter.
18 mois plus tard au printemps 2023, un jeune Tarnais de 21 ans va avouer aux gendarmes un lourd secret. Son collègue, qu’il hébergeait chez lui à cette époque, lui aurait expliqué avoir tué la victime d'une balle dans la tête. Pour lui prouver son acte, il lui monte un court extrait de l'exécution. Celle-ci serait liée à une affaire de stupéfiants.
Après de longs mois de recherches, le corps de la victime est finalement retrouvé le 26 juin 2023, enfoui sous les gravats.
L'instruction dirigée désormais par le pôle criminel de Toulouse est toujours en cours.
Les enquêteurs cherchent à reconstituer précisément le déroulement des faits et éclaircir l'implication de chacun des deux accusés.
Auteur : Mel_C  
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Date :    08-01-2025 23:21:13


NÎMES – Découverte du corps d'un jeune homme nu avec son caleçon sur la tête … dans un ruisseau aux portes de la préfecture gardoise :

Un corps sans vie a été signalé dans la journée aux secours de Nîmes.
Selon la police, il a été retrouvé sur le site du Clos Gaillard à quelques kilomètres au nord-ouest de Nîmes en direction d'Alès.
Le jeune homme était nu, allongé sur le dos dans le lit d'un ruisseau et il avait son caleçon sur la tête.
On ignore encore à cette heure les circonstances et les causes du drame.

Auteur : Mel_C  
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Date :    08-01-2025 23:25:59


NIMES - Afflux de patients aux urgences du CHU :

Dans le contexte de pic épidémique hivernal qui frappe actuellement l’ensemble du territoire national et face à la très forte affluence de patients observée au service d’accueil des urgences du CHU de Nîmes au cours des derniers jours, l’établissement est passé, depuis le lundi 6 janvier 2025, au niveau 3 du plan « Hôpital en tension ».
La hausse continue des cas de grippe, de Covid-19 et de bronchiolite et plus largement des virus respiratoires (VRS) conduit à une augmentation significative de la fréquentation des services d’accueil des urgences au plan national comme en Occitanie. Cette situation épidémique, conjuguée à la reprise de l’ensemble des activités programmées au retour des vacances scolaires, provoque par ailleurs des tensions très importantes sur les capacités d’accueil, en particulier dans les services de médecine.
Au CHU de Nîmes, la mise en œuvre immédiate du plan hôpital en tension a permis une adaptation rapide de la capacité d'accueil grâce à la mobilisation de l’ensemble des professionnels du service des urgences, du centre 15, du service d’accès aux soins (SAS) comme de l’ensemble des services de médecine et de chirurgie de l’établissement.
Cette mobilisation s’accompagne de renforts en moyens humains pour les équipes médicales et paramédicales et permet d’assurer la continuité des prises en charge dans un contexte rendu difficile par la saturation progressive des possibilités d’hospitalisation en aval des urgences. Au-delà des mesures prises en termes d’organisation interne de l’établissement et des échanges réguliers avec les équipes des hôpitaux publics du groupement hospitalier de territoire Gard Cévennes Camargue (Alès, Bagnols sur Cèze, Uzès, Pont Saint Esprit), une cellule de coordination territoriale réunit l’ensemble des établissements concernés sur le territoire, sous l’égide de l’ARS Occitanie, afin de suivre en temps réel l’évolution de la situation et d’adapter les mesures prises pour assurer la bonne orientation des patients justifiant d’une hospitalisation.
Pour éviter que cette situation ne s’aggrave dans le contexte épidémique hivernal, il est fondamental de rappeler à tous la nécessité de respecter les gestes barrières (masque et gel hydroalcoolique) et la vaccination pour l’ensemble de la population sans distinction d’âge. En cas de besoin médical, il est recommandé d'appeler en priorité son médecin traitant. Si ce dernier n'est pas disponible, il est conseillé de consulter la carte des lieux de soins.
Si aucune offre n'est disponible ou en cas d'urgence vitale, il est impératif d'appeler le 15 avant de se rendre aux urgences. Le CHU de Nîmes souhaite saluer une nouvelle fois la mobilisation exemplaire de tous les professionnels et remercie par avance l’ensemble des usagers pour leur compréhension.
Auteur : Aigle 
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Date :    09-01-2025 07:21:58


Le Royaume-Uni
veut resserrer l’étau autour des passeurs de migrants avec un nouveau régime de sanctions .... SI on avait commencé par celà ...
Les arrivées de migrants par la Manche sur de petits bateaux ont augmenté de 25 % en un an en 2024. Mais ces traversées dangereuses ont entraîné un nombre record de morts, avec au moins 76 décès dans l’année.
Auteur : Aigle 
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Date :    09-01-2025 07:52:41


Épidémie de GRIPPE : "
Un niveau d'intensité exceptionnellement élevé à l'hôpital",
selon Santé publique France
"L'épidémie de grippe s'est accentuée" à nouveau en ce début d'année,
"Le nombre de passages aux urgences pour syndrome grippal était de 18 391, soit 5,2% des passages (vs 5,0% en dernière semaine de 2024),
Le nombre d’hospitalisations après passage pour syndrome grippal était de 3 946, soit 5,4% de l’ensemble des hospitalisations (vs 4,2% en dernière semaine de 2024)."


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