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çà s'est passé .....
Auteur : Mel_C  
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Date :    12-05-2025 00:11:35


12 mai 1588 : Journée des Barricades

Le 12 mai 1588, au petit matin, le Quartier latin se couvre de barricades. Le peuple catholique de Paris se soulève contre son souverain légitime et le chasse de la capitale.

Cette révolte d'un caractère inédit est la conséquence des haines entre catholiques et protestants, avivées par les interventions des souverains étrangers et par la crainte de voir un protestant succéder au roi Henri III de Valois.

Vue de Paris durant la journée des barricades (1588) par Jean Mauger (1648-1722). Agrandissement : Procession armée de la Ligue sur la Place de Grève à Paris en 1590, Paris, musée Carnavalet.

°°° Un roi huguenot ? Jamais !

En 1584 est mort le dernier frère du roi Henri III, le duc d'Alençon. Chef du parti des Politiques, celui-ci était partisan d'une conciliation entre protestants et catholiques au nom de l'intérêt national. Comme Henri III, alors âgé de 33 ans, n'a pas encore d'enfant mâle pour lui succéder, c'est son cousin, Henri, roi de Navarre, qui devient l'héritier légitime de la couronne. L'ennui, c'est qu'il est protestant !

Le duc Henri de Guise lors de la journée des Barricades, illustration de Paul Lehugeur, xixe siècle.Rejetant la perspective d'un roi huguenot (sobriquet pour désigner les protestants), les bourgeois catholiques de Paris veulent interdire au roi Henri III de se compromettre avec les protestants. Ces bourgeois, à Paris comme dans les autres villes du pays, se sont rapprochés dix ans plus tôt des gentilshommes catholiques et de leur chef, le duc Henri de Guise. Ils ont constitué une Ligue « au nom de la Sainte Trinité pour restaurer et défendre la Sainte Église catholique apostolique et romaine ».

Après la mort du duc d'Alençon, ils ne s'en tiennent pas là. 225 hommes déterminés forment le « Conseil des Seize », qui prétend représenter les 16 quartiers du Paris de l'époque (13 sur la rive droite de la Seine, 1 sur l'île de la Cité, deux sur la rive gauche).

°°° Saint-Barthélemy à l'envers ?

Philippe II de Habsbourg (1527-1598), par Coello Alonso Sanchez (musée du Prado, Madrid) Ces ligueurs sont décidés à faire pression sur le roi et résolus, s'il le faut, à abattre la dynastie des Valois. Ils demandent au duc de Guise de les rejoindre à Paris.

Ils reçoivent aussi l'appui du roi Philippe II d'Espagne, qui se dispose à envahir l'Angleterre avec son Invincible Armada et tient à s'assurer la neutralité bienveillante de la France.

Le roi Henri III, méfiant, fait venir de son côté 4 000 gardes suisses et 2.000 gardes françaises. Il les met en position autour du Louvre et de l'île de la Cité.
Auteur : Mel_C  
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Date :    12-05-2025 00:12:24


12 mai 1776 : Le renvoi de Turgot

Le 12 mai 1776, le roi Louis XVI renvoie son ministre des finances, Anne Robert Turgot.

À son entrée au gouvernement, deux ans plus tôt, quelques semaines après l'avènement du roi Louis XVI, cet économiste brillant et généreux, partisan du libéralisme («laissez faire, laissez passer !»), a découvert la situation catastrophique des finances publiques.

Pour éviter la banqueroute, solution par laquelle l'État se reconnaît incapable de rembourser ses créanciers, il taille dans les dépenses de la Maison du roi. Il sermonne même le roi en ces termes : «Il faut, Sire, vous armer contre votre bonté, de votre bonté même, considérer d'où vous vient cet argent que vous pouvez distribuer à vos courtisans».

Mais comme cela est loin de suffire, Turgot engage aussi des réformes audacieuses pour faire rentrer les impôts et libérer l'économie des entraves administratives.

°°° Victoire à courte vue des privilégiés

Un édit supprime les droits de douane intérieurs sur le commerce du blé et introduit la libre circulation du grain. Ignorant des principes de l'économie, le peuple croit que cette liberté va aggraver les disettes. Il s'ensuit une série d'émeutes dans les villes, la «guerre des farines». On soupçonne les spéculateurs comme le richissime prince de Conti d'avoir manipulé les manifestants et de les avoir excités contre Turgot car ils tirent leur fortune des limites à la circulation des grains qui leur permettent de provoquer artificiellement des pénuries localisées.

Un nouvel édit supprime les corporations qui entravent la liberté d'entreprendre et l'initiative. D'autres édits, enfin, abolissent les corvées qui pèsent sur les paysans. Turgot veut les remplacer par un impôt sur tous les propriétaires, la «subvention territoriale». C'est un tollé chez les privilégiés qui obtiennent le renvoi du ministre.

Celui-ci, visionnaire, écrit au roi : «N'oubliez jamais, Sire, que c'est la faiblesse qui a mis la tête de Charles 1er sur un billot».

°°° Turgot vu par Marmontel

L'encyclopédiste et historiographe Jean-François Marmontel (1724-1799), proche de Voltaire, hostile à Rousseau et aux idées révolutionnaires, a écrit dans ses dernières années de volumineuses Mémoires d’un père pour servir à l’instruction de ses enfants (première édition en 1804).

Il y raconte de façon vivante les deux années chargées d'espoirs et de désillusions durant lesquelles Turgot exerça la charge de Contrôleur général des finance (ministre de l’Économie), du 24 août 1774 au 12 mai 1776.
Auteur : Mel_C  
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Date :    12-05-2025 00:13:17


12 mai 1881 : Traité du Bardo avec la Tunisie

Le 12 mai 1881, à l'issue d'une courte campagne militaire, un traité institue le protectorat de la République française sur la Tunisie, une régence ou province autonome de l'empire ottoman.

C'est l'aboutissement de manigances politiques, diplomatiques et financières qui ont complètement échappé à l'opinion publique française, laquelle découvre du jour au lendemain que son empire colonial s'est encore agrandi.

Le protectorat tunisien est aussi lourd de conséquences. Pour le gouvernement français, il apparaît comme une première revanche sur le destin après la guerre franco-prussienne. Mais à l'Angleterre, il fournit le prétexte à une mainmise sur l'Égypte. Et pour l'ensemble des pays européens, il amorce le partage de l'Afrique.

°°° Manigances financières

La Régence de Tunis (ou Tunisie) était au début du XIXe siècle une province ottomane théoriquement sous l'autorité du sultan qui régnait à Constantinople (Istanbul). Dans les faits, elle était très largement autonome avec à sa tête un bey (gouverneur) qui, depuis le début du XVIIIe siècle, appartenait à une même dynastie.

Ahmed bey, au pouvoir de 1837 à 1855, avait entrepris de moderniser son pays à l'image du vice-roi d'Égypte Méhémet Ali et en s'appuyant comme lui sur la France. Son successeur Mohammed es-Sadok, au pouvoir de 1859 à 1882, tenta de s'émanciper de l'influence européenne et se rapprocha du sultan. Mais après la guerre de Crimée, la France du Second Empire se rappela à lui et le convainquit d'engager des réformes institutionnelles, jusqu'à introduire en 1861 une Constitution de type parlementaire.

En 1869, la France, qui s'est installée en force dans l'Algérie voisine, renforce sa présence dans la régence, par le biais d'une commission anglo-italo-française destinée à résorber la dette extérieure de l'État. Elle est présidée par un Tunisien, le général Khérédine (Khayr al-Dîn ou Kheireddine Pacha) qui en viendra aussi à remplacer en 1873 l'inamovible Grand Vizir (Premier ministre) Mohamed Khaznadar. Il réussit à rétablir les finances et entreprend avec un certain succès une nouvelle et vaste politique de réformes.
Auteur : Mel_C  
804/1050

Date :    12-05-2025 00:13:48


12 mai 1935 : La Pologne sur la mauvaise pente

Après la mort du vieux maréchal Pilsudski, le12 mai 1935, la Pologne s'oriente dans une voie franchement nationaliste et même antisémite avec un slogan favori : « Pas de place pour les Juifs en Pologne » ! Précisons que le pays compte alors 3,2 millions de juifs sur 32 millions d'habitants. Ils sont d'autant plus haïs qu'ils vivent pour la plupart en ville et sont nombreux dans le commerce et les fonctions d'encadrement.

Les Endeks, militants nationaux-démocrates de l'Endecja, installent au pouvoir des colonels issus de leurs rangs. Cette « République des colonels » est dirigée de mai 1936 à l'invasion allemande (septembre 1939) par le général Felician Slawoj Skladkowski. Son souci primordial n'est pas de contrer les menaces extérieures mais de pressurer les juifs de l'intérieur ! Ces derniers sont accablés de taxes et chassés de diverses professions au nom d'une politique « politique d'aryanisation » dont les nazis allemands, on le constate, n'ont pas l'exclusivité. Le pouvoir polonais encourage également le boycottage des commerces juifs et les pogroms. Celui du 9 mars 1936, dans la petite ville de Przytyk, suscite une vive émotion et débouche sur une grève générale de protestation le 17 mars suivant.

Les affaires étrangères restent le domaine réservé du colonel Beck, lequel persiste à dédaigner l'alliance de la France tout en flirtant jusqu'à l'issue fatale avec ses puissants voisins, l'Allemagne et l'URSS.
Auteur : Mel_C  
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Date :    12-05-2025 00:14:15


12 mai 1937 : George VI remplace Édouard VIII sur le trône

Le 12 mai 1937, le monde a l'oreille tournée vers l'abbaye de Westminster. Chacun oublie un instant les menaces qui pèsent sur l'Europe, la guerre qui s'étend en Chine et en Espagne, la répression qui s'abat sur l'URSS et les gesticulations d'un fou furieux de l'autre côté du Rhin.

Dans l'abbaye se déroule en effet le couronnement du nouveau roi de Grande-Bretagne et d'Irlande (le Royaume-Uni), par ailleurs Empereur des Indes, George VI. Pour la première fois, la cérémonie est radiodiffusée.
Auteur : Mel_C  
806/1050

Date :    12-05-2025 00:15:01


12 mai 1926

La grève générale des travailleurs prend fin au Royaume-Uni. Elle avait débuté le 3 mai et annoncée le premier par Ernest Belvin. Au plus fort, elle aura compris plus de trois millions de grévistes.
Auteur : Mel_C  
807/1050

Date :    12-05-2025 00:15:23


12 mai 1949

Le blocus de Berlin prend fin, l’Union soviétique lève les blocages de circulation, considérés comme la première défaite soviétique dans la guerre froide.
Auteur : Mel_C  
808/1050

Date :    12-05-2025 00:15:42


12 mai 1975

Les forces armées américaines affrontent les Khmers rouges. Ces derniers ont arraisonné illégalement le porte-conteneurs américain SS Mayagüez dans les eaux internationales proches du Cambodge. Cette bataille est considérée comme la dernière de la guerre du Viêt Nam.

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