◄ Autres villes

Le site des sorties entre amis et rencontres amicales dans ta ville.
         
Vacances inter OVS ►
Forums > Salon de thé
Autres forums sur des centres d'intérêt précis :
Grâce à ton aide, le site restera sympathique comme tu l'aimes !

Quel problème veux-tu soumettre à la communauté ?






◄◄101102103104105106107108109►►

çà s'est passé .....
Auteur : Mel_C  
833/1049

Date :    19-05-2025 00:26:04


19 mai 1635 : La France dans la guerre de Trente Ans

Le 19 mai 1635, le roi Louis XIII et son ministre Richelieu déclarent la guerre à l'Espagne. La France entre ainsi dans la guerre de Trente Ans. Elle y gagnera l'Alsace.

Inaugurée en 1618 par une obscure querelle entre les protestants de Bohême et l'empereur d'Allemagne, la guerre avait dégénéré en conflit européen avec l'intervention de l'Espagne catholique et l'irruption du Danemark et de la Suède aux côtés des protestants.

En 1635, la paix était sur le point de revenir grâce à la victoire des Habsbourg catholiques d'Autriche et d'Espagne sur la coalition protestante. Mais la France, qui s'était jusque-là tenue à l'écart, craint que se reconstitue l'empire de Charles Quint. Richelieu s'allie donc aux puissances protestantes du Nord et relance le conflit.

Les combats sévissent dans toute l'Europe et plus particulièrement en Allemagne, où les armées de mercenaires pillent et tuent à satiété, laissant le pays exsangue. Après une lutte incertaine, la France vainc les Espagnols à Rocroi, huit ans jour pour jour après son entrée en guerre.
Auteur : Mel_C  
834/1049

Date :    19-05-2025 00:27:11


19 mai 1643 : Le grand Condé triomphe à Rocroi

Le 19 mai 1643, à Rocroi, le duc d'Enghien anéantit l'infanterie espagnole. C'est la victoire retentissante d'un général de 22 ans.

°°°°° Déconvenue espagnole :

La mort du cardinal de Richelieu, quelques mois plus tôt, a incité les Espagnols à attaquer la France, entrée huit ans plus tôt dans la guerre de Trente Ans. C'est ainsi que 17 000 fantassins et 8 000 cavaliers assiègent la place forte de Rocroi, dans les Ardennes, sous le commandement de don Francisco de Mello.

Le duc d'Enghien, vainqueur de Rocroi, par Jacques Stella, musée Condé, Chantilly. Le jeune duc d'Enghien est pressé d'en découdre. Il prend soin de cacher à ses troupes la mort du roi Louis XIII, survenue le 14 mai, pour ne pas les démoraliser.

Là-dessus, il attaque les Espagnols en compensant son infériorité numérique par sa rapidité de manoeuvre et en faisant un large usage de la cavalerie. Les Espagnols perdent l'essentiel de leurs forces et pas moins de 250 drapeaux.

La bataille de Rocroi met fin à la réputation d'invincibilité des « tercios » espagnols, des unités composées de piquiers, d'arquebusiers et de fantassins armés d'épées. Elle marque le retour de la France sur la scène internationale après un siècle de défaites et de guerres civiles ou religieuses. Elle constitue d'heureuses prémices pour le jeune Louis XIV (4 ans), intronisé depuis moins d'une semaine. Elle entraîne enfin un tournant dans la guerre de Trente Ans qui ravage l'Europe centrale depuis 1618.

La France, grâce à la victoire de Rocroi et aux suivantes, se trouve désormais en mesure de dicter les traités de Westphalie qui mettront fin à cette guerre en 1648.

°°°°° Condé et Chantilly :

La victoire inespérée de Rocroi est due au génie tactique du duc Louis d'Enghien, de la famille des Condé.

Selon la tradition, les héritiers de la famille princière des Condé portent le titre de duc d'Enghien. Ainsi de Louis II, le vainqueur de Rocroi. À la mort de son père, il hérite du titre de celui-ci et devient prince de Condé. Son appartenance à la famille régnante lui vaut d'être « premier prince du sang » et de jouir du titre de Monsieur le Prince.

Louis II est l'arrière-petit-fils de Louis 1er de Condé, oncle du roi Henri IV, tué à Jarnac en 1589. Par son mariage, il devient aussi le neveu par alliance de Richelieu. En souvenir de Rocroi, on ne tarde pas à le surnommer le « Grand Condé ». Mais la gloire et les honneurs ne l'empêchent pas plus tard d'animer la Fronde des Princes puis de se mettre au service des Espagnols. Louis XIV lui pardonne sa trahison après le traité des Pyrénées et le Grand Condé revient véritablement en grâce en 1667. Recevant alors le commandement d'une armée, il s'en va conquérir la Franche-Comté.

Le souvenir des Condé perdure au château de Chantilly, au nord de Paris.
Auteur : Mel_C  
835/1049

Date :    19-05-2025 00:28:36


19 mai 1804 : Des maréchaux pour la gloire de l'Empire

Le 18 mai 1804, l'Empire est proclamé par le sénatus-consulte du 28 floréal An XII et Napoléon Bonaparte devient l'empereur des Français. Cette restauration monarchique s'accompagne du rétablissement de certains attributs et fonctions de l'Ancien Régime.

Le même jour, le Sénat proclame ainsi l'instauration de la dignité de « Maréchal d'Empire », supprimée onze ans plus tôt le 21 février 1793 par la Convention. C'est l'acte de naissance de ce corps prestigieux dont les membres seront engagés aux quatre coins de l'Europe dans tous les faits d'armes de l'Empire. La légende napoléonienne lui doit beaucoup.

°°°°° Prestige et honneurs

Dès le lendemain 19 mai, une première promotion de dix-huit maréchaux est proclamée. La liste comprend des fidèles de l'empereur, mais on y trouve également certains généraux sans véritable et sincère adhésion au nouveau régime. L'objectif est de les lier définitivement au pouvoir bonapartiste.

Cette première promotion est donc composée de quatorze généraux : Berthier, Murat, Moncey, Jourdan, Masséna, Augereau, Bernadotte, Soult, Brune, Lannes, Mortier, Ney, Davout, Bessières. À ces généraux, s'ajoutent, en raison de leurs services rendus, quatre maréchaux honoraires dits « sénateurs ayant le titre de maréchaux de l'Empire » : Kellermann, Lefebvre, Pérignon, Sérurier.

Au total, ce sont vingt-deux maréchaux qui seront nommés durant l'Empire. Les huit suivants sont : Victor (19 juillet 1807), Mac Donald, Marmont, Oudinot (12 juillet 1809), Suchet (8 juillet 1811), Gouvion Saint-Cyr (27 août 1812), Poniatowsky (16 octobre 1813) et Grouchy (15 avril 1815). Toutefois, le nombre des maréchaux en vie et en activité ne dépasse jamais le nombre de seize.

Contrairement à certaines idées reçues, et bien que cette récompense soit la plus haute distinction pour un militaire, le maréchalat est une dignité civile donnant la présidence d'un collège électoral et un rang à la cour.

°°°°° Gloire et trahisons

Les maréchaux participèrent à la gloire et aux tragédies de cette période et jouèrent un rôle fondamental dans les succès mais aussi les défaites des armées de l'Empereur. Par leurs faits d'armes, ils ont contribué à la légende napoléonienne : Murat à la tête de furieuses charges de cavalerie ; Ney surnommé le Brave des Braves pour son courage hors du commun ; Davout et sa victoire décisive d'Auerstedt ; Lannes et son panache héroïque, tué à la bataille d'Essling en grande tenue avec l'ensemble de ses décorations, déclarant peu de temps avant sa mort : « Il faut que les officiers paraissent sur le champ de bataille, aux yeux du soldat comme s'ils étaient à la noce ».

D'autres, au contraire, ternirent leur bâton de Maréchal par une incompétence tragique comme Grouchy, coupable de passivité quand le reste de l'armée française se meurt à Waterloo à quelques kilomètres de ses positions.

Le corps des maréchaux d'Empire eut donc face à l'Empereur une fidélité mitigée. Napoléon n'est pourtant pas avare d'honneurs et de récompenses envers eux. Ils sont anoblis (sauf Brune, Jourdan et Poniatowsky) et acquièrent des titres de comte, duc ou prince au sein de la nouvelle noblesse impériale. Ils sont faits « grand cordon », le plus haut grade de la légion d'honneur. Certains obtiendront même une couronne royale comme Murat, qui deviendra roi de Naples et Bernadotte roi de Suède, dont les descendants règnent toujours actuellement sur ce royaume !

Tous ces honneurs et ces richesses accumulés eurent un effet pervers. Lassés par les guerres incessantes et désireux de profiter de leur récente fortune, progressivement, les maréchaux perdirent leur combativité et s'opposèrent toujours plus ouvertement à l'Empereur et à sa politique, jugée trop belliqueuse.

Lors de la première abdication d'avril 1814, les maréchaux jouèrent d'ailleurs un rôle décisif en convainquant Napoléon d'abdiquer face à la déferlante des armées alliées submergeant la France. L'Empereur, malgré la perte de Paris, souhaitait toutefois continuer la lutte. C'est l'attitude résolue de ses maréchaux à faire cesser le combat qui réussit à le convaincre d'arrêter toute résistance.

En 1816, la plupart des maréchaux sont encore vivants et gardent leur titre de maréchal. Certains sont morts au champ d'honneur : Bessières, Lannes et Poniatowski. D'autres encore, Murat et Ney, ont été fusillés à la Restauration. Brune a été lynché lors de la terreur blanche et Berthier est mort dans des circonstances troubles. Quelques-uns sont même honorés par la monarchie qui cherche à affirmer son autorité sur une armée encore très attachée au régime impérial et qui verrait d'un mauvais oeil ses chefs déshonorés.

°°°°° 14-18 : beaucoup de Maréchaux mais peu de grands chefs

La monarchie ne tarda pas à relever la tradition napoléonienne et Louis-Napoléon Bonaparte, premier président de la République, nomma à son tour une demi-douzaine de maréchaux.

La IIIe République, par souci de rupture avec les autocraties antérieures, s'abstint de toute nouvelle nomination jusqu'à la Grande Guerre. Elle éleva alors huit généraux à la dignité de Maréchal de France : Joseph Joffre, Ferdinand Foch, Philippe Pétain, Joseph Gallieni (à titre posthume), Hubert Lyautey, Louis Franchet d'Esperey, Marie-Émile Fayolle et Michel-Joseph Maunoury (à titre posthume).

À l'exception de quelques belle figures (Foch, Gallieni, Lyautey), les Maréchaux de la Grande Guerre n'ont rien pour exciter aujourd'hui les imaginations et motiver les jeunes officiers. Édouard de Castelnau, grand oublié de la Grande Guerre, ne manquait d'ailleurs pas de rappeler que la victoire devait tout à l'abnégation des soldats et déniait tout génie militaires à leurs chefs (y compris lui-même).

À ce propos, on rapporte l'histoire de cet instituteur qui, après l'Armitice, interroge ses écoliers : « Grâce à qui avons-nous gagné la guerre ? » - Grâce à Joffre, dit l'un ; non, grâce à Foch, dit un autre. Et un écolier de souffler : « Grâce à mon papa ! » L'instituteur se tourne vers lui : « C'est toi qui as raison. Ce sont tous les papas de France qui ont gagné la guerre... »

Quatre combattants de la Seconde Guerre mondiale ont aussi reçu un bâton de Maréchal, dont trois à titre posthume : Philippe Leclerc de Hauteclocque, Jean de Lattre de Tassigny et Pierre Koenig, et un seul de son vivant : Alphonse Juin.
Auteur : Mel_C  
836/1049

Date :    19-05-2025 00:29:50


19 mai 1978 : Les paras sautent sur Kolwezi

Les parachitistes du 2e REP sautent sur Kolwesi (19 mai 1978), DRLe 19 mai 1978, 405 parachutistes du 2e REP (Régiment Étranger de Parachutistes) de la Légion étrangère basé à Calvi (Corse) sautent sur Kolwezi, cité minière du Katanga ou Shaba (Zaïre, ex-Congo belge), au cœur de l’Afrique équatoriale.

250 parachutistes supplémentaires du 2e REP sautent le lendemain matin au-dessus de la ville. Mille deux cents paracommandos belges sautent également au petit matin du 20 mai sur l'aéroport de la ville.

Une semaine plus tôt, trois à quatre mille rebelles katangais venus des camps d’entraînement situés dans l’Angola voisin, véhiculés par des Cubains et armés par les Soviétiques, ont assailli la ville et pris en otage les 3 000 expatriés belges et français (plusieurs dizaines ont été rapidement massacrés), profitant de la déliquescences des forces armées zaïroises, aux ordres du dictateur, le président Joseph Mobutu.

C’est donc dans l’urgence que le président de la République française Valéry Giscard d'Estaing et le Premier ministre belge Léo Tindemans ont, chacun de leur côté, décidé d'intervenir. Le premier par souci humanitaire et aussi pour sauver le régime Mobutu, allié du camp atlantique ; le second pour sauver ses ressortissants.

L’annonce de l’engagement imminent de forces armées européennes, faite entre autres par les médias zaïrois, convainc les rebelles de fuir Kolwezi dès les 17 et 18 mai. Ne restent sur place que quelques pillards et irréguliers locaux. L’armée zaïroise, de son côté, n’est représentée que par des éléments débandés dont quelques-uns occupent - plutôt qu’ils ne défendent - l’aérodrome de Kolwezi.

Au terme des opérations aéroportées des 19 et 20 mai, les Européens survivants sont évacués par les Belges et l'ordre revient dans la ville. On déplore toutefois 170 morts et disparus parmi les civils européens, 700 environ parmi les rebelles et les civils zaïrois, ainsi que cinq morts, vingt blessés et six disparus parmi les membres de la mission militaire française présente à Kolwesi, un mort parmi les parachutistes belges et un mort parmi les parachutistes marocains venus après coup en soutien logistique.

Du nom de code « Bonite », l’opération aéroportée est présentée comme un franc succès par les autorités françaises, cependant qu'est occultée la participation belge. Le président Giscard d’Estaing, dont la majorité parlementaire est sortie racornie des élections législatives de mars 1978, n’en tirera néanmoins aucun bénéfice politique.
Auteur : Mel_C  
837/1049

Date :    19-05-2025 00:31:49


19 mai 1802 : BONAPARTE FONDE LA LEGION D'HONNEUR :

Le Premier Consul Napoléon Bonaparte établit le 19 mai 1802 (29 floréal An X) un Ordre national de la Légion d'Honneur. Il veut de la sorte récompenser les mérites des citoyens, tant civils que militaires, et établir une émulation civique chez les notables.

Le 8 mai 1802, à un membre du Conseil d'État qui l'interpelle sur le bien-fondé d'une décoration qui viole les principes révolutionnaires d'égalité, le Premier Consul rétorque : « On appelle cela des hochets ; eh bien, c'est avec des hochets qu'on mène les hommes ! ».

°°°°° Un succès qui ne se dément pas .... :

Le Tribunat accepte la Légion d'Honneur avec 56 voix seulement contre 36 et le Corps législatif avec 166 voix contre 110. L'Ordre n'en recueille pas moins un vif succès dans l'opinion, raffermissant le prestige du Premier Consul.

Il comprend d’abord quatre, puis cinq classes de légionnaires : les grades de chevalier, officier et commandeur et les dignités de grand officier et grand-croix. Il est présidé par le Premier Consul, qui lui donne pour devise « Honneur et Patrie », et dirigé par un Grand Chancelier et un Grand Trésorier. La première distribution de médailles a lieu le 14 juillet 1804 aux Invalides.

Notons que 48.000 personnes vont être élevées à la dignité de légionnaire sous le Consulat et l'Empire... dont un vingtième seulement de civils ! À la chute de Napoléon, le roi Louis XVIII maintiendra la Légion d'Honneur, substituant simplement l'effigie d'Henri IV à celle de l'Empereur sur les médailles.

En 2011, la Légion d'Honneur comptait environ 91.500 titulaires après un maximum de 320.000 en 1968.

Le collier du grand-maître de la Légion d?HonneurLe chef de l'État, autrefois l'empereur ou le roi, aujourd'hui le président de la République, est de droit le grand-maître de la Légion d’Honneur. Il reçoit à ce titre le somptueux collier de grand-maître le jour de son entrée en fonction.

Ce collier porte la devise de l’ordre : Honneur et Patrie. Il comporte 17 maillons à l'avers desquels sont représentées l'une ou l'autre des activités de référence des légionnaires (activités civiles ou militaire). Au début de chaque mandat présidentiel, le nom du président est gravé au revers de l'un des maillons. L’actuel collier remonte à 1951. Il sera remplacé une fois tous les maillons gravés.

Depuis l'investiture de Valéry Giscard d'Estaing, en 1974, le collier n'est plus porté par le président mais lui est seulement présenté sur un coussin le jour de son entrée en fonction. Il est ensuite ramené dans sa vitrine du musée de la Légion d'Honneur, dans le joli hôtel de Salm (1782), au bord de la Seine et en face du musée d'Orsay.

Cet endroit accueillant, qui déroule l'histoire de la Légion d'Honneur comme de la plupart des ordres français et étrangers, vaut la visite et s'adresse aux enfants comme aux adultes. Il est gratuit et l'on n'a pas à y faire la queue comme au musée d'Orsay voisin.
Auteur : Mel_C  
838/1049

Date :    19-05-2025 00:42:17


19 mai 1521 : L’ARMEE FRANÇAISE PREND LA VILLE DE PAMPELUNE sous les ordres du général Lesparre.
Auteur : Mel_C  
839/1049

Date :    19-05-2025 00:42:45


19 mai 1743 : JEAN-PIERRE CHRISTIN présente L’ECHELLE DE TEMPERATURE CENTIGRADE à la Société Royale de Lyon. Elle fut INVENTEE L’ANNEE PRECEDENTE PAR ANDERS CELSIUS.
Auteur : Mel_C  
840/1049

Date :    19-05-2025 00:43:16


19 mai 1902 : Aux Etats-Unis d’Amérique, dans l’Etat du Tennessee, une EXPLOSION DANS LA MINE DE FRATERVILLE tue 216 mineurs.

◄◄101102103104105106107108109►►



Retour à l'index du Forum

« Voir les autres
Viens discuter sur le forum
Pros : créez & placez votre annonce ici »