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çà s'est passé .....
Auteur : Mel_C  
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Date :    26-05-2025 00:50:55


26 mai 1896
A la bourse de New York on publie pour la première fois l’indice Dow Jones Industrial Average, fondé en 1884 par Charles Dow et Edward Jones. Sa première cotation est de 40,96 points. Au moment où j’écris ces lignes, il est à 18 232,02 points.

26 mai 1942
La Bataille de Bir Hakeim débute en Lybie, et sera la première victoire des Forces françaises libres de la deuxième Guerre mondiale alors que les forces étaient 10 fois supérieures en nombre du côté allemand. Elle durera jusqu’au 11 juin.

26 mai 1944
Les villes françaises de Chambéry, Grenoble, Nice, Saint-Etienne et Lyon sont bombardées par les Alliés. L’objectif était de détruire les infrastructures de chemin de fer. 900 avions américains ont lâché leurs bombes à haute altitude, avec un total d’environ 164 tonnes de bombes pour la seule ville de Chambéry.

26 mai 1972
Signature par Richard Nixon (USA) et Léonid Brejnev (URSS) à Moscou des accords SALT I concernant la limitation des armements stratégiques.

26 mai 1986
La prison de la Santé est le théâtre d’une évasion spectaculaire, Michel Vaujour, braqueur condamné à 95 années de prison, s’évade par hélicoptère, piloté par son épouse Nadine, qui a pris des cours sous un faux nom. Un film sera tiré de cette histoire, La Fille de l’air avec Béatrice Dalle.

26 mai 1994
Les relations diplomatiques reprennent entre les Etats-Unis d’Amérique et le Viêt Nam.

26 mai 2018
A Europa Park, en Allemagne, un incendie ravage un quartier complet du parc d’attraction.
Auteur : Mel_C  
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Date :    26-05-2025 00:51:40


26 mai 451 : À Avaraïr, les Arméniens défendent leur foi face aux Perses

L'Arménie actuelle est un petit État du Caucase au territoire accidenté et enclavé, dominé de partout ou presque par le mont Ararat (5000 mètres, dans la Turquie voisine). C'est sur ce mont que, selon la tradition, se serait échouée l'arche de Noé.

Le pays couvre aujourd'hui 30 000 km2 (la superficie de la Belgique ou de la Bretagne). Il est beaucoup plus étriqué que l'Arménie historique, laquelle s'étendait sur des terres aujourd'hui turques et iraniennes. Sa population s'élève à trois millions d'habitants. Elle décline du fait de la dénatalité et de l'émigration. Mais il s'y ajoute une diaspora au moins deux fois plus nombreuse (Russie, États-Unis, Iran, France...).

Victime au cours des siècles de nombreux drames, l’Arménie est revenue depuis 2020 sur le devant de la scène dans le cadre d'une nouvelle guerre avec sa voisine, l'Azerbaïdjan, la guerre de trop...
Isabelle Grégor, avec la contribution d'André Larané
Depuis le Déluge

« Le septième mois, le dix-septième jour du mois, l’arche s’arrêta sur les montagnes d’Ararat » (Genèse). Quel honneur pour cette région perdue aux confins orientaux de l'Europe, entre mer Noire et mer Caspienne ! Si l'on n'est pas vraiment sûr que Noé descendit de son arche dans les territoires de l’ancienne Arménie, on sait sans aucun doute que des peuples y avaient élu domicile dès le Paléolithique, et s'y trouvèrent particulièrement bien puisqu'ils y prospérèrent.

Chaussure Areni-1, 5500 av. J.-C., Erevan, musée d'Histoire de l'Arménie.On a d'ailleurs retrouvé dans le sud du pays actuel la plus vieille chaussure de l'humanité, parfaitement conservée malgré ses 5 500 ans. Mais c'est plus à l'est, autour du lac de Van (en Turquie), que se développa à partir du IXe siècle av. J.-C. un premier royaume, dit d'Ourartou, avec une civilisation avancée pourvue d'une écriture, de forteresses, d'un système d'irrigation et d'artisans travaillant avec talent l'or, l'argent et le bronze.

Le territoire est ensuite occupé par des Indo-Européens, sans doute une des tribus thraco-phrygiennes arrivées des Balkans en Asie Mineure vers 1200 av. J.-C., à l'époque de la guerre de Troie ! Ils absorbent le royaume d'Ouratou et imposent leur langue.

Ces nouveaux-venus donnent au pays son nom actuel, Haïastan. Eux-mêmes s'appellent Haï. Selon un mythe fondateur, ils disent descendre de Haïk, arrière-petit-fils de Noé par Japhet. Il aurait régné dans la région après avoir vaincu le roi de Babylone Bel !

L'Haïastan, dénommé Arménie par les étrangers, passe sous la domination des Mèdes puis des Perses. Ainsi en est-il fait mention comme de la treizième satrapie perse sur la stèle de Béhistun à la gloire de Darius Ier. Le pays est plus tard conquis par Alexandre le Grand et tombe après sa mort sous l'emprise de la dynastie séleucide. En 189 av. J.-C., Artaxias et Zariadris, deux généraux du souverain séleucide Antiochos III, fondent respectivement les royaumes de Petite et Grande Arménie.

Tigrane II le Grand, roi d'Arménie (vers 140 av. J.-C. ; 55 av. J.-C.)La Petite Arménie est conquise par les Romains cependant que la Grande, neuf fois plus étendue que le pays actuel, conserve son indépendance autour de sa capitale Artaxate, aujourd'hui Artachat, près d'Érévan. Elle s’étend de la Méditerranée à la Caspienne.

Vers 90 av. J.-C., le roi Tigrane le Grand, lié à la dynastie parthe des Arsacides, refait l'unité de l'Arménie et forme un éphémère empire en haute Mésopotamie, entre les Parthes et les Romains. Ce succès est éphémère. En 66 av. J.-C., Tigrane II doit faire allégeance à Rome. L'Arménie devient vassale de Rome tout en conservant sa culture.
Auteur : Mel_C  
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Date :    26-05-2025 00:52:37


26 mai 1445 : Charles VII crée les Compagnies d'ordonnance

Par une ordonnance en date du 26 mai 1445, à Louppy-le-Châtel (près de Bar-le-Duc), le roi Charles VII crée les Compagnies de l'ordonnance ou compagnies d'ordonnance. Cette nouvelle formation militaire constitue la première armée permanente à la disposition du roi de France.

°°° À votre bon coeur

Auparavant, quand il voulait faire la guerre, le roi faisait appel à ses vassaux selon la coutume féodale du ban. Mais ses vassaux n'étaient obligés de le servir que pendant 40 jours. S'il voulait poursuivre la guerre, le roi devait recruter des compagnies de mercenaires.

Quand la guerre prenait fin, les mercenaires étaient congédiés. Ils se mettaient alors à piller le pays. C'est ce qui s'est passé au début de la guerre de Cent Ans, après les victoires de Charles V et Du Guesclin.

Bandes d'écorcheurs, chevaliers et paysans au XVe siècle (enluminure des Chroniques d'Angleterre, Jean de Wavrin, vers 1450)

°°° La première armée moderne

Après ses premières victoires, remportées sur les Anglais grâce à Jeanne d'Arc, Charles VII décide de poursuivre l'offensive avec une armée régulière mais, pour cela, il a besoin de beaucoup d'argent.

Le 2 novembre 1439, les états généraux l'autorisent à lever régulièrement, chaque année, l'impôt pour la « taille des lances » (pour faire plus court, on parlera plus tard de la « taille » tout simplement).

Arthur de Bretagne, comte de Richemont (1393-1456), collection Gaignières, BNFAprès la trêve signée à Tours avec les Anglais en 1444, Charles VII et son connétable Arthur de Bretagne, comte de Richemont, peuvent enfin songer à se débarrasser des « Écorcheurs».

Par milliers, ces bandes de mercenaires sans emploi mettent à mal les campagnes françaises, pillant, violant, brûlant, tuant à satiété et, selon les chroniques du temps, commettant des « abominations telles que les Sarrasins ne font pas aux Chrétiens ». Elles rappellent les Grandes Compagnies du siècle précédent, que Du Guesclin avait amenées en Espagne se faire tuer.

Tirant parti de ses ressources financières régulières, le roi va les remplacer par une armée régulière. Ce seront les Compagnies d'ordonnance, constituées avec les éléments les plus présentables des bandes d'écorcheurs ! Chaque compagnie est commandée par un capitaine nommé par le roi et comprend cent lances garnies, une lance garnie comprenant six hommes : un homme d'armes en armure, trois archers, un coutilier et un page.

Dans le même temps, le grand-maître de l'artillerie Gaspard Bureau et son frère Jean développent l'artillerie, avec des canons en bronze capables de tirer des boulets en fonte, des canons à main plus légers, ancêtres du fusil, et des canons très longs ou couleuvrines que l'on peut traîner sur des chariots et amener sur le champ de bataille.

Trois ans après, en 1448, une ordonnance royale prescrit à chaque groupe de cinquante « feux » (autre nom d'une maisonnée ou ménage) de mettre à la disposition du roi un arbalétrier ou un archer. Celui-ci est exempt de taille d'où son nom de « franc-archer ». À l'image de l'Angleterre, la France se constitue ainsi une infanterie de francs-archers

Avec sa « gendarmerie » à cheval formées de nobles (les compagnies d'ordonnance), son artillerie et ses francs-archers, Charles VII dispose ainsi de la première armée d'Europe. Il est prêt pour la bataille contre les Anglais encore présents dans le royaume.
Auteur : Mel_C  
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Date :    26-05-2025 00:53:15


26 mai 1637 : Massacre des Indiens Péquots

Le 26 mai 1637, en Nouvelle-Angleterre, la colonie du Connecticut ordonne des représailles suite au massacre de quelques fermiers par les Indiens locaux.

Le capitaine John Mason réunit 90 hommes. Il attaque par surprise et incendie le camp principal des Indiens Péquots. Six cents hommes, femmes et enfants périssent en une heure. Les assaillants n'éprouvent aucune perte.

Cette opération, connue sous le nom de «Mystic Massacre», inaugure la longue litanie d'horreurs qui marque les guerres indiennes...
Auteur : Mel_C  
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Date :    26-05-2025 00:53:56


26 mai 1755 : Exécution de Mandrin

Le 26 mai 1755, le contrebandier Louis Mandrin (30 ans) est roué vif à Valence (Dauphiné).

Le condamné subit d'abord la torture des brodequins : ses jambes sont écrasées entre deux planches en vue de lui faire avouer le nom de ses complices. Puis il est conduit à l'échafaud, sur la place du Présidial. Le bourreau brise ses membres à coups de barre. Enfin, il expose le condamné face au ciel sur une roue de carrosse.

Le fier contrebandier supporte ce supplice sans mot dire. Au bout de huit minutes, le bourreau l'étrangle à la demande de l'évêque, touché par son repentir, mettant ainsi fin à ses souffrances. Plusieurs milliers de personnes assistent à la scène. Très vite va se répandre la légende du bandit magnanime puni pour avoir volé les collecteurs d'impôts.

La brève épopée de Mandrin est symbolique des iniquités fiscales dans les décennies précédant la Révolution française.

°°° De l'injustice à la révolte

Né le 11 février 1725 à Saint-Étienne de Saint-Geoirs, dans le Dauphiné, Louis Mandrin est l'aîné d'une famille de neuf enfants. Il a 17 ans quand meurt son père, un maréchal-ferrant prospère. Inapte à développer l'entreprise familiale, il signe en 1748 un contrat avec les collecteurs de taxes de la Ferme générale en vue de ravitailler l'armée française qui guerroie en Italie.

À la fin de sa mission, ayant perdu la plupart de ses 97 mulets dans la traversée des Alpes, ne voilà-t-il pas que la Ferme générale refuse de le payer !

Là-dessus, son propre frère est pendu pour faux-monnayage suite à une intervention de la Ferme générale. Lui-même participe à une rixe sanglante le 30 mars 1753 et doit s'enfuir pour échapper au supplice de la roue. Devenu hors-la-loi, il prend la tête d'une bande de contrebandiers et déclare la guerre à la Ferme générale, non sans afficher son dévouement au roi !
Auteur : Mel_C  
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Date :    26-05-2025 00:55:05


26 mai 1797 : Fin de la « Conjuration des Égaux »

Le 26 mai 1797, Gracchus Babeuf et un acolyte, Darthé, sont guillotinés à Vendôme. Leur mort met un point final à la «Conjuration des Égaux».

Au XXe siècle, au temps du communisme triomphant, Gracchus Babeuf était dans les écoles soviétiques l'un des plus connus de tous les révolutionnaires français avec Robespierre. En effet, les marxistes-léninistes avaient fait de ce révolutionnaire le premier théoricien du communisme et de la dictature du prolétariat.

°°° Le communisme avant la lettre

Gracchus Babeuf (gravure, BN)Né à Saint-Quentin en 1760, François Babeuf, qui se fera plus tard prénommer Gracchus en souvenir d'un héros de Rome, exerce avant la Révolution le métier d'arpenteur. Dans cette fonction, il est sensibilisé aux inégalités foncières de l'Ancien Régime.

Au début de la Révolution, nommé administrateur de district dans la Somme, il formule un projet visant à l'abolition de la propriété individuelle. Mais c'est seulement sous le Directoire qu'il sort de l'anonymat.

Après la chute de Robespierre, nouveaux riches et nouveaux pauvres se côtoient avec un commun désintérêt pour la politique, les uns désirant jouir de leurs richesses mal gagnées, les autres regrettant en silence le bon vieux temps de la Terreur !

L'anarchie est à son comble. L'économie est désorganisée, la monnaie papier (assignats) ne vaut plus rien, les impôts ne rentrent plus, l'administration ne fonctionne que par intermittences, la criminalité s'étend avec son corollaire, la misère.

Cette situation révolte les purs révolutionnaires. Autour de Babeuf et Lindet, un ancien député jacobin de la Convention, se réunissent des petits bourgeois épris d'égalité politique et jacobins dans l'âme.

°°° Ultime sursaut révolutionnaire

Gravure de propagande révolutionnaire (gravure, BN)Au nom des babouvistes, Sylvain Maréchal publie le Manifeste des Égaux qui préconise l'instauration de l'égalité et surtout la prise du pouvoir par la violence. Il n'est plus question de faire confiance au peuple et aux élections pour améliorer la société !

Au printemps 1796, les babouvistes se proposent de renverser le Directoire et de rétablir la Constitution de 1793, jamais entrée en application.

Le Directoire a vent de leurs intentions mais ne se décide pas à agir. Lazare Carnot, l'un des Directeurs, mobilise toutefois la police et, grâce à des dénonciations, fait arrêter les principaux chefs du complot le 10 mai 1796.

Les Jacobins restés fidèles à Babeuf et Lindet tentent dans la nuit du 9 au 10 septembre 1796 de rallier à leur cause les soldats du camp de Grenelle.

Les soldats font mine de les écouter avant de les fusiller sur place.

°°° Des babouvistes aux royalistes

En condamnant à mort les meneurs de cette «Conjuration des Égaux» et en faisant traîner leur procès, le gouvernement du Directoire veut donner à l'opinion publique une fallacieuse impression de force. Il veut aussi se rallier la bourgeoisie désireuse d'ordre. Mais l'élimination de l'opposition jacobine de gauche redonne du tonus à l'opposition royaliste, violemment frappée par la répression de Vendémiaire, deux ans plus tôt. Celle-ci se reprend à espérer une prompte restauration de la monarchie.
Auteur : Mel_C  
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Date :    26-05-2025 00:55:37


26 mai 1879 : Traité anglo-afghan de Gandamak

Le 26 mai 1879, le traité de Gandamak met un terme à la deuxième guerre anglo-afghane. La première s'était terminée par un désastre britannique. Celle-ci se conclut par un compromis. Les Anglais se gardent d'occuper l'Afghanistan mais se font concéder par l'émir Chêr Ali (ou Chir Ali) la surveillance de la passe stratégique de Kaïber (Khyber pass) et un droit de regard sur sa politique étrangère. Ainsi neutralisent-ils le glacis qui sépare leur colonie des Indes de l'empire russe.

Maîtres chez eux, les Afghans renoncent à s'immixer dans les rivalités entre grandes puissances. C'est une attitude qu'ils conserveront au XXe siècle pendant la « guerre froide » entre URSS et États-Unis.
Auteur : Mel_C  
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Date :    26-05-2025 00:56:22


26 mai 1860 : Affrontements entre maronites et Druzes

Le 26 mai 1860, sur les flancs du mont Liban, au Proche-Orient, se produit un affrontement sanglant entre chrétiens maronites (dico) et Druzes (dico). Il survient dans une zone où ces deux communautés religieuses vivaient depuis plusieurs siècles côte à côte et en bonne intelligence. C'est le début d'une escalade de la violence qui va conduire aux désordres actuels.

°°° Premiers déchirements communautaires

Au milieu du XIXe siècle, le gouvernement ottoman avait enlevé aux seigneurs locaux l'administration du mont Liban pour couper court à leurs velléités d'indépendance.

Pour mieux assurer sa tranquillité, la Sublime Porte joue de la rivalité entre maronites et Druzes, habitants du mont Liban. Mais ce jeu s'avère dangereux car il coïncide avec la montée du communautarisme dans l'ensemble de l'empire ottoman.

C'est une conséquence paradoxale de la tentative de démocratisation mise en oeuvre avec la charte de Gulhané. Les Arabes, sujets de seconde zone, maugréent contre une égalité de façade qui les prive de leurs réseaux communautaires sans leur offrir pour autant les mêmes facilités qu'aux Turcs et aux minorités chrétiennes. Alors survient la catastrophe !

En 1858, des paysans druzes du mont Liban commencent à se révolter contre les abus du gouverneur maronite. En s'étendant, la jacquerie se transforme en affrontement entre les deux communautés religieuses. On compte plusieurs milliers de victimes dans la montagne à quoi s'ajoutent des tueries de chrétiens dans la métropole syrienne, Damas (5 000 victimes dans la seule journée du 9 juillet 1860).

Dans cette ville réside l'émir Abd el-Kader, glorieux opposant à la conquête française de l'Algérie. Il vit au milieu d'une petite communauté de dix ou quinze mille exilés algériens et tunisiens, les « Moghrébins ». Le vieux chef monte sur son cheval et parcourt la ville à la tête de sa petite troupe de fidèles. Partout, il s'interpose entre les émeutiers musulmans et leurs victimes chrétiennes ou juives. Il morigène les premiers et offre aux secondes un asile dans sa maison.

On s'émeut jusqu'en France. Napoléon III reprend à son compte la vocation de la France à protéger les chrétiens du sultan, qui remonte aux Capitulations convenues entre François Ier et Soliman le Magnifique.

L'empereur des Français envoie donc sans attendre 7 000 soldats à Beyrouth pour restaurer la paix entre les communautés. Les soldats stationneront dans la région pendant un an, inaugurant une tradition de présence française qui va perdurer jusqu'à la fin du XXe siècle. Il obtient surtout du sultan l'octroi d'une véritable autonomie pour les maronites, sous l'autorité d'un gouverneur chrétien. Ce sont les prémices de la création d'un État libanais soixante ans plus tard, en 1920, toujours sous l'égide de la France.

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