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çà s'est passé .....
Auteur : Mel_C  
929/1037

Date :    04-06-2025 23:42:51


4 juin 1666 : Le Misanthrope :

Le 4 juin 1666 a lieu à Versailles la première représentation du Misanthrope de Molière.
Auteur : Mel_C  
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Date :    04-06-2025 23:43:04


4 juin 1783 : Première montgolfière (sans passager)

Le 4 juin 1783 s'envole la première montgolfière (sans passager à bord). À Annonay, près de leur papeterie, les frères Montgolfier réussissent pour la première fois à faire voler un objet fabriqué de main d'homme. L'heure des vols habités est proche.
Auteur : Mel_C  
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Date :    04-06-2025 23:44:05


4 juin 1859 : Napoléon III risque tout à Magenta

Le 4 juin 1859, un mois après avoir déclaré la guerre à l'Autriche, l'empereur Napoléon III et son allié, le roi de Piémont-Sardaigne affrontent l'ennemi à Magenta, à l'ouest de Milan. Les alliés franco-sardes l'emportent difficilement et Napoléon III manque d'être fait prisonnier avec son état-major.

Dans la nuit du 2 au 3 juin, le génie français, protégé par l'artillerie, a jeté un pont de barques de 180 mètres à Turbigo et le IIe corps d'armée a commencé à le franchir en vue de soutenir les premiers combats à Turbigo et Robecchetto. Le matin du 4 juin, de son observatoire dans la tour de San Martino al Basto, Napoléon III entend tonner le canon. Convaincu que le général Patrice de Mac-Mahon a déjà engagé l'attaque, il ordonne aux troupes en attente près du Tessin de se déplacer vers les ponts existants. Les Autrichiens réussissent à en faire sauter deux sur trois si bien que les Français ont du mal à se coordonner.

L’espace d’une heure, les renforts autrichiens submergent les Français à tel point qu'un télégramme est envoyé à Vienne qui annonce la victoire. Cependant, à l'issue de féroces combats, les Autrichiens, menacés sur leur flanc droit par Mac Mahon qui a repoussé l'attaque à Boffalora, se retirent à Magenta. Ils se réfugient dans les habitations, espérant défendre le territoire mètre par mètre.

Mais les Français réussissent à passer sur le ponte Nuovo et, par une manœuvre en tenaille, attaquent et repoussent l'ennemi. La bataille laisse environ 2 000 morts sur le terrain. Trois jours plus tard, Napoléon III entre à Milan et le général de Mac-Mahon est fait maréchal et duc de Magenta. Après une nouvelle et sanglante victoire à Solferino, trois semaines plus tard, l'empereur des Français, peu porté à la guerre, décide d'arrêter les frais...
Auteur : Mel_C  
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Date :    04-06-2025 23:45:53


4 juin 1900 : Exposition des oeuvres de Rodin

Le 4 juin 1900 sont exposées les oeuvres d'Auguste Rodin. Vilipendé quelques années plus tôt à propos de la statue de Balzac qui figure aujourd'hui sur le boulevard Raspail (à Paris), le sculpteur est enfin honoré comme il le mérite. Mais son réalisme continue de faire peur. À preuve la polémique sur la statue de Victor Hugo, que certains le soupçonnent d'avoir moulé sur nature.
Auteur : Mel_C  
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Date :    04-06-2025 23:46:48


4 juin 1920 : Le traité de Trianon rabaisse la Hongrie

Les vainqueurs de la Grande Guerre signent au Trianon un traité de paix avec la Hongrie le 4 juin 1920. Il consacre la fin de l'Autriche-Hongrie, au sein de laquelle la Hongrie jouissait d'une quasi-indépendance.

Le nouvel État est amputé des deux tiers de son territoire et trois millions de Hongrois se retrouvent à l'extérieur, dont la plus grande partie en Roumanie.

°°° L'Autriche-Hongrie après la Première Guerre mondiale

À l'issue de la Première Guerre mondiale, l'Autriche-Hongrie, alliée de l'Allemagne, est dépecée par le traité de Saint-Germain-en-Laye (10 septembre 1919), avec l'Autriche en particulier, et le traité de Trianon (4 juin 1920) avec la Hongrie...

Cérémonie de signature du traité de Trianon : à l'avant en haut-de-forme Ágost Benárd, chef de la délégation hongroise, passant devant un piquet d'honneur à Versailles, Agence Rol, Paris, BnF, Gallica.

°°° Douloureuse naissance

Trois mois après la cessation des hostilités, la Hongrie en pleine anarchie est tombée sous la coupe d'un agitateur communiste, Bela Kun, qui a installé le 21 mars 1920 à Budapest une République des soviets imitée de la Russie léniniste. Sa dictature, aussi brève que sanglante, a été renversée suite à une intervention de l'armée roumaine, entraînant l'accès à la tête du pays de Miklos Horthy, amiral d'un pays désormais sans accès à la mer.

Le nouvel homme fort de la Hongrie se proclame Régent dans l'attente de la restauration d'un roi de la dynastie des Habsbourg, restauration qui ne viendra jamais.

°°° Amères frustrations

Miklos Horthy négocie tant bien que mal le traité de Trianon et, sitôt après l'avoir signé, réclame avec insistance sa révision. Pour l'obtenir, il se rapproche de Mussolini puis de Hitler.

La Seconde Guerre mondiale lui permet de récupérer des territoires sur la Roumanie et la Yougoslavie. Mais en 1945, la Hongrie, vaincue, est définitivement rétablie dans les frontières du traité de Trianon.

Après l'effondrement du communisme, elle a la sagesse de mettre une sourdine à ses revendications sur les minorités hongroises de Transylvanie (Roumanie) et de Voïvodine (Serbie) pour ne pas ouvrir de nouveaux conflits avec les régimes voisins.
Auteur : Mel_C  
934/1037

Date :    04-06-2025 23:48:37


4 juin 1958 : De Gaulle et " Je vous ai compris " :

Le 4 juin 1958, du balcon du Gouvernement Général d'Alger, le général de Gaulle lance à la foule : « Je vous ai compris. Je sais ce qui s'est passé ici. Je vois ce que vous avez voulu faire. Je vois que la route que vous avez ouverte en Algérie, c'est celle de la rénovation et de la fraternité. Eh bien ! de tout cela, je prends acte au nom de la France, et je déclare qu'à partir d'aujourd'hui, la France considère que dans toute l'Algérie, il n'y a qu'une seule catégorie d'habitants : il n'y a que des Français à part entière, des Français à part entière avec les mêmes droits et les mêmes devoirs... »

Ce cri va semer d'amères illusions chez les Français d'Algérie, ceux-là mêmes qui ont ramené de Gaulle au pouvoir le 13 mai 1958. Prenant leur souhait pour une réalité, dans son vibrant : « Je vous ai compris », ils veulent entendent : « Je partage vos convictions et vos attentes ». Mais l'expression prise au pied de la lettre ne veut rien dire d'autre que : « J'ai compris ce que vous souhaitez et j'en prends acte sans que cela m'engage à quoi que ce soit. » Le général laisse ainsi ses auditeurs croire à sa résolution de conserver l'Algérie à la France. Aujourd'hui, ces quatre mots : « Je vous ai compris », sont devenus pour beaucoup de Français le modèle du cynisme en politique.
Auteur : Mel_C  
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Date :    04-06-2025 23:49:31


4 juin 1989 L'armée massacre les étudiants sur la place Tien An Men :

Le 4 juin 1989, à Pékin, l'armée chinoise disperse avec des chars et des armes lourdes les milliers d'étudiants rassemblés sur la place Tien An Men, dont certains depuis le 18 avril précédent ! Il semble que la dispersion ait fait de nombreuses victimes (plusieurs milliers selon des sources occidentales). Ce massacre dit du 4/6 (en chinois : « Liu Si ») met un terme brutal au « printemps de Pékin ».

Le mouvement étudiant a surgi en réaction à la dictature du Parti Communiste chinois (PCC), ressentie comme de plus en plus insupportable à mesure que le pays se modernise et s'ouvre sur l'extérieur. Il rappelle un autre mouvement étudiant, survenu 70 ans plus tôt en ce haut lieu du pouvoir et de la vie politique, face à la Cité interdite. Il avait cette fois-là donné naissance au Mouvement du 4-Mai, fer de lance de la démocratisation de la Chine...

°°° Montée de la tension

Les étudiants ont commencé à se rassembler sur la place Tien An Men (ou « place de la paix céleste ») dès le 27 avril dans la perspective de la commémoration du 4 mai 1919. On en comptera dans les semaines suivantes jusqu'à un million.

Le rassemblement tourne à la manifestation contre le gouvernement et en faveur de la démocratie. Le 13 mai, beaucoup d'étudiants entament une grève de la faim. Dans les provinces et une partie de l'armée, d'aucuns expriment leur sympathie pour les manifestants. Le 17 mai, les dirigeants chinois sont obligés d'annuler la visite de Gorbatchev à la Cité interdite. Humiliation.

Deux jours plus tard, le secrétaire général du PCC Zhao Ziyang se rend sur la place et tente de dissuader les étudiants de poursuivre leur grève de la faim. Mais le dirigeant, qui aurait voulu profiter du mouvement pour démocratiser le régime, échoue dans sa médiation...

°°° Loi martiale

C'est finalement l'habile Deng Xiaoping (85 ans) qui aura le dernier mot. Celui que l'on surnomme le « petit Timonier », en raison de sa taille et par opposition avec le « grand Timonier » (Mao Zedong), continue de tirer les ficelles avec la simple fonction de président de la commission des affaires militaires du PCC.

Le 20 mai, il obtient de Li Peng qu'il instaure la loi martiale. Le Premier ministre fait appel à l'armée pour dégager la place mais celle-ci est bloquée aux entrées de la ville par la foule ! Le monde entier, sidéré, voit sur les écrans de télévision un jeune homme seul au milieu de la chaussée, défiant une colonne de chars. Nouvelle humiliation.

Lasse de tergiverser, l'armée nettoie brutalement la place Tien An Men dans la nuit du 3 au 4 juin, faisant, dit-on, 1800 morts et des dizaines de milliers de blessés.

Une brutale répression s'abat sur les démocrates dans toutes les grandes villes du pays. C'en est fini du « printemps de Pékin » et l'on peut croire que la Chine communiste va replonger dans les ornières du passé. Mais Deng Xiaoping voit dans les émeutes étudiantes un signal pour aller de l'avant...
Auteur : Mel_C  
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Date :    04-06-2025 23:50:21


04 juin 1898 : Fondation de la Ligue des Droits de l'Homme :

La LIGUE FRANÇAISE POUR LA DEFENSE DES DROITS DE L'HOMME ET DU CITOYEN, plus communément appelée LIGUE DES DROITS DE L'HOMME ou LDH, a été fondée le 4 juin 1898 en vue de la défense du CAPITAINE DREYFUS par le sénateur de la Gironde Ludovic Trarieux et l'avocat Joseph Reinach. Sa création témoigne de l'IRRUPTION DES « INTELLECTUELS » dans le débat public.

La Ligue s'oriente vers la promotion des droits sociaux sous l'énergique direction du député et journaliste Francis de Pressensé, élu à sa présidence en 1903. En 1922, après la Grande Guerre, elle fonde avec une vingtaine d'autres ligues similaires la Fédération internationale des Droits de l'Homme (FIDH). Son mot d’ordre : « La paix par les droits de l'Homme ».

En 1933, elle en vient à compter 180 000 adhérents. Active dans la défense des droits sociaux, elle s'aligne globalement sur les positions de la gauche républicaine et par exemple s'accommode sans sourciller du fait colonial. Face à la montée du nazisme, elle est tiraillée entre les partisans de la fermeté et les pacifistes partisans de la temporisation. Elle s'aveugle aussi sur la dictature de Staline.

°°° La tache :

La LDH ternit son image dans les années 30 en fermant les yeux sur les PROCES DE MOSCOU sous prétexte que tous les accusés avaient avoué. Dans son rapport du 15 novembre 1936, elle écrit à leur propos : « La hantise que nous avons tous de l'erreur judiciaire n'existe que si l'accusé nie son crime, s'il crie jusqu'au bout son innocence... Si le capitaine Dreyfus avait fait des aveux, il n'y aurait pas eu d'Affaire Dreyfus (...). Il est contraire à toutes les données de l'histoire de la justice criminelle de supposer que, par des tortures ou des menaces de tortures, on fasse avouer des innocents dans la proportion de seize sur seize ».

Sous la plume de Gilles Manceron, la LDH se justifie en prétextant qu'il fallait « se préparer à faire la guerre à l’Allemagne nazie, menace principale en Europe, et regrouper toutes les forces susceptibles de s’y opposer, y compris l’URSS. » À cela deux remarques : en novembre 1936, Hitler ne menaçait encore personne et son antisémitisme restait dans les limites hélas propres à l'époque ; plus gravement, l'argumentaire de la LDH reprend celui des antidreyfusards, que l'on peut résumer comme suit : « Nous ne pouvons nous permettre d'affaiblir l'armée à la veille d'une guerre avec l'Allemagne ! »

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