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çà s'est passé .....
Auteur : Mel_C  
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Date :    16-06-2025 18:18:09


16 juin 877 : Le capitulaire de Quierzy et la féodalité

Le 16 juin 877, le roi carolingien Charles le Chauve, petit-fils de Charlemagne, réunit à Quierzy-sur-Oise ses compagnons de combat (en latin comites, dont nous avons fait comtes). Il veut les emmener en Italie secourir le pape menacé par les Sarrasins. Mais ses compagnons rechignent à une nouvelle expédition. Ils appréhendent de quitter les terres qu'ils ont reçu mission de défendre !

Pour les rassurer, le souverain promet de ne pas leur enlever ces terres et de les laisser à leur héritier s'il advenait qu'ils meurent pendant l'expédition. Cette concession parachève la féodalité, un ordre social inédit, caractéristique de la chrétienté médiévale et fondé sur des liens personnel entre supérieur (suzerain) et inférieur (vassal).

Charles le Chauve empereur en son royaume

Cette miniature montre Charles le Chauve béni par la main de Dieu, avec à ses pieds la personnification des principales provinces de son royaume. Elle est extraite du Codex aureus ou Évangile de saint Emmeran de Rastibonne (Bibliothèque de Munich).

L'hérédité en récompense des services rendus

Les prémices de la féodalité apparaissent à l'époque de Carloman et Pépin le Bref, fils de Charles Martel : à la faveur des conciles de 742 et 743 présidés par saint Boniface, il est demandé aux compagnons du souverain de servir celui-ci en contrepartie des biens qu'il aura confiés à leur garde, essentiellement des domaines terriens qualifiés de fiefs (du bas latin fevum qui désigne le bétail et viendrait lui-même d'un mot germanique fehu).

Les historiens voient dans cette disposition le premier exemple d'un engagement personnel de type vassalique.

En échange des services rendus et en contrepartie d'un hommage, les compagnons du souverain pouvaient pleinement jouir des revenus de leurs terres jusqu'à leur mort mais non pas les céder à leurs héritiers.

À Quierzy-sur-Oise, pour les amadouer donc, Charles le Chauve leur présente un capitulaire, autrement dit un texte réglementaire, par lequel il garantit les droits de leurs fils sur leurs terres au cas où ils viendraient à mourir pendant l'expédition.

Ce capitulaire de Quierzy-sur-Oise témoigne de la mise en place progressive d'une noblesse héréditaire et terrienne destinée à suppléer aux défaillances du pouvoir royal.

Au fil du temps, la plus grande partie de l'empire carolingien passe sous la tutelle d'un seigneur. Les grands barons délèguent à leur tour une partie de leurs terres à leurs compagnons. En échange, ces derniers leur rendent également hommage et les assistent à la guerre.

Il s'ensuit après l'An Mil une société fortement hiérarchisée où chaque noble est lié à son supérieur hiérarchique, appelé suzerain, par un engagement exclusif ; lui-même, appelé vassal (du bas latin vassus, serviteur), attend assistance et protection de son suzerain.

Il en résultera la « société féodale », fondée sur des allégeances personnelles du vassal au suzerain. Dans ce cadre, chacun a un suzerain qui est son supérieur hiérarchique, à l'exception du roi qui trône au sommet. Cet ordre social sera qualifié rétrospectivement par les historiens de féodalité (mot dérivé de fief ou peut-être du latin feudus, qui se rapporte à la confiance).
Auteur : Mel_C  
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Date :    16-06-2025 18:19:30


16 juin 1816 --- Naissance du docteur Frankenstein

Dans la nuit du 16 juin 1816, les poètes Lord Byron et Percy Shelley devisent avec leurs compagnes respectives, Claire et Mary, ainsi qu'un ami, le docteur John Polidori, dans une grande villa des bords du lac Léman, en Suisse.

En raison d'un été exceptionnellement pourri, consécutif à l'éruption d'un volcan en Indonésie, cela fait plusieurs jours qu'ils ne peuvent sortir...
La faute à la météo

Pour passer le temps, les jeunes gens entament un concours d'histoires macabres sur une suggestion de Lord Byron : « We will each write a ghost story » (« Nous allons chacun écrire une histoire de fantôme »).

C'est ainsi que la maîtresse de Shelley, Mary Godwin (19 ans), raconte l'histoire du docteur Victor Frankenstein, qui tenta de créer la vie à l'égal de Dieu.

L'histoire lui est inspirée par la vie d'un alchimiste allemand du siècle précédent, Konrad Dippel. Elle prend forme dans les jours qui suivent, après quelques nuits cauchemardesques aggravées par le deuil de la jeune femme, qui a peu avant perdu son bébé.

Elle débouche sur la publication deux ans plus tard du roman Frankenstein ou le Prométhée moderne, l'un des grands mythes de l'Occident contemporain et une mine intarissable pour les scénaristes du septième Art...
Auteur : Mel_C  
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Date :    16-06-2025 18:19:55


16 juin 1826 : Le sultan massacre ses janissaires

Le 16 juin 1826, le sultan ottoman Mahmoud II choisit d'en finir avec le puissant corps des janissaires qui conteste son autorité ! À Constantinople, ses troupes ordinaires aidées de la population attaquent au canon les casernes des janissaires. En une après-midi, pas moins de 7.000 hommes sont tués ! Le massacre se poursuit dans le reste de l'empire, avec au final 120.000 tués sur un effectif total d'environ 140.000 janissaires.
Auteur : Mel_C  
980/1019

Date :    16-06-2025 18:20:48


16 juin 1940 : Formation du gouvernement Pétain

Le dimanche 16 juin 1940, à Bordeaux, le Président du Conseil Paul Reynaud (62 ans) démissionne. Dans le respect des règles constitutionnelles, le maréchal Philippe Pétain (84 ans) est chargé de former un nouveau gouvernement.

Au même moment, l'armée allemande traverse la Loire après avoir victorieusement envahi la Belgique et la Hollande et percé le front français à Sedan, dans les Ardennes. Elle pousse devant elle huit millions de civils français ou belges ainsi que les débris de l'armée française.

Armistice ou capitulation ?

Dans le désarroi général, Paul Reynaud aurait souhaité que les militaires demandent un cessez-le-feu ou une capitulation tandis que le gouvernement se serait replié en Afrique du Nord pour continuer la lutte dans l'honneur.

Mais le vieux généralissime Maxime Weygand (73 ans) veut obliger le pouvoir civil à assumer sa part de la défaite. Il fait observer aussi qu'une capitulation entraînerait l'occupation de tout le territoire, la reddition de toutes les troupes et la saisie de toutes les armes, y compris de la flotte.

Il convainc le nouveau chef du gouvernement, Philippe Pétain, de conclure un armistice, c'est-à-dire un accord de gouvernement à gouvernement aboutissant à un arrêt provisoire des combats dans l'attente d'un traité de paix en bonne et due forme.

Le vieux maréchal veut épargner à la population les tourments d'une occupation militaire sans contrepoids civil. Comme Weygand, il a le sentiment que l'armée a fait son devoir et qu'il ne saurait y avoir de déshonneur à reconnaître la défaite.

Pour lui comme pour les partisans de l'armistice, la défaite de l'Angleterre paraît probable et, avec elle, la fin de la guerre et la victoire définitive de l'Allemagne.


40 millions de pétainistes

gravure de propagande sur la Révolution nationale Dès le lundi 17 juin à midi, Pétain, qui manie les mots avec dextérité, prononce une allocution mémorable à la radio.

Écouté avec ferveur par des millions de Français désemparés, sur les routes ou dans leurs foyers, ce discours chevrotant vaudra à l'illustre vieillard d'être plébiscité par l'opinion publique.

Mais malgré le soin qu'a pris Pétain à peser chaque mot, il lui a échappé une formule malheureuse laissant entendre que les combats devaient cesser à l'instant... De sorte que des soldats se sont rendus dans une certaine pagaille alors que d'autres continuaient de se battre avec panache.

Tandis que le général de Gaulle, à Londres, entre dès le lendemain en résistance, le maréchal Pétain glisse insensiblement sur la voie de la collaboration avec l'occupant. Celle-ci prendra un tour officiel dès octobre avec la rencontre de Montoire.
Auteur : Mel_C  
981/1019

Date :    16-06-2025 18:22:02


16 juin 1946 --- De Gaulle et le discours de Bayeux

Le 16 juin 1946, le général Charles de Gaulle (55 ans), figure charismatique de la France Libre pendant la Seconde Guerre mondiale, quitte sa retraite de Colombey-les-deux-Églises (Haute-Marne) et rentre brutalement dans l'arène politique.

À Bayeux, en Normandie, devant une foule nombreuse de sympathisants, il formule une critique en règle des institutions de la IVe République.

Le vieux résistant, qui ne supporte pas l'inaction, exprime sa vision d'une stricte séparation du pouvoir législatif (Parlement) et du pouvoir exécutif (chef de l'État et gouvernement) : « Du Parlement, composé de deux chambres et exerçant le pouvoir législatif, il va de soi que le pouvoir exécutif ne saurait procéder, sous peine d'aboutir à cette confusion des pouvoirs dans laquelle le gouvernement ne serait bientôt plus rien qu'un assemblage de délégations (...). Mais il ne peut y avoir là qu'une disposition du moment. En vérité, l'unité, la cohésion, la discipline intérieure du gouvernement de la France doivent être des choses sacrées, sous peine de voir rapidement la direction même du pays impuissante et disqualifiée. Or, comment cette unité, cette cohésion, cette discipline seraient-elles maintenues à la longue si le pouvoir exécutif émanait de l'autre pouvoir auquel il doit faire équilibre et si chacun des membres du gouvernement, lequel est collectivement responsable devant la représentation nationale tout entière, n'était, à son poste, que le mandataire d'un parti ? C'est donc du chef de l'État, placé au-dessus des partis, élu par un collège qui englobe le Parlement, mais beaucoup plus large et composé de manière à faire de lui le président de l'Union française en même temps que celui de la République, que doit procéder le pouvoir exécutif. ».

Mais sa critique laisse la classe politique indifférente et son espoir d'être rappelé par le peuple reste vain...

°°° La traversée du désert :

L'année d'après, le général fonde son propre parti, le Rassemblement du Peuple Français (RPF). De nature protestataire, celui-ci joint les voix de ses élus à celles des communistes pour entraver un peu plus l'action du gouvernement. Il s'oppose à l'abandon de l'Indochine et des autres colonies ainsi qu'au projet de Communauté Européenne du Charbon et de l'Acier (CECA) ; il fait capoter le projet de Communauté Européenne de Défense (CED)...

En 1953, délaissé par ses propres députés et prenant acte de l'inanité de son action, le Général se met en retrait du RPF et se retire dans sa résidence de Colombey-les-deux-Églises.

Vieilli et quelque peu aigri, il se met à l'écriture de ses Mémoires de guerre et daube avec ses visiteurs et ses rares fidèles (Jacques Chaban-Delmas, Jacques Soustelle, Michel Debré, Olivier Guichard, Georges Pompidou, André Malraux....), sur les aléas de la IVe République. Il a aussi la douleur d'enterrer sa fille Anne (20 ans), handicapée mentale. C'est la «traversée du désert».

Une opportunité quelque peu inattendue s'ouvre en 1958. La IVe République, confrontée à un soulèvement indépendantiste en Algérie, réprime brutalement celui-ci et, désormais en position de force, se dispose à négocier avec ses meneurs, les chefs du FLN. C'est plus que n'en peut supporter la frange extrémiste des colons d'Algérie. Habilement manipulés par les hommes du général de Gaulle, ils se laissent convaincre de faire appel à celui-ci pour sauver l'«Algérie française».

À la suite du vrai-faux coup d'État du 13 mai 1958, le général Raoul Salan, commandant en chef des armées en Algérie, prononce publiquement le nom de De Gaulle. Celui-ci, à 68 ans, n'était déjà plus, pour la plupart des Français, qu'une figure du passé. Son retour est spectaculaire. Il répond immédiatement à l'appel venu d'Alger en se disant «prêt à assumer les pouvoirs de la République».

Par crainte d'une subversion militaire, la classe politique lui fait presque aussitôt allégeance et le président René Coty demande le 29 juin au «plus illustre des Français» de former le gouvernement. Aussitôt après, le général de Gaulle obtient les pouvoirs spéciaux en Algérie, les pleins pouvoirs en métropole et le droit de procéder à une révision constitutionnelle. Il peut enfin mettre en place des institutions selon ses voeux. Ce sera la Ve République...
Auteur : Aigle 
982/1019

Date :    17-06-2025 12:17:59


17 juin 656 : L'assassinat du calife Othman secoue l'islam

Le 17 juin 656, le troisième calife Othman est assassiné à Médine par des musulmans mécontents de sa gestion des affaires et de son interprétation de la doctrine de l'islam.
La mort de ce vieillard de plus de 80 ans va être à l'origine de la plus grave crise de l'islam.......
Auteur : Aigle 
983/1019

Date :    17-06-2025 12:22:53


17 juin 1940
Le maréchal PETAIN
demande l’armistice à l’Allemagne après avoir pris la tête du pays la veille.

Le même jour, Charles TILLON
lance un appel à la résistance depuis la région bordelaise.

Et alors que Le paquebot transatlantique RMS Lancastria
fait naufrage au large de Saint-Nazaire, attaqué par l’aviation allemande,
Il transportait plus de 9 000 passagers. On estime le nombre de victimes entre 2 400 et 6000
Auteur : Boobles30 
984/1019

Date :    17-06-2025 14:55:59


17 juin 1789 : Les états généraux deviennent Assemblée nationale

Le 17 juin 1789, à Versailles, le tiers état et quelques représentants du clergé aux état généraux se proclament Assemblée nationale sur une suggestion de l'abbé Sieyès et décident d'élaborer une Constitution pour la France...

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