◄ Autres villes

Le site des sorties entre amis et rencontres amicales dans ta ville.
         
Vacances inter OVS ►
Forums > Salon de thé
Autres forums sur des centres d'intérêt précis :
Grâce à ton aide, le site restera sympathique comme tu l'aimes !

Quel problème veux-tu soumettre à la communauté ?






◄◄125126127128129130   ►►

çà s'est passé .....
Auteur : Mel_C  
1025/1036

Date :    01-07-2025 17:57:45


1er juillet 1867 : Fondation de la Confédération canadienne

Le 1er juillet 1867, la reine Victoria promulgue l'Acte de l'Amérique du Nord britannique (AANB). Ce texte donne naissance au Canada moderne avec un Parlement fédéral et un gouvernement central à Ottawa.

Désormais qualifié de Dominion (note), le pays accède à une très large autonomie tout en conservant une allégeance à la Couronne britannique.

Les colonies britanniques d'Amérique du Nord en 1791-1841Visibles sur la carte ci-contre, les deux anciennes provinces du Haut-Canada (anglophone) et du Bas-Canada (francophone) avaient fusionné avec l'Acte d'Union du 23 juillet 1840. Voici qu'elles réapparaissent sous la dénomination respective d'Ontario et de Province de Québec. Au sein de cette dernière, les Canadiens francophones, très largement majoritaires, retrouvent une forme de liberté.

Deux autres colonies britanniques sont par ailleurs adjointes à la fédération : le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse..
Fête de la (con)fédération canadienne

En souvenir de l'acte fondateur du Canada, le 1er juillet est devenu la fête de la Fédération canadienne, ou plus précisément fête de la Confédération canadienne selon la terminologie officielle du gouvernement fédéral (et non « confédéral ! »)...

Mais d'aucuns jugent fallacieuse cette référence à une confédération, autrement dit à une « union d'États souverains » régie par des traités internationaux.

°°° La revanche des Québécois

L'« Acte d’Union » a été imposé en 1841 à titre de mesure punitive suite aux révoltes de paysans et Patriotes francophones.

Mais, solidaires dans les assemblées et les institutions, les Canadiens français, loin de devenir des Anglo-Saxons, prennent confiance en eux et en viennent à dominer l'action politique. Ils imposent la responsabilité des ministres devant les députés, comme dans toute démocratie qui se respecte.

Ils obtiennent le retour de la langue française au Parlement. Et ils trouvent finalement avantage à ce que leur région du Canada-Est ait le même nombre de députés que le Canada-Ouest anglophone, alors que la population de celui-ci croît beaucoup plus vite du fait de l'immigration... Ainsi font-ils échouer l'objectif principal de l'union : leur assimilation ! Dans les rangs anglophones, on s'en inquiète. N'est-il pas humiliant que des « conquis gouvernassent ainsi des gouvernants » ?

D'un point de vue plus pragmatique, la diversité du territoire complique la tâche des gouvernants. Les régions de Montréal et Toronto, en voie d'industrialisation, réclament des mesures protectionnistes alors que l'Angleterre elle-même, au summum de la puissance, s'offre le luxe de préconiser le libre-échange pour mieux asseoir sa domination planétaire.

Pour surmonter ces forces centrifuges, les réformistes modérés et les conservateurs, regroupés en 1854 au sein du Parti libéral-conservateur, ressentent la nécessité d'une union plus solidaire, sous la forme d'une « confédération », avec une « souveraineté générale » autour des sujets d’intérêt commun et une « souveraineté provinciale » pour toutes les affaires locales.

°°° Gagnants et perdants

« Les Pères de la Confédération » à la Conférence de Londres au Westminster Palace en 1866, John David Kelly, vers 1889, Alberta, Bibliothèque et Archives du Canada.Une conférence se déroule à Londres en décembre 1866 afin de rédiger le texte final du projet de loi. Les délégués sont au nombre de seize, dont seulement deux Canadiens français.

Le texte est voté le 8 mars et sanctionné par la reine Victoria le 29 du même mois.

La Confédération entre en vigueur trois mois plus tard, le 1er juillet 1867. Le représentant de la reine, Lord Monk, en fait l'annonce dans la capitale fédérale, Ottawa, une ville nouvelle bâtie au bord de la rivière du même nom.

Chacune de ses quatre provinces se voit dotée d'une Assemblée législative et d'un gouvernement. Le Parlement fédéral d'Ottawa est bicaméral, avec une Chambre des Communes élective où la répartition des sièges entre les provinces est proportionnée à leur population et un Sénat dont les membres sont nommés à vie par le gouvernement fédéral, à raison de 24 pour l'Ontario, 24 pour le Québec et 24 pour l'ensemble maritime.

La fédéralisation a pour effet de réduire le poids des francophones dans les institutions, en raison de l'entrée des provinces maritimes à majorité anglo-saxonne mais surtout du fait qu'en-dehors du Québec, toutes les autres provinces privilégient la dominante anglo-saxonne. Elles rejettent le bilinguisme et ne font aucune concession aux minorités !

Il s'ensuivra un siècle plus tard une poussée des revendications indépendantistes au Québec. Mais en attendant, chacun s'accommode des nouvelles institutions, flexibles et adaptées à un pays en pleine expansion.
Auteur : Mel_C  
1026/1036

Date :    01-07-2025 17:59:01


1er juillet 1890 : Zanzibar devient protectorat britannique

Le 1er juillet 1890, par le traité d'Helgoland (ou Heligoland), l'Angleterre cède cette île de la mer du Nord à l'Allemagne. En contrepartie, l'Allemagne se voit reconnaître la possession du Tanganyika, sur les bords de l'Océan Indien et renonce à faire obstacle aux visées de Londres sur l'Ouganda, un royaume de la région des Grands Lacs, et sur le sultanat de Zanzibar, un archipel en lisière du Tanganyika.

Insouciant de ce traité entre puissances européennes, le sultan de Zanzibar tente de rejeter le protectorat britannique mais, en représailles, la flotte britannique bombarde son palais le 27 août 1896. Le protectorat britannique sur l'archipel va dès lors se maintenir sans entrave jusqu'à l'indépendance.

°°° Un sultanat très convoité

La colonie du Tanganyika sera cédée par l'Allemagne au Royaume-Uni à l'issue de la Première Guerre mondiale et deviendra indépendante le 9 décembre 1961. Le sultanat de Zanzibar attendra le 10 décembre 1963 pour devenir à son tour indépendant. Les deux territoires se sont unis le 26 avril 1964 pour former l'actuelle République unie de Tanzanie.

Située à 30 kilomètres du littoral africain, Zanzibar couvre seulement 1200 km2 mais compte environ un million d'habitants (2010). L'archipel conserve de fait une très grande autonomie. Le Tanganyika s'étend quant à lui sur 945 000 km2 et compte environ 45 millions d'habitants. Le volcan éteint du Kilimandjaro, point culminant de l'Afrique (5892 mètres), et la savane qui l'entoure attirent beaucoup de touristes.

°°° Zanzibar, fenêtre sur l'Océan Indien et la Chine

« La côte des Noirs ». Telle est la signification en arabe du nom de Zanzibar. À partir des VIIe et VIIIe siècles de notre ère, les Arabes étendent leur empire en direction des côtes orientales de l'Afrique. Au Xe siècle, des Persans de Chiraz interviennent à leur tour. Ils s'installent à Mombassa, sur la côte africaine, et aux Comores. Ils s'emparent également de l'île de Zanzibar et de sa voisine, l'île de Pemba.

Jusqu'au XVe siècle, Arabes et Persans règnent ainsi en maîtres sur tout le littoral est-africain. Par leur biais, l'Afrique commerce avec la péninsule arabique mais aussi avec la Chine. C'est l'époque où les empereurs Ming lancent de puissantes flottes à travers l'Océan Indien et jusqu'en Afrique.

Du Yémen au Mozambique s'étend un vaste réseau de relations culturelles et commerciales, au cœur duquel se trouve Zanzibar. En témoigne aujourd'hui encore la langue swahilie, parlée notamment au Kenya et en Tanzanie et qui mêle langues locales bantoues et arabe. C'est au XXIe siècle la langue la plus parlée en Afrique subsaharienne !

La prospérité des ports arabo-swahili s'appuie en partie sur le royaume du « Grand Zimbabwe », à l'intérieur des terres, et ses importantes mines d'or.

En 1503, les Portugais brouillent la donne. Ils s'emparent de Zanzibar et de quelques autres ports swahilis de la côte africaine pour sécuriser la route maritime qui leur permet de commercer avec les Indes, par le cap de Bonne Espérance. Mais en 1698, les Arabes parviennent à leur reprendre l'archipel comme ils leur ont repris un peu plus tôt le détroit d'Ormuz, à l'entrée du Golfe Persique.

°°° Zanzibar, plateforme arabe de la traite négrière

Exit les Portugais. Zanzibar tombe dans le giron de Mascate-et-Oman. En 1832, le sultan Seyyid Saïd transfère sa capitale sur l'île. Il développe le port et incite des commerçants indiens et européens à s'y installer. Il introduit également la culture du clou de girofle sur l'île. Comme celle-ci nécessite une main-d'œuvre nombreuse, il s'ensuit l'intensification de la traite d'esclaves.

Zanzibar devient le plus important marché d'esclaves du monde musulman et même du monde tout court, les Occidentaux ayant de leur côté renoncé à la traite.

Les esclaves sont transportés depuis le continent sur des boutres (voiliers arabes) où sont parqués jusqu'à 200 hommes accroupis. Certains arrivent de Madagascar, d'autres de la côte africaine au sud de Zanzibar ou de la région du Malawi actuel. Des métis arabo-africains servent d'intermédiaires aux marchands d'esclaves.

Entre 1830 et 1850, à l'apogée de la traite zanzibarite, 20 000 départs d'esclaves sont enregistrés chaque année, chiffre auquel il faut ajouter plus de 10 000 ventes clandestines. Ormuz et Aden figurent parmi les destinations des esclaves noirs.

En 1856, Zanzibar obtient son indépendance d'Oman, grâce à l'intercession pas tout à fait désintéressée de la Grande-Bretagne.

Pour détourner l'attention des Européens de passage du trafic d'esclaves, le nouveau sultan, Bargache, déplace sa capitale sur le continent, à l'intérieur des terres, à Dar-es-Salam (actuelle capitale de la Tanzanie).

Le trafic d'esclaves et d'ivoire à destination de la péninsule arabe prend une ampleur sans précédent, sous l'impulsion d'un célèbre trafiquant local, Tippou Tip (ou Tippu Tip). Le journaliste et explorateur Henry Morton Stanley, qui s'y connaît en matière de crapulerie, dresse de lui un portrait des plus flatteurs : « C'est l'homme le plus remarquable que j'aie jamais rencontré parmi les Arabes, les Swahilis et les métis d'Afrique ». À sa mort, en 1905, à 65 ans, le négrier aura les honneurs du Times.

°°° Vers le protectorat

En 1873, enfin, Londres fait fermer le marché aux esclaves après avoir imposé un embargo à l'île.

Zanzibar sert de base de départ à des explorateurs britanniques tels Livingstone et Speke, qui se lancent dans l'exploration de la région des Grands Lacs et à la recherche des sources du Nil.

Comme avant eux les Perses, les Arabes et les Portugais, les Britanniques réalisent bientôt l'intérêt stratégique de l'île.

Quand ils s'en emparent, à la fin du XIXe siècle, par le traité d'Héligoland, c'est en vue de réaliser le rêve de Cecil Rhodes d'une domination anglaise du Caire au Cap. Cette domination se concrétisera après la Première Guerre mondiale, avec l'annexion du Tanganyika allemand, pendant quelques années seulement...
Auteur : Mel_C  
1027/1036

Date :    01-07-2025 17:59:29


1er juillet 1911 : Le « coup d'Agadir »

Le 1er juillet 1911, l'empereur allemand Guillaume II ordonne à la canonnière Panther de faire route vers vers Agadir, au sud du Maroc, sous prétexte de protéger les entreprises de la région et plus sérieusement pour signifier à la France qu'elle n'a pas tous les droits au Maroc. Celle-ci en effet vient d'intervenir à la demande du sultan Moulay Hafiz, menacé d'être chassé du pouvoir par son frère. Cette intervention de l'armée française contrevient à la conférence internationale d'Algésiras, du 16 janvier au 7 avril 1906, qui a placé le Maroc sous la tutelle conjointe des grandes puissances européennes. La crise va déboucher sur un compromis le 4 novembre 1911 et aboutira au protectorat de la France sur le Maroc.
Auteur : Mel_C  
1028/1036

Date :    01-07-2025 18:00:24


1er juillet 1916 : Folle offensive sur la Somme

Le lundi 1er juillet 1916, à 7h30, débute une gigantesque offensive anglo-française sur la Somme, la plus insensée et la plus sanglante de toutes les batailles de la Grande Guerre de 1914-1918.

Son souvenir demeure très vif chez les Britanniques, dont toute une génération de jeunes soldats a été fauchée sur la Somme.

°°° Un projet ancien

Les alliés français et anglais ont décidé dès décembre 1915, à Chantilly, de lancer une offensive conjointe sur la Somme en vue d'en finir avec l'enlisement dans les tranchées. Mais, trois mois plus tard, les Allemands les prenaient de vitesse en lançant une attaque massive sur le saillant français de Verdun. L'état-major français espère que l'offensive sur la Somme soulagera le front de l'Est. Des forces considérables sont donc massées entre Albert et Chaulnes.

Les armées françaises des généraux Fayolle et Micheler au sud ainsi que les armées anglaises des généraux Rawlinson, Gough et Allenby au nord font face à la IIe Armée allemande du général von Below.

L'offensive est précédée par une intense préparation d'artillerie. Pendant une semaine, 1,6 million d'obus tombent sur les lignes allemandes. Quelques minutes avant l'assaut, les sapeurs britanniques font sauter deux mines énormes sous les lignes allemandes.

Les Alliés sont persuadés d'avoir liquidé toute résistance du côté ennemi. C'est au point que le général en chef britannique, Sir Henry Rawlinson, soucieux d'épargner à ses hommes une fatigue inutile, leur recommande de monter à l'attaque en ordre de parade et non pas en courant !

Dans les faits, les Allemands, endurcis par deux années éprouvantes, ont résisté aux bombardements et attendent l'assaut de pied ferme. La plupart des soldats anglais sont quant à eux des engagés volontaires qui n'ont aucune expérience du feu. Dès les premières minutes, ils succombent en grand nombre dans les barbelés qui séparent les ennemis. Effrayé par l'ampleur des pertes, le général Rawlinson songe à un repli mais il en est empêché par son supérieur, le général Sir Douglas Haig.

Soldats anglais dans la bataille de la Somme (1916)Le 1er jour de l'offensive, on compte pas moins de 60 000 pertes du côté britannique, dont 20 000 tués. Les Allemands essuient de leur côté quelque 20 000 pertes. En ce jour le plus meurtrier de toute la Grande Guerre - avec le 22 août 1914 -, la fine fleur de la jeunesse britannique, issue des milieux aristocratiques autant que populaires, a perdu la vie (note).

L'offensive va se poursuivre envers et contre tout jusqu'en novembre 1916. Les alliés en obtiendront un gain dérisoire de 10 km. Le prix en est exorbitant : 400 000 Britanniques tués et blessés ainsi que 200 000 Français et 450 000 Allemands... À comparer aux 750.000 victimes de Verdun.

°°° Filmographie

La tranchée, un film de William Boyd, produit par Jacques Perrin (Microcosmos, Himalaya, Le peuple migrateur...), montre avec une rare justesse de ton les préparatifs de cette folle offensive. Un film méconnu, l'un des plus émouvants et des plus beaux qui soient sur la Grande Guerre. Pour tous publics.
Auteur : Mel_C  
1029/1036

Date :    01-07-2025 18:00:57


1er juillet 1921 : Fondation du Parti communiste chinois (PCC)

Le Parti communiste chinois (PCC) a été fondé dans la discrétion le 1er juillet 1921 à Shanghai par une poignée de militants. Parmi les treize délégués de ce premier congrès figurait Mao Zedong...
Auteur : Mel_C  
1030/1036

Date :    01-07-2025 18:01:23


1er juillet 1968 : Traité de non-prolifération nucléaire

Le premier traité de non-prolifération nucléaire (TNT) est signé le 1er juillet 1968. Par ce texte approuvé par quarante nations, les cinq puissances officiellement détentrices de l'arme nucléaire s'engagent à ne pas diffuser la technologie à d'autres États. Ces puissances sont les États-Unis, l'URSS (aujourd'hui la Russie), la Chine populaire, le Royaume-Uni et la France.

Le traité est entré en vigueur le 5 mars 1970 pour une durée de 25 ans et il a été prolongé le 11 mai 1995 par 170 pays pour une durée indétermiée.

Israël, le Pakistan et l'Union indienne se sont abstenus de le signer pour se ménager la possibilité légale de développer leur propre armement nucléaire, ce qu'ils ne se sont pas privés de faire ! La Corée du nord s'est retirée du TNP le 10 juillet 2003 pour elle aussi développer son propre armement nucléaire... Quant à l'Iran, s'il est aujourd'hui l'objet de pressions diplomatiques, c'est parce qu'il est soupçonné de vouloir se doter de l'arme nucléaire comme ses voisins alors qu'à leur différence, il est toujours signataire du traité.
Auteur : Mel_C  
1031/1036

Date :    01-07-2025 18:01:45


1er juillet 2018 : Le Mexique se donne pour la première fois un président de gauche

Andrés Manuel Lopez Obrador, dit « AMLO », (64 ans), a été élu avec près de 54% des voix contre 22% au candidat conservateur et 16% au candidat du Parti Révolutionnaire Institutionnel (PRI), qui a dominé la vie politique mexicaine depuis près de 90 ans. Le nouvel élu de ce pays de 125 millions d’habitants va être confronté à la pauvreté mais aussi à la narco-criminalité, qui tue plusieurs dizaines de milliers de personnes par an, ainsi qu’à l’afflux de réfugiés des pays centraméricains victimes (Nicaragua, Honduras...), victimes d’une violence encore plus aigüe.
Auteur : Mel_C  
1032/1036

Date :    01-07-2025 18:02:23


1er juillet 1901 : La loi sur les associations :

Le 1er juillet 1901, le président du Conseil Pierre Waldeck-Rousseau a fait voter une loi sur les associations encore bien connue de tous les créateurs d'associations sans but lucratif. Cette loi établit la liberté d'association mais son article 13 fait une exception pour les congrégations religieuses en soumettant leur création à une autorisation préalable. Interprétée de façon restrictive par le Conseil d'État dès l'année suivante, elle va porter à son paroxisme le conflit entre l'Église et la République.

◄◄125126127128129130   ►►



Retour à l'index du Forum

« Voir les autres
Viens discuter sur le forum
Pros : créez & placez votre annonce ici »