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çà s'est passé .....
Auteur : Mel_C  
1089/1097

Date :    10-07-2025 17:20:05


10 juillet 2017

En Irak, la bataille de Mossoul prend fin, les forces irakiennes et la coalition remportent la victoire face à l’Etat islamique.
Auteur : Mel_C  
1090/1097

Date :    10-07-2025 17:20:22


10 juillet 2018

Fin de l’opération de sauvetage des jeunes footballeurs et de leur entraineur coincés dans la grotte de Tham Luang. Débutée le 8 juillet, l’opération a permis de sauver les treize personnes coincées depuis le 23 juin.
Auteur : Mel_C  
1091/1097

Date :    10-07-2025 17:22:11


10 juillet 751 : Musulmans et Chinois s'affrontent à Talas

La bataille de la rivière Talas, en Asie centrale, voit s’opposer l’empire islamique des Abbassides à la Chine des Tang le 10 juillet 751. Méconnue, elle revêt pourtant une importance stratégique et culturelle capitale.

Talas est une collision entre deux des plus grandes civilisations de leur temps et correspond au point d’expansion maximale de ces deux empires. Suite à la victoire des Arabes, l’islam va ainsi se diffuser progressivement dans toute l’Asie centrale et jusque dans la région du Xinjiang, où vivent toujours les Ouïghours, minorité ethnique musulmane...
Un heurt entre deux géants

Talas constitue un point de rencontre entre deux expansionnismes. D’un côté, sous l’impulsion de l’empereur Daizong, la Chine s’étend en Asie centrale où elle proclame sa souveraineté sur une multitude de cités-États sogdiennes contraintes de lui verser un tribut. L’enjeu est moins politique qu’économique, la Chine souhaitant prendre le contrôle des 1600 km de la route de la soie.
Auteur : Mel_C  
1092/1097

Date :    10-07-2025 17:22:56


10 juillet 1559 : Mort tragique du roi Henri II

Le 10 juillet 1559, le roi Henri II meurt suite à un accident de tournoi, devant l'hôtel des Tournelles, à Paris, après dix jours de grandes souffrances.
Son fils aîné lui succède sous le nom de François II. C'est un garçon chétif de 15 ans...
Auteur : Mel_C  
1093/1097

Date :    10-07-2025 17:23:46


10 juillet 1547 : Le « coup de Jarnac »

Le 10 juillet 1547, deux nobles se préparent à un duel sans concession devant la Cour et le roi de France Henri II. De l'issue tragique de ce fait divers va nous rester une expression fameuse, le « coup de Jarnac ».

°°° Maîtresse femme

diane de Poitiers (école de Fontainebleau)À l'origine du duel se tient Diane de Poitiers, maîtresse du roi Henri II, successeur de son père François Ier. Après la mort de celui-ci, le 31 mars 1547, Diane veut prendre sa revanche sur sa dernière maîtresse, Anne de Pisseleu, duchesse d'Étampes.

Elle se souvient opportunément d'une rumeur répandue à la cour deux ans plus tôt par le Dauphin selon laquelle le beau-frère de la duchesse, un jeune écervelé du nom de Guy Chabot, par ailleurs baron de Jarnac, aurait été l'amant d'Éléonore d'Autriche, deuxième épouse de François Ier.

La rumeur était arrivée aux oreilles de François de Vivonne, seigneur de La Châtaigneraie, un colosse réputé pour sa force. Son père ne disait-il pas de lui : « S'il va jamais en enfer, il en chassera les diables et s'en rendra maître » !... La Châtaigneraie, indigné, avait publiquement accablé Jarnac de ses insultes mais ce dernier n'avait pas osé relever l'affront et l'affaire en était restée là.

°°° Le retour du duel judiciaire

À l'avènement d'Henri II, Diane rappelle l'incident et convainc son royal amant d'autoriser un duel judiciaire entre les deux rivaux ; la mort devant désigner le coupable devant Dieu et les hommes. À titre exceptionnel, le roi autorise donc le duel judiciaire (judicium dei), une pratique médiévale que Saint Louis, déjà, avait interdite au XIIIe siècle.

Le dernier duel judiciaire avait eu lieu en 1386, sous le règne de Charles VI. Autorisé par le Parlement de Paris, il avait opposé Jean de Carrouges à Jacques Le Gris, le premier accusant le second d'avoir violé son épouse Marguerite (ce drame est à l'origine du film : Le dernier duel de Ridley Scott, 2021).

N'ayant rien à perdre, le sieur de Jarnac se fait enseigner quelques bottes secrètes par un vieux maître italien. Arrive le jour du duel. Sur la terrasse du château de Saint-Germain-en-Laye où s'est réunie la cour, Vivonne se présente en grande pompe, accompagné de 300 gentilshommes. Sûr de sa victoire, il a préparé un grand festin.

Après quelques passes d'armes « à toute outrance », surprise ! Jarnac se découvre et frappe son adversaire au jarret. Les leçons du maître italien n'auront pas été vaines. Le roi consent à rendre son honneur au vainqueur et accorde la vie sauve à La Châtaigneraie, qui n'en meurt pas moins pendant la nuit...

L'expression « coup de Jarnac » devient bientôt synonyme d'habileté mais elle est détournée de son sens à la fin du XVIIIe siècle par le Dictionnaire de Trévoux qui préfère y voir une manoeuvre traîtresse et déloyale.

NB : selon certains historiens, l'expression rappellerait plutôt la perfidie du capitaine de Montesquiou à la bataille de Jarnac (1569).
Auteur : Mel_C  
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Date :    10-07-2025 17:24:16


10 juillet 1584 : Assassinat de Guillaume 1er d'Orange-Nassau

Le 10 juillet 1584, un menuisier de Dôle, Balthazar Gerard, entreprend d'assassiner le stathouder des Provinces-Unies, chef des calvinistes hollandais en guerre contre l'Espagne.

Ce catholique fanatique s'est laissé convaincre par les appels au tyrannicide lancés par des jésuites au service du roi d'Espagne Philippe II. Il réussit à s'introduire dans l'entourage de Guillaume d'Orange-Nassau, plus connu sous le surnom de Guillaume le Taciturne, et l'assassine d'un coup de pistolet dans sa résidence du Prinsenhof, à Delft.

« Dieu, ayez pitié de moi et de mon pauvre peuple », murmure la victime en expirant. L'assassin est exécuté mais sa famille grassement indemnisée par le roi d'Espagne. Il fera des émules en la personne de Jacques Clément, assassin du roi Henri III (1589) et de Ravaillac, assassin d'Henri IV (1610).
Auteur : Mel_C  
1095/1097

Date :    10-07-2025 17:24:57


10 juillet 1940 : Pleins pouvoirs au maréchal Pétain

Le 10 juillet, l'Assemblée nationale, qui réunit le Sénat et la Chambre des députés (ce que l'on appelle aujourd'hui le Parlement), tient une séance exceptionnelle dans le casino de la ville d'eaux de Vichy et vote les pleins pouvoirs au Président du Conseil, le maréchal Philippe Pétain. C'est, à l'heure de la défaite et de l'occupation étrangère, l'acte de décès de la IIIe République et le début de ce qu'on appelle le « régime de Vichy ».

°°° Amère défaite

L'armée française, réputée la première du monde depuis la victoire de 1918, a été écrasée en six semaines par la Wehrmacht malgré une résistance courageuse. Dans la panique, le président de la République Albert Lebrun a confié les rênes du gouvernement au prestigieux vainqueur de Verdun, Pétain, qui ne cache pas son désir de mettre fin aux hostilités. De fait, l'armistice franco-allemand est conclu quelques jours plus tard, le 22 juin 1940.

Le gouvernement et les instances gouvernementales ayant été obligées de fuir Paris se sont réfugiées à Tours, puis Bordeaux, enfin Clermont. Le 30 juin, décision est prise de s'installer à Vichy, ville d'eaux auvergnate, tranquille, riche en hôtels confortables, reliée par le fer à Paris, disposant d'un bon réseau téléphonique. En quelques jours, la ville va voir sa population passer de 20 000 habitants à cent mille. Dans les hôtels, les réfugiés venus du nord sont remplacés par les fonctionnaires, les parlementaires et leurs familles.

C'est ainsi que le 10 juillet 1940, les parlementaires sont réunis dans le casino de la ville. Pierre Laval, vice-président du Conseil, leur lit une lettre par laquelle le président du Conseil leur demande les pleins pouvoirs en vue de préparer une nouvelle Constitution. Pétain lui-même a veillé à ne pas se présenter devant « ces gens-là » qu'il méprise.

Les parlementaires ne songent plus guère à résister d'autant que l'attaque anglaise de Mers-el-Kébir, une semaine plus tôt, a brisé tout espoir de racommodement entre le IIIe Reich et le Royaume-Uni. Ils adoptent le texte suivant : « Article unique. L’Assemblée nationale donne tout pouvoir au gouvernement de la République, sous l’autorité et la signature du maréchal Pétain, à l’effet de promulguer par un ou plusieurs actes une nouvelle constitution de l’État français. Cette constitution devra garantir les droits du Travail, de la Famille et de la Patrie. Elle sera ratifiée par la Nation et appliquée par les Assemblées qu’elle aura créées. La présente loi constitutionnelle, délibérée et adoptée par l’Assemblée nationale, sera exécutée comme loi de l’État » — Fait à Vichy, le 10 juillet 1940, Par le président de la République, Albert Lebrun Le maréchal de France, président du conseil, Philippe Pétain.

Le texte est approuvé par 569 parlementaires sur les 649 présents. Parmi eux 283 de droite et 286 de gauche. 80 parlementaires s'y opposent, dont 73 de gauche conduits par l'ancien président du Conseil Léon Blum.

Notons que les députés sont ceux qui ont été élus le 3 mai 1936 sous les couleurs du Front Populaire (à l'exclusion des communistes, exclus à la suite du pacte germano-soviétique). Foncièrement pacifistes, ils donnent à la France le régime le plus autoritaire qu'elle ait jamais eue. La personnalité de Pétain les rassure. Outre qu'il s'agit d'un chef de guerre glorieux, c'est aussi un républicain au-dessus de tout reproche et comme eux soucieux d'éviter à la France une nouvelle saignée comme celle de 14-18.

Sitôt le vote acquis, la Chambre a été dissoute et le nouveau chef de l'État, outrepassant la mission qui lui a été confiée, s'est arrogé les pleins pouvoirs. Il entame à 84 ans une carrière de dictateur. Le Maréchal fait très vite l'objet d'un véritable culte de la personnalité et beaucoup de sommités de droite comme de gauche se retrouvent aux côtés du vainqueur de Verdun avec l'espoir de régénérer le pays grâce à une « Révolution nationale ».
Auteur : Mel_C  
1096/1097

Date :    10-07-2025 17:25:55


10 juillet 1943 : Les Anglo-Saxons débarquent en Sicile

Au coeur de la Seconde Guerre mondiale, le 10 juillet 1943, les Anglo-Saxons débarquent en Sicile. C'est l'opération « Husky ». Les troupes italiennes et allemandes sont prises au dépourvu et en cinq semaines, les Alliés s'emparent de l'île. À Rome, le gouvernement est pris de panique...

°°° Une action périphérique décisive

En janvier 1943, après le débarquement réussi en Afrique du nord, le Premier ministre Winston Churchill préconise cette fois comme prochaine étape un débarquement en Europe du Sud. C'est la Sicile qui est choisie comme destination. Au début du mois de mai, Eisenhower, général en chef des armées alliées, approuve le plan : cent soixante mille soldats, quatorze mille véhicules, quatre mille avions, deux mille cinq cents navires, mille huit cents canons et six cents chars sous le commandement du général Alexander, adjoint d'« Ike ».

Trois mouvements principaux sont programmés :

• Un débarquement amphibie de la VIIe armée américaine sous le commandement du général Patton au Sud-Sud-Ouest de l'île (Licata, Scoglitti et surtout Gela),
• Un débarquement amphibie de la VIIIe armée britannique sous les ordres du général Montgomery dans la presqu'île de Pachino et dans le golfe de Noto au Sud-Est de la Sicile comportant des troupes canadiennes, dirigées par la major-général Crerar,
• Deux groupes navals doivent soutenir la percée des Alliés vers l'intérieur de l'île.

Face à ces forces, l'on dénombre quatre divisions italiennes et six autres divisions côtières statiques, mal équipées et peu motivées, soit environ deux cent mille hommes. La XVe division de « Panzergrenadiere » et la brillante division « Hermann Goering » sont venues en renfort mais malgré cela, la supériorité des troupes alliées est incontestable.

Après avoir pilonné les plages siciliennes le 9 juillet 1943, le débarquement s'opère dans la nuit du 9 au 10 juillet. Après seulement quelques jours, il apparaît que les 90 000 Allemands postés à l'ouest de la Sicile se sont repliés vers Enna dans le but de retarder un temps soit peu l'invasion de la péninsule italienne. Les Italiens, eux, ont très vite baissé les bras. Messine tombe en définitive le 17 août 1943. Sa chute consacre le succès des Alliés avec des pertes limitées à un peu plus de 5 000 morts.

Les Anglo-Saxons, sans attendre, prennent pied sur la péninsule. Pour eux, le plus dur reste à venir. Il leur faudra neuf mois avant de briser la ligne de défense Gustave érigée par les Allemands entre Naples et Rome. Pendant ce temps, à Rome, c'est la panique. Le 25 juillet 1943, les membres du Grand Conseil fasciste et le roi ont anticipé la défaite en renversant sans état d'âme l'idole qu'ils avaient adoré, le Duce Benito Mussolini.

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