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çà s'est passé .....
Auteur : Mel_C  
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Date :    30-09-2024 17:49:15


30 septembre 1938 : Les accords de Munich

Le 30 septembre 1938, par les accords de Munich, Français et Anglais livrent à Hitler la Tchécoslovaquie. Le dictateur allemand tire de son succès la conviction que tout lui est permis.

>>> Conférence de la dernière chance :

Après avoir annexé l'Autriche sans coup férir, Hitler réclame en septembre 1938 l'autodétermination pour les 3,2 millions d'Allemands qui peuplent la région des monts Sudètes, en Tchécoslovaquie.

On commence à entrevoir la guerre pour de bon. Pourtant, beaucoup d'Allemands gardent un souvenir amer du désastre de 1918 et rechignent à un nouveau conflit, y compris dans l'entourage du Führer.

Le Premier ministre britannique Neville Chamberlain multiplie les gestes d'apaisement envers Hitler et lui rend visite le 15 septembre puis le 22, après avoir persuadé les Tchécoslovaques de la nécessité de trouver un arrangement.

Hitler choisit de surenchérir et exige une cession des Sudètes dès le 1er octobre suivant, menaçant d'envahir le territoire à cette date... Chacun craint le pire.

Le 28 septembre, alors que la guerre est imminente, le Duce italien Mussolini propose une conférence internationale de la dernière chance... en l'absence des principaux intéressés, les Tchécoslovaques.

>>> Faillite politique :

Dès le lendemain 29 septembre, Hitler accueille Mussolini en gare de Munich. Le Britannique Chamberlain et le Français Daladier arrivent chacun de leur côté en avion.

Au bord de l'épuisement, Daladier et Chamberlain finissent par accepter un « compromis » présenté par Mussolini par lequel le gouvernement de Prague est tenu d'évacuer les Sudètes dans les dix jours et de démanteler ses forteresses de la frontière...

>>> Démantèlement de la Tchécoslovaquie :

Dès le lendemain, l'armée allemande pénètre en Tchécoslovaquie et annexe les Sudètes. Hitler rectifie de son propre chef les frontières du pays en attendant de le conquérir tout entier.

Profitant de l'intervention allemande, les Hongrois et les Polonais s'emparent les uns et les autres d'un morceau de la Tchécoslovaquie. Les Slovaques obtiennent que ce qui reste du pays soit transformé en un État fédéral avec d'une part la Bohême-Moravie, peuplée de Tchèques (capitale : Prague), d'autre part la Slovaquie (capitale : Bratislava, autrefois Presbourg).

Le même jour, Hitler convoque à Berlin le président tchèque et le somme de « remettre en pleine confiance entre les mains du Führer le destin du peuple et du pays tchèques » sous peine de réduire Prague en cendres. Le lendemain, 15 mars 1939, l'armée allemande occupe sans combat la Bohême-Moravie.

C'est la première fois qu'un État européen est ainsi asservi et réduit à l'état de colonie. De son côté, la Slovaquie devient un pays indépendant mais vassal du Reich.

>>> Défaite des démocraties :

L'opinion publique des pays démocratiques est à la fois troublée et soulagée par les accords de Munich. A sa descente d'avion, Neville Chamberlain, toujours plein d'illusions, n'hésite pas à affirmer que le Führer « est un homme sur qui l'on peut compter lorsqu'il a engagé sa parole ».

En France, au lendemain des accords de Munich, tous les journaux titrent à la une : La Paix ! Daladier est accueilli à son retour au Bourget par une foule en délire.

Le 5 octobre 1938, Churchill lance : « Nous avons subi une défaite totale et sans mélange (...). Notre peuple doit savoir que nous avons subi une défaite sans guerre, dont les conséquences nous accompagneront longtemps sur notre chemin » (note). La postérité retiendra de lui cette formule, dans une lettre postérieure : « Ils ont accepté le déshonneur pour avoir la paix. Ils auront le déshonneur et la guerre ».
Auteur : Mel_C  
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Date :    30-09-2024 17:50:17


30 septembre 1958 : Le « plan Pinay-Rueff »

Rappelé au pouvoir en mai 1958, Charles de Gaulle obtient de l'Assemblée, le 5 octobre 1958, de pouvoir gouverner pendant quatre mois par ordonnances, c'est-à-dire sans passer par la discussion et le vote des textes devant les députés.

Pour remettre l'économie sur pied, son collaborateur Georges Pompidou et le ministre des Finances Antoine Pinay font appel à l'économiste Jacques Rueff. C'est ainsi que Jacques Rueff réunit à partir du 30 septembre 1958 un comité de huit personnes dont le président de Péchiney, celui de la Société générale etc.

Jacques Rueff ( Paris, 23 août 1896 ; 23 avril 1978)39 séances plus tard, le rapport du comité, rédigé par Jacques Rueff lui-même, est remis au général de Gaulle le 8 décembre. Il ne compte que 25 pages et s'en tient à quelques mesures essentielles.

Le président de Gaulle les fait adopter dans leur intégralité le 23 décembre 1958. Ces mesures sont présentées au public sous le nom de « plan Pinay-Rueff », le maire de Saint-Chamond (Loire) étant autrement plus connu et populaire que l'austère universitaire.

Le plan prescrit en particulier une sévère cure d'amaigrissement de l'administration et va jusqu'à supprimer la retraite des anciens combattants (cette mesure, symboliquement odieuse, sera plus tard supprimée). Il met fin aux indexations (notamment sur le blé) et libère résolument les échanges extérieurs.

Last but not least, il dévalue le franc de 17% et, mesure la plus spectaculaire, crée un « nouveau franc » égal à cent anciens francs. Les résultats bénéfiques se feront sentir dès 1962 : croissance accrue, balance commerciale excédentaire...
Auteur : Mel_C  
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Date :    30-09-2024 17:50:44


30 septembre 1955 : Mort de James Dean

Le 30 septembre 1955, en Californie, un jeune homme de 24 ans se tue au volant de sa Porsche. Il a nom James Dean et trois films à son actif : A l'est d'Eden, La fureur de vivre et Géant. Ce dernier va sortir sur les écrans deux mois après sa mort. L'acteur devient un mythe des États-Unis de l'après-guerre, prospères et avides de jouissance. Il dessine dans ses films comme dans sa courte vie et dans sa fin prématurée le portrait d'un rebelle mal dans sa peau et dans sa relation avec ses parents.
Auteur : Mel_C  
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Date :    01-10-2024 21:58:18


1er octobre 1273 : Rodolphe de Habsbourg élu roi de Germanie

Le 1er octobre 1273, les princes-électeurs allemands élisent le comte Rodolphe 1er de Habsbourg à la tête du Saint Empire (plus tard appelé Saint Empire romain germanique).

Cette élection met un terme au Grand Interrègne, une période de 20 ans durant laquelle l'empire germanique est resté sans titulaire, livré aux troubles, aux convoitises et aux querelles.

Elle va permettre aux Habsbourg de poser les fondations de leur immense empire à venir, tout en conduisant les Suisses à prendre leur indépendance. Elle va consacrer surtout la division de l’Allemagne en principautés quasi-indépendantes, l'empereur n'ayant qu'une autorité symbolique.

>>> Naissance d’un nom

Rodolphe est choisi par les membres de la diète en raison même de sa modestie, de préférence aux autres candidats, le roi de France Philippe III le Hardi et surtout l’ambitieux roi Ottokar II de Bohême, devenu par mariage et conquêtes l’un des plus puissants princes allemands.

Élu selon la tradition roi de Germanie et « roi des Romains » par ses pairs, il se fait sacrer à Aix-la-Chapelle trois semaines plus tard mais néglige d'aller recevoir du pape, à Rome, le titre d'empereur.

Pour commencer, il doitcombattre Ottokar II, qui ne reconnaît pas son élection. Le roi de Bohème est mis au ban de l’empire et Rodolphe en tire argument pour envahir ses terres. Ainsi acquiert-il la Carniole (l’actuelle Slovénie), la Carinthie, la Styrie et le duché d'Autriche (Österreich ou royaume de l'Est en allemand) dont la capitale, Vienne, connaîtra avec les Habsbourg le prodigieux destin que l'on sait.

Le « lion de Bohème » fait sa soumission et accepte de prêter l’hommage vassalique à l’empereur pour son royaume de Bohème. Mais il se rebelle deux ans plus tard et tente de reprendre l’Autriche.

Les deux rivaux s’affrontent à la bataille du Marchfeld, près de Dürnkrut, au nord-est de Vienne, le 26 août 1278. Ottokar II périt au combat, ce qui permet à Rodolphe de consolider ses conquêtes et d'étendre encore ses possessions vers le Danube.
Auteur : Mel_C  
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Date :    01-10-2024 22:00:19


1er octobre 1895 : Madagascar sous protectorat français

Le 1er octobre 1895, un corps expéditionnaire français entre à Tananarive, capitale de Madagascar. Il impose un traité de protectorat à la reine de l'île, Ranavalo III.

L'île devient partie intégrante de l'Empire français pour un peu plus d'un demi-siècle.

La colonisation interrompt l'élan amorcé au début du XIXe siècle par la formation d'un État centralisé, sous la conduite des Merinas, la population des hauts plateaux, dont la culture s'apparente à celle des Indonésiens.

>>> Concurrence franco-britannique

À la fin du XIXe siècle, l'île compte environ deux millions d'habitants. Britanniques et Français se font concurrence à Madagascar à travers leurs missionnaires et leurs trafiquants. Les premiers font sentir leur influence sur les Hovas ou Mérinas des hauts plateaux et les convertissent très majoritairement au protestantisme. Les Français renforcent leur présence parmi les populations côtières, rivales des Mérinas des hauts plateaux, et les convertissent au catholicisme.

En 1883, sous le prétexte de brimades subies par leurs négociants, les Français précipitent les choses en bombardant le port de Tamatave, en pays Betsimisaraka. Enfin, le 17 décembre 1885, ils imposent au souverain malgache la cession de la baie de Diégo-Suarez, à la pointe nord de l'île, le contrôle par eux-mêmes de la politique étrangère du royaume malgache, l'installation d'un résident français à Tananarive, la capitale de l'île, et, par-dessus le marché, une indemnité de guerre.

Ce traité léonin est un protectorat qui ne dit pas son nom mais sa mise en application se heurte à la résistance passive de la reine Ranavalo III.

>>> Conquête française

Pour amener la souveraine à résipiscence, un corps expéditionnaire français sous le commandement du général Duchesne débarque à Majunga. Il remonte jusqu'à Tananarive, sur les hauts plateaux, principale ville et capitale de la Grande Île.

Les événements de Madagascar selon Le Petit Journal (1895), qui ne dépeint pas la guerre mais l'exode des colons. Agrandissement : La guerre à Madagascar par H. Galli, Paris, BnF, Gallica.Médiocrement organisée, cette expédition est très meurtrière : le tiers des quinze mille hommes meurt de fièvres dans les marais de la côte occidentale.

Le 1er octobre 1895, malgré tout, une colonne légère entre dans la capitale. Aux premiers obus tombés sur son palais, la reine Ranavalo III capitule et accepte un protectorat en bonne et due forme. Mais, aussitôt après, éclate la révolte dite des « Menalamba » (ou toges rouges, le « lamba » étant le vêtement national des Malgaches) ; elle réunit des représentants de l'élite merina et se traduit le 22 novembre 1895 par le massacre d'une famille de missionnaires protestants.

L'agitation se prolongeant et la reine et son entourage étant suspects de la soutenir, le royaume est formellement annexé par la France le 6 août 1896.

Le général Duchesne, impuissant à mater la rébellion, est remplacé par le colonel Joseph Gallieni (45 ans), promu général pour l'occasion et pourvu des pleins pouvoirs civils et militaires.

Gallieni a déjà montré son savoir-faire en Indochine face aux « Pavillons noirs », avec un adjoint promis comme lui à un brillant avenir : Hubert Lyautey.

Le nouvel homme fort de l'île arrive à Tananarive avec un bataillon de la Légion étrangère.

Sans tarder, il fait arrêter les deux personnages qui inspirent la rébellion, à savoir l'oncle de la reine, détesté du peuple, et son ministre de l'Intérieur, au contraire très populaire. Tous les deux sont fusillés pour l'exemple. Le 28 février 1897, la reine est quant à elle exilée à La Réunion puis à Alger.

Les hauts plateaux mérinas étant soumis, Gallieni se consacre par étapes à la « pacification » des régions côtières. Combinant fermeté et générosité, il fait exécuter les meneurs de la révolte.

Le fidèle Lyautey débarque en ligne droite du Tonkin pour le soutenir dans cette nouvelle tâche. La police locale est assurée par des milices malgaches sous commandement français ; l'administration est laissée aux chefs locaux et aux conseils de notables, sous contrôle français.

Des écoles primaires et professionnelles se multiplient. Gallieni abolit aussi l'esclavage mais dans son désir d'accélérer le développement de l'île, il instaure d'autre part le travail forcé, une resucée de la corvée d'Ancien Régime. Il encourage aussi la venue de colons européens. En réaction, les Malgaches rebelles forment des sociétés secrètes et complotent contre le colonisateur.

Une nouvelle révolte, en 1904-1905, provoque le rappel du gouverneur. Mais la France est déjà solidement établie dans la Grande Île et son influence se fait sentir sur le développement économique et les infrastructures.

En 1924, le travail forcé est remplacé par des « travaux d'intérêt général » sans que cela améliore le sort des Malgaches, surtout dans les régions de plantations, sur la côte orientale, autour de Tamatave. C'est là qu'éclateront les révoltes populaires de 1947.
Auteur : Mel_C  
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Date :    02-10-2024 15:10:27


2 octobre 1535 : Jacques Cartier découvre le site de Montréal

Le 2 octobre 1535, Jacques Cartier découvre au confluent du fleuve Saint Laurent et de la rivière des Outaouais (qui ont donné leur nom à la ville d'Ottawa) une île qu'il baptisera « Mons realis ». Sur cette île occupée par le village huron d'Hochelaga a été fondée la ville de Montréal le 17 mai 1642.
Auteur : Mel_C  
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Date :    02-10-2024 15:10:46


2 octobre 1925 : Joséphine Baker lance la Revue nègre

Joséphine Baker (19 ans), fraîchement débarquée à Paris, entame le 2 octobre 1925 un nouveau spectacle au théâtre des Champs-Élysées : La Revue nègre, avec 12 musiciens et 8 danseuses dont elle. Elle acquiert la célébrité avec son refrain : « J'ai deux amours, Mon pays et Paris. Par eux toujours, mon coeur est ravie », en écho à Thomas Jefferson, premier ambassadeur des États-Unis à Paris : « Tout homme libre à deux patries, la sienne et la France ». La formule sera reprise par le dramaturge Henri de Bornier : « Tout homme a deux pays, le sien et puis la France » (La Fille de Roland, 1875)...
Auteur : Boobles30 
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Date :    02-10-2024 17:27:12


2 octobre 1968 : Massacre de Tlatelolco (Mexico)

Le 2 octobre 1968, soit une dizaine de jours avant l'ouverture des Jeux Olympiques de Mexico, des étudiants manifestent au centre de la capitale mexicaine, sur la place des Trois Cultures, en un lieu dit Tlatelolco, ainsi qu'ils en avaient pris l'habitude depuis une première manifestation en faveur de Fidel Castro, le 26 juillet 1968, qui s'était soldée par deux morts, victimes de brutalités policières. Cette fois, c'est l'armée elle-même qui fait face aux manifestants. Elle ouvre le feu de façon délibérée. On compte 300 morts...

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