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çà s'est passé .....
Auteur : Mel_C  
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Date :    17-10-2024 22:18:33


17 octobre 1973 : Premier choc pétrolier

En réplique à la victoire d'Israël dans la guerre du Kippour, dix jours plus tôt, onze pays arabes membres de l'OPEP (Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole) annoncent un embargo total sur les ventes de pétrole aux soutiens d'Israël, parmi lesquels les États-Unis, le Portugal, l'Afrique du Sud et les Pays-Bas. L'embargo est promu par le roi Fayçal d'Arabie séoudite et son ministre du pétrole, le sheikh Yamani, qui ont la main sur 21% des exportations mondiales de pétrole.

Les Européens, terrorisés, renoncent à soutenir les Pays-Bas et le fournir en pétrole. Chacun prend des mesures d'urgence dans la perspective d'une pénurie de carburant qui, cependant, ne viendra pas. Le prix du baril de light Arabian, qui fait référence sur le marché, passe de 3 dollars à 18, mais se stabilise au bout de quelques mois autour de 8 ou 9 dollars. Les pays exportateurs mais aussi les grandes compagnies pétrolières occidentales sont les grands gagnants de ce premier choc pétrolier. Les grands perdants sont les peuples occidentaux car l'augmentation du prix de l'énergie amplifie une récession économique déjà sensible depuis quelques mois, entraînant une flambée du chômage.

Les États-Unis reprennent les choses en main en confiant au chah d'Iran, le soin de rétablir les fournitures de pétrole. L'OPEP ne va plus retrouver son influence. Quant au chah Mohammed Réza Pahlévi, flatté dans ses délires mégalomaniaques, il ne tarde pas à perdre pied. Sa chute, cinq ans plus tard, en 1978, entraîne un deuxième choc pétrolier, beaucoup plus grave et durable que le précédent.
Auteur : Mel_C  
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Date :    17-10-2024 22:19:04


17 octobre 2017 : Libération de Rakka

Rakka (on écrit aussi ar-Raqqah) est une ville syrienne sur les rives de l'Euphrate qui comptait environ 200 000 habitants en 2014. Sa beauté lui a valu d'être érigée en capitale par les califes abbassides au VIIIe siècle. En 2014, de façon moins plaisante, elle est devenue la capitale de l'État islamique en Irak et au Levant (Daech).

Le 17 octobre 2017, après un long cauchemar et au terme d'une bataille de trente jours qui aurait causé trois mille morts, Daech et ses combattants djihadistes ont été éliminés et la ville conquise par une coalition hétéroclite. Cette coalition est constituée de l'Armée démocratique syrienne, très majoritairement composée de Kurdes syriens, ainsi que de détachements de l'armée gouvernementale aux ordres du président Assad et assistés par les miliciens chiites du Hezbollah libanais. L'aviation américaine, intervenant au nom de l'OTAN, a mis sa puissance de feu au service de la coalition. Les djihadistes conservent à titre provisoire quelques villages de la région semi-désertique entre l'Euphrate et la frontière irakienne.
Auteur : Boobles30 
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Date :    18-10-2024 14:16:18


18 octobre 1685 - Révocation de l'Édit de Nantes

Le 18 octobre 1685, à Fontainebleau, le roi Louis XIV révoque l'Édit de tolérance signé à Nantes par son grand-père Henri IV en 1598.

Par ce nouvel édit, le Roi-Soleil signifie qu'il n'y a plus de religion autorisée en France en-dehors de la religion catholique. C'est un coup dur pour la minorité protestante, encore assez nombreuse malgré les brimades et les persécutions antérieures.
Auteur : Mel_C  
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Date :    22-10-2024 18:18:29


22 octobre 1612 : Les Polonais chassés de Moscou

Le 22 octobre 1612, l'armée russe, composée de boyards (nobles) et de milices populaires, précédée par la célèbre icône de la Vierge de Kazan, rentre à Moscou et en chasse les Polonais.
Le départ des étrangers met fin au « temps des Troubles », consécutif à la mort du tsar Boris Godounov. Il ne reste plus aux Russes qu'à rétablir un pouvoir digne de ce nom. Les états généraux (les Zemski Sobor) se réunissent et, prenant la précaution d'exclure du trône tout étranger quel qu'il soit, ils élisent le prince Michel Romanov. Sa descendance règnera sur le pays jusqu'à la révolution de Février 1917.

La date anniversaire de la libération de Moscou est aujourd'hui encore en Russie une fête nationale chômée consacrée à la Vierge de Kazan (celle-ci est visible dans l'église Notre-Dame de Kazan, sur la Place Rouge, à Moscou).
Auteur : Mel_C  
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Date :    22-10-2024 18:18:49


22 octobre 1784 : Le traité de Fort Stanwix dépossède les Iroquois

Le 22 octobre 1784, un an après l'indépendance des Treize colonies, les Six Nations iroquoises sont dépossédées d'une immense partie de leurs terres par le traité de Fort Stanwix (État de New-York). En échange, le Congrès des États-Unis promet de les ravitailler, ce qui créera, en plus de la soumission, une relation de dépendance.
Auteur : Mel_C  
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Date :    22-10-2024 18:19:42


22 octobre 1797 : Premier saut en parachute

Le 22 octobre 1797, André-Jacques Garnerin (28 ans) effectue le premier saut en parachute au-dessus du parc Monceau (Paris), devant une foule de badauds.

>>> Un jeune homme inventif

André-Jacques Garnerin a pu préparer son exploit en occupant les fonctions d'« aérostatier des fêtes publiques » : pour le plaisir des Parisiens, il mettait en oeuvre les ballons à air chaud des frères Montgolfier.

Ne voulant pas en rester là, il propose dès 1792 au Comité de Salut public l'emploi à la guerre de ballons à hydrogène comme celui de Jacques Charles.

Dans le même temps, il a l'idée du parachute et, cinq ans plus tard, ose l'exploit : il monte à 700 mètres d'altitude à bord d'une montgolfière puis fait exploser le ballon. La corbeille à l'intérieur de laquelle il se tient descend alors, simplement accrochée à une voilure.

L'aérostatier arrive au sol sain et presque sauf, avec une entorse à la cheville. En 1799, c'est au tour de sa femme de tenter et réussir l'exploit ! Le 11 octobre 1802, elle dépose le brevet du parachute au nom de son mari, après que celui-ci a amélioré la stabilité de son engin.
Auteur : Mel_C  
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Date :    22-10-2024 18:20:26


22 octobre 1812 : Napoléon seul face à la conspiration Malet

Tandis que Napoléon Ier et la Grande Armée sont embourbés dans la campagne de Russie, les esprits, à Paris, s'agitent.

Dans la nuit du 22 au 23 octobre 1812, un intrigant, le général Claude François de Malet (58 ans), s'échappe de la « maison de santé » du docteur Maubuisson, où il avait été enfermé en 1810 pour s'être compromis dans un complot républicain contre l'empereur. Il se lance dans un coup d'État grandguignolesque qui va basculer dans la tragédie.
Fabienne Manière

>>> De la farce à la tragédie

D'abord commandant de la garde nationale de Dole (Jura) puis capitaine de l'armée du Rhin en 1792, Malet a gagné ses galons de général de brigade en 1799. D'origine noble, il n'en est pas mois un farouche républicain. Il s'oppose au coup d'État de Bonaparte et à l'instauration de l'Empire, ce qui lui vaut d'être emprisonné en 1807 puis en 1808, avant d'être interné dans une maison de santé, pour cause d'instabilité psychique.

C'est alors que s'étant échappé avec deux comparses, il se présente en uniforme à la caserne de la garde nationale Popincourt en annonçant la mort de l'empereur. Les soldats et les officiers ne se montrent pas surpris outre-mesure.

Cinq compagnies suivent le général à la prison de la Force, dans le quartier du Marais, au centre de Paris. Là, Malet fait libérer deux généraux, Lahorie et Guidal, qui, sans trop comprendre ce qui leur arrive, comprennent que l'Empereur est mort et qu'il faut un nouveau gouvernement à la France ; républicain, cela va sans dire.

Au petit matin, les comparses arrêtent au saut du lit le préfet de police Pasquier, le ministre de l'Intérieur Savary et le chef de la police secrète Desmarets. Ils les conduisent à la Force.

Le préfet du département de la Seine Frochot ouvre une salle de l'Hôtel de Ville pour la réunion du futur gouvernement provisoire. Dans le même temps, le général Malet transmet aux garnisons des Minimes et de la Courtille l'ordre d'occuper les différents centres du pouvoir (Palais-Royal, Sénat, Banque de France...). À 9h45, il est déjà maître de la plus grande partie de la capitale.
Auteur : Mel_C  
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Date :    23-10-2024 23:56:38


23 octobre 1837 : Assemblée des Six-Comtés

Le lundi 23 octobre 1837, six mille paysans et Patriotes du Bas-Canada francophone se réunissent à Saint-Charles, en violation des ordres du gouverneur anglais Archibald Acheson. À l'instigation de Louis-Joseph Papineau, chef du Parti patriote, ils réclament pour leur province des institutions véritablement représentatives de la majorité francophone. Cette « Assemblée des Six-Comtés » est présidée par Wolfred Nelson, un Patriote anglophone, protestant et apparenté à l'amiral Nelson !

Des mandats d'arrêt sont lancés contre les chefs patriotes. Ceux-ci sont assiégés par la troupe à Saint-Denis le 23 novembre 1837. Nelson, à la tête des rebelles, force les soldats à se replier ! Mais il est bientôt arrêté et condamné à l'exil. L'année suivante, de nouveaux soulèvements armés se produisent au sud de Montréal. La répression est brutale. Douze Patriotes sont pendus devant la prison Au-pied-du-courant, à Montréal.

Deux ans plus tard, par l'« Acte d'Union », le gouvernement de Londres va tenter de dissoudre les francophones dans la masse anglo-saxonne au sein d'un Canada-Uni...

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