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çà s'est passé .....
Auteur : Mel_C  
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Date :    10-11-2024 23:29:50


10 novembre 496 : Bataille de Tolbiac

La bataille de Tolbiac (Joseph Blanc, 1846-1904, toile marouflée, Panthéon, Paris)Quinze ans après son accession au trône, Clovis, roi des Francs saliens, reçoit un appel à l'aide de son homologue, le roi des Francs rhénans. Celui-ci est menacé par les Alamans, une tribu germanique à laquelle nous avons emprunté le nom de l'Allemagne.

Le jeune roi accourt à son secours. Il veut prendre à revers les Alamans qui assiègent son allié dans la place forte de Tolbiac (en allemand, Zülpich), près de Cologne. Mais peu avant son arrivée, son allié se rend aux Alamans et ceux-ci se retournent contre les Francs saliens, inférieurs en nombre. Le choc survient, croit-on, le 10 novembre 496.

Comme Clovis se retrouve en situation d'être défait, voilà qu'il lève les bras au ciel et implore le secours du Dieu de Clotilde, sa femme chrétienne. Il prend alors la résolution de se convertir en cas de victoire. À peine a-t-il fait ce voeu que le roi des Alamans est frappé à mort d'un coup de hache ! Les Alamans se débandent aussitôt. Clovis est vainqueur !

C'est du moins ce que raconte le chroniqueur Grégoire de Tours, auteur au siècle suivant d'une Histoire des Francs. Cette péripétie lui a été de façon évidente inspirée par le souvenir de l'empereur Constantin au pont Milvius.
Auteur : Mel_C  
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Date :    10-11-2024 23:30:08


10 novembre 1444 : Défaite des croisés hongrois à Varna

Le 10 novembre 1444, une coalition de croisés hongrois et polonais est mise en déroute par les janissaires du sultan Mourad II, près de Varna, sur les bords de la mer Noire.

Le roi de Pologne Ladislas III Jagellon (20 ans) est tué dans la bataille. Son allié, le roi de Hongrie Jean Hunyade, est défait une nouvelle fois par le sultan à Kossovo Polié en 1448. Plus rien ne s'oppose désormais à la conquête de Constantinople par les Ottomans.
Auteur : Mel_C  
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Date :    10-11-2024 23:30:45


10 novembre 1630 : Richelieu et la « Journée des Dupes »

Le 10 novembre 1630, en présence de Louis XIII, le cardinal de Richelieu se confronte à la reine mère Marie de Médicis qui est devenue son adversaire le plus déterminé. Il l'emporte le lendemain, au terme d'une « Journée des Dupes », et peut dès lors mettre toute son intelligence au service de la monarchie.

Louis XIII remet à Poussin le brevet de premier peintre du Roi en présence de Richelieu, Jean-Joseph Ansiaux, 1817.
Un cardinal à poigne

À la tête du Conseil du roi, ou Conseil d'En Haut, depuis 1624, Armand Jean du Plessis, cardinal et duc de Richelieu, a mis au pas la noblesse, prompte aux duels et aux révoltes.

Il a aussi combattu avec efficacité les protestants de l'intérieur et leurs alliés anglais. Après le siège de La Rochelle et l'Édit d'Alès, il ne reste plus grand-chose de l'ancienne grandeur des protestants français.

Richelieu voudrait maintenant garantir la tranquillité de la France sur ses frontières. Il se dispose à combattre la maison catholique des Habsbourg qui, d'un côté, gouverne l'Espagne et, de l'autre, les États autrichiens.
Auteur : Mel_C  
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Date :    10-11-2024 23:31:13


10 novembre 1657 : Christine se fait justice à Fontainebleau

Le 10 novembre 1657, le père Le Bel, supérieur du couvent des Mathurins d'Avon, est convoqué au château de Fontainebleau, tout proche. Dans la galerie des Cerfs, l'ex-reine Christine de Suède, de passage au château, lui demande de confesser son confident et favori, l'Italien Monaldeschi. Après quoi, elle fait exécuter ce dernier à l'épée... Face au scandale de cette justice sommaire exercée sur le sol français, l'ex-reine revendique son droit de souveraine. Elle explique à son hôte, le cardinal Mazarin, que le condamné avait reconnu l'avoir trahie auprès des envoyés du roi d'Espagne. Selon des sources malveillantes, la reine aurait aussi eu connaissance de lettres où son grand écuyer et amant raillait son physique. L'affaire est finalement étouffée et Christine s'établit à Rome.
Auteur : Mel_C  
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Date :    10-11-2024 23:32:02


10 novembre 1871 : «Dr. Livingstone, I presume ? »

Le 10 novembre 1871 (note), un jeune Blanc arrive à Ujiji, une bourgade africaine sur la rive orientale du lac Tanganyika. Tandis que la population l'entoure avec curiosité, un autre Blanc au visage émacié et d'une extrême maigreur se dirige lentement vers lui, soutenu par deux serviteurs.

Le jeune homme ôte son chapeau et lance cette apostrophe aussi laconique qu'immortelle : « Dr. Livingstone, I presume ? » (« Vous êtes sans doute le Dr Livingstone ? ») (note).

Le missionnaire David Livingstone (58 ans), qui explorait l'Afrique orientale, n'avait pas rencontré d'Européen depuis cinq ans et passait pour disparu... quand il fut ainsi retrouvé par le journaliste Henry Morton Stanley, de son vrai nom John Rowlands (30 ans).

>>> Un saint en Afrique :

Issu d'une pauvre famille d'Écosse de confession presbytérienne, David Livingstone a travaillé dès l'âge de 10 ans comme ouvrier dans une fabrique de coton. Devenu médecin et prédicateur, il établit des missions en limite méridionale du désert du Kalahari, en Afrique du sud.

Ayant fondé une famille, Livingstone la renvoie bientôt en Angleterre avant de partir seul en exploration vers le nord. Simplement accompagné de vingt-sept compagnons africains « prêtés » par le roi des Makololo, il découvre en 1855 les gigantesques chutes du Zambèze qu'il baptise du nom de la reine Victoria. Son retour à Londres est triomphal.

David Livingstone et sa fille Anna Mary en 1864Livingstone repart en exploration dès 1858 aux frais du gouvernement. Mais il échoue et, qui plus est, perd sa femme au cours de l'expédition.

En 1867, il se lance à nouveau à l'aventure avec, cette fois, un plus modeste équipement. Il veut explorer le lac Tanganyika où il espère trouver les légendaires « fontaines d'Hérodote » que l'on croit être à l'origine du Nil.

Malade, il est abandonné par ses porteurs, sauf par les fidèles Susi et Chuma, qui seront encore à ses côtés à la rencontre avec Stanley, et doit se retirer dans le village d'Ujiji où le retrouvera Stanley. (...)
Auteur : Mel_C  
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Date :    10-11-2024 23:32:31


10 novembre 1918 : Renaissance de la Pologne

123 ans après son effacement de la carte, nonobstant le bref épisode du Grand-Duché de Varsovie (1807-1813), la Pologne retrouve son indépendance à l'issue de la défaite allemande et de la dislocation de l'empire tsariste, avec à sa tête le maréchal Jozef Pilsudski. Libéré par les Allemands, celui-ci rentre à Varsovie le 10 novembre 1918 et prend le commandement des forces armées polonaises. Le lendemain, jour de l'Armistice, il proclame officiellement l'indépendance de la Pologne et devient le chef d'État provisoire de la Deuxième République polonaise.

Il devra toutefois encore combattre les bolchéviques russes. Victorieux (avec l'aide des Français), il obtiendra avec le traité de Versailles la reconnaissance de l'indépendance dans des frontiières très étendues, tant à l'est qu'à l'ouest.
Auteur : Mel_C  
151/1019

Date :    10-11-2024 23:33:26


10 novembre 1982 : Mort de Brejnev et agonie de l'URSS

Leonid Brejnev au Kremlin au temps de sa splendeur (6 décembre 1906, Kamenskoïe ; 10 novembre 1982, Moscou)Leonid Brejnev, secrétaire général du PCUS (parti communiste de l'Union soviétique) meurt au Kremlin, à 75 ans, au terme d'une longue agonie, le 10 novembre 1982. Dans les années précédentes, le dernier « tsar communiste » a été contraint à des reculades humiliantes sur la question des missiles, en Afghanistan et en Pologne.

Après lui, l'URSS entre en agonie. Lui succède au Secrétariat général du parti communiste de l'Union soviétique (le poste-clé du régime) Iouri Andropov. Sous des dehors inquiétants (l'homme a présidé le KGB, la police politique, pendant 15 ans), Andropov est de fait conscient des impasses du régime et des méfaits de la corruption. Il tente de réformer le régime tout en luttant contre les dissidences de toutes sortes. Mais il n'a pas le temps d'aboutir.

Malade, il meurt à son tour le 9 février 1984. Du coup, le Comité Central fait machine arrière et nomme à sa place un vieux brejnévien, Constantin Tchernenko (73 ans). Il disparaît au bout d'un an. Les réformistes reviennent à l'assaut en imposant le 11 mars 1985 au Secrétariat général le dauphin d'Andropov : Mikhaïl Gorbatchev (54 ans).

Deux jours plus tard, le 13 mars 1985, par souci d'équilibre, le Soviet Suprême élit l'ancien ministre des Affaires étrangères de Brejnev, Andreï Gromyko, à la présidence du Praesidium. Contraint à la démission le 1er octobre 1988, il sera remplacé à ce poste par Gorbatchev qui cumulera ainsi les deux fonctions principales du pouvoir soviétique.
Auteur : Mel_C  
152/1019

Date :    10-11-2024 23:34:15


10 novembre 1938 : La Turquie orpheline de Moustafa Kémal

Moustafa Kémal, président-fondateur de la République turque, meurt le 10 novembre 1938, à 9h05, à Istamboul.

Toutes les horloges du palais de Dolmabahçe où il est décédé sont encore arrêtées à cette heure... Et depuis cette date, tous les ans, à 9h05, les Turcs respectent une minute de silence en signe d'hommage au Ghazi qui leur a donné une identité nationale et fondé leur État. La circulation s'arrête cependant que résonnent dans le port d'Istamboul les sirènes des bateaux.

>>> L'héritage kémaliste :

Ismet Inönü (24 septembre 1884 ? 25 décembre 1973)Dès le 11 novembre 1938, la Grande Assemblée nationale d'Ankara porte à la présidence de la République Ismet Inönü, fidèle compagnon d'armes et bras droit d'Atatürk, également son Premier ministre pendant de longues années.

Cet ancien militaire de 54 ans, héros de la Guerre d'indépendance contre les Grecs, ne partage pas l'athéisme militant de son mentor et pratique au contraire une religiosité discrète. Aussi ne va-t-il pas tarder à revenir sur quelques dispositions laïcistes qui outragent les fidèles, comme l'obligation pour les muezzin de prier en turc et non en arabe...

La laïcité, inscrite dans la Constitution depuis 1938, n'a pas grand-chose à voir de ce fait avec l'idée que s'en font les Occidentaux et les Français. Elle exprime non pas la séparation de l'État et de la religion, mais la subordination de celle-ci et de son clergé au pouvoir. D'ailleurs, l'islam est toujours religion d'État en Turquie.

À l'image de Moustafa Kémal, Inönü va poursuivre l'exercice autoritaire du pouvoir, avec l'assistance d'un parti unique, le Parti républicain du Peuple. Il va s'attribuer même le qualificatif de Milli Şef (Chef national) pour faire bonne figure auprès des Duce, Caudillo, Conducator et autre Führer de son époque.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, fidèle à l'héritage kémaliste, il va prendre soin de maintenir le pays en-dehors du conflit tout en cultivant des relations très amicales avec les Allemands et en leur offrant de multiples facilités. Ainsi leur fournit-il du chrome par le traité du 18 juin 1941.

Rencontrant à Adana Winston Churchill en février 1943, il refuse obstinément d'entrer en guerre du côté des Anglo-Saxons. C'est seulement en février 1945 qu'il déclare la guerre à l'Allemagne et au Japon, histoire d'être au côté des vainqueurs par la suite.

À ce moment-là, il concède aussi le multipartisme. Du coup, son rival Celâl Bayar passe dans l'opposition ouverte en créant le Parti démocrate, soucieux de libéralisme économique et d'une laïcité plus conciliante. Grâce au vote en sa faveur de la nouvelle bourgeoisie urbaine, il le met en minorité aux élections législatives du 14 mai 1950 et prend sa place à la présidence de la République.

Dans la guerre froide qui se précise, la Turquie, mitoyenne de l'URSS, prend franchement le parti des États-Unis. Elle adhère à l'OTAN et envoie un contingent en Corée !

Le 27 mai 1960, le président Bayar et son Premier ministre Menderes sont victimes d'un coup d'État brutal du général Cemal Gürsel, qu'irritent les atteintes du gouvernement aux principes de laïcité.

Dès lors, l'armée ne va cesser de se poser en gardienne vigilante de l'héritage kémaliste jusqu'à sa mise au pas par Récep Tayip Erdogan, le 22 février 2010, avec l'arrestation de cinquante officiers de haut rang !...

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