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çà s'est passé .....
Auteur : Mel_C  
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Date :    01-12-2024 15:44:08


1er décembre 1918 : Naissance de la Yougoslavie

Le 1er décembre 1918 naît officiellement le « Royaume des Serbes, Croates et Slovènes ». Le nouveau pays est une fédération qui rassemble autour de la Serbie et de sa capitale Belgrade des provinces et d'anciens royaumes sortis des décombres de l'Autriche-Hongrie :

- La Slovénie et la Croatie sont peuplées de Slaves de confession catholique, qui ont vécu depuis la fin du Moyen Âge sous la tutelle des Habsbourg d'Autriche. Ils utilisent l'alphabet romain et bénéficient d'un niveau de vie relativement élevé,

- La Bosnie-Herzégovine est une ancienne province frontalière de l'empire ottoman, passée sous la tutelle austro-hongroise, et peuplée de Slaves catholiques, orthodoxes ou musulmans,

- Le royaume du Monténégro a préservé son autonomie pendant plusieurs siècles face aux Turcs ; ses habitants parlent la même langue que les Serbes, comme eux, ils utilisent l'alphabet cyrillique et pratiquent le christianisme orthodoxe.

Ces différents peuples ont toujours vécu en paix les uns avec les autres mais sans jamais cohabiter dans le même État.

>>> Leadership serbe :

Slovènes et Croates consentent à se fondre dans le nouveau royaume, de même que le Monténégro, pour échapper aux visées impérialistes de l'Italie sur les rives de l'Adriatique. Mais c'est sans enthousiasme que les uns et les autres acceptent le leadership serbe.

Les Serbes tirent fierté de s'être émancipés de la tutelle turque dès 1830 et d'être peu à peu devenus indépendants. Ils revendiquent aussi un rôle moteur dans la Grande Guerre de 1914-1918 qui a conduit à la dislocation de l'empire austro-hongrois et à la libération des autres Slaves du Sud.

Le roi du nouvel État est Pierre Ier Karageorgevitch (74 ans). Après l'exil de sa famille, il a combattu dans l'armée française contre les Prussiens, en 1870, puis aux côtés des Bosniaques contre les Turcs, en 1875. Le 11 juin 1903, après le renversement de la famille rivale des Obrenovitch, il est monté sur le trône de Serbie.

De 1914 à sa mort, le 16 août 1921, malade, il laisse le gouvernement à son fils cadet, né en 1888. Il lui succède sous le nom d'Alexandre Ier, dans le cadre d'une monarchie parlementaire.

>>> Fragile union :

Avec trois religions, deux alphabets, quatre langues et davantage encore de nationalités, le Royaume des Serbes, Croates et Slovènes paraît aussi fragile que les empires austro-hongrois et ottoman dont il est issu. Jamais ses peuples n'ont vécu ensemble auparavant. Qui plus est, la limite entre la Croatie et la Bosnie sépare l'Orient de l'Occident depuis... la mort de l'empereur romain Théodose en 395 ! Cette frontière a séparé plus tard le monde orthodoxe du monde catholique.

Au sein de la fédération, les Serbes et leur jeune roi revendiquent un rôle moteur du fait de leur contribution à la destruction de l'Autriche-Hongrie et à la formation du nouvel État.

Les Croates et les Slovènes ne l'entendent pas de cette oreille. Attachés à la civilisation danubienne et baroque de la « Mitteleuropa », plus développés et plus ouverts sur l'Occident que leurs voisins serbes, ils tiennent à leur autonomie, voire à leur indépendance.

Le député croate Stjepan Radić exprime avec force ces revendications mais il est mortellement blessé en pleine séance, au Parlement de Belgrade, le 20 juin 1928, par un rival monténégrin.

Confronté à la montée des troubles, le roi Alexandre Ier suspend la Constitution le 6 janvier 1929 et prend les rênes du gouvernement dans ce qui ressemble à une dictature royale.

Il change aussi le nom de la fédération pour celui de Yougoslavie (ce qui signifie en serbo-croate « pays des Slaves du Sud ») afin de souligner sa vocation à rassembler tous les Slaves de la région mais ce changement d'appellation ne supprime pas les clivages...

Le député croate Ante Pavelić (40 ans), contraint à l'exil, fonde à Rome un mouvement terroriste, les Oustachis (les Insurgés en serbo-croate). Il lui donne pour objectif de lutter contre l'hégémonie serbe et le pouvoir dictatorial du roi.

Le mouvement est à l'origine de l'assassinat du roi, à Marseille, en 1934. Les tensions entre Croates et Serbes vont s'exacerber sous le règne de son fils Pierre II (11 ans à son avènement) et redoubler de violence pendant la Seconde Guerre mondiale. Après le conflit, il faudra toute la poigne de Tito pour rétablir une entente apparente au sein de la fédération.
Ante Pavelic et les Oustachis

Ante Pavelic, chef des oustachis, est condamné à mort par contumace par la cour d'Aix-en-Provence suite à l'attentat meurtrier contre le roi Alexandre Ier. En 1941, après l'occupation de la Yougoslavie par la Wehrmacht, il quitte sa cachette romaine et rentre dans son pays.
Ses Oustachis et lui se déshonorent alors en collaborant avec Hitler et l'occupant allemand. Le 10 avril 1941, ils constituent une Croatie indépendante et combattent avec férocité les Serbes de l'ancienne Yougoslavie.
Auteur : Mel_C  
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Date :    01-12-2024 15:44:36


1er décembre 1918 : La Roumanie triomphe

Le 1er décembre 1918 naît une grande Roumanie sur les décombres de l'Autriche-Hongrie et de l'empire ottoman. Elle succède au royaume issu du congrès de Berlin quarante ans plus tôt et constitué seulement des anciennes provinces ottomanes de Valachie et Moldavie.

Au début de la Première Guerre mondiale, le pays, sorti vainqueur des guerres balkaniques, demeura d'abord dans une prudente neutralité, le roi Charles 1er de Hohenzollern-Sigmaringen penchant plutôt pour l'Allemagne dont il était originaire et les citoyens et le Premier ministre Ion Bratianu plutôt vers la Russie et la France, auxquelles les rattachaient des liens affectifs et intellectuels.

Au terme de tractations secrètes et après l'avènement d'un nouveau souverain, Ferdinand 1er, la Roumanie déclare enfin la guerre le 27 août 1916 à l'Autriche-Hongrie. Mal lui en prend. Son armée est très vite bousculée et Bucarest évacuée. La révolution bolchévique et la défection russe la convainquent enfin d'ouvrir des préliminaires de paix à Buftea le 5 mars 1918. La paix avec les Puissances centrales, dont la Bulgarie, est signée à Bucarest le 7 mai 1918. La Roumanie cède la Dobroudja à la Bulgarie.

Mais en novembre 1918, quand la défaite des Puissances centrales est consommée, la Roumanie revient dans la guerre aux côtés des Alliés ! De la sorte, elle va pouvoir se ranger dans le camp des vainqueurs et s'étendre à la Transylvanie et à la Bessarabie... Le 1er décembre est aujourd'hui fête nationale.
Auteur : Mel_C  
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Date :    01-12-2024 15:45:48


er décembre 1934 : Assassinat de Kirov et purges staliniennes :

Le 1er octobre 1934, Sergheï Kostrikov, dit Kirov (48 ans), est assassiné dans des conditions mystérieuses à Leningrad (aujourd'hui Saint-Pétersbourg). L'homme n'est autre que le secrétaire du Parti communiste pour la région de Leningrad. C'est aussi un proche de Staline et son dauphin présumé.

Sa mort va être le prétexte à une sinistre vague d'épuration au sein du Parti communiste de l'Union Soviétique, connue sous le nom de « procès de Moscou ». Les accusés de ces trois procès, des bolchéviques de la vieille garde léniniste, plaideront tous coupables et feront amende honorable. La plupart seront exécutés.

>>> Un prétexte tout trouvé !

Staline, tout-puissant secrétaire général du Parti communiste, a lancé en 1930 la collectivisation des terres et des usines. Les Soviétiques ont payé ces initiatives au prix fort : effroyables famines et déportations massives.

Le « Vojd » (Guide, qualificatif officiel de Staline) n'attend que le moment propice pour éliminer ses ennemis avérés ou potentiels, autrement dit tous les vieux bolcheviques de son entourage...

Ce moment arrive avec l'assassinat de Kirov. Le même jour, le Comité central, organe suprême du pouvoir, institue une justice d'exception sous le prétexte de traquer et punir les criminels (pas de défense, pas de recours en appel possible et exécution immédiate en cas de condamnation).

>>> Grandes purges :

Les « grandes purges » commencent dès le 16 janvier 1935, avec l'ouverture du procès de Kamenev, Zinoviev et 17 autres accusés, sous l'inculpation d'avoir « aménagé le terrain idéologique » à l'assassinat de Kirov avec la complicité du traître Trotski, en exil. Il ne s'agit que d'une mise en bouche : Kamenev et Zinoviev s'en tirent pour l'heure avec seulement dix ans de prison.

Yagoda, chef du NKVDLes choses sérieuses débutent en août 1936. Ce premier des grands procès de Moscou se tient, comme les suivants, sous la direction du procureur général Vychinski, en présence de la presse nationale et internationale.

Il inaugure un scénario mis au point par le chef du NKVD (ex-Guépéou, police politique), Yagoda : il s'agit que les prévenus collaborent à leur mise à mort en avouant eux-mêmes les complots fantaisistes dont ils sont accusés et en dénonçant des comparses ! Ils y sont conduits par un reste de fanatisme ou, plus prosaïquement, par l'espoir de sauver leurs proches.

Dans le box des accusés, on mélange des révolutionnaires éminents qui se sont ralliés à Staline, entourés de communistes moins connus et d'inconnus au passé trouble qui soutiennent les thèses de l'accusation (complot terroriste, actes de sabotage, activités d'espionnage, contacts avec le « traître »Trotski...).

Les étrangers eux-mêmes applaudissent aux sentences iniques et sans preuves. En France, la Ligue des droits de l'Homme, qui s'était illustrée dans la défense d'Alfred Dreyfus, n'y voit rien à redire dès lors que les accusés se reconnaissent publiquement coupables !
On estime qu'au total, Staline approuvera 44.000 condamnations à mort, pudiquement qualifiées de « condamnations au premier degré ». À la différence de la répression ordinaire, qui touche des centaines de milliers de Soviétiques ordinaires, cette répression frappe l'opinion internationale car elle concerne des membres dirigeants du pays, du Parti et de l'armée.

L'armée est décapitée à son tour entre l'été 1937 et le printemps 1938.

Le premier concerné est Mikhaïl Nikolaïevitch Toukhatchevski, un aristocrate rallié à la Révolution, sans doute le plus brillant militaire de l'Armée rouge. Il est fusillé le 12 juin 1937. Au total, trois maréchaux sur cinq, treize généraux d'armée sur 15, 30 généraux de corps d'armée sur 58, 110 généraux de division sur 195, 211 colonels sur 406, et au total 35.000 officiers, soit une bonne moitié des cadres de l'armée, sont proprement exécutés.

Les grands procès de Moscou s'achèvent en mars 1938 avec la mise en accusion de 21 prévenus dont Boukharine, l'un des plus illustres chefs bolcheviques, et... Yagoda. Au terme de ces trois années, plus de la moitié des élus du Parti ont été éliminés... et remplacés par de jeunes militants qui n'ont pas connu la Révolution et sont dévoués à Staline.

Celui-ci apparaît comme le seul héritier de Lénine après l'élimination de presque tous les bolcheviques éminents (le survivant Trotski, en exil au Mexique, sera assassiné sur ordre de Staline en 1940).

Staline a pu profiter des procès pour faire porter sur les accusés le poids de ses dramatiques échecs dans la collectivisation des terres et des usines.
Auteur : Mel_C  
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Date :    01-12-2024 15:46:13


1er décembre 1943 : Fin de la conférence de Téhéran

Staline, Roosevelt et Churchill à la conférence de Téhéran (28 novembre-1er décembre 1943)Tandis que l'Allemagne nazie recule sur tous les fronts, Churchill, Staline et Roosevelt se réunissent à Téhéran, en Iran, le 28 novembre 1943.

Churchill et Roosevelt viennent du Caire (Égypte) où ils ont rencontré le 22 novembre 1943 Tchang Kaï-chek, président de la Chine nationaliste, pour se mettre d'accord sur les buts de la guerre contre le Japon.

Le 1er décembre 1943, à Téhéran, ils concluent leur conférence par un plan de débarquement militaire en Europe de l'Ouest (le « second front » réclamé par Staline depuis plus de deux ans), et un projet de démembrement de l'Allemagne après la défaite des nazis. Le président américain Roosevelt sort de cette conférence ébranlé et séduit par la rencontre de Staline...
Auteur : Mel_C  
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Date :    01-12-2024 15:46:38


1er décembre 1944 : Massacre de Thiaroye :

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, alors que la France achève de se libérer, le gouvernement entame le renvoi en Afrique des troupes coloniales qui, soit ont été internées dans des camps sur le territoire national après leur capture par les Allemands en 1940, soit ont participé à la libération du territoire lors du débarquement de Provence.

Mille deux cents à mille six cents de ces tirailleurs originaires d'Afrique occidentale sont embarqués à Morlaix sur le Circassia, le 5 novembre 1944. Arrivés au Sénégal, ils sont hébergés dans le camp militaire de Thiaroye, près de Dakar. Là, ils espèrent recevoir enfin leur traitement et leur prime de démobilisation ainsi que le pécule que certains avaient mis de côté dans les camps où ils avaient été internés. Ces sommes leur avaient été dûment promises avant leur embarquement mais ils ne voient toujours rien venir. Quand un général fait l'inspection du camp, ils le reçoivent avec des insultes.

Au matin du 1er décembre 1944, irrité par ce tohubohu, le général Yves de Boisboissel, qui commande la place de Dakar, fait investir le camp par plus d'un millier de soldats coloniaux commandés par des officiers métropolitains et appuyés par quelques véhicules. Les officiers somment les mutins de rentrer le rang. Pour des raisons obscures, des coups de feu partent. C'est aussitôt un déchaînement La répression, brutale, se solde par plusieurs dizaines de victimes ; 70 selon les chiffres officiels publiés quelques mois plus tard.
Auteur : Mel_C  
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Date :    01-12-2024 15:46:56


1er décembre 1949 : Les Français en finissent avec le rationnement

Le 1er décembre 1949 disparaissent les derniers tickets de rationnement, sur le sucre, l'essence et le café ; le gouvernement de la IVe République supprime par ailleurs le haut-commissariat au ravitaillement. Le rationnement, apparu pendant la guerre et l'occupation allemande, avait du être maintenu et même accentué après la chute du nazisme. La « carte de pain », supprimée en mai 1945, avait été rétablie en décembre 1945 pour n'être finalement supprimée que le 1er février 1949.

Les conditions de vie des Français ne commencent à s'améliorer vraiment qu'après la signature du plan Marshall par la France, le 3 avril 1948, et l'octroi de 2,7 milliards de dollars par les États-Unis. La liste des produits de consommation rationnés se réduit très vite... Les Français entrent bientôt dans la « société de consommation ».
Auteur : Mel_C  
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Date :    01-12-2024 15:47:28


1er décembre 1955 : Arrestation de Rosa Parks

Rosa Parks (1913-2005) le jour de son arrestationLe 1er décembre 1955, Rosa Parks, une femme noire de 42 ans, est arrêtée pour avoir refusé de céder sa place à un blanc dans un bus de la ville de Montgomery, en Alabama (États-Unis).

Comme d'autres avant elle, elle refuse de se conformer à la politique du separate but equal (« séparés mais égaux ») en vigueur depuis l'arrêt Plessy de 1896.

Ed Nixon, responsable du bureau local de la NAACP (National association for the advancement of colored people), où Rosa Parks travaille comme secrétaire, prend contact avec l'avocat Clifford Durr. Ils font libérer la jeune femme et celle-ci accepte de devenir la figure de proue emblématique du collectif « Montgomery Improvement association ».

Le pasteur Martin Luther King (26 ans), qui anime ce collectif, lance dès lors le boycott de la compagnie d'autobus. Cette forme d'action non-violente inspirée de Gandhi est une première dans l'histoire des États-Unis et de l'Occident en général (on a seulement le souvenir de l'Irlandais Jonathan Swift qui recommandait de « brûler tout ce qui vient d'Angleterre, hors le charbon » ; et c'est aussi d'Irlande que nous vient l'invention du boycott).

Les noirs de Montgomery choisissent donc jour après jour de marcher plutôt que de prendre l'autobus. Privée de recettes, la compagnie doit rendre les armes et met fin à la ségrégation dans ses autobus.

Mais l'affaire n'en reste pas là et prend très vite une ampleur nationale car les dirigeants du mouvement noir font aussi appel auprès de la cour fédérale de l'Alabama afin de clamer le caractère inconstitutionnel de la ségrégation raciale dans les transports publics. Ils remportent une première victoire avec la condamnation de la ségrégation raciale dans les bus par la Cour suprême de l'Alabama, le 5 juin 1956.

La décision est confirmée le 5 décembre par la Cour Suprême des États-Unis. Le 20 décembre 1956, enfin assurés de leur victoire, les noirs de Montgomery mettent fin à 381 jours de boycott et remontent dans les bus. C'est le début d'une longue lutte non-violente pour l'intégration des noirs dans la société américaine.
Auteur : Boobles30 
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Date :    03-12-2024 18:00:41


3 décembre 1967 : Première greffe du coeur

Le 3 décembre 1967, une greffe du coeur est effectuée pour la première fois au monde. L'événement se produit dans un hôpital du Cap (Afrique du Sud). Du jour au lendemain, le professeur Chris Barnard (45 ans) et son patient, Louis Washkansky, deviennent mondialement célèbres...

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