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çà s'est passé .....
Auteur : Mel_C  
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Date :    25-10-2024 21:22:44


25 octobre 1147 : Prise de Lisbonne par Alphonse Ier

Le 25 octobre 1147, après quatre mois de siège, Alfonso Enriques, premier roi de Portugal, enlève Lisbonne aux musulmans qui l'occupaient depuis plus de quatre siècles. Le chemin d'accès vers la citadelle arabe, emprunté par les assaillants, porte encore le nom de « petits escaliers Saint-Crépin » en relation avec le saint du jour (le même saint a honoré de ses faveurs les Anglais à Azincourt en 1415).

Pour assurer son exploit, le roi avait mis toutes les chances de son côté... Comme une flotte transportant 13 000 croisés en partance pour la Terre Sainte avait accosté à Porto, sa première capitale, à l'embouchure du Douro, Alfonso Enriques avait convaincu leurs chefs, le Brabançon Arnould d'Aerschot et le Flamand Christian de Ghistelles, de le rejoindre à l'embouchure du Tage. C'est ainsi que cette coalition de circonstance avait pu s'emparer de Lisbonne.
Auteur : Mel_C  
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Date :    25-10-2024 21:23:05


25 octobre 1555 : Abdication de l'empereur Charles Quint

Le 25 octobre 1555, l'empereur Charles Quint révèle son intention d'abdiquer et de se retirer près d'un monastère...

Héritier des Habsbourg, archiduc d'Autriche et titulaire du Saint Empire romain germanique ou empire d'Allemagne, il a recueilli l'héritage flamand des ducs de Bourgogne (Belgique et Pays-Bas actuels) et les couronnes de Castille et d'Aragon (l'Espagne et ses colonies d'outre-mer).

Mais à 55 ans, Charles Quint est las, malade et usé. Il laisse à son frère Ferdinand les États autrichiens et le titre d'empereur d'Allemagne. Son fils devient roi des Espagnes et des Deux Siciles sous le nom de Philippe II. C'en est fini du rêve médiéval d'un empire chrétien universel.
Auteur : Mel_C  
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Date :    25-10-2024 21:24:23


25 octobre 1836 : Érection de l'obélisque de la Concorde

Le 25 octobre 1836, est érigé à Paris, sur la place de la Concorde, un obélisque en provenance du temple pharaonique de Louqsor (Égypte) et vieux d'environ 4 000 ans (on peut le considérer comme « le plus ancien monument de Paris »).

>>> Cadeau de roi

L'obélisque est le deuxième cadeau diplomatique du wali ou vice-roi d'Égypte Méhémet Ali à la France. Le 9 juillet 1827, sous le règne de Charles X, Paris avait déjà accueilli un girafon répondant au doux nom de Zarafa, premier animal de son espèce à fouler le sol français.

Reprenant une tradition bimillénaire inaugurée à Rome par l'empereur Auguste, ou plutôt Mécène, qui eut le premier l'idée d'utiliser les obélisques égyptiens comme décor urbain, le wali propose à la France et à l'Angleterre de leur faire cadeau des deux obélisques d'Alexandrie en remerciement de leur contribution à la modernisation du pays. Mais en connaisseur avisé, l'égyptologue Jean-François Champollion suggère au vice-roi d'offrir plutôt à la France les deux obélisques de Louqsor.
Auteur : Mel_C  
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Date :    25-10-2024 21:25:25


25 octobre 1415 : La « fleur de la chevalerie française » défaite à Azincourt

Le 25 octobre 1415, la « fleur de la chevalerie française » est anéantie à Azincourt, au nord de la Somme, par les archers et les piétons du roi d'Angleterre, Henri V de Lancastre (28 ans).

Le désastre d'Azincourt relance la guerre de Cent Ans après une embellie de 35 ans. S'ajoutant aux défaites de Crécy et Poitiers, Azincourt signe la mort de la chevalerie féodale.

>>> Désastre français :

Énergique et ambitieux, le jeune roi anglais profite de la folie du roi Charles VI pour dénoncer la trêve conclue en 1396.

Il débarque près de Harfleur avec 1 400 navires, de l'artillerie et 30 000 hommes. Après la prise de Harfleur, il se dirige avec 15 000 hommes vers Calais en vue de s'y retrancher. Il projette de reprendre l'offensive au printemps suivant avec son allié, le puissant duc de Bourgogne.

Entre temps, le roi de France a convoqué le ban et l'arrière-ban de son armée, selon la vieille coutume féodale. Les chevaliers français groupés autour de la faction des Armagnacs vont à sa rencontre pour lui couper la route.

Les Français, qui ont l'avantage du nombre (50 000 combattants contre 15 000 !), dédaignent d'écouter les conseils du duc de Berry, oncle du roi. Après plusieurs jours de tergiversations, qui laissent aux Anglais le temps de reprendre des forces, ils décident d'attaquer ceux-ci en un lieu très étroit où il leur est impossible de se déployer.

Les chevaliers ne daignent pas attendre la piétaille. Ils sont par ailleurs encombrés par des armures qui atteignent jusqu'à 20 kilos. Face aux volées de flèches, dans la panique, beaucoup chutent de cheval.

Les vainqueurs ont bientôt une telle foule de prisonniers (1 700 environ) que le roi Henri V, craignant une attaque de revers, ordonne de les égorger ! Seuls sont épargnés quelques grands seigneurs, dont le duc Charles d'Orléans.

Les pertes sont énormes du côté français (près de 10 000 hommes contre 1 600 du côté anglais). Elles font d'Azincourt l'une des batailles les plus meurtrières du Moyen Âge occidental.

Fort de sa victoire inattendue, le roi d'Anglerre entreprend la conquête de la Normandie.
Auteur : Mel_C  
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Date :    27-10-2024 23:10:40


27 octobre 1806 : Napoléon Ier entre à Berlin

Le 27 octobre 1806, suite à ses victoires de Iéna et Auerstaedt, l'empereur Napoléon Ier entre à Berlin, capitale de la Prusse. C'est là qu'il va signer le décret instaurant le Blocus continental. La quatrième coalition, qui réunit l'Angleterre, la Russie et la Prusse, va définitivement s'effondrer l'année suivante après la défaite du tsar à Friedland et la conclusion du traité de Tilsit.
Auteur : Mel_C  
182/252

Date :    27-10-2024 23:11:03


27 octobre 2005 : Les banlieues françaises s'embrasent

En France, suite à un fait divers tragique, la mort de deux adolescents coursés par la police et qui s'étaient malencontreusement cachés dans un transformateur électrique à Clichy-sous-bois, le 27 octobre 2005, les banlieues pauvres à population majoritairement noire ou musulmane s'enflamment comme une traînée de poudre. Le gouvernement déclenche l'état d'urgence pour une durée de trois mois.

En trois semaines, des bandes incendient 9 000 voitures mais aussi des écoles, des gymnases et des casernes de pompiers. Les forces de l'ordre gardent leur sang-froid et la situation revient à la normale le 17 novembre 2005, au prix de 3000 interpellations et trois morts dans la population.

Les commentateurs étrangers voient dans ces émeutes la faillite du « modèle français d'intégration » et un avertissement pour tous les pays européens confrontés à une immigration massive, d'autant qu'elles s'inscrivent dans une succession de faits divers préoccupants : échauffourées ethniques lors de manifestations lycéennes en mars 2005, violences à répétition dans les collèges et lycées des quartiers « sensibles », pillage d'un train le 1er janvier 2006 émaillé de « propos racistes anti-Blancs » (Le Monde, 6 janvier 2006, page 9).

Les commentateurs français préfèrent s'en tenir à une explication socialo-ethnique : les « jeunes » se révoltent en raison d'un chômage aggravé par les discriminations raciales.
Auteur : Mel_C  
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Date :    27-10-2024 23:11:29


27 octobre 2019 : Élimination du calife autoproclamé de l'État islamique

Par un tweet, comme à son habitude, le président américain Donald Trump annonce l'élimination d'Abou Bakr Al-Baghdadi, dans un village de la frontière syro-turque, par les forces spéciales américaines dans la nuit du samedi 26 au dimanche 27 octobre 2019.

Cet « exploit » est mis à profit par le président pour justifier devant son opinion publique le lâchage des Kurdes et l'attaque turque. Ce sont les Turcs, en effet, qui ont ouvert la voie au commando américain ! Il devrait s'ensuivre une hausse spectaculaire de la cote de popularité du président, qui se prépare pour une deuxième candidature à la Maison Blanche dans un an...

Reste que cette attaque, si elle flatte le sentiment belliciste de nombre d'Américains, toujours prompts à se réjouir de la mort des ennemis (Indiens ou autres), si peu honorable que soit le procédé, risque aussi d'élargir la fracture entre le monde musulman et l'Occident, beaucoup de jeunes musulmans déclassés ressentant la vantardise du président américain comme une humiliation supplémentaire...
Auteur : Mel_C  
184/252

Date :    27-10-2024 23:12:13


27 octobre 1940 : De Gaulle et le Manifeste de Brazzaville

Le 27 octobre 1940, en réaction à la rencontre de Montoire, le général Charles de Gaulle lance un Manifeste de Brazzaville, capitale de l'Afrique Équatoriale Française (AEF). Par ce discours sobre et vigoureux, il affirme son autorité et annonce la constitution d'un Conseil de Défense de l'Empire. Y figurent les principales personnalités qui l'ont déjà rejoint : le général Georges Catroux, l'amiral Muselier, le général Larminat, les gouverneurs Félix Éboué et Sautot, le colonel Philippe Leclerc de Hauteclocque, le médecin-général Sicé, le professeur René Cassin et le révérend-père Georges Thierry d'Argenlieu.

Pour Charles de Gaulle, ce séjour à Brazzaville est marqué aussi par la déclaration d'allégeance du général Georges Catroux, prestigieux militaire de 63 ans, général 5 étoiles, gouverneur général de l'Indochine en 1939. Démis de ses fonctions par le maréchal Pétain, il se rallie sans hésiter à la France Libre et se rend à Londres puis, sur ordre de Churchill, au Caire. D'aucuns le voient comme un rival possible de De Gaulle, simple général de brigade à titre provisoire (!), mais il va démentir ces supputations en retrouvant le chef de la France Libre à Brazzaville.

De Gaulle raconte la scène dans ses Mémoires de guerre avec une émotion non feinte : « Au repas, je levai mon verre en l'honneur de ce grand chef, à qui je portais, depuis toujours, une déférente amitié. Il répondit d'une façon très noble et très simple qu'il se plaçait sous ma direction. Eboué et tous les assistants connurent, non sans émotion, que, pour Catroux, de Gaulle était désormais, sorti de l'échelle des grades et investi d'un devoir qui ne se hiérarchisait pas. Nul ne se méprit sur le poids de l'exemple ainsi donné. »

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