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çà s'est passé .....
Auteur : Mel_C  
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Date :    26-11-2024 22:45:22


26 novembre 1764 : Les Jésuites chassés de France

Le 26 novembre 1764, les Jésuites sont chassés de France après l'avoir été du Portugal.
Auteur : Mel_C  
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Date :    26-11-2024 22:47:11


26 novembre 1812 : Le passage de la Bérézina

Le 26 novembre 1812, la Grande Armée de Napoléon Ier arrive au bord de la Bérézina, un affluent du Dniepr au terme d'une anabase effroyable.

Dans un sursaut de la dernière chance, les débris de l'armée arrivent à franchir la rivière gelée. Napoléon et sa garde rapprochée échappent ainsi à une capture par les poursuivants russes, qui eut signifié la fin de l'Empire. Cet épisode a laissé dans le langage courant l'expression : «C'est la Bérézina !» pour désigner une entreprise vouée à l'échec.

Du point de vue des historiens, toutefois, le passage de la Bérézina doit être vu comme un succès de Napoléon, à défaut de victoire.

>>> La Russie, dévoreuse de la Grande Armée :

Quand il franchit le Niemen avec la Grande Armée, Napoléon Ier cherche comme à son habitude le choc frontal avec l'armée ennemie. Mais, tirant parti de l'espace russe, les Russes se dérobent aux attaques et insidieusement, d'étape en étape, entraînent la Grande Armée vers l'Est...
Pitoyable retraite

La Grande Armée est entrée en Russie le 24 juin avec près de 700 000 soldats. Après une campagne difficile, elle arrive à Moscou pour en être chassée presque aussitôt par l'incendie de la ville. Napoléon Ier bat en retraite par le même chemin qu'à l'aller, en profitant de ce qu'il est protégé de place en place par des détachements français. Mais ceux-ci, tout comme la Grande Armée, sont harcelés par les troupes ennemies... et les premiers froids de l'hiver.

En arrivant au bord de la Bérézina, l'empereur ne dispose plus que de 49 000 combattants, non compris 40 000 retardataires. Talonnée par les 70 000 hommes de Koutouzov, la Grande Armée doit traverser la rivière au plus vite. Survient alors l'épisode le plus dramatique de la retraite de Russie.

>>> L'ultime défi :

Tandis que les Cosaques harcèlent les troupes démunies de tout, les pontonniers du général Eblé aménagent un passage sur la rivière gelée. Celui-ci a heureusement conservé ses outils malgré les ordres de l'empereur. En quelques heures, ses 400 pontonniers édifient deux ponts de 90 mètres de long et 5 mètres de large.

En trois jours, ce qui reste de la Grande Armée va franchir les ponts improvisés pendant que le général Oudinot livre bataille aux Russes afin de faire diversion. Un pont se brise le 27 novembre, entraînant dans les flots un grand nombre de grognards. Il est réparé dans la soirée par les pontonniers qui se jettent dans les eaux glacées.

Au sortir de la rivière, Napoléon dispose encore de 25 000 combattants et 30 000 non-combattants. 20 000 retrouveront leurs foyers... On évalue à 50 000 le nombre de prisonniers et de déserteurs qui feront souche en Russie.

Une grande partie des pontonniers ont péri de froid dans l'eau glaciale de la Bérézina. Six seulement survivront à la retraite et Eblé lui-même mourra d'épuisement à Königsberg.
Auteur : Mel_C  
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Date :    01-12-2024 15:42:02


1er décembre 1640 : Le Portugal retrouve son indépendance

Le 1er décembre 1640, la petite noblesse du Portugal se soulève contre les Espagnols qui occupent leur pays depuis quatre décennies. Elle rétablit l'indépendance du Portugal et porte sur le trône l'un des siens, le duc Jean de Bragance (36 ans)...

>>> Le Portugal en pleine gloire :

Au XIVe siècle, en 1367, la mort du roi Pierre Ier avait entraîné une courte guerre de succession et l'accession au trône de son fils illégitime Jean Ier, grand maître de l'ordre d'Aviz et fondateur de la dynastie du même nom.

Ce roi surnommé Jean le Bon aura plusieurs enfants avec son épouse Philippa, fille du duc anglais Jean de Gand, dont l'infant Henri le Navigateur, à l'origine de la grandeur impériale du petit Portugal sous la dynastie d'Aviz.

>>> Fin du rêve :

Ces deux siècles d'Histoire glorieuse prennent fin après la mort du jeune roi Sébastien le 4 août 1578, dans une bataille livrée au sultan du Maroc. Le puissant roi d'Espagne, Philippe II de Habsbourg, profite alors des démêlés de la succession pour occuper le pays et s'en désigner roi à titre personnel. Lui-même quitte sa capitale Madrid pour s'installer à Lisbonne. Mais il n'y réside en définitive que trois ans avant de retrouver le plateau castillan. Par cette décision fatale, Philippe II se détache de ses nouveaux sujets portugais. Il marque aussi sa préférence pour les enjeux européens, délaissant l'outre-mer.
Auteur : Mel_C  
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Date :    01-12-2024 15:43:03


1er décembre 1789 : Les Français découvrent la guillotine

Le 1er décembre 1789, le député Joseph Guillotin, docteur de son état, suggère à la tribune de l'Assemblée constituante que soit introduite l'égalité de tous les citoyens devant le juge.

« Les délits du même genre seront punis par le même genre de peine, quels que soient le rang et l'état du coupable, écrit-il dans son projet de loi. Dans tous les cas où la loi prononcera la peine de mort, le supplice sera le même (décapitation), et l'exécution se fera par un simple mécanisme ».

>>> Égalité devant la mort :

L'Assemblée constituante édicte donc le 3 juin 1791 que « tout condamné à mort aura la tête tranchée » (article 3 du Code civil). Elle demande à Antoine Louis, secrétaire perpétuel de l'Académie de chirurgie, de mettre au point la machine à exécuter.

Le chirurgien s'inspire d'une machine d'origine écossaise, avec un tranchoir entre deux montants en bois. Il améliore son mécanisme et remplace le couperet en forme de croissant par un couperet en forme de trapèze.

La machine assure selon ses promoteurs une mort immédiate, à la différence de la décapitation à la hache ou à l'épée (la « décollation », privilège des nobles) ; à la différence également de la pendaison, de la roue ou, pire, de l'écartèlement, supplices réservés aux roturiers.

Elle est essayée à Bicêtre sur des moutons et des cadavres. Nicolas-Jacques Pelletier, en fait les frais pour la première fois le 25 avril 1792. C'est un voleur de grand chemin qui a frappé un citoyen pour lui extorquer ses assignats.

La machine est d'abord appelée « louisette ». Puis, les journalistes parlementaires, mécontents du docteur Guillotin qui, à l'Assemblée, leur demandait de bien se tenir, la baptisent « guillotine », non sans s'attirer les protestations de l'intéressé.

Dans l'argot des rues, la machine sera aussi surnommée le « rasoir national » ou la « Veuve ». Les magistrats préfèrent quant à eux le délicat euphémisme : « bois de justice ».

Pendant la Grande Terreur, en 1793 et 1794, environ 17 000 condamnés auront à la connaître.

Elle recueillera en France un vif succès populaire jusqu'au 29 juin 1939, date à laquelle les exécutions cessent d'être publiques.

Les armées de la Révolution et de l'Empire diffusent l'invention dans les pays conquis. C'est ainsi que la guillotine sera utilisée jusqu'au milieu du XXe siècle dans certains Länder allemands telle la Bavière.
Auteur : Mel_C  
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Date :    01-12-2024 15:44:08


1er décembre 1918 : Naissance de la Yougoslavie

Le 1er décembre 1918 naît officiellement le « Royaume des Serbes, Croates et Slovènes ». Le nouveau pays est une fédération qui rassemble autour de la Serbie et de sa capitale Belgrade des provinces et d'anciens royaumes sortis des décombres de l'Autriche-Hongrie :

- La Slovénie et la Croatie sont peuplées de Slaves de confession catholique, qui ont vécu depuis la fin du Moyen Âge sous la tutelle des Habsbourg d'Autriche. Ils utilisent l'alphabet romain et bénéficient d'un niveau de vie relativement élevé,

- La Bosnie-Herzégovine est une ancienne province frontalière de l'empire ottoman, passée sous la tutelle austro-hongroise, et peuplée de Slaves catholiques, orthodoxes ou musulmans,

- Le royaume du Monténégro a préservé son autonomie pendant plusieurs siècles face aux Turcs ; ses habitants parlent la même langue que les Serbes, comme eux, ils utilisent l'alphabet cyrillique et pratiquent le christianisme orthodoxe.

Ces différents peuples ont toujours vécu en paix les uns avec les autres mais sans jamais cohabiter dans le même État.

>>> Leadership serbe :

Slovènes et Croates consentent à se fondre dans le nouveau royaume, de même que le Monténégro, pour échapper aux visées impérialistes de l'Italie sur les rives de l'Adriatique. Mais c'est sans enthousiasme que les uns et les autres acceptent le leadership serbe.

Les Serbes tirent fierté de s'être émancipés de la tutelle turque dès 1830 et d'être peu à peu devenus indépendants. Ils revendiquent aussi un rôle moteur dans la Grande Guerre de 1914-1918 qui a conduit à la dislocation de l'empire austro-hongrois et à la libération des autres Slaves du Sud.

Le roi du nouvel État est Pierre Ier Karageorgevitch (74 ans). Après l'exil de sa famille, il a combattu dans l'armée française contre les Prussiens, en 1870, puis aux côtés des Bosniaques contre les Turcs, en 1875. Le 11 juin 1903, après le renversement de la famille rivale des Obrenovitch, il est monté sur le trône de Serbie.

De 1914 à sa mort, le 16 août 1921, malade, il laisse le gouvernement à son fils cadet, né en 1888. Il lui succède sous le nom d'Alexandre Ier, dans le cadre d'une monarchie parlementaire.

>>> Fragile union :

Avec trois religions, deux alphabets, quatre langues et davantage encore de nationalités, le Royaume des Serbes, Croates et Slovènes paraît aussi fragile que les empires austro-hongrois et ottoman dont il est issu. Jamais ses peuples n'ont vécu ensemble auparavant. Qui plus est, la limite entre la Croatie et la Bosnie sépare l'Orient de l'Occident depuis... la mort de l'empereur romain Théodose en 395 ! Cette frontière a séparé plus tard le monde orthodoxe du monde catholique.

Au sein de la fédération, les Serbes et leur jeune roi revendiquent un rôle moteur du fait de leur contribution à la destruction de l'Autriche-Hongrie et à la formation du nouvel État.

Les Croates et les Slovènes ne l'entendent pas de cette oreille. Attachés à la civilisation danubienne et baroque de la « Mitteleuropa », plus développés et plus ouverts sur l'Occident que leurs voisins serbes, ils tiennent à leur autonomie, voire à leur indépendance.

Le député croate Stjepan Radić exprime avec force ces revendications mais il est mortellement blessé en pleine séance, au Parlement de Belgrade, le 20 juin 1928, par un rival monténégrin.

Confronté à la montée des troubles, le roi Alexandre Ier suspend la Constitution le 6 janvier 1929 et prend les rênes du gouvernement dans ce qui ressemble à une dictature royale.

Il change aussi le nom de la fédération pour celui de Yougoslavie (ce qui signifie en serbo-croate « pays des Slaves du Sud ») afin de souligner sa vocation à rassembler tous les Slaves de la région mais ce changement d'appellation ne supprime pas les clivages...

Le député croate Ante Pavelić (40 ans), contraint à l'exil, fonde à Rome un mouvement terroriste, les Oustachis (les Insurgés en serbo-croate). Il lui donne pour objectif de lutter contre l'hégémonie serbe et le pouvoir dictatorial du roi.

Le mouvement est à l'origine de l'assassinat du roi, à Marseille, en 1934. Les tensions entre Croates et Serbes vont s'exacerber sous le règne de son fils Pierre II (11 ans à son avènement) et redoubler de violence pendant la Seconde Guerre mondiale. Après le conflit, il faudra toute la poigne de Tito pour rétablir une entente apparente au sein de la fédération.
Ante Pavelic et les Oustachis

Ante Pavelic, chef des oustachis, est condamné à mort par contumace par la cour d'Aix-en-Provence suite à l'attentat meurtrier contre le roi Alexandre Ier. En 1941, après l'occupation de la Yougoslavie par la Wehrmacht, il quitte sa cachette romaine et rentre dans son pays.
Ses Oustachis et lui se déshonorent alors en collaborant avec Hitler et l'occupant allemand. Le 10 avril 1941, ils constituent une Croatie indépendante et combattent avec férocité les Serbes de l'ancienne Yougoslavie.
Auteur : Mel_C  
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Date :    01-12-2024 15:44:36


1er décembre 1918 : La Roumanie triomphe

Le 1er décembre 1918 naît une grande Roumanie sur les décombres de l'Autriche-Hongrie et de l'empire ottoman. Elle succède au royaume issu du congrès de Berlin quarante ans plus tôt et constitué seulement des anciennes provinces ottomanes de Valachie et Moldavie.

Au début de la Première Guerre mondiale, le pays, sorti vainqueur des guerres balkaniques, demeura d'abord dans une prudente neutralité, le roi Charles 1er de Hohenzollern-Sigmaringen penchant plutôt pour l'Allemagne dont il était originaire et les citoyens et le Premier ministre Ion Bratianu plutôt vers la Russie et la France, auxquelles les rattachaient des liens affectifs et intellectuels.

Au terme de tractations secrètes et après l'avènement d'un nouveau souverain, Ferdinand 1er, la Roumanie déclare enfin la guerre le 27 août 1916 à l'Autriche-Hongrie. Mal lui en prend. Son armée est très vite bousculée et Bucarest évacuée. La révolution bolchévique et la défection russe la convainquent enfin d'ouvrir des préliminaires de paix à Buftea le 5 mars 1918. La paix avec les Puissances centrales, dont la Bulgarie, est signée à Bucarest le 7 mai 1918. La Roumanie cède la Dobroudja à la Bulgarie.

Mais en novembre 1918, quand la défaite des Puissances centrales est consommée, la Roumanie revient dans la guerre aux côtés des Alliés ! De la sorte, elle va pouvoir se ranger dans le camp des vainqueurs et s'étendre à la Transylvanie et à la Bessarabie... Le 1er décembre est aujourd'hui fête nationale.
Auteur : Mel_C  
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Date :    01-12-2024 15:45:48


er décembre 1934 : Assassinat de Kirov et purges staliniennes :

Le 1er octobre 1934, Sergheï Kostrikov, dit Kirov (48 ans), est assassiné dans des conditions mystérieuses à Leningrad (aujourd'hui Saint-Pétersbourg). L'homme n'est autre que le secrétaire du Parti communiste pour la région de Leningrad. C'est aussi un proche de Staline et son dauphin présumé.

Sa mort va être le prétexte à une sinistre vague d'épuration au sein du Parti communiste de l'Union Soviétique, connue sous le nom de « procès de Moscou ». Les accusés de ces trois procès, des bolchéviques de la vieille garde léniniste, plaideront tous coupables et feront amende honorable. La plupart seront exécutés.

>>> Un prétexte tout trouvé !

Staline, tout-puissant secrétaire général du Parti communiste, a lancé en 1930 la collectivisation des terres et des usines. Les Soviétiques ont payé ces initiatives au prix fort : effroyables famines et déportations massives.

Le « Vojd » (Guide, qualificatif officiel de Staline) n'attend que le moment propice pour éliminer ses ennemis avérés ou potentiels, autrement dit tous les vieux bolcheviques de son entourage...

Ce moment arrive avec l'assassinat de Kirov. Le même jour, le Comité central, organe suprême du pouvoir, institue une justice d'exception sous le prétexte de traquer et punir les criminels (pas de défense, pas de recours en appel possible et exécution immédiate en cas de condamnation).

>>> Grandes purges :

Les « grandes purges » commencent dès le 16 janvier 1935, avec l'ouverture du procès de Kamenev, Zinoviev et 17 autres accusés, sous l'inculpation d'avoir « aménagé le terrain idéologique » à l'assassinat de Kirov avec la complicité du traître Trotski, en exil. Il ne s'agit que d'une mise en bouche : Kamenev et Zinoviev s'en tirent pour l'heure avec seulement dix ans de prison.

Yagoda, chef du NKVDLes choses sérieuses débutent en août 1936. Ce premier des grands procès de Moscou se tient, comme les suivants, sous la direction du procureur général Vychinski, en présence de la presse nationale et internationale.

Il inaugure un scénario mis au point par le chef du NKVD (ex-Guépéou, police politique), Yagoda : il s'agit que les prévenus collaborent à leur mise à mort en avouant eux-mêmes les complots fantaisistes dont ils sont accusés et en dénonçant des comparses ! Ils y sont conduits par un reste de fanatisme ou, plus prosaïquement, par l'espoir de sauver leurs proches.

Dans le box des accusés, on mélange des révolutionnaires éminents qui se sont ralliés à Staline, entourés de communistes moins connus et d'inconnus au passé trouble qui soutiennent les thèses de l'accusation (complot terroriste, actes de sabotage, activités d'espionnage, contacts avec le « traître »Trotski...).

Les étrangers eux-mêmes applaudissent aux sentences iniques et sans preuves. En France, la Ligue des droits de l'Homme, qui s'était illustrée dans la défense d'Alfred Dreyfus, n'y voit rien à redire dès lors que les accusés se reconnaissent publiquement coupables !
On estime qu'au total, Staline approuvera 44.000 condamnations à mort, pudiquement qualifiées de « condamnations au premier degré ». À la différence de la répression ordinaire, qui touche des centaines de milliers de Soviétiques ordinaires, cette répression frappe l'opinion internationale car elle concerne des membres dirigeants du pays, du Parti et de l'armée.

L'armée est décapitée à son tour entre l'été 1937 et le printemps 1938.

Le premier concerné est Mikhaïl Nikolaïevitch Toukhatchevski, un aristocrate rallié à la Révolution, sans doute le plus brillant militaire de l'Armée rouge. Il est fusillé le 12 juin 1937. Au total, trois maréchaux sur cinq, treize généraux d'armée sur 15, 30 généraux de corps d'armée sur 58, 110 généraux de division sur 195, 211 colonels sur 406, et au total 35.000 officiers, soit une bonne moitié des cadres de l'armée, sont proprement exécutés.

Les grands procès de Moscou s'achèvent en mars 1938 avec la mise en accusion de 21 prévenus dont Boukharine, l'un des plus illustres chefs bolcheviques, et... Yagoda. Au terme de ces trois années, plus de la moitié des élus du Parti ont été éliminés... et remplacés par de jeunes militants qui n'ont pas connu la Révolution et sont dévoués à Staline.

Celui-ci apparaît comme le seul héritier de Lénine après l'élimination de presque tous les bolcheviques éminents (le survivant Trotski, en exil au Mexique, sera assassiné sur ordre de Staline en 1940).

Staline a pu profiter des procès pour faire porter sur les accusés le poids de ses dramatiques échecs dans la collectivisation des terres et des usines.
Auteur : Mel_C  
192/1019

Date :    01-12-2024 15:46:13


1er décembre 1943 : Fin de la conférence de Téhéran

Staline, Roosevelt et Churchill à la conférence de Téhéran (28 novembre-1er décembre 1943)Tandis que l'Allemagne nazie recule sur tous les fronts, Churchill, Staline et Roosevelt se réunissent à Téhéran, en Iran, le 28 novembre 1943.

Churchill et Roosevelt viennent du Caire (Égypte) où ils ont rencontré le 22 novembre 1943 Tchang Kaï-chek, président de la Chine nationaliste, pour se mettre d'accord sur les buts de la guerre contre le Japon.

Le 1er décembre 1943, à Téhéran, ils concluent leur conférence par un plan de débarquement militaire en Europe de l'Ouest (le « second front » réclamé par Staline depuis plus de deux ans), et un projet de démembrement de l'Allemagne après la défaite des nazis. Le président américain Roosevelt sort de cette conférence ébranlé et séduit par la rencontre de Staline...

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