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çà s'est passé .....
Auteur : Boobles30 
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Date :    29-10-2024 14:15:38


29 octobre 1787 - Don Giovanni triomphe à Prague

La première représentation de l'opéra Don Giovanni a lieu le 29 octobre 1787 à Prague, dans le magnifique théâtre des États, sous la direction de son compositeur, Mozart en personne, alors âgé de 31 ans.
Auteur : Mel_C  
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Date :    30-10-2024 02:07:03


30 octobre 1918 : Armistice de Moudros

Le 30 octobre 1918 est signé l'armistice par lequel l'empire ottoman se retire de la guerre contre la Grande-Bretagne et ses alliés.

L'officier Somerset Arthur Gough-Calthorpe. Agrandissement : Gough-Calthorpe à bord du HMS Superb à Constantinople en novembre 1918, portrait de Philip Connard.La séance a lieu sur le cuirassé anglais HMS Agamemnon, en face de la rade de Moudros, sur l'île grecque de Lemnos, au débouché du détroit des Dardanelles. Elle met face à face le ministre ottoman de la Marine Rauf bey et l'amiral britannique Arthur Calthrope. L'amiral Gauchet, bien que présent à Moudros, n'a pu représenter la France aux négociations et à la signature finale.

Un mois plus tôt, le 29 septembre 1918, la Bulgarie, assaillie par les 28 divisions alliées de l'armée de Salonique, commandées par le général français Louis Franchet d'Espérey, s'était inclinée sans discuter et avait conclu à Thessalonique le premier armistice de la Première Guerre mondiale.

À la différence des Bulgares, les Turcs ne se voient pas imposer la dissolution de leur armée. C'est la récompense de leur forte résistance face aux offensives alliées de tous bords, malgré 300 000 soldats morts ou disparus au combat, 500 000 victimes de leurs blessures, 250 000 prisonniers... et plus de 500 000 déserteurs.

Les 12 000 conseillers militaires allemands quittent aussitôt le pays. C'est également le cas des principaux dirigeants Jeunes-Turcs, dont les ministres Talaat pacha, Enver pacha et Cemal pacha, qui embarquent dans la nuit du 1er au 2 novembre 1918 à bord d'un torpilleur allemand pour rejoindre l'Allemagne et échapper à l'éventualité d'un procès, en raison de leur responsabilité dans le génocide arménien.

Le 13 novembre 1918, la flotte alliée, soit 54 navires anglais, français et italiens et même un cuirassé grec, entre solennellement dans le Bosphore et jette l'ancre devant le palais Dolmabahçe, où réside encore le sultan Mehmet VI. Les 400 000 Grecs de Constantinople exultent. Ils imaginent déjà le retour de la « deuxième Rome » dans la chrétienté. L'issue sera bien différente...
Auteur : Mel_C  
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Date :    30-10-2024 02:07:29


30 octobre 1905 : Manifeste du tsar Nicolas II

Le 30 octobre 1905, suite à la Révolution de janvier et à sa défaite face aux Japonais, le tsar Nicolas II doit publier un Manifeste par lequel il instaure un régime constitutionnel en Russie. Mais cette expérience ne durera pas plus de quelques mois et son échec conduira le tsarisme à sa mort.
Auteur : Mel_C  
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Date :    30-10-2024 02:09:08


30 octobre 1632 : Montmorency décapité à Toulouse

Le 30 octobre 1632, le duc Henri II de Montmorency (37 ans), filleul du précédent roi Henri IV, est décapité dans la cour d'honneur du Capitole, le palais où siège le conseil municipal de Toulouse, les capitouls. On doit fermer les portes du Capitole pour empêcher les Toulousains, favorables au duc, d'entraver l'exécution !

Henri II de Montmorency (30 avril 1595, Chantilly ; 30 octobre 1632, Toulouse), auteur anonyme, muse du LouvreHenri II a été nommé gouverneur du Languedoc vingt ans plus tôt, comme les précédents ducs de sa famille, à commencer par son aïeul, le connétable Anne de Montmorency.

Nommé Maréchal de France mais s'étant vu refuser le titre de connétable, il s'associe à Gaston d'Orléans, frère de Louis XIII, dans un complot contre Richelieu. Il est capturé à Castelnaudary le 1er septembre 1632, par le maréchal Henri de Schomberg, qui lui succèdera brièvement comme gouverneur du Languedoc.

Son exécution est un avertissement à l'adresse des grands féodaux. Ceux-ci se tiendront coi jusqu'à la mort de Louis XIII et la régence d'Anne d'Autriche.
Auteur : Mel_C  
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Date :    31-10-2024 01:01:46


31 octobre 1517 : Les 95 thèses de Luther

Le 31 octobre 1517, sur la porte de l'église du château de Wittenberg, en Saxe, un moine allemand affiche 95 thèses où il dénonce les scandales de l'Église de son temps. Sans s'en douter, Martin Luther va briser l'unité de l'Église catholique et jeter les bases du protestantisme

Excommunié trois ans plus tard, il entraîne la majorité de l'Allemagne et de ses princes à se rebeller contre le pape et se convertir à sa doctrine. Aujourd'hui, le luthérianisme est pratiqué par 65 millions de fidèles, essentiellement en Allemagne et dans les pays germaniques...
Auteur : Mel_C  
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Date :    31-10-2024 01:02:21


31 octobre 1664 : Fin de la bataille de Jijel

Sur ordre du jeune roi de France Louis XIV, un corps expéditionnaire de 6 500 hommes appareille de Toulon le 2 juillet 1664. Trois semaines plus tard, il mouille devant Jijel (ou Djidjelli), en petite Kabylie (Algérie), à mi-distance d'Alger et de Tunis.

Il a pour mission d'occuper le littoral afin de mettre fin au piratage exercé par les Barbaresques des régences d'Alger, Tunis et Tripoli, avec la complaisance de leur suzerain ottoman.

C'est la première tentative française de conquête de l'Algérie. Elle va s'achever sur un fiasco que le Roi-Soleil se gardera d'ébruiter (l'écrivain Jean Teulé rappelle le drame dans Le Montespan).
Combat d'un vaisseau français et de deux galères barbaresques, par Théodore Gudin (1802-1880)

>>> Rivalités personnelles et hostilité religieuse :

L'expédition est placée sous le commandement du duc de Beaufort, cousin du roi. Sous ses ordres, le comte de Gadagne dirige l'armée et le chevalier Paul la flotte. Il est secondé dans ce rôle par Abraham Duquesne.

Les Français pénètrent sans difficulté dans la ville kabyle mais heurtent très vite les sentiments de la population en occupant un marabout (lieu saint musulman) et un cimetière. Les habitants, remontés, entrent en résistance et multiplient les escarmouches contre l'occupant. Ils reçoivent le soutien de janissaires venus d'Alger.

Assiégés dans la ville de Jijel, les Français prennent le parti de se retirer. C'est chose faite le 31 octobre 1664. Parmi les navires qui embarquent à la hâte les rescapés du siège figure un grand et vieux vaisseau, La Lune. Il se présente le 5 novembre en rade de Toulon, surchargé par près d'un millier d'hommes et faisant eau de toutes parts.

À Toulon, son arrivée met en lumière le fiasco de Jijel. Pour calmer les humeurs de l'opinion, l'Intendant général de la Marine prend prétexte d'une épidémie de peste pour ordonner à La Lune de se rendre en quarantaine aux îles d'Hyères voisines. Le rafiot n'a pas le temps d'y arriver. Il se casse littéralement en deux et coule d'un bloc avec ses passagers et son équipage à l'extrémité de la rade de Toulon. On recense tout au plus quarante survivants.

Menée à bien en 2013, l'exploration archéologique du vieux vaisseau a fourni de précieuses indications aux historiens sur la marine du Grand Siècle.
Auteur : Mel_C  
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Date :    31-10-2024 01:03:38


31 octobre 1925 : Avènement de Réza chah Pahlévi

Le 31 octobre 1925, la Perse se donne un nouvel empereur sous le nom de Réza chah Pahlévi (en anglais : Reza shah Pahlavi). C'est un officier de 47 ans qui a accédé à la tête du gouvernement quelques années plus tôt. Avec énergie, il a restauré des structures étatiques dans un empire qui n'était plus que l'ombre de lui-même.

Les religieux chiites, très influents et hostiles aux formes républicaines de gouvernement, vont lui demander de se faire couronner chah in chah (« Roi des Rois ») en lieu et place du représentant de la dynastie Qadjar. La nouvelle dynastie Pahlévi va perdurer pendant un demi-siècle, sous son autorité et celle de son fils. Elle va rendre à la Perse, devenue l'Iran, toute sa place au coeur du Moyen-Orient.

>>> Un empire à la dérive :

L'empire perse a jeté ses derniers feux sous la dynastie séfévide puis, après une longue période de déliquescence, il est tombé au XIXe siècle sous la coupe d'une dynastie d'origine turque, les Qadjars. Il a alors végété sans même qu'une puissance européenne éprouve l'envie de s'en emparer ! Les Qadjars ont abandonné Ispahan et déplacé leur capitale à Téhéran, une ville terne, coupée du reste du monde, sans une administration digne de ce nom.

Émus par la défaite de la Russie face au Japon en 1905, quelques intellectuels nationalistes décident de se remuer. Ils imposent au souverain, le 6 août 1906, la convocation d'une assemblée nationale constituante. Un Parlement (Majlis) entre en fonction à la fin de l'année. C'est le premier Parlement du Moyen-Orient. Ainsi les Iraniens prennent-ils de vitesse leurs voisins turcs qui ne feront leur révolution qu'en 1908 !

Las, c'est le moment où Anglais et Russes s'intéressent à l'Iran. Par l'accord du 31 août 1907, ils se partagent le pays en zones d'influence et mettent un terme à l'aventure libérale. Leur intérêt pour le pays s'accroît brusquement avec la découverte le 26 mai 1908 d'un gisement de pétrole ! L'année suivante est créée l'Anglo-Iranian Oil Company. C'en est fini de l'isolement de la Perse.

>>> Sursaut dynastique

Après la Première Guerre mondiale, un officier énergique restaure un semblant d'ordre avec le concours des Anglais et chasser les bolcheviques russes. Cet officier, colonel du régiment iranien des cosaques, est né dans un milieu très pauvre le 15 mars 1878 dans le Mazandaran (au bord de la mer Caspienne). Connu sous le nom de Reza Pahlavan (« homme fort » en persan), il organise le coup d'État du 21 février 1921 (3 Esfand selon le calendrier perse) et installe au pouvoir un jeune politicien, Seyyed Ziaeddine Tabatabaï avec la fonction de Premier ministre. Lui-même devient ministre de la Guerre.

Mais le 31 octobre 1925, le dernier souverain Qadjar est renversé et, les religieux ne voulant pas d'une république, ils le désignent comme souverain sous le nom de Réza chah Pahlévi.

Réza chah Pahlévi (Alasht, 16 mars 1878 - Johannesburg, 26 juillet 1944)Grand admirateur de son contemporain, le général turc Moustafa Kémal, le nouveau souverain va, comme lui, entreprendre à marches forcées la modernisation de son pays. Ainsi embellit-il autant que faire se peut sa capitale Téhéran. Il prescrit aux citadins des costumes à l'occidentale, interdit le voile féminin, impose l'usage d'un patronyme en complément du prénom usuel.

Il met en place une administration copiée de l'Occident et un système judiciaire indépendant des juges religieux, ouvre une Université et lance la construction d'infrastructures (routes, chemins de fer...). En 1935, il change par décret royal le nom du pays, pour le tourner résolument vers l'avenir : la Perse devient l'Iran. Le 7 janvier 1937, il instaure la « journée des femmes » et prohibe le port du voile dans les lieux publics.

Dans les années 30, le chah, comme la plupart des dirigeants du Moyen-Orient, cache mal ses sympathies pour Hitler, qui a le mérite à ses yeux de s'opposer aux Anglo-Saxons et aux Russes ! Pendant la Seconde Guerre mondiale, comme il refuse à l'Angleterre et à l'URSS d'acheminer du matériel à travers l'Iran, son pays est envahi le 25 août 1941 et lui-même doit abdiquer au profit de son fils Mohammed (22 ans), lequel sera chassé à son tour par la révolution islamique de 1978.

Le régime iranien est affaibli par l'occupation étrangère, la reprise de leur autonomie par certaines tribus nomades et le réveil de mouvements religieux et politiques interdits par son père. Mais en 1946, la première résolution du Conseil de Sécurité de l'ONU ordonne à l'Armée Rouge de quitter l'Iran. Le pays va-t-il enfin retrouver la place qui lui est due dans le concert des nations, eu égard à sa longue et prestigieuse Histoire ? C'est compter sans l'avidité des Anglo-Saxons, qui ambitionnent de mettre la main sur ses ressources pétrolières...
Auteur : Mel_C  
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Date :    31-10-2024 01:04:25


31 octobre 1984 : Indira Gandhi est assassinée

Le 31 octobre 1984, Indira Gandhi, Premier ministre de l'Union indienne, est assassinée par ses propres gardes du corps, des Sikhs ralliés à la cause indépendantiste.

>>> Une héritière en politique

Fille unique du père de l'indépendance de l'Inde, le pandit Nehru, elle devient à son tour Premier ministre en janvier 1966, un poste qu'elle exerce jusqu'en 1977, puis de 1980 à sa mort.

Elle poursuit l'œuvre de son père, dont elle reprend aussi volontiers le style autoritaire. Son objectif est de moderniser l'Inde, selon des principes inspirés par le socialisme. Battue et même arrêtée en 1977, elle rebondit en janvier 1980 et redevient premier ministre.

Son deuxième mandat est marqué par les tensions avec la communauté sikh, implantée surtout au Pendjab, au nord de l'Inde.

Le 5 juin 1984, l'armée indienne pénètre dans le temple sacré d'Amritsar et ouvre le feu, faisant au total plusieurs centaines de morts, y compris parmi les pèlerins. C'est pour venger ce massacre que deux gardes du corps assassinent le Premier ministre avec leurs armes de service.

Le fils d'Indira, Rajiv Gandhi, lui succède comme premier ministre.

Mais il est également assassiné, par une kamikaze tamoul, le 21 mai 1991. Comme sa mère, il soutenait en effet le gouvernement du Sri-Lanka dans sa lutte contre le LTTE, les «tigres tamouls». Aujourd'hui, sa femme, Sonia Gandhi, d'origine italienne, et son fils Rahul, poursuivent l'œuvre de la famille Nehru-Gandhi, dont les tragédies (qui incluent la mort en 1980 du fils cadet d'Indira, Sanjay, dans un accident d'avion) font des «Kennedy indiens».

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