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çà s'est passé .....
Auteur : Boobles30 
209/252

Date :    03-11-2024 12:16:46


3 octobre 1990 : L'Allemagne réunifiée

Le 3 octobre 1990, la République Démocratique Allemande (RDA) a été officiellement absorbée par la République Fédérale d'Allemagne (RFA, Bundesrepublik Deutschland). Loin d'être un aboutissement, cette réunification s'avère être le début d'un long chemin semé d'embûches. L'Allemagne réunifiée allait-elle surmonter ses vieux démons et devenir une puissance « comme les autres » ? Comment les anciennes régions de la RDA allaient-elles s'intégrer dans l'Allemagne capitaliste? Et quelle place celle-ci allait-elle se tailler au sein de l'Union européenne ?...
Auteur : Mel_C  
210/252

Date :    03-11-2024 19:08:31


3 novembre 1918 : Mutinerie à Kiel

Le 3 novembre 1918, une mutinerie éclate à Kiel, un important port militaire allemand sur la mer Baltique.

L'étincelle qui a mis le feu fut l'ordre donné le 28 octobre 1918 par l'Amiral Reinhard Scheer d'affronter la Royal Navy dans un ultime combat « pour restaurer l'honneur ». Mais de cela, les marins n'en avaient plus que faire. La mutinerie débute dans le port de Wilhelmshaven avant de gagner la base navale et le chantier naval de Kiel. Elle fait tâche d'huile, gagne l'intérieur du pays et se double d'une exigence de paix immédiate. Les dirigeants s'inquiètent d'une contagion révolutionnaire.

Le roi de Saxe et celui de Bavière abdiquent par lassitude, suivis par toutes les autres maisons royales de l'Empire allemand. Le 9 novembre 1918, c'est au tour de l'empereur Guillaume II d'abdiquer sous la pression des parlementaires. Dans le même temps, le chancelier Max de Bade cède sa place au dirigeant social-démocrate Friedrich Ebert. Celui-ci proclame l'avènement de la République du balcon du palais et entame des négociations avec les Alliés pour un armistice qui mettrait fin à la Grande Guerre...
Auteur : Mel_C  
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Date :    03-11-2024 19:09:47


3 novembre 2020 : Élection de Joe Biden, Trump n’accepte pas la défaite :

À l’issue du scrutin du 3 novembre 2020 et après plusieurs journées de dépouillement sans grand suspense, l'un des mandats les plus tourmentés qu'ait connus l'Amérique a pris fin avec la victoire du candidat démocrate Joe Biden (78 ans !). Il est officiellement devenu, le 20 janvier 2021, le 46e président des États-Unis.

Fait assez rare, il accède à la Maison Blanche avec une majorité dans les deux chambres du Congrès, la Chambre des représentants (présidée par une personne de sa génération, Nancy Pelosi, 80 ans !) et le Sénat. Le visage rayonnant de la vice-présidente Kamala Harris (56 ans), de père jamaïcain et de mère tamoul (Inde), complète le message d'espoir de cette élection...

>>> Une sortie ratée

En février 2020, les résultats satisfaisants de l’économie étasunienne permettaient à Donald Trump d’espérer une réélection sans problème, en dépit de ses esclandres. Mais la pandémie de covid-19 et sa gestion ubuesque par le président des États-Unis ont rebattu les cartes, même si l'on sait gré au président d'avoir obtenu des laboratoires pharmaceutiques qu'ils développent un vaccin en un temps record (10 mois).

Vieux routier de la politique, catholique fervent, ancien vice-président de Barack Obama, son rival a mis en avant ses origines irlandaises et s'est attiré la compassion par les drames de sa vie privée. Sa campagne a bénéficié aussi d'un soutien massif des entreprises de Wall Street, lassés par l'imprévisibilité de Donald Trump, lequel a bénéficié quant à lui du soutien non moins massif des petits donateurs (moins de 200 dollars).

Par son refus tenace de reconnaître sa défaite, Donald Trump aura raté sa sortie, alors même qu’il pouvait se targuer d’une défaite décente avec 74 millions de votes en sa faveur, davantage que lors de son élection quatre ans plus tôt. C’est aussi le signe que le fossé qui fracture aujourd’hui la société étasunienne n’est pas près de se refermer. :-
Auteur : Mel_C  
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Date :    03-11-2024 19:10:51


3 novembre 1903 : Le Panamá, un État sur mesure

Le drapeau du PanamaLe 3 novembre 1903, le territoire de Panamá fait sécession d'avec la Colombie.

La création du nouvel État n'a rien d'un mouvement spontané. Elle est téléguidée par le gouvernement américain qui souhaitait avoir les mains libres pour y creuser un canal et faciliter les liaisons maritimes entre l'océan Atlantique et l'océan Pacifique.

>>> Un enjeu stratégique pour Washington

Depuis leur guerre contre l'Espagne (1898), les États-Unis veulent éviter le contournement de l'Amérique du sud par le détroit de Magellan aux navires qui relient la Californie à la côte Est.

Ils songent d'abord à un canal qui passerait plus au Nord, par le Nicaragua, où l'isthme est plus large qu'à Panamá mais n'est pas traversé par une chaîne de montagnes. Finalement, ils se rallient au principe d'un canal à écluses à travers Panamá.

>>> Malentendu colombien

Approché par Washington, le gouvernement de la Colombie, qui exerce sa souveraineté sur le territoire panaméen, voit dans un premier temps le projet d'un bon oeil. Il est vrai que les Américains lui promettent une confortable indemnité en échange de la concession d'une bande de terrain pour une durée de cent ans.

Mais le pays sort à ce moment-là d'une terrible guerre civile. Dans la confusion politique qui règne à Bogotá, les parlementaires colombiens refusent au dernier moment d'aliéner leur souveraineté et s'opposent au traité.

C'est un coup dur pour la bourgeoisie de Panamá, qui plaçait beaucoup d'espoirs dans cette opportunité. Elle craint que les États-Unis ne se rabattent sur le projet alternatif du Nicaragua.

Les Panaméens, traditionnellement hostiles à l'administration colombienne, lointaine, tatillonne et inefficace, commencent à songer à la sécession. Le gouvernement du président Theodore Roosevelt les y encourage et, lorsqu'elle survient enfin, il envoie des vaisseaux de guerre devant les villes de Colón et Panamá pour dissuader l'armée colombienne d'intervenir.

Trois jours après la proclamation de l'indépendance, les États-Unis reconnaissent le nouveau pays. Ils signent un traité pour la construction du canal dès le 18 novembre. Ce traité porte le nom du secrétaire d'État américain Hay et de l'ingénieur Bunau-Varilla.

Il prévoit la cession à perpétuité aux États-Unis d'une bande de 10 miles de large (16 kilomètres) en échange de 10 millions de dollars (une broutille). Ces conditions léonines sont le reflet de la politique impérialiste et volontiers brutale des États-Unis de ce début du siècle, sous la présidence de Theodore Roosevelt, apôtre de la politique du « gros bâton » (« big stick » en anglais).
Auteur : Boobles30 
213/252

Date :    05-11-2024 15:28:16


5 novembre 1922 : Découverte du tombeau de Toutânkhamon

Le 5 novembre 1922, Howard Carter découvre dans le sable d'Égypte une dalle qui, semble-t-il, ferme l'entrée d'une sépulture royale. L'archéologue britannique de 48 ans voit ses efforts récompensés après sept ans à la recherche de l'unique tombe de pharaon encore inviolée et plusieurs campagnes de fouilles infructueuses...
Auteur : Boobles30 
214/252

Date :    06-11-2024 16:16:39


6 octobre 1973 : La guerre du Kippour et ses armes

Le 6 octobre 1973, l'armée égyptienne franchit le canal de Suez à la faveur de la fête juive du Yom Kippour ou du Grand Pardon. Elle prend à revers les troupes israéliennes qui stationnent dans le Sinaï depuis juin 1967.

La Syrie lance au même moment 3 divisions blindées et 1000 chars sur le plateau du Golan, également occupé par les Israéliens depuis 1967. En quatre jours, elle s'empare du mont Hermon et de la ville de Qunaytra…

Les Israéliens ripostent, non sans mal. Peu après, les pays arabes exportateurs de pétrole décrètent un embargo sur les livraisons aux pays amis d’Israël comme les Pays-Bas. Ils relèvent très fortement le prix du baril, provoquant le premier « choc pétrolier ». Il s’ensuit dans le monde développé un ralentissement brutal de la croissance économique et une accélération de l’inflation…
Auteur : Mel_C  
215/252

Date :    06-11-2024 20:53:27


06 novembre 1792 : LES VOLONTAIRES FRANÇAIS TRIOMPHENT A JEMMAPES

Le 06 novembre 1792, les volontaires de l'armée française battent les soldats autrichiens à Jemmapes (aujourd'hui Jemappes), près de Mons, en Belgique (note). Il est vrai qu'ils bénéficient d'une écrasante supériorité numérique.

Venant six semaines après Valmy, cette médiocre victoire porte à son summum la popularité de la Révolution française.

>>> LE SPECTRE DE L'INVASION S'ELOIGNE

Forte d'un premier succès à Valmy, la toute jeune République française décide de pousser son avantage contre les Prussiens et les Autrichiens qui la menacent d'invasion.

C'est en Belgique, possession des Habsbourg depuis Charles Quint, qu'ils portent leur effort. L'armée autrichienne du duc de Saxe-Teschen, qui y prend ses quartiers d'hiver, est prise au dépourvu par l'offensive de Charles François Dumouriez, le vainqueur de Valmy.

Les Français sont portés par la ferveur révolutionnaire. Mais ils bénéficient surtout de l'avantage du nombre. Ils sont 55 000, soit deux fois plus nombreux que les Autrichiens.

La journée débute par une canonnade sans guère de résultat. Dumouriez lance ensuite plusieurs charges d'infanterie auxquelles participe le duc de Chartres (il sera bien plus tard roi de France sous le nom de Louis-Philippe 1er !).

Les deux camps combattent bravement mais en désordre. A la mi-journée, après qu'ont été tués 2 000 hommes français et autant d'Autrichiens, le duc de Saxe-Teschen se retire sans que Dumouriez se soucie de le poursuivre. Dans les jours qui suivent, les Autrichiens évacuent la Belgique sans demander leur reste.

>>> LA REVOLUTION PLUS QUE JAMAIS POPULAIRE

Bien qu'incomplète, car elle n'a pas entamé les forces ennemies, la victoire de Jemmapes éloigne la crainte de l'invasion et magnifie la République française aux yeux de tous les Européens. La Révolution atteint des sommets de popularité jusqu'en Angleterre. Personne ne tient plus à la combattre.

Les principaux belligérants, le roi de Prusse et l'archiduc d'Autriche, sont eux-mêmes davantage intéressés par les affaires polonaises que par la guerre contre la France. Ils s'apprêtent avec le tsar de Russie à un deuxième partage de la malheureuse Pologne après que celle-ci ait en vain tenté de réformer ses institutions à l'image de la France.

>>> L'APPETIT DE CONQUETES SE REVEILLE

Hélas, les révolutionnaires n'ont pas la sagesse de s'en tenir là. En permettant aux Français d'occuper la Belgique et la rive gauche du Rhin, la victoire de Jemmapes excite leur appétit de conquête.

Dépassés par leur succès, les députés girondins de la Convention proposent d'étendre la guerre et d'annexer les régions occupées. Leur attitude témoigne d'une rupture avec la bonne volonté initiale manifestée par les révolutionnaires (ainsi, le 22 mai 1790, un décret de la Constituante proclamait : « La nation française renonce à entreprendre aucune guerre dans le but de faire des conquêtes »).

Le 19 novembre, l'assemblée révolutionnaire vote un décret qui énonce : « La Convention nationale déclare au nom de la nation française qu'elle accordera fraternité et secours à tous les peuples qui voudront reconquérir leur liberté ». Le 15 décembre, elle proclame avec emphase : « Guerre aux châteaux, paix aux chaumières ».

>>> LE DOGME DES FRONTIERES NATURELLES

Député de Paris à la Convention, Georges Danton ébauche le dogme des « frontières naturelles » (on dit aussi « grandes limites ») pour justifier les conquêtes de la République française après la victoire de Jemmapes. Il déclare à la tribune de l'assemblée, le 31 janvier 1793 : « Les limites de la France sont marquées par la nature. Nous les atteindrons dans leurs quatre points : l'Océan, au Rhin, aux Alpes, aux Pyrénées ». Lazare Carnot récidive le 14 février 1793 : « Les limites anciennes et naturelles de la France sont le Rhin, les Alpes et les Pyrénées » (note).

Cette politique va provoquer la formation contre la France d'une première coalition européenne et se solder, 23 ans plus tard, par la défaite de Waterloo et l'affaiblissement irrémédiable du pays.

Plus tard, à l'époque de la guerre franco-prussienne (1870), des historiens attribueront à Richelieu la paternité des « frontières naturelles », alléguant qu'il en aurait parlé dans son Testament politique : « mettre la France partout où fut l'ancienne Gaule ». Mais l'authenticité de ce document est aujourd'hui remise en question. D'autre part, les biographes du ministre-cardinal de Louis XIII, tels François Bluche et Françoise Hilsheimer, réfutent catégoriquement l'idée selon laquelle il aurait ambitionné d'étendre la France jusqu'au Rhin.

Notons qu'il n'y a rien d'évident à ce qu'un fleuve ou même une montagne serve de frontière. Le Danube, le Mississipi, le Gange, le Hoang Ho et même le Rhin rapprochent les hommes bien plus qu'ils ne les séparent.
Auteur : Mel_C  
216/252

Date :    06-11-2024 20:55:08


06 novembre 1917 : La Révolution d'Octobre :

Dans la nuit du 6 au 7 novembre 1917, les bolchéviques s'emparent des principaux centres de décision de la capitale russe, Petrograd (anciennement Saint-Pétersbourg).

Dans la terminologie bolchévique (on dira plus tard communiste), ce coup de force sans véritable soutien populaire est baptisé « Révolution d'Octobre » car il s'est déroulé dans la nuit du 25 au 26 octobre selon le calendrier julien en vigueur dans l'ancienne Russie jusqu'au 14 février 1918.

>>> Une insurrection préparée au grand jour :

C'est deux semaines plus tôt que Lénine, chef des bolcheviques, a décidé d'abattre la jeune démocratie instaurée quelques mois plus tôt et de mettre en place une « dictature du prolétariat » inspirée par les principes marxistes.

Lénine repart aussitôt se cacher en Finlande et laisse à son adjoint Trotski le soin de préparer l'insurrection.

Alexandre Kerenski, chef du gouvernement provisoire, ne se méfie pas des bolcheviques.

Ces derniers développent auprès des soldats de Petrograd une propagande efficace autour de trois mots d'ordre :

– « paix immédiate » (la Russie est encore en guerre aux côtés des démocraties occidentales contre l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie),

– « la terre aux paysans »,

– « tout le pouvoir aux soviets » (les soviets désignent en russe des conseils ou des assemblées de terrain où se prennent les décisions ; ils représentent pour les démocrates sincères l'aboutissement de la démocratie représentative).

Le 6 novembre 1917, au matin, la police tente de fermer une imprimerie du parti bolchevique. C'est l'occasion qu'attendaient les révolutionnaires pour se mobiliser.

Les partisans de Lénine assiègent le Palais d'Hiver où siègent les ministres du gouvernement provisoire. Ces derniers n'ont pour les défendre que 1300 soldats, cosaques et élèves-officiers, y compris une unité de volontaires féminines.

Pour donner à son coup d'État l'allure d'une révolution, Lénine fait tirer le croiseur Aurore, amarré à quelques centaines de mètres de là, sur un bras de la Néva.

Après quelques velléités de résistance, les élèves-officiers et les soldates se rendent. Les bolcheviques fêtent leur victoire par une immense beuverie, en vidant les bouteilles des caves bien fournies du Palais d'Hiver. Peu après minuit, le gouvernement signe l'acte de capitulation.

« Jamais une échauffourée de si petite envergure (une dizaine de victimes, d'après les historiens soviétiques) n'a eu des conséquences aussi prodigieuses, et une fois de plus, le sort de la capitale décida de celui du pays tout entier », écrit Léon Poliakov (Les totalitarismes du XXe siècle, Fayard).

>>> La dictature en marche :

Sitôt après sa prise de pouvoir, Lénine met en place les instruments de la dictature. La presse « bourgeoise » est étouffée. La police politique (Tchéka) est créée le 7 décembre, la grève interdite le 20 décembre !...

Le parti K-D (constitutionnel-démocrate), ancré dans la gauche démocratique est interdit dès décembre. Reste l'opposition du principal parti de gauche, les S-R (socialistes-révolutionnaires). Ces derniers recueillent une écrasante majorité aux élections à l'Assemblée constituante, que les bolcheviques n'ont pas osé annuler.

Lénine ne se démonte pas. Il proclame que le pouvoir des Soviets (les conseils populaires, solidement tenus en main par les bolcheviques) est supérieur à celui de l'Assemblée et le 19 janvier 1918, dès le lendemain de l'entrée en fonction de celle-ci, il ordonne sa dissolution.

Ne craignant plus la contradiction, le gouvernement entame à marches forcées la réforme des institutions. Le 5 février 1918, il annule les dettes et les emprunts contractés par l'ancien gouvernement à l'étranger et le 3 mars conclut la désastreuse paix de Brest-Litovsk avec l'Allemagne. Le 12 mars, le gouvernement se transporte à Moscou, la capitale des premiers tsars, au coeur de la Russie continentale, loin de l'Occident.

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