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çà s'est passé .....
Auteur : Mel_C  
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Date :    24-11-2024 22:46:10


24 novembre 1860 : Libéralisation du Second Empire

Le 24 novembre 1860, le Corps législatif acquiert le droit d'adresse. C'est une première atteinte au pouvoir absolu de Napoléon III. Sous la pression de l'opinion et aussi sous l'effet de ses propres penchants politiques, l'empereur entreprend de démocratiser le régime.
Auteur : Mel_C  
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Date :    24-11-2024 22:47:19


12 décembre 1901 : Marconi réalise la première transmission radio

Le 12 décembre 1901, le physicien italien Guglielmo Marconi (27 ans) réalise la première transmission radio au-dessus de l'océan Atlantique, entre son laboratoire de Poldhu, dans les Cornouailles anglaises, et Saint-Jean-de-Terre-Neuve.

Le succès de Marconi a été rendu possible par les recherches d'Édouard Branly, brillant scientifique et médecin français, professeur à l'Institut catholique de Paris, qui a découvert dix ans plus tôt le principe de la radioconduction.

Mais l'invention de la radio, qui vaudra à Marconi le prix Nobel de physique en 1909, est aujourd'hui plus volontiers attribuée à Nikola Tesla, physicien génial mais moins habile en affaires, qui aurait déposé les brevets correspondants en 1900. Tesla s'est aussi fait dépouiller de ses travaux sur le moteur à courant continu par Thomas Edison et de son invention du moteur à courant alternatif par George Westinghouse !

D'abord appelée « télégraphie sans fil » (TSF), en référence à l'invention de Claude Chappe, la radio naît sous la forme de trois petits signes brefs désignant en morse la lettre S.

Le 3 novembre 1906, à Berlin, le deuxième congrès international de télégraphie adopte le sigle SOS comme norme internationale de l’appel de détresse sur les ondes, en raison de sa simplicité à émettre en Morse : (· · · — — — · · ·). Ce sigle sans signification particulière sera ultérieurement associé à « Save our souls » ou « Save our ship » (« Sauvez nos âmes ou notre bateau »).
Auteur : Mel_C  
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Date :    24-11-2024 22:48:46


24 novembre 1793 : Naissance du calendrier révolutionnaire

Le 24 novembre 1793, la Convention publie le calendrier républicain, aussi appelé « calendrier des Français ».

Un an plus tôt, le 22 septembre 1792, au lendemain de l'abolition de la royauté, les députés ont décidé que les actes du gouvernement seraient désormais datés de « l'An 1 de la République ». Mais cette déclaration « furtive » de la République, selon le mot de Robespierre, n'a pas remis en cause le calendrier grégorien hérité de Jules César et modifié par le pape Grégoire XIII en 1582.

>>> Déchristianisation à marche forcée

C'est seulement le 5 octobre 1793 que les députés votent le principe de l'abolition de ce calendrier.

L'assemblée de la Convention, dominée par les députés de la Montagne et soumise aux sans-culotte parisiens, prétend ainsi déraciner à jamais les rites chrétiens, en particulier le repos dominical et les fêtes religieuses. Elle prescrit que quiconque s'exprimerait selon l'ancien calendrier grégorien serait passible de la peine de mort. Cette mesure inaugure une entreprise de déchristianisation à marche forcée, consécutive à l'échec de la Constitution civile du clergé.
Auteur : Mel_C  
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Date :    24-11-2024 22:49:16


24 novembre 1883 : Apparition des poubelles

Le 24 novembre 1883, sous la IIIe République, Eugène René Poubelle, le préfet du département de la Seine, impose aux Parisiens l'usage de réceptacles fermés pour l'évacuation des ordures ménagères. Il s'agit d'en finir avec la crasse qui fait la mauvaise réputation de la capitale depuis le Moyen Âge et les premières dispositions royales. Le préfet met en place un ramassage quotidien par des voitures tirées par des chevaux. Il prévoit même un tri sélectif avec trois types de réceptacles (déchets organiques, verre, faïence ou coquilles d'huîtres...) mais cette mesure, mal appliquée, disparaîtra du deuxième arrêté relatif à la collecte des ordures, le 7 mars 1884.

Mal accueillis, les arrêtés du préfet suscitent l'hostilité de la grande presse et un journaliste du Figaro qualifie par dérision les réceptacles de « boîtes Poubelle ». Le nom leur restera pour l'éternité. Il n'empêche que ces réceptacles se généralisent très vite dans la capitale française puis dans toutes les grandes villes. De façon bénéfique, ils réduisent considérablement la saleté habituelle aux voies publiques depuis le Moyen Âge et facilitent le travail des éboueurs.
Auteur : Mel_C  
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Date :    24-11-2024 22:50:15



Le 24 novembre 1859 sort en librairie, à Londres, un ouvrage au titre ambitieux qui résume à lui seul le contenu : De l'Origine des espèces par la sélection naturelle ou la préservation des races favorisées dans la lutte pour la vie.

Son auteur est un quinquagénaire seulement connu des spécialistes, Charles Darwin. Pourtant, son ouvrage bénéficie d'un succès immédiat et le premier tirage (1250 exemplaires) est épuisé dans la journée.

Les théories développées par Charles Darwin allaient bouleverser le dogme d'une nature immuable depuis la création du monde.

>>> Les origines de la théorie de l'évolution :

Charles Darwin se fait engager comme naturaliste à 22 ans sur le Beagle pour une expédition océanographique de cinq ans autour du monde.

En Patagonie, il observe des fossiles et des squelettes d'espèces disparues alors que des individus semblables, mais plus petits, sont encore visibles.

L'expédition fait relâche plusieurs semaines aux îles Galapagos, dans l'Océan Pacifique, au large de l'Équateur. Là, le jeune savant est frappé par la coexistence d'espèces voisines de lézards (iguanes) et d'oiseaux. Il porte un intérêt particulier aux 13 espèces de pinsons qui s'y trouvent. Bien plus, il rapproche ces découvertes de celles réalisées sur des mammifères et des insectes par d'autres naturalistes avant lui.

De retour en Angleterre, Darwin rassemble les preuves de la non-fixité des espèces. Il publie enfin, au bout de trente ans, le fruit de ses travaux.
La théorie de l'évolution

Dans L'Origine des espèces, Charles Darwin présente ses observations et conclut à une évolution naturelle des espèces : les individus qui ont hérité de caractères bien adaptés à leur milieu ont tendance à mieux se reproduire que leurs congénères et à prendre le pas sur eux. En quelques générations, une espèce peut ainsi se transformer jusqu'à donner naissance à une nouvelle espèce.

Cette théorie de la sélection naturelle est affinée au XXe siècle grâce aux progrès de la génétique qui mettent en évidence la possibilité de mutations ou de «sauts» en plus de la sélection des caractères héréditaires.

Lorsqu'une telle mutation s'avère appropriée à l'environnement, elle peut conduire très vite à une espèce nouvelle. Ainsi l'être humain est-il peut-être issu de deux singes nés avec 46 chromosomes au lieu de 48 comme leurs congénères...

>>> Triomphe du darwinisme :

L'année suivant la parution de L'Origine des espèces, un débat violent anime la session annuelle de l'Association britannique pour l'avancement des sciences tenue à Oxford le 30 juin 1860.

L'évêque Wilberforce s'oppose aux partisans de Darwin, notamment Huxley et Hooker. Ces derniers, il est vrai, peuvent démontrer l'inanité de la théorie de la génération spontanée en s'appuyant sur les travaux d'un autre savant illustre, Louis Pasteur. En 1863, H. W. Bates publie la première confirmation observationnelle de la théorie évolutionniste : une espèce de papillon amazonien a évolué pour adopter une couleur semblable à une autre espèce voisine que les oiseaux prédateurs ne mangent pas (théorie du mimétisme).

À partir de 1870, l'ensemble de la communauté scientifique se rallie aux vues de Charles Darwin. Face au succès éclatant de la théorie de l'évolution, la communauté scientifique ne tarde pas à établir un parallèle entre celle-ci, qui fait de l'homme l'aboutissement de l'évolution naturelle, et la révolution copernicienne qui place la terre en position de satellite du soleil au XVIe siècle.

Mais certains savants mal inspirés ont le tort de vouloir tirer de cette théorie plus qu'elle ne peut donner... C'est ainsi que se développe dans la deuxième moitié du XIXe siècle une théorie bâtie sur des hypothèses, le darwinisme social, qui tente d'appliquer la théorie de la sélection naturelle aux sociétés humaines. De cette théorie vont naître les aberrations racistes et criminelles de la fin du XIXe siècle et du siècle suivant (massacres des guerres coloniales, eugénisme et stérilisation des handicapés, antisémitisme et extermination des juifs d'Europe).
Auteur : Mel_C  
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Date :    26-11-2024 22:44:57


26 novembre 1620 : Le Mayflower aborde à Plymouth

Le 26 novembre 1620, le Mayflower aborde à Plymouth, près de Cape Cod, sur la côte nord-américaine. Ses passagers, les « Pilgrim Fathers » ou Pères Pèlerins, vont bâtir une société tolérante dont les principes guident encore la vie américaine...
Auteur : Mel_C  
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Date :    26-11-2024 22:45:22


26 novembre 1764 : Les Jésuites chassés de France

Le 26 novembre 1764, les Jésuites sont chassés de France après l'avoir été du Portugal.
Auteur : Mel_C  
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Date :    26-11-2024 22:47:11


26 novembre 1812 : Le passage de la Bérézina

Le 26 novembre 1812, la Grande Armée de Napoléon Ier arrive au bord de la Bérézina, un affluent du Dniepr au terme d'une anabase effroyable.

Dans un sursaut de la dernière chance, les débris de l'armée arrivent à franchir la rivière gelée. Napoléon et sa garde rapprochée échappent ainsi à une capture par les poursuivants russes, qui eut signifié la fin de l'Empire. Cet épisode a laissé dans le langage courant l'expression : «C'est la Bérézina !» pour désigner une entreprise vouée à l'échec.

Du point de vue des historiens, toutefois, le passage de la Bérézina doit être vu comme un succès de Napoléon, à défaut de victoire.

>>> La Russie, dévoreuse de la Grande Armée :

Quand il franchit le Niemen avec la Grande Armée, Napoléon Ier cherche comme à son habitude le choc frontal avec l'armée ennemie. Mais, tirant parti de l'espace russe, les Russes se dérobent aux attaques et insidieusement, d'étape en étape, entraînent la Grande Armée vers l'Est...
Pitoyable retraite

La Grande Armée est entrée en Russie le 24 juin avec près de 700 000 soldats. Après une campagne difficile, elle arrive à Moscou pour en être chassée presque aussitôt par l'incendie de la ville. Napoléon Ier bat en retraite par le même chemin qu'à l'aller, en profitant de ce qu'il est protégé de place en place par des détachements français. Mais ceux-ci, tout comme la Grande Armée, sont harcelés par les troupes ennemies... et les premiers froids de l'hiver.

En arrivant au bord de la Bérézina, l'empereur ne dispose plus que de 49 000 combattants, non compris 40 000 retardataires. Talonnée par les 70 000 hommes de Koutouzov, la Grande Armée doit traverser la rivière au plus vite. Survient alors l'épisode le plus dramatique de la retraite de Russie.

>>> L'ultime défi :

Tandis que les Cosaques harcèlent les troupes démunies de tout, les pontonniers du général Eblé aménagent un passage sur la rivière gelée. Celui-ci a heureusement conservé ses outils malgré les ordres de l'empereur. En quelques heures, ses 400 pontonniers édifient deux ponts de 90 mètres de long et 5 mètres de large.

En trois jours, ce qui reste de la Grande Armée va franchir les ponts improvisés pendant que le général Oudinot livre bataille aux Russes afin de faire diversion. Un pont se brise le 27 novembre, entraînant dans les flots un grand nombre de grognards. Il est réparé dans la soirée par les pontonniers qui se jettent dans les eaux glacées.

Au sortir de la rivière, Napoléon dispose encore de 25 000 combattants et 30 000 non-combattants. 20 000 retrouveront leurs foyers... On évalue à 50 000 le nombre de prisonniers et de déserteurs qui feront souche en Russie.

Une grande partie des pontonniers ont péri de froid dans l'eau glaciale de la Bérézina. Six seulement survivront à la retraite et Eblé lui-même mourra d'épuisement à Königsberg.

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