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çà s'est passé .....
Auteur : Mel_C  
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Date :    17-11-2024 16:08:24


17 novembre 1558 : Elizabeth Ière, plus grand souverain anglais

Le 17 novembre 1558, monte sur le trône d'Angleterre Elizabeth Ière. La nouvelle reine, âgée de 25 ans, est la fille du roi Henri VIII Tudor et de sa jeune maîtresse Anne Boleyn. Celle-ci a été décapitée 3 ans après que le roi ait divorcé de sa première femme et rompu avec l'Église catholique pour pouvoir l'épouser.

Elizabeth succède à son demi-frère Édouard VI et à sa très catholique demi-soeur Mary Tudor (surnommée Bloody Mary ou Marie la Sanglante par les protestants en raison des persécutions qu'elle leur infligea). Malgré ces terribles précédents (ou à cause d'eux !), la nouvelle reine va se révéler le plus grand souverain qu'ait jamais eu l'Angleterre depuis Guillaume le Conquérant.
Auteur : Mel_C  
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Date :    17-11-2024 16:08:41


17 novembre 1667 : Andromaque à la Cour

Le 17 novembre 1667, le poète Jean Racine offre à la Cour, au château du Louvre, la première représentation d'Andromaque. Cette tragédie marque le début de sa gloire et lui vaudra de faire oublier son aîné Corneille. Il entrera à l'Académie française et deviendra historiographe du roi...
Auteur : Mel_C  
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Date :    17-11-2024 16:09:00


17 novembre 1714 : Découverte d'El Amarna

Le 17 novembre 1714, sur la rive droite du Nil, à 200 kilomètres au sud du Caire, un jésuite, le père Sicard, trouve par hasard une pierre sur laquelle est gravé un disque solaire dont chacun des rayons se termine par une main. Sans le savoir, il vient de découvrir une cité disparue depuis plus de 3000 ans : la capitale du pharaon Akhenaton, connue sous son nom arabe, El Amarna.
Auteur : Mel_C  
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Date :    17-11-2024 16:09:35


17 novembre 1871 : fondation de la National Rifle Association of America (NRA)

L’American Rifle Association (qui deviendra plus tard la NRA, National Rifle Association of America) se donne pour mission de garantir le droit de tout citoyen américain de posséder et porter des armes, inscrit dans le IIe amendement de la Constitution américaine, qui stipule que de manière générale, « une milice bien organisée étant nécessaire à la sécurité d’un État libre, le droit du peuple de détenir et de porter des armes ne doit pas être transgressé ». L'association a vu le jour le 17 novembre 1871 dans la ville de New York à l’initiative du journaliste William Conant Church (1836-1917) et de l’avocat George Wood Wingate (1840-1928). Tous deux étaient d’anciens officiers de l’Union. Ils désiraient ainsi regrouper des soldats nordistes, vétérans de la guerre de Sécession, mais également des membres de la classe moyenne supérieure intéressés par le tir et les armes à feu.

Cette institution fut concomitante de celle de la Garde nationale de l’État de New York. Ceci importe dans la mesure où les États-Unis se sont constitués dans la défiance vis-à-vis de toute centralisation imposée par un État tout-puissant. Chaque citoyen devait ainsi pouvoir résister aux velléités d’absolutisme. Absolutisme que les Pilgrim Fathers (« Pères Pèlerins ») avaient fui lors de leur traversée de l’Atlantique sur le Mayflower au début du XVIIe siècle...
Auteur : Mel_C  
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Date :    17-11-2024 16:10:01


17 novembre 1936 : Suicide de Roger Salengro

Maire de Lille et député socialiste du Nord, Roger Salengro devient en 1936, à 46 ans, ministre de l'Intérieur dans le gouvernement de Léon Blum issu de la victoire du Front populaire aux élections législatives. Il participe activement à la conclusion des accords de Matignon.

Mais à l'été 1936, L'Action française de Charles Maurras et l'hebdomadaire de droite Gringoire et son directeur Henri Béraud (un ancien journaliste du Canard Enchaîné !) l'accusent d'avoir déserté pendant la Grande Guerre. Il avait été en fait capturé en allant chercher le corps de l'un de ses compagnons de tranchée, avec l'accord de son chef. C'est ce qu'établira une enquête conduite par un tribunal de guerre peu après sa capture, en 1916.

Disculpé mais affecté par la campagne de calomnies et, qui plus est, déprimé par la mort de sa femme, Roger Salengro se suicide le 17 novembre 1936 dans sa cuisine de Lille. « Il n'y a pas d'antidote contre le poison de la calomnie », lance Léon Blum à ses funérailles, cinq jours plus tard.
Auteur : Mel_C  
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Date :    17-11-2024 16:11:16


17 novembre 1869 : Inauguration du canal de Suez :

Le 17 novembre 1869, le canal de Suez est inauguré en présence de l'impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III, et de l'empereur d'Autriche François-Joseph.

L'ouverture du canal intervient à un moment où l'Occident se prend de passion pour l'Égypte : autant la civilisation pharaonique redécouverte par Champollion que l'Égypte moderne, réformée par le vice-roi Méhémet-Ali et ses successeurs.

En prévision de l'inauguration d'un nouvel Opéra au Caire, le compositeur Giuseppe Verdi écrit Aïda sur une suggestion de l'égyptologue français Auguste Mariette. Les décors ayant été bloqués à Paris du fait de la guerre franco-prussienne de 1870, la première représentation a finalement lieu le 23 décembre 1871 dans l'opéra flambant neuf.

>>> Le triomphe de Lesseps :

La construction du canal put être menée à bien grâce à la séduction et au don de persuasion du diplomate Ferdinand de Lesseps. Celui-ci représentait la France en Égypte et bénéficiait par ailleurs d'une bonne réputation à la cour de Napoléon III.

Ferdinand de Lesseps et le canal de Suez, caricature de Carjat Vice-consul à 27 ans à Alexandrie, il avait donné des leçons d'équitation au fils préféré du vice-roi Méhémet-Ali qui gouvernait l'Égypte au nom du sultan d'Istamboul.

Dans le même temps, en 1833, il avait rencontré à Alexandrie l'ingénieur saint-simonien Prosper Enfantin et avait adhéré à son projet de construction d'un canal dans l'isthme de Suez.

Beaucoup plus tard, en 1854, son élève Muhammad Saïd était devenu à son tour souverain d'Égypte.

De Paris, Ferdinand de Lesseps lui adressa ses félicitations. Il fut invité en Égypte et profita de l'occasion pour lui présenter le projet de canal.

Ferdinand de Lesseps, qui était apparenté à l'impératrice Eugénie et jouissait d'une bonne réputation à la cour de Napoléon III, usa de son entregent pour convaincre l'opinion européenne et rassurer le sultan d'Istamboul.

Il renonça à solliciter les banquiers car ils réclamaient une part de la future société d'exploitation du canal en échange de leurs prêts. Foin de banquiers ! Il fit appel à l'épargne publique et multiplia les conférences en Angleterre et en France en vue de séduire les futurs souscripteurs.

Il dut surmonter l'opposition du gouvernement anglais qui craignait pour sa domination sur le trafic Europe-Asie et pour son propre projet d'un chemin de fer entre la Méditerranée et l'Océan Indien.

Le khédive souscrivit lui-même au projet et acheta près de la moitié des actions. Il engagea aussi le crédit de l'Égypte dans la construction du canal... Ses emprunts, à des taux d'intérêt prohibitifs, allaient contribuer à ruiner le pays et finalement le faire passer sous la tutelle anglaise.

En attendant, Ferdinand de Lesseps obtint le 25 novembre 1854 une concession de 99 ans. Il fonda le 19 mai 1855 la Compagnie de Suez dont le nom est encore porté par un groupe industriel (Suez Lyonnaise des Eaux).

>>> Une voie prometteuse

Au terme des travaux, le canal, d'une longueur de 162 km, sur 54 mètres de largeur et 8 mètres de profondeur, traversa l'isthme de part en part. Des villes nouvelles naquirent dans le désert : Port-Saïd sur la Méditerranée (ainsi nommée en l'honneur du khédive) et Suez sur la mer Rouge, ainsi qu'Ismaïla, entre les deux.

La jonction des eaux eut lieu le 15 août 1869. De ce jour, le canal abrégea de 8000 kilomètres la navigation entre Londres et Bombay en évitant de contourner le continent africain !

Ferdinand de Lesseps tentera de renouveler dix ans plus tard son exploit à Panama mais n'aboutira qu'à un désastre financier et politique...
Auteur : Mel_C  
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Date :    17-11-2024 16:14:50


17 novembre 1917 : Clemenceau forme un gouvernement de choc

Le 17 novembre 1917, Georges Clemenceau (76 ans) forme un gouvernement de choc afin de poursuivre et intensifier la guerre avec l'Allemagne. Il est appelé à la présidence du Conseil par son vieil ennemi, le président de la République Raymond Poincaré.

>>> La France saisie par le doute

Obnubilé par la volonté de poursuivre la guerre jusqu'à la victoire, Clemenceau, président de la commission de l'armée, au Sénat, a auparavant torpillé une offre de paix séparée de l'empereur d'Autriche-Hongrie, Charles 1er, communiquée aux Alliés par le prince Sixte de Bourbon-Parme.

Il prend la tête du gouvernement français à un moment crucial. Les Allemands gardent l'avantage militaire. Ils occupent le nord et l'est du territoire et, depuis la révolution bolchevique du 6 novembre et le retrait unilatéral de la Russie de la guerre, ils peuvent concentrer tous leurs efforts sur le front occidental. Ils le font avec d'autant plus de détermination que les Américains, entrés en guerre en avril aux côtés des Alliés, amènent par centaines de milliers des combattants frais et dispos sur le Vieux Continent. Il est urgent pour les Allemands d'obtenir la victoire avant que ces combattants, encore en cours d'instruction, entrent dans la bataille !

La France est saisie par le doute et la lassitude. Les partisans d'une paix de compromis, comme Joseph Caillaux, relèvent la tête. Sur le front, des soldats excédés par l'incompétence de leurs chefs en arrivent à se mutiner.
Poursuivre la guerre à tout prix

Dans son discours d'investiture devant la Chambre des députés, le 20 novembre, le nouveau président du Conseil, par ailleurs ministre de la guerre, annonce sans ambages son intention de traquer les présumés défaitistes et traîtres qui entravent à l'arrière les efforts des combattants.

Son discours fait appel aux tripes des auditeurs : « Nous prenons devant vous, devant le pays qui demande justice, l'engagement que justice sera faite, selon la rigueur des lois... Plus de campagnes pacifistes, plus de menées allemandes. Ni trahison, ni demi-trahison. La guerre. Rien que la guerre. Nos armées ne seront pas prises entre deux feux. La justice passe. Le pays connaîtra qu'il est défendu... »

Clemenceau veut prouver aux soldats qui se battent dans les tranchées que l'on se préoccupe d'eux et que l'arrière assume sa part de leurs souffrances. Pour les besoins de sa démonstration, il va très vite chercher à faire des exemples sans s'embarrasser de juridisme.

Il défère devant le Sénat, transformé en Haute Cour, l'ancien ministre de l'Intérieur Louis Malvy, qu'il a contraint à la démission le 31 août 1917 en lui reprochant sa complaisance à l'égard des pacifistes.

Le 14 janvier 1918, alors que l'opinion gronde, lasse des privations et de la guerre, il fait brutalement arrêter dans sa salle de bains son ancien ministre des Finances Joseph Caillaux, dans la crainte qu'il ne soit appelé à le remplacer à la tête du gouvernement pour signer une paix de compromis ! Ces deux personnalités, inculpées sur de ridicules accusations de complot (affaire Bolo Pacha), échapperont de justesse à une exécution dans les fossés de Vincennes. D'autres, moins connus et moins entourés, n'auront pas leur chance.

Le 8 mars 1918, devant la Chambre des députés, Clemenceau peut afficher une détermination intacte : « Ma politique étrangère et ma politique intérieure, c'est tout un. Politique intérieure, je fais la guerre; politique extérieure, je fais toujours la guerre ».

Sa détermination vaut au président du Conseil d'être surnommé le « Tigre » ou le « Père de la Victoire ». Les poilus témoignent d'une grande affection pour le vieillard qui n'hésite pas à ramper jusqu'à eux dans les tranchées et l'appellent plus simplement « Le Vieux ».
Auteur : Mel_C  
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Date :    17-11-2024 16:16:26


17 novembre 2018 : Les « Gilets jaunes » contre l'écotaxe sur le diesel :

Le samedi 17 novembre 2018, prenant de court le gouvernement, la classe politique et les médias, des centaines de milliers de Français, dans les zones rurales et les petites villes, revêtent leur « gilet jaune », équipement de sécurité obligatoire dans toutes les voitures.

N'étant encadrés par aucun syndicat ni aucun parti, ils se mobilisent grâce aux réseaux sociaux et bloquent les ronds-points. Après quoi, samedi après samedi, pendant tout l'hiver, ils vont continuer de se retrouver sur lesdits ronds-points, sans gêner grand-monde à vrai dire, hormis leurs voisins (il en eut été tout autrement s'ils avaient choisi de bloquer les accès aux aéroports et aux gares TGV).

Mais les « Gilets jaunes » en viennent très vite aussi à défiler dans les centres-villes, y compris à Paris, où ils sont parfois débordés par des voyous et des groupuscules d’extrême-gauche ou d’extrême-droite, les black blocks. La police se signale tout à la fois par sa brutalité et son impuissance peut-être intentionnelle à empêcher les débordements.

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