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çà s'est passé .....
Auteur : Mel_C  
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Date :    01-12-2024 15:45:48


er décembre 1934 : Assassinat de Kirov et purges staliniennes :

Le 1er octobre 1934, Sergheï Kostrikov, dit Kirov (48 ans), est assassiné dans des conditions mystérieuses à Leningrad (aujourd'hui Saint-Pétersbourg). L'homme n'est autre que le secrétaire du Parti communiste pour la région de Leningrad. C'est aussi un proche de Staline et son dauphin présumé.

Sa mort va être le prétexte à une sinistre vague d'épuration au sein du Parti communiste de l'Union Soviétique, connue sous le nom de « procès de Moscou ». Les accusés de ces trois procès, des bolchéviques de la vieille garde léniniste, plaideront tous coupables et feront amende honorable. La plupart seront exécutés.

>>> Un prétexte tout trouvé !

Staline, tout-puissant secrétaire général du Parti communiste, a lancé en 1930 la collectivisation des terres et des usines. Les Soviétiques ont payé ces initiatives au prix fort : effroyables famines et déportations massives.

Le « Vojd » (Guide, qualificatif officiel de Staline) n'attend que le moment propice pour éliminer ses ennemis avérés ou potentiels, autrement dit tous les vieux bolcheviques de son entourage...

Ce moment arrive avec l'assassinat de Kirov. Le même jour, le Comité central, organe suprême du pouvoir, institue une justice d'exception sous le prétexte de traquer et punir les criminels (pas de défense, pas de recours en appel possible et exécution immédiate en cas de condamnation).

>>> Grandes purges :

Les « grandes purges » commencent dès le 16 janvier 1935, avec l'ouverture du procès de Kamenev, Zinoviev et 17 autres accusés, sous l'inculpation d'avoir « aménagé le terrain idéologique » à l'assassinat de Kirov avec la complicité du traître Trotski, en exil. Il ne s'agit que d'une mise en bouche : Kamenev et Zinoviev s'en tirent pour l'heure avec seulement dix ans de prison.

Yagoda, chef du NKVDLes choses sérieuses débutent en août 1936. Ce premier des grands procès de Moscou se tient, comme les suivants, sous la direction du procureur général Vychinski, en présence de la presse nationale et internationale.

Il inaugure un scénario mis au point par le chef du NKVD (ex-Guépéou, police politique), Yagoda : il s'agit que les prévenus collaborent à leur mise à mort en avouant eux-mêmes les complots fantaisistes dont ils sont accusés et en dénonçant des comparses ! Ils y sont conduits par un reste de fanatisme ou, plus prosaïquement, par l'espoir de sauver leurs proches.

Dans le box des accusés, on mélange des révolutionnaires éminents qui se sont ralliés à Staline, entourés de communistes moins connus et d'inconnus au passé trouble qui soutiennent les thèses de l'accusation (complot terroriste, actes de sabotage, activités d'espionnage, contacts avec le « traître »Trotski...).

Les étrangers eux-mêmes applaudissent aux sentences iniques et sans preuves. En France, la Ligue des droits de l'Homme, qui s'était illustrée dans la défense d'Alfred Dreyfus, n'y voit rien à redire dès lors que les accusés se reconnaissent publiquement coupables !
On estime qu'au total, Staline approuvera 44.000 condamnations à mort, pudiquement qualifiées de « condamnations au premier degré ». À la différence de la répression ordinaire, qui touche des centaines de milliers de Soviétiques ordinaires, cette répression frappe l'opinion internationale car elle concerne des membres dirigeants du pays, du Parti et de l'armée.

L'armée est décapitée à son tour entre l'été 1937 et le printemps 1938.

Le premier concerné est Mikhaïl Nikolaïevitch Toukhatchevski, un aristocrate rallié à la Révolution, sans doute le plus brillant militaire de l'Armée rouge. Il est fusillé le 12 juin 1937. Au total, trois maréchaux sur cinq, treize généraux d'armée sur 15, 30 généraux de corps d'armée sur 58, 110 généraux de division sur 195, 211 colonels sur 406, et au total 35.000 officiers, soit une bonne moitié des cadres de l'armée, sont proprement exécutés.

Les grands procès de Moscou s'achèvent en mars 1938 avec la mise en accusion de 21 prévenus dont Boukharine, l'un des plus illustres chefs bolcheviques, et... Yagoda. Au terme de ces trois années, plus de la moitié des élus du Parti ont été éliminés... et remplacés par de jeunes militants qui n'ont pas connu la Révolution et sont dévoués à Staline.

Celui-ci apparaît comme le seul héritier de Lénine après l'élimination de presque tous les bolcheviques éminents (le survivant Trotski, en exil au Mexique, sera assassiné sur ordre de Staline en 1940).

Staline a pu profiter des procès pour faire porter sur les accusés le poids de ses dramatiques échecs dans la collectivisation des terres et des usines.
Auteur : Mel_C  
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Date :    01-12-2024 15:46:13


1er décembre 1943 : Fin de la conférence de Téhéran

Staline, Roosevelt et Churchill à la conférence de Téhéran (28 novembre-1er décembre 1943)Tandis que l'Allemagne nazie recule sur tous les fronts, Churchill, Staline et Roosevelt se réunissent à Téhéran, en Iran, le 28 novembre 1943.

Churchill et Roosevelt viennent du Caire (Égypte) où ils ont rencontré le 22 novembre 1943 Tchang Kaï-chek, président de la Chine nationaliste, pour se mettre d'accord sur les buts de la guerre contre le Japon.

Le 1er décembre 1943, à Téhéran, ils concluent leur conférence par un plan de débarquement militaire en Europe de l'Ouest (le « second front » réclamé par Staline depuis plus de deux ans), et un projet de démembrement de l'Allemagne après la défaite des nazis. Le président américain Roosevelt sort de cette conférence ébranlé et séduit par la rencontre de Staline...
Auteur : Mel_C  
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Date :    01-12-2024 15:46:38


1er décembre 1944 : Massacre de Thiaroye :

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, alors que la France achève de se libérer, le gouvernement entame le renvoi en Afrique des troupes coloniales qui, soit ont été internées dans des camps sur le territoire national après leur capture par les Allemands en 1940, soit ont participé à la libération du territoire lors du débarquement de Provence.

Mille deux cents à mille six cents de ces tirailleurs originaires d'Afrique occidentale sont embarqués à Morlaix sur le Circassia, le 5 novembre 1944. Arrivés au Sénégal, ils sont hébergés dans le camp militaire de Thiaroye, près de Dakar. Là, ils espèrent recevoir enfin leur traitement et leur prime de démobilisation ainsi que le pécule que certains avaient mis de côté dans les camps où ils avaient été internés. Ces sommes leur avaient été dûment promises avant leur embarquement mais ils ne voient toujours rien venir. Quand un général fait l'inspection du camp, ils le reçoivent avec des insultes.

Au matin du 1er décembre 1944, irrité par ce tohubohu, le général Yves de Boisboissel, qui commande la place de Dakar, fait investir le camp par plus d'un millier de soldats coloniaux commandés par des officiers métropolitains et appuyés par quelques véhicules. Les officiers somment les mutins de rentrer le rang. Pour des raisons obscures, des coups de feu partent. C'est aussitôt un déchaînement La répression, brutale, se solde par plusieurs dizaines de victimes ; 70 selon les chiffres officiels publiés quelques mois plus tard.
Auteur : Mel_C  
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Date :    01-12-2024 15:46:56


1er décembre 1949 : Les Français en finissent avec le rationnement

Le 1er décembre 1949 disparaissent les derniers tickets de rationnement, sur le sucre, l'essence et le café ; le gouvernement de la IVe République supprime par ailleurs le haut-commissariat au ravitaillement. Le rationnement, apparu pendant la guerre et l'occupation allemande, avait du être maintenu et même accentué après la chute du nazisme. La « carte de pain », supprimée en mai 1945, avait été rétablie en décembre 1945 pour n'être finalement supprimée que le 1er février 1949.

Les conditions de vie des Français ne commencent à s'améliorer vraiment qu'après la signature du plan Marshall par la France, le 3 avril 1948, et l'octroi de 2,7 milliards de dollars par les États-Unis. La liste des produits de consommation rationnés se réduit très vite... Les Français entrent bientôt dans la « société de consommation ».
Auteur : Mel_C  
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Date :    01-12-2024 15:47:28


1er décembre 1955 : Arrestation de Rosa Parks

Rosa Parks (1913-2005) le jour de son arrestationLe 1er décembre 1955, Rosa Parks, une femme noire de 42 ans, est arrêtée pour avoir refusé de céder sa place à un blanc dans un bus de la ville de Montgomery, en Alabama (États-Unis).

Comme d'autres avant elle, elle refuse de se conformer à la politique du separate but equal (« séparés mais égaux ») en vigueur depuis l'arrêt Plessy de 1896.

Ed Nixon, responsable du bureau local de la NAACP (National association for the advancement of colored people), où Rosa Parks travaille comme secrétaire, prend contact avec l'avocat Clifford Durr. Ils font libérer la jeune femme et celle-ci accepte de devenir la figure de proue emblématique du collectif « Montgomery Improvement association ».

Le pasteur Martin Luther King (26 ans), qui anime ce collectif, lance dès lors le boycott de la compagnie d'autobus. Cette forme d'action non-violente inspirée de Gandhi est une première dans l'histoire des États-Unis et de l'Occident en général (on a seulement le souvenir de l'Irlandais Jonathan Swift qui recommandait de « brûler tout ce qui vient d'Angleterre, hors le charbon » ; et c'est aussi d'Irlande que nous vient l'invention du boycott).

Les noirs de Montgomery choisissent donc jour après jour de marcher plutôt que de prendre l'autobus. Privée de recettes, la compagnie doit rendre les armes et met fin à la ségrégation dans ses autobus.

Mais l'affaire n'en reste pas là et prend très vite une ampleur nationale car les dirigeants du mouvement noir font aussi appel auprès de la cour fédérale de l'Alabama afin de clamer le caractère inconstitutionnel de la ségrégation raciale dans les transports publics. Ils remportent une première victoire avec la condamnation de la ségrégation raciale dans les bus par la Cour suprême de l'Alabama, le 5 juin 1956.

La décision est confirmée le 5 décembre par la Cour Suprême des États-Unis. Le 20 décembre 1956, enfin assurés de leur victoire, les noirs de Montgomery mettent fin à 381 jours de boycott et remontent dans les bus. C'est le début d'une longue lutte non-violente pour l'intégration des noirs dans la société américaine.
Auteur : Boobles30 
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Date :    03-12-2024 18:00:41


3 décembre 1967 : Première greffe du coeur

Le 3 décembre 1967, une greffe du coeur est effectuée pour la première fois au monde. L'événement se produit dans un hôpital du Cap (Afrique du Sud). Du jour au lendemain, le professeur Chris Barnard (45 ans) et son patient, Louis Washkansky, deviennent mondialement célèbres...
Auteur : Mel_C  
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Date :    03-12-2024 22:28:38


3 décembre 1887 : Sadi Carnot président de la République

Le 3 décembre 1887, suite à la démission de Jules Grévy, les parlementaires élisent à la présidence de la République Sadi Carnot (50 ans), petit-fils du conventionnel Lazare Carnot, ami de Robespierre ! Jules Ferry, candidat malheureux, doit s'incliner...
Auteur : Mel_C  
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Date :    03-12-2024 22:29:29


3 décembre 1973 : L'« affaire des plombiers » hérisse le Canard enchaîné

Le 3 décembre 1973, de curieux plombiers s’infiltrent dans les locaux de l’hebdomadaire Le Canard Enchaîné. Ils y font tout… sauf de la plomberie. Cette incursion vient de ce qu'en janvier 1972, le journal satirique avait dévoilé les feuilles d’imposition du Premier Ministre Jacques Chaban-Delmas.

Ce dernier n’avait payé aucun impôt de 1967 à 1970, lorsqu’il était président de l’Assemblée nationale. Rien d’illégal à cela : il avait utilisé l'avoir fiscal, une disposition qui lui permettait de déduire de son impôt sur le revenu les versements effectués au titre de l'impôt sur les sociétés. Mais les Français l’acceptent mal.

Très populaire jusque-là, le Premier ministre pouvait prétendre à la succession de Georges Pompidou, alors président de la République. Conscient du péril, il demande au ministre de l'Intérieur, Raymond Marcellin, d'identifier les potentielles « taupes ». L'enquête des Renseignements généraux n'ayant rien donné, le ministre s'adresse à la Direction de la surveillance du territoire (DST)...

C'est ainsi que ce soir du 3 décembre 1973, en sortant du cinéma, André Escaro, dessinateur et administrateur du Canard, passe devant les locaux de l'hebdomadaire. Il aperçoit de la lumière et s’en étonne. Il croise deux policiers en bas de l’immeuble et monte dans les locaux. Au troisième étage, il toque et parvient à entrer. Il fait alors face à plusieurs plombiers en bleu de travail. Mal à l’aise, les faux artisans s'embrouillent dans leurs explications. Là-dessus, le dessinateur pénètre dans le bureau du directeur et voit que des lattes de parquet ont été arrachées. Il quitte les lieux sans attendre et alerte ses collègues.

Leur enquête, qui va alimenter le magazine pendant plusieurs semaines, révèle une tentative frauduleuse de la DST de poser des « mouchards » en vue d'identifier les sources de la rédaction. Le scandale est qualifié par le Canard de « water gaffe » en référence au Watergate américain. Mais malgré les preuves, la DST nie les faits et le procès qui suivra donnera raison à l'administration. La candidature du gaulliste Chaban-Delmas n'en sera pas moins balayée à la présidentielle de 1974 au bénéfice du centriste Giscard d'Estaing.

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