◄ Autres villes

Le site des sorties entre amis et rencontres amicales dans ta ville.
         
Vacances inter OVS ►
Forums > Salon de thé
Autres forums sur des centres d'intérêt précis :
Grâce à ton aide, le site restera sympathique comme tu l'aimes !

Quel problème veux-tu soumettre à la communauté ?






◄◄32333435363738394041 ►►

çà s'est passé .....
Auteur : Mel_C  
289/322

Date :    14-12-2024 00:12:28


14 décembre 1990 : « Droit d'ingérence humanitaire »

Le 14 décembre 1990, à New York, l'Assemblée générale des Nations Unies vote à l'initiative de la France une résolution qui légitime le « droit d'ingérence humanitaire », autrement dit la possibilité pour des États de secourir des populations menacées par leurs propres gouvernants, avec l'accord des Nations Unies et au besoin par les armes. « Le temps de la souveraineté absolue et excessive est révolu », lance avec emphase le secrétaire général de l'ONU, Boutros Boutros Ghali.

La résolution est concomitante de la chute de l'URSS et de la fin de la guerre froide. Elle donne un deuxième souffle à l'OTAN. L'alliance nord-atlantique, pilotée par les États-Unis, va se chercher de nouvelles missions dans la lutte contre le terrorisme et les « États-voyous »...
Auteur : Mel_C  
290/322

Date :    14-12-2024 00:13:01


14 décembre 1911 : Amundsen atteint le pôle Sud

Le vendredi 14 décembre 1911, le Norvégien Roald Amundsen devient à 39 ans le premier homme à atteindre le pôle Sud.

Roald Amundsen est né le 16 juillet 1872 près d'Oslo. Déterminé à devenir explorateur, il participe à l'âge de 25 ans à une première expédition vers l'Antarctique.

En 1903-1905, le Norvégien s'illustre en franchissant pour la première fois en bateau le mythique passage du Nord-Ouest, de la mer de Beaufort au détroit de Bering, à l'extrême-nord du continent américain. À cette occasion, il apprend à utiliser les chiens d'attelage.

Au vu de ce premier exploit, Amundsen se lance à la conquête du pôle Nord. Trop tard ! Voilà qu'en ce printemps 1909, Frederick Cook annonce avoir déjà atteint le pôle.

Qu'à cela ne tienne. Le Norvégien retourne son ambition vers le pôle Sud.

Une organisation minutieuse et un itinéraire optimum lui permettent d'arriver au pôle le 14 décembre. Il plante le drapeau norvégien et retrouve le camp de base le 25 janvier 1912, après 2824 km parcourus en 94 jours.

Couvert de gloire, Amundsen se tourne après la Grande Guerre vers l'aviation.

Le héros disparaît en mer le 18 juin 1928, à 55 ans, en portant secours en hydravion à l'expédition italienne du général Nobile, qui se déplaçait à bord du dirigeable Italia.
Auteur : Mel_C  
291/322

Date :    15-12-2024 02:35:11


15 décembre 1809 : Divorce de Napoléon et Joséphine

Le 15 décembre 1809, Napoléon Ier divorce de Joséphine de Beauharnais pour raison d'État, son épouse ne pouvant lui donner un héritier. Sans attendre, l'Empereur se met en quête d'une princesse jeune et surtout féconde. Ce sera Marie-Louise d'Autriche (18 ans), qu'il épousera quatre mois plus tard.
Auteur : Mel_C  
292/322

Date :    15-12-2024 02:35:38


15 décembre 1964 : Une feuille d'érable pour le Canada

Le Red Ensign de la marine britannique avec l'écu des armoiries canadiennesLe 15 décembre 1964, le Premier ministre libéral du Canada, Leaster B. Pearson, propose au Parlement d'adopter un drapeau unifolié à la feuille d'érable pour remplacer la « Red Ensign » de la marine britannique assortie de l'écu des armoiries du Canada (lions anglais, lion écossais, harpe d'Irlande, lys de France et feuilles d'érable canadiennes).

La feuille d'érable se réfère à l'arbre mythique du pays, dont la sève a nourri les habitants au printemps et continue de les régaler. En 1834 déjà, la Société Saint-Jean-Baptiste l'avait adopté pour emblème.

Tandis que montent les revendications autonomistes au Québec, le nouveau drapeau offre l'avantage de ne plus rappeler l'occupation britannique à la minorité francophone du pays. Il est officiellement adopté par la Chambre des Communes d'Ottawa le 15 février 1965.

La Fédération canadienne n'en continue pas moins à faire partie du Commonwealth, avec la reine Elizabeth II pour chef d'État.
Auteur : Mel_C  
293/322

Date :    15-12-2024 02:36:10


15 décembre 533 : Justinien compile le droit romain

Le 15 décembre 533, à Constantinople, l'empereur Justinien publie un volumineux recueil de lois, le Digeste.

Détail de la mosaïque représentant Justinien dans la basilique Saint-Vital à Ravenne (Italie).Oublié dans l'anarchie des siècles suivants, ce recueil sera remis à l'honneur au XIe siècle dans les cercles savants d'Italie et inspirera le Code Civil et nos propres lois !

Quelques formules savoureuses sont passées à la postérité. Par exemple : «Pater autem is est quem nuptiae demonstrant» (Le père est celui que le mariage désigne ; autrement dit, en cas de filiation douteuse, le père est réputé être le conjoint de la mère).

Le Digeste est né de la volonté de l'empereur de mettre de l'ordre et de la clarté dans le droit chaotique élaboré par Rome au fil d'un millénaire.

Une commission de spécialistes a d'abord révisé les constitutions antérieures. Elle en a expurgé les contradictions et les vieilleries et abouti dès 529 à un premier recueil appelé Code Justinien.

Justinien n'a pas souhaité s'en tenir là. Il a demandé à ses juristes de s'attaquer au droit privé et à la jurisprudence.

C'est ainsi qu'après avoir dépouillé 1500 livres de droit, ils ont abouti au Digeste, soit 50 livres divisés en titres, chacun étant consacré à un sujet de droit.

La commission publie en même temps les Institutes, un manuel à l'usage des étudiants en droit et plus tard les Novelles (mises à jour et lois récentes).

L'ensemble du Code Justinien (lois), du Digeste (jurisprudence civile), des Institutes(manuel de droit) et des Novelles (mises à jour) constitue le «droit justinien». C'est l'oeuvre la plus importante qui nous reste de Justinien, le dernier des grands empereurs romains et un conquérant heureux.....
Auteur : Mel_C  
294/322

Date :    15-12-2024 02:36:50


15 décembre 1055 : Le Turc Toghrul-beg s'empare de Bagdad

Toghrul-beg (990-1063)Le 15 décembre 1055, le Turc Toghrul-beg s'empare de Bagdad, la prestigieuse capitale de l'empire arabe où siègent depuis trois siècles les califes, les successeurs du prophète Mahomet.

Toghrul-beg est lui-même musulman. C'est le petit-fils d'un chef de tribu de la steppe kirghize dénommé Seldjouk, d'où le nom de Seldjoukide donné à sa horde. Il a déjà conquis l'Iran.

Maître de Bagdad, il profite habilement des dissensions entre Arabes pour imposer sa protection au calife, de la dynastie des Abbassides. Il épouse sa fille et devient son vicaire temporel, avec le titre de sultan. Le calife conserve des fonctions religieuses surtout honorifiques.

>>> Secousses au Moyen-Orient

L'irruption des Turcs sur la scène du Moyen-Orient est lourde de conséquences.

Dans un premier temps, les successeurs de Toghrul-beg relancent la progression de l'Islam. Après leur victoire de Malazgerd, les Turcs Seldjoukides mettent à genoux l'empire chrétien de Byzance, lointain successeur de l'empire romain d'Orient. Ils enlèvent aussi Jérusalem aux Arabes d'Égypte. Il s'ensuit une situation confuse qui empêche les chrétiens de se rendre en pélerinage en Terre sainte.

À Clermont, dans le lointain royaume des Francs, un pape va prêcher la croisade en vue de délivrer le Saint-Sépulcre (le tombeau du Christ). Son initiative va réveiller les énergies de l'Occident médiéval.

Deux siècles plus tard, tandis que les croisades arriveront à leur terme, les Turcs Seldjoukides seront définitivement éliminés par un nouveau peuple nomade surgi des steppes d'Asie et encore plus dur qu'eux-mêmes, les Mongols.
Auteur : Mel_C  
295/322

Date :    15-12-2024 02:37:31


15 décembre 1840 : Le Retour des Cendres

En 1840, le président du Conseil Adolphe Thiers négocie avec le gouvernement anglais le retour des cendres de Napoléon Ier à Paris. Il veut, par cette initiative, redresser le prestige du roi Louis-Philippe Ier.

Les Anglais acceptent le transfert, désireux qu'ils sont de se concilier la France avec laquelle ils sont en conflit sur la question d'Orient.

>>> Réconciliation nationale :

Gourgaud, un général d'Empire qui a accompagné Napoléon à Sainte-Hélène, prend en main l'opération avec le prince de Joinville, fils du roi Louis-Philippe. Outre Gourgaud, l’expédition rassemble la plupart des témoins de l’exil : Bertrand et son fils Arthur, Gourgaud, le fils de Las Cases, Marchand, Ali…

Leur navire, la Belle-Poule, atteint l'île de Sainte-Hélène où est mort l'empereur près de vingt ans plus tôt. La dépouille de l'Empereur est pieusement transférée sur le navire. Le 15 décembre 1840, au cours d'une cérémonie populaire et grandiose, le char funèbre entre à Paris et se dirige vers les Invalides où il est accueilli par le roi en personne.

Le sarcophage est exposé dans une chapelle du Dôme des Invalides en attendant son transfert dans la crypte monumentale, en 1861.

Sur le trajet, un million de Parisiens devenus bonapartistes pour l'occasion n'hésitent pas à crier « Vive l'Empereur ! ».

Le principal bénéficiaire de l'opération est le courant bonapartiste. Il reprend vie et il ne lui faudra que huit ans pour amener au pouvoir Louis-Napoléon Bonaparte, neveu du regretté empereur.

Napoléon Ier repose depuis lors en l'église Saint-Louis-des-Invalides, selon le voeu qu'il avait exprimé sur son île : « Je désire que mes cendres reposent sur les bords de la Seine, au milieu de ce peuple français que j'ai tant aimé » (Mémorial de Sainte-Hélène).
Auteur : Mel_C  
296/322

Date :    15-12-2024 02:40:51


15 décembre 1941 : 75 OTAGES, DONT GABRIEL PERI, FUSILLES AU MONT VALERIEN

Le 15 décembre 1941, pendant l'occupation allemande, 75 otages juifs et/ou communistes sont fusillés au Mont Valérien, un ancien fort à l'ouest de Paris. Le même jour, 25 autres otages sont fusillés en province.

C'est le point d'orgue de la « politique des otages » menée par les Allemands pour tenter d'étouffer la Résistance.

>>> LE PREMIER OTAGE :

Le 23 décembre 1940, Paris se couvre d'une affiche terrifiante : « L’ingénieur Jacques Bonsergent a été condamné à mort par le tribunal militaire allemand pour acte de violence envers un membre de l’armée allemande. Il a été fusillé ce matin ».

Le jeune homme (28 ans) avait été arrêté six semaines auparavant parce qu'il avait participé à une rixe nocturne avec des soldats. Hitler s'est servi de lui pour lancer un avertissement au maréchal Pétain, qui avait révoqué dix jours plus tôt le vice-président Pierre Laval et refusé d'assister aux Invalides au retour des cendres de l'Aiglon.

Jacques Bonsergent peut être considéré comme le premier otage français mais son cas restera isolé jusqu'à l'été 1941.

>>> ATTENTATS ET REPRESSION :

Les premières exécutions massives d'otages sont intervenues après l'invasion de l'U.R.S.S. par la Wehrmacht, le 22 juin 1941, quand les communistes français décidèrent enfin de participer à la Résistance.

Cela commence le 21 août 1941 quand, dans le métro parisien, un militant communiste de 22 ans, Pierre Georges, futur « colonel Fabien », abat au hasard un militaire allemand. Les Allemands, sur ordre de Hitler, réagissent aussitôt avec la plus extrême brutalité en exécutant des dizaines d'otages extirpés des maisons d'arrêt.

Le 28 septembre 1941, ils publient une ordonnance dite « code des otages » qui fixe le prix du sang pour les attentats dont les auteurs n'auront pas été retrouvés. Ce faisant, ils mettent un terme à la précaire cohabitation pacifique entre l'armée d'occupation et le peuple français et tombent dans le piège tendu par les communistes...

Les Français, en effet, se radicalisent. D'un côté se multiplient les actes de résistance, de l'autre les dénonciations anonymes à la police française ou, pire, à la police allemande, la Gestapo.

L'exécution à Châteaubriant, en Bretagne, le 22 octobre 1941, de 27 détenus communistes va particulièrement choquer l'opinion et faire comprendre aux Allemands le caractère « contre-productif » des exécutions d'otages. Ils les suspendent illico.

Deux ans plus tard, néanmoins, le 2 octobre 1943, ils fusillent en un seul jour 50 détenus du camp de Romainville en réaction à l'assassinat de Julius Ritter, chef du service de la main-d'oeuvre.

Tandis que se rapproche la fin de la guerre et la défaite de l'Allemagne, les exécutions d'otages reprennent de façon systématique. En quelques mois, près d'un millier d'otages paient de leur vie les attentats commis contre les occupants. Le mont Valérien conserve le souvenir de nombre d'entre eux.

>>> GABRIEL PERI, COMMUNISTE DISSIDENT /

Parmi les otage fusillés au mont Valérien le 15 décembre 1941 figurait Gabriel Péri (39 ans), ancien député communiste et journaliste à L'Humanité, l'organe officiel du Parti communiste français (PCF).
Spécialiste de la politique internationale dans le quotidien communiste, Gabriel Péri dénonça très tôt le péril nazi... Mais cela n'empêcha pas Staline de conclure avec Hitler un pacte de non-agression le 23 août 1939.

Ce pacte rendit le PCF supect de collusion avec l'ennemi et lui valut d'être interdit par le gouvernement français le 26 septembre 1939, après la déclaration de guerre de la France à l'Allemagne. La parution de L'Humanité fut elle-même suspendue.

Le secrétaire général du parti, Maurice Thorez, se réfugia à Moscou pour n'avoir pas à combattre dans les rangs de l'armée française. Jacques Duclos dirigea le Parti communiste clandestin en son absence.

Le 14 juin 1940, peu après l'entrée des Allemands à Paris, il demanda à la Propagandastaffel l'autorisation de reparaître. Gabriel Péri protesta alors contre cette compromission du Parti avec l'occupant, ce qui lui valut d'être écarté de la rédaction. Finalement, il fut arrêté le 18 mai 1941 par la police française, vraisemblablement dénoncé par un « camarade» communiste, voire par l'un des chefs du Parti (Jacques Duclos ?), sans que toute la lumière ait été faite sur cette arrestation.

À cette date, au printemps 1941, le vent était en train de tourner. Hitler multipliait les menaces contre la « patrie du socialisme réel », l'Union soviétique du camarade Staline. Les communistes français se préparaient à entrer en résistance, donnant raison, mais un peu tard, à Gabriel Péri.

Livré aux Allemands par Pierre Pucheu, ministre de l'Intérieur du gouvernement de Vichy, Gabriel Péri apprit le 14 décembre 1941 qu'il allait être exécuté comme otage. Il écrivit dans sa dernière lettre : « Que mes compatriotes sachent que je vais mourir pour que vive la France... »

◄◄32333435363738394041 ►►



Retour à l'index du Forum

« Voir les autres
Viens discuter sur le forum
Pros : créez & placez votre annonce ici »