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çà s'est passé .....
Auteur : Mel_C  
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Date :    10-01-2025 02:03:54


10 janvier 9 : Wang Mang, empereur confucéen, accède au pouvoir en Chine

Le 10 janvier de l'an 9 de notre ère, Wang Mang renverse la prestigieuse dynastie des Han, fondée deux siècles plus tôt. Il décide de gouverner la Chine selon les préceptes confucéens. Une révolution sans lendemain...
Fin de dynastie

Wang Mang (9-22). Agrandissement : Peintures sur une tombe de la dynastie Xin fondée par Wang Mang.Un enfant de 9 ans ayant hérité de l'empire Han, l'impératrice douairière (la veuve du précédent empereur) en profite pour confier la réalité du pouvoir à son neveu, Wang Mang.

Au bout de quelques mois, celui-ci fait empoisonner l'enfant et se proclame lui-même Fils du Ciel.

Avec Wang Mang triomphent les lettrés. Ces derniers, disciples de Confucius, un sage qui a vécu cinq siècles plus tôt, exaltent l'Âge d'Or de la dynastie Tcheou, une dynastie quelque peu mythique qui a régné sur la province du Chen-Si de l'an 1000 à l'an 500 av. J.-C.

Ils prônent un gouvernement patriarcal, la tempérance en toute chose, le culte des ancêtres... et, bien entendu, récusent la guerre.

>>> L'utopie à l'épreuve

Le nouvel empereur instaure une politique sociale volontariste. Il impose un partage des grandes propriétés agricoles, institue un maximum des prix, interdit les trafics d'esclaves... Il dévalue maintes fois la monnaie et uniformise les mesures.

Ces réformes généreuses et quelque peu utopiques désorganisent l'économie et provoquent des disettes. Elles débouchent sur des jacqueries paysannes, dont la plus connue est celle des « Sourcils rouges », les insurgés se peignant les sourcils pour se reconnaître.

Deux princes de la dynastie Han en profitent pour reprendre l'initiative et, en l'an 22, acculent Wang Mang dans son palais de Chang'an (à l'ouest de la Chine).

L'usurpateur est décapité et les Han se réinstallent pour deux siècles à la tête de la Chine.
Auteur : Mel_C  
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Date :    10-01-2025 02:04:16


10 janvier 1356 : Charles IV promulgue la Bulle d'or

Charles IV de Luxembourg (39 ans) est élu à la tête du Saint Empire en 1355. L'année suivante, le 10 janvier 1356, il promulgue devant les représentants de l'empire réunis à Nuremberg un texte qui fixe les conditions d'élection à la tête du Saint Empire ou empire d'Allemagne, plus tard appelé Saint Empire romain germanique.

Ce document important de 31 articles confirme le caractère électif et non héréditaire du titre impérial et limite à sept les Princes Électeurs (en allemand, Kurfürsten). Important : l'approbation du pape n'est plus requise pour valider l'élection. La Bulle d'or, en vigueur jusqu'à la fin de l'empire, fixe aussi les prérogatives des Grands Électeurs et les rituels de la cour impériale. De fait, l'élection de l'empereur allemand va dès lors se jouer à sept, favorisant les combines et les pots-de-vin, avec au bout du compte un affaiblissement de l'autorité impériale.

La promulgation est renouvelée le 25 décembre 1356 à la diète de Metz et une copie du texte est confiée à Francfort, siège de la Diète impériale (ces deux exemplaires, les seuls qui subsistent, sont conservés dans leur ville respective). Le texte est surnommé « Bulle d'or » (en latin, Bulla aurea) à partir de 1400 en référence à son sceau en or.
Auteur : Mel_C  
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Date :    10-01-2025 02:04:31


10 janvier 1430 : Fondation de l'Ordre de la Toison d'Or

Pour manifester son prestige et s'assurer l'allégeance de ses barons, qu'ils soient flamands, bourguignons ou autre, le duc de Bourgogne Philippe le Bon fonde l’Ordre de la Toison d’Or le 10 janvier 1430 à Bruges, à l’occasion de son mariage avec Isabelle de Portugal. Son nom rappelle le mythe de Jason et de la Toison d’Or. Imité de l’Ordre de la Jarretière, il est limité au début à 25 chevaliers...
Auteur : Mel_C  
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Date :    10-01-2025 02:05:13


10 janvier 1642 : Charles Ier est chassé de Londres

Le roi Charles Ier s'enfuit de Londres le 10 janvier 1642.

C'est le début d'une guerre civile qui mènera à la décapitation du roi et à la dictature de Cromwell avant de se conclure par l'avènement d'une solide monarchie parlementaire, la première du genre.

>>> Le roi sombre dans l'impopularité

Portrait de Charles 1er, par Antoon Van DickÀ son avènement en 1625, à l'âge de 25 ans, Charles Ier est apprécié pour sa réserve et ses bonnes manières. Mais son mariage avec Henriette de France, soeur de Louis XIII, et son goût pour le pouvoir personnel le rendent rapidement impopulaire.

Sa situation se dégrade lorsqu'il tente d'imposer une liturgie anglicane aux Ecossais. Le roi est contraint de convoquer le Parlement pour voter de nouveaux impôts, recruter une armée et soumettre les Ecossais.

Les députés en profitent pour contester l'autorité royale. Charles Ier réplique en dissolvant le Parlement dix-huit jours seulement après son entrée en fonction. Mais la dissolution de ce «Court Parlement» ne résout rien.

Devant l'offensive des Écossais, le roi est bien obligé de convoquer un nouveau Parlement. Celui-là restera en fonction jusqu'en 1660, ce qui lui vaudra l'appellation de «Long Parlement».

L'opposition parlementaire s'en prend au principal conseiller du roi. Le loyal Strafford est exécuté au terme d'un procès inique, sans que son maître ait pu le sauver.

Charles Ier se résigne à faire bonne figure et renonce à son droit de dissolution. Mais il a la maladresse de vouloir en finir avec ses ennemis.

Il se présente lui-même aux Communes et s'installe à la place du Speaker avec l'intention d'exiger l'arrestation des cinq chefs de l'opposition parlementaire. Ceux-ci ont pris les devants et se sont réfugiés à la Cité de Londres, sous la protection de la milice bourgeoise. Défait, le roi se retire du Parlement sous les huées. Il juge plus sage de quitter la capitale.

Le conflit qui s'ouvre va opposer les Cavaliers (royalistes aux cheveux longs) aux Têtes rondes (puritains au crâne rasé) jusqu'à la victoire finale des seconds.

Côté français, au même moment, un conflit similaire oppose le neveu de Charles Ier, le jeune Louis XIV, aux parlementaires et aux Princes de la Fronde. Grâce à l'habileté du ministre Mazarin, ce conflit-là se terminera à l'avantage de la monarchie.
Auteur : Mel_C  
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Date :    10-01-2025 02:06:44


10 janvier 1776 : Thomas Paine publie Common Sense :

On ne peut évoquer la rupture entre l’Angleterre et ses colonies américaines sans mentionner le nom de Thomas Paine. D’origine anglaise mais installé en Amérique à l’âge de 37 ans, ce penseur aux idées radicales joua un rôle primordial dans la prise de conscience populaire qui aboutit, le 4 juillet 1776, à la Déclaration d’indépendance des États-Unis.

Pour cause, six mois plus tôt, le 10 janvier, il publiait un pamphlet intitulé Common Sense, que l’on peut traduire par « Sens commun » ou encore « Bon sens », où il appelait ses concitoyens des Treize Colonies anglaises d'Amérique du nord à s'unir dans une grande nation libérée des servitudes et de la monarchie. Lui-même en suggérait le nom : États-Unis d'Amérique. Ce fut un véritable triomphe qui provoqua dans les colonies d’Amérique comme en Europe, autant d’oppositions que d’enthousiasmes et de débats passionnés.

En tant que « citoyen du monde » et républicain convaincu, Thomas Paine participa activement à deux révolutions d’un côté et de l’autre de l’Atlantique, l’une américaine et l’autre française.

Sens commun (Common Sense), texte adressé aux Américains (1776)
La guerre d’indépendance des États-Unis

Thomas Paine est né en Angleterre le 9 février 1737 dans une famille modeste dont le père était quaker et la mère anglicane.

Clément Pierre Marillier, Quakers embrassant des Indiens en Pennsylvanie, Histoire des deux Indes, 1775, Paris, BnF, Gallica. En 1774 il émigre en Amérique et s’installe à Philadelphie dans l’État de Pennsylvanie, pourvu d’une lettre de recommandation de Benjamin Franklin qu’il avait rencontré à Londres. Il travaille en tant que journaliste et devient éditeur au Pennsylvania Magazine.

Sa pensée est très influencée par la tradition libérale classique et la philosophie des Lumières, ce qui le pousse à apporter son soutien au mouvement indépendantiste américain alors en pleine gestation. En effet Thomas Paine était arrivé en Amérique à un moment crucial de son histoire.

À cette époque, ce qui allait devenir plus tard les États-Unis d’Amérique, n’était encore qu’un petit groupe de treize colonies confinées dans le nord-est américain, propriétés de l’Empire britannique.

Les Bostoniens payant le collecteur d'accises, ou l'application du goudron et des plumes. À l?arrière-plan, un arbre de la liberté, une corde et le Stamp Act affiché. Agrandissement : Henry Sandham, Arrivée des Loyalistes de l'Empire-Uni au Nouveau-Brunswick vers 1783, Ottawa, Library and Archives Canada.Or, de nombreux contentieux économique et social opposaient les colons et la Grande-Bretagne, notamment à propos de nouvelles taxes imposées par le Parlement (dont le Stamp Act de 1765) et du monopole exercé par les navires anglais sur le transport de certaines marchandises comme le thé. Les colons avaient également interdiction d’étendre leurs territoires vers l’ouest pour ne pas entrer de nouveau en conflit avec les Amérindiens.

De cette frustration naît un désir d’émancipation chez une partie des colons qui finalement décident de prendre les armes contre la Couronne. Entre 1775 et 1783, Patriots et loyalistes vont s’affronter dans une guerre où interviennent aussi bien les Français, les Espagnols, les Allemands ou les Canadiens que les nations amérindiennes et même certains esclaves noirs affranchis.

Dès le début de cette révolution, le journaliste Thomas Paine devenu militant radical, prenait parti pour les insurgés américains en publiant son Common Sense.

Réception des Loyalistes américains par la Grande-Bretagne en 1783, gravure de H. Moses d?après Benjamin West.

>>> La publication du Common Sense

Le pamphlet de 47 pages est publié le 10 janvier 1776 à Philadelphie, de manière anonyme. Il se vend à près de 150 000 exemplaires en l’espace de quelques mois (alors que la population des colonies est estimée à 2,5 millions d’habitants), ce qui en fait le livre le mieux vendu de l’histoire des États-Unis et le plus grand succès de librairie qu’ait connu le XVIIIème siècle.

couverture de Common Sense, 1776. Agrandissement : Laurent Dabos, Thomas Paine, vers 1791, Londres, National Portrait Gallery.Ce succès est notamment dû au style simple et largement compréhensible dans lequel le texte est rédigé. L’objectif premier de l’auteur était de convaincre les habitants des colonies de ne pas rester indifférent face à la révolution en cours.

Thomas Paine s'est appliqué à résumer en quatre chapitres tous les arguments que les Patriots proclamaient depuis des années. D’abord, il écrit sur les systèmes de gouvernement en général, et critique la fondation et la structure même du gouvernement britannique. Il en profite pour dénoncer l’incompétence et la corruption chez les monarques anglais et rappelle notamment qu’il y eut huit guerres civiles et dix-neuf rebellions sous la monarchie anglaise.

Ensuite, il émet une critique de la monarchie en général et du système de succession héréditaire qu’il dépeint comme intrinsèquement pervers, illégitime, absurde et contraire à la volonté de Dieu. « Un seul honnête homme est plus précieux à la société et au regard de Dieu que tous les bandits couronnés qui ont jamais existé », écrit-il en guise de profession de foi républicaine.
Auteur : Mel_C  
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Date :    10-01-2025 02:07:34


10 janvier 1920 : Naissance de la SDN

La SDN ou Société des Nations naît officiellement à Genève le 10 janvier 1920, date d'entrée en vigueur du traité de Versailles, avec 32 États fondateurs auxquels s'ajoutent 13 États neutres.

>>> Espoir trahi

L'idée d'une organisation supranationale garante de la « paix perpétuelle » a été émise au XVIIIe siècle aussi bien par l'abbé de Saint-Pierre que par le philosophe Emmanuel Kant. Elle a été reprise en 1918 par le président américain Woodrow Wilson dans ses «Quatorze Points» et inscrite dans le traité de Versailles.

La SDN ou Société des nations en est le résultat. Mais le Sénat américain n'ayant pas ratifié le traité de Versailles pour des raisons intérieures et par crainte de s'impliquer à nouveau dans une guerre européenne, les États-Unis n'entrent pas à la SDN, ce qui affaiblit gravement celle-ci. Par ailleurs, l'Allemagne démocratique de Weimar attendra 1926 pour entrer à la SDN. La Turquie, autre vaincue de la guerre, attendra 1932 et l'URSS 1934.

La SDN comprend :

• une assemblée de tous les États,
• un conseil de cinq membres permanents (France, Royaume-Uni, États-Unis, Chine, Japon) et d'un certain nombre de membres non permanents élus pour trois ans,
• un secrétariat dirigé par un secrétaire général et chargé du travail administratif.

Divers organismes lui sont rattachés dont la Cour permanente de justice internationale et le Bureau international du travail (BIT).

La SDN et le BIT vont accomplir un travail méritant en matière sociale et auprès des réfugiés de Russie et de Turquie. L'organisation va aussi aider les nouveaux États danubiens à se mettre sur pied. Elle va encourager le rapprochement franco-allemand sous l'égide des ministres Briand et Streseman.

Mais dans les années 1930, l'organisation va se montrer incapable de mettre le holà aux violations successives des traités de paix et aux entreprises de conquête (Japon, Italie, Allemagne). Après le retrait du Brésil en 1926, ce sera celui du Japon pour cause d'agression et de l'Allemagne pour cause de dictature en 1933. Enfin de l'Italie en 1936 puis de la Hongrie et de l'Espagne en 1939. L'URSS est exclue la même année. Impuissante, la SDN ne peut empêcher la marche à la guerre et disparaît de facto. Elle sera remplacée en 1945 par l'ONU.
Auteur : Mel_C  
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Date :    10-01-2025 02:08:06


10 janvier 1926 : Sortie de "Metropolis"

La salle des machines (Metropolis)Le 10 janvier 1926 sort en salle, à Berlin, le film Metropolis de Fritz Lang (37 ans). Long de 210 minutes dans sa première version, le film apparaît immédiatement comme un chef-d'oeuvre du cinéma expressionniste allemand.

Il présente une société industrielle divisée entre seigneurs et esclaves et en appelle à la réconciliation des classes sociales sous l'égide du Seigneur.

On y découvre a posteriori une prémonition du nazisme. Les références religieuses et bibliques sont nombreuses (on s'interroge sur une étoile sur la porte du savant fou, qui pourrait désigner celui-ci comme le prototype du Juif pervers).
Auteur : Mel_C  
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Date :    10-01-2025 02:09:09


10 janvier 1929 : Apparition de Tintin et Milou :

Le 10 janvier 1929 naît un héros appelé à une célébrité planétaire. Il a nom Tintin mais on ne peut le dissocier de son chien fidèle, un fox-terrier répondant au doux nom de Milou.

Les deux amis entament leurs premiers exploits au pays des Soviets, pour le compte d'un magazine belge, le Petit Vingtième.

Au gré de leurs aventures, parcourant la planète sans prendre une ride, ils vont couvrir presque toute l'Histoire du XXe siècle, dans ses drames et sa diversité.

>>> Un dessinateur engagé

Le « père » de Tintin et Milou est le dessinateur belge Georges Remi (1907-1983), plus connu sous son pseudonyme Hergé (d'après ses initiales RG). Derrière une personnalité tourmentée se cache un immense créateur, perfectionniste en diable.

À 21 ans, rédacteur en chef du Petit Vingtième, supplément jeunesse du quotidien catholique Le Vingtième Siècle, il a déjà créé maints héros, y compris un petit Totor, destiné à un magazine de scouts, quand l'abbé Wallez, le patron du Vingtième Siècle, lui demande de créer un héros qui incarnerait un modèle pour la jeunesse. Il publie donc sous forme de feuilleton les aventures de Tintin au pays des Soviets.

D'emblée, le dessinateur met en scène un très jeune homme sans aspérités, confronté aux malheurs du monde. Le jeune reporter du Petit Vingtième est ainsi conduit, dans sa première aventure, à visiter l'URSS.

Hergé, qui travaille pour un magazine très engagé à droite et ne fait pas mystère de ses opinions anti-communistes, en profite pour dénoncer la dictature stalinienne et montrer l'envers du décor.

>>> Toute l'Histoire du XXe siècle

Au fil des albums (22 au total), Tintin s'illustre aux quatre coins de la planète, dans tous les conflits et enjeux sociétaux, y compris la prohibition (Tintin en Amérique), l'esclavage et la traite des Noirs (Coke en stock), la colonisation de l'Afrique (Tintin au Congo), l'isolement du Tibet (Tintin au Tibet) etc.

Le sceptre d'Ottokar (1938) est manifestement inspiré par l'Anschluss qui survient la même année. L'Oreille cassée (1935) transpose la guerre du Chaco entre le Paraguay et la Bolivie (1932-1935).

Dans Tintin au pays de l'Or noir (1950), c'est le mandat britannique sur la Palestine qui ressurgit...

Sur une décision d'Hergé, confirmée par ses héritiers, le chaste héros en culottes de golf n'aura pas d'autres aventures en bandes dessinés. Ne le regrettons pas : Tintin et Milou resteront ainsi à jamais comme la meilleure illustration de l'Histoire du XXe siècle. Pour tous les enfants de 7 à 77 ans (et au-delà).

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