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çà s'est passé .....
Auteur : Mel_C  
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Date :    15-01-2025 21:28:03


15 janvier 1894 : Reddition du roi du Dahomey Béhanzin

Le 15 janvier 1894, le roi Béhanzin se rend aux Français. C'en est fini du royaume d'Abomey, aussi appelé Dahomey (aujourd'hui Bénin). Pendant près de trois siècles, ce royaume du golfe de Guinée a joui d'une réelle prospérité grâce à la traite négrière, razziant des esclaves dans les contrées voisines et les vendant aux négriers européens.

La fin de la traite négrière, y compris illégale, l'a conduit à se reconvertir partiellement vers l'huile de palme, désormais très prisée en Europe, par exemple pour la fabrication du savon de Marseille. Le souverain utilise ses réserves d'esclaves pour la récolte et la production de cette nouvelle richesse. Il accorde aussi en 1843 un monopole de fait au commerçant marseillais Régis installé dans le port d'Ouidha...
Naissance d'un État négrier

Au début du XVIIIe siècle, la demande d'esclaves de la part des commerçants européens se fait pressante. Elle nourrit un fructueux commerce sur la côte guinéenne, sachant que la vente d'un captif assure six années de revenu à un vendeur africain.

Le roi d'Abomey va devenir un intermédiaire majeur dans ce commerce après la conquête de deux royaumes esclavagistes, Allada et Ouidah. Il va fonder un véritable État négrier dirigé par l'ethnie des Fons et alimenter le commerce triangulaire par des razzias chez les populations périphériques. Le royaume va ainsi atteindre son apogée sous Kpengla (1774-1789), qui érige la traite en monopole royal.

Ses successeurs vont pâtir du mouvement abolitionniste apparu en Europe et tenter de réorienter leur commerce vers le marché africain lui-même...
Ultimes résistances

Béhanzin (1844-1906), roi du Dahomey en exil à Blida (Algérie)Fils et successeur du roi Gléglé (ou Glé-Glé), Béhanzin devient roi du Dahomey en 1889. Il hérite d'une puissante armée de plus de 15 000 soldats, y compris un corps d'élite féminin !

Un Français qui a été fait prisonnier par Béhanzin raconte ainsi : « La seconde ligne se compose d'amazones sur trois rangs serrés, entourant comme d'un cercle immense le trône même du roi... Elles sont là quatre mille guerrières, gardes du corps du monarque, immobiles sous leurs chemises de guerre, le fusil et le couteau au poing... Aussi solidement musclées que les guerriers noirs, leur attitude est aussi disciplinée et aussi correcte, alignées comme eux au cordeau. Il y a loin de cette discipline, de cet ordre, aux hordes sauvages et barbares que l'on s'imagine » (L'Illustration, 26 juillet 1890).

D'abord connu sous le nom de prince Kondo, Béhanzin signe dès son avènement un traité avec les Français auxquels il reconnaît la possession des villes portuaires de Cotonou et Porto-Novo. Mais lui-même ne tarde pas à dénoncer le traité et assiéger Porto-Novo. La contre-offensive menée sous les ordres du général Alfred Dodds le chasse de sa capitale, Abomey, qu'il abandonne après avoir incendié son palais. Il fait enfin sa reddition. Il est envoyé en exil en Martinique puis en Algérie.
Auteur : Mel_C  
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Date :    15-01-2025 21:29:13


15 janvier 1790 : La France est divisée en 83 départements

Le 15 janvier 1790, à Paris, l'Assemblée constituante établit la carte des départements français et fixe leur nombre à 83.

Ce nouvel échelon administratif et démocratique sera appelé à un vif succès même si des voix s'élèvent aujourd'hui pour réclamer sa suppression.

>>> Confusion administrative

Les députés veulent mettre fin à la confusion administrative héritée d'un millénaire d'Histoire. Ils envisagent d'abord de créer des circonscriptions géométriques, à l'image des États américains.

Le sage Mirabeau s'y oppose avec véhémence : «Je demande une division qui ne paraisse pas, en quelque sorte, une trop grande nouveauté; qui, si j'ose le dire, permette de composer avec les préjugés et même avec les erreurs, qui soit également désirée par toutes les provinces et fondée sur des rapports déjà connus.»

Les nouvelles divisions sont baptisées «départements», d'un vieux mot français qui appartient au vocabulaire administratif depuis le roi François 1er. Leurs limites respectent les anciennes provinces. C'est ainsi que la Bretagne et la Normandie sont divisées en cinq départements chacune. Leur taille est telle que chaque citoyen puisse accéder à son chef-lieu en une journée de cheval au maximum (cette image traduit pour nos ancêtres le principe de proximité comme nous dirions aujourd'hui, à une époque où tout va plus vite, que l'on doit pouvoir se rendre au chef-lieu et en revenir en une demi-journée de voiture).

Sans le savoir, les députés recréent de la sorte les anciens pays... de la Gaule d'avant les Romains. De nombreux chefs-lieux rappellent en effet les tribus gauloises locales. Amiens évoque les Ambiens, Beauvais les Bellovaques, Cahors les Cadurques, Nantes les Namnètes, Paris les Parisii, Poitiers les Pictones, Reims les Rèmes, Soissons les Suessiones, Vannes les Vénètes...

Ainsi le département est-il la circonscription la mieux enracinée dans l'Histoire de France, en concurrence avec la commune, héritière des anciennes paroisses.

>>> Le département, un échelon sentimental et vital

Au fond d'eux-mêmes, les Français restent très attachés à cette circonscription héritée de la Révolution. Elle demeure la principale circonscription de référence (administrations de proximité, plaques minéralogiques, statistiques...). Grâce à elle se maintient tant bien que mal le vieux maillage urbain et rural face à la croissance débridée de quelques métropoles régionales.

« Les citoyens ont besoin de se raccrocher à une échelle de territoire où ils peuvent avoir l'impression de contrôler les organes de décision. Une échelle de solidarité. D'une certaine façon, cela explique la réussite administrative et psychologique des départements, qui bénéficient d'un attachement de leurs habitants d'autant plus grand à l'heure de la mondialisation », note Michel Collardelle, directeur du musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée (Mucem), spécialiste des patrimoines culturels locaux. « Et puis regardez ce qui se passe en Seine-Saint-Denis, où les jeunes ne disent même plus qu'ils habitent le 93 mais le neuf-trois. C'est un phénomène extraordinaire. Ne se sentant pas reconnus par la société, ils se sont inventé une identité à partir de leur département pour exister en tant qu'individus », insiste-t-il (« Des départements protestent contre la réforme des plaques d'immatriculation », La Croix, 28 janvier 2008, page 5).
Auteur : Mel_C  
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Date :    15-01-2025 21:29:42


15 janvier 1919 : Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht assassinés

Rosa Luxemburg (5 mars 1871, Zamość, Russie ; 15 janvier 1919, Berlin)Le 15 janvier 1919, Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht (48 ans l'un et l'autre) sont arrêtés à leur domicile. Les militaires, les Freikorps (« corps-francs »), les amènent à l'hôtel Eden, où siège l'armée. Les deux militants sont interrogés avant d'être conduits en prison. Mais avant même le départ de Rosa Luxemburg, celle-ci est frappée à la tête par un gradé, puis tuée par balle ; il en va de même pour son ami Karl Liebknecht. Pour masquer les causes de ces morts, les militaires se débarrassent du corps de Rosa Luxemburg en le mettant à l'eau, puis inaugurent un cercueil vide le 25 janvier.

Ex-animateurs du groupe révolutionnaire Spartakus, Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht avaient fondé le 30 décembre 1918 le Parti communiste allemand (KPD) et tenté d'importer en Allemagne la Révolution russe à la faveur des troubles consécutifs à la défaite de leur pays et à l'armistice.

Ayant déclenché une grève générale le 6 janvier 1919, leur tentative de soulèvement est écrasée par le ministre de la Défense, le social-démocrate Gustav Noske, au cours de la « Semaine sanglante » du 11 au 15 janvier 1919. Dans la foulée est mise en place une République parlementaire par l'Assemblée constituante allemande.
Auteur : Mel_C  
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Date :    15-01-2025 21:31:02


15 janvier 1200 : Philippe Auguste fonde l’Université de Paris

Le 15 janvier 1200, un diplôme de Philippe Auguste fonde l'Université de Paris. Il s'agit pour le roi d’institutionnaliser une diversification de fait des écoles existant depuis le milieu du XIe siècle. Il lance ainsi l’une des plus grandes aventures éducatives et culturelles de l’Occident chrétien.

Scriptorium du monastère de l?Escurial au XIIIe siècle, Paris, BnF. En agrandissement, leçon à l?intérieur du ch?ur d?une église gothique, illustration tirée des commentaires de Nicolas de Lyre, moine franciscain, sur le Pentateuque, XVe s., médiathèque du Grand Troyes ms 129, folio 32.

>>> En finir avec le monopole des évêques

Au tout début du Moyen Âge, les écoles étaient essentiellement religieuses. Les monastères furent les premiers à tenir école afin de former leurs futurs membres. Insuffisantes en nombre, ces écoles furent épaulées par la création d’écoles paroissiales (VIe siècle) puis cathédrales, dites aussi épiscopales (VIIIe-IXe siècle).

Scène d?enseignement ornant le début du Colliget florum medicinae de Pierre de Saint-Flour, manuscrit du XIVe s., Paris, bibliothèque de la Sorbonne. En agrandissement, un chanoine enseigne, manuscrit du XVe s., Paris, bibliothèque Mazarine.Vers 1180, face à l’augmentation du nombre d’étudiants, des maîtres et des élèves s’installent sur la rive gauche, ouvrant de fait des écoles « privées ».

Is se dotent des apparences d’une corporation de métier en prenant le nom de universitas magistrorum et scholarium Parisiensis (« communauté des maîtres et des élèves de Paris »).

Un diplôme signé du roi en janvier 1200 clarifie la situation de chacun et accorde à l’Université plusieurs privilèges : le « for ecclésiastique », qui permet à ses membres de n'être jugés que par un tribunal ecclésiastique, comme des clercs – ce qu’ils sont, leur tonsure en atteste ; puis vient l’exemption de taxes et de charges militaires et l'excommunication pour quiconque porte la main sur eux.

>>> Organisation des études

La charte regroupe les écoles en facultés selon leur spécialité. L’étudiant passe d’abord par celle des Arts Libéraux, où le cursus est composé du trivium et du quadrivium.

Le maître ès-Arts, qui a assimilé le savoir contenu dans les œuvres d’Aristote, Sénèque, Cicéron, Boèce, Isidore de Séville, etc., peut alors poursuivre dans l’une des trois autres facultés spécialisées : Décret (ou droit canonique), Théologie ou Médecine.

À l’issue de ce nouveau cycle sont obtenus le grade du doctorat et le titre de docteur. Un tel cursus s’entame souvent aux alentours de 13-14 ans et peut prendre jusqu’à 15 ans.

>>> La notion médiévale de collège

Il est difficile de donner des chiffres pour des périodes hautes n’utilisant pas la statistique ; les estimations les plus raisonnables évoquent 5 000 étudiants, les plus enthousiastes 20 000. Ce dernier chiffre semble bien avoir été atteint mais pas avant le milieu du XVe siècle. Paris compte alors environ 150 000 habitants, chiffre similaire à celui des années 1250.

Pour loger cette foule, se créent des collèges. Jusque vers 1450, 60 établissements similaires éclosent sur les pentes de la Montagne-Sainte-Geneviève. Certains sont séculiers, fondés dans le but d’accueillir les étudiants compatriotes du donateur (collège de Danemark, 1275 ; des Lombards, 1334 ; des Allemands, 1348).

Robert de Sorbon, confesseur du roi Louis IX fonde en 1253 un collège à son nom, en exécution du legs d’un médecin de la reine. Grâce au 1 500 livres parisis de ce don, il crée une « pauvre maison » d’hébergement pour seize boursiers, choisis pour leur valeur intellectuelle, sans distinction de Nation ou de condition sociale. Avec sa rigoureuse règle de vie « égalité, collégialité, moralité, scolarité » et ses excellents professeurs, la « pauvre maison » devient l’une des plus fameuses écoles de théologie de Paris. Ce prestige va s'étendre à l'institution universitaire dans son ensemble : c'est l'avènement de « La » Sorbonne.

Étudiants universitaires. Détail de: Pier Paolo delle Masegne et Jacobello da Bologna, Fragments de l'arche de Giovanni da Legnano (1320-1383), juriste, théoricien militaire et canoniste italien de l'université de Bologne, exposé au musée civique médiéval de Bologne. En agrandissement, le grand amphithéâtre de la Sorbonne.

>>> Paris, troisième plus vieille université d’Europe

La naissance de l’Université de Paris s’inscrit dans un mouvement général qui touche la chrétienté en ce qu’il est convenu d’appeler le « beau Moyen Âge » (XIe-XIIIe siècles). Le mot université pour désigner une association de maîtres et d’étudiants est employé pour la première fois à Bologne en 1088 : la ville abrite donc toujours la plus vieille université d’Europe.

La deuxième plus ancienne université européenne est celle d’Oxford. Les premiers privilèges juridictionnels sont accordés par le roi à cette communauté en 1165. Deux ans plus tard, par injonction royale en 1167, tous les étudiants anglais du Quartier Latin sont obligés de revenir étudier at home.

De fait, autrefois rebelles à l’autorité tant royale qu’ecclésiastique, les universités médiévales deviennent désormais rivales entre elles. Cela n’a pas changé huit siècles plus tard.
Auteur : Mel_C  
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Date :    15-01-2025 21:32:17


15 janvier 1208 : Le légat du pape assassiné !

Le légat du pape, Pierre de Castelnau, est assassiné sur une route du Languedoc le 15 janvier 1208 (certaines sources évoquent le 14 janvier).

Son meurtre est attribué sans preuves à un écuyer du comte de Toulouse. Il déclenche une guerre affreuse, la croisade contre les Albigeois. Elle va mettre à feu et à sang le Midi toulousain, de la Garonne au Rhône.

>>> Une hérésie enracinée dans le Midi

Les Albigeois ou cathares à l'origine du drame sont les disciples d'une doctrine réputée hérétique (contraire au dogme chrétien), originaire de l'Italie du nord.

Cette doctrine recueille depuis le milieu du XIIe siècle un succès croissant dans le Midi toulousain. Ses prédicateurs, les Bonshommes, sont servis par l'image déplorable que donne du catholicisme le clergé local.

Saint Bernard de Clairvaux, conseiller des rois et prédicateur de la deuxième croisade en Terre sainte, tente sans succès de réveiller les consciences catholiques dans la région. Lui-même se plaint de trouver des églises désertées par les fidèles. Le futur Saint Dominique n'a pas plus de succès face aux progrès de l'hérésie.

>>> Le légat du pape menace le comte de Toulouse

Le pape Innocent III décide en désespoir de cause de recourir à la force. Il envoie son légat Pierre de Castelnau auprès du comte de Toulouse Raimon VI en vue de le convaincre de prendre la tête d'une croisade contre les hérétiques.

Il lui reproche son excessive sollicitude pour les hérétiques cathares. Mais le comte de Toulouse refuse net de combattre ses propres sujets. Les deux hommes en viennent à violemment se disputer.

Raymond VI descend du fameux Raimon IV de Saint-Gilles, chef de la première croisade en Terre sainte. C'est un homme de 51 ans pieux et lettré mais aussi très libre à l'égard de l'Église officielle dont il méprise le luxe ostentatoire.

Il s'est marié cinq fois, a enterré sa première épouse et a répudié les trois suivantes avant d'épouser enfin une fille d'Aliénor d'Aquitaine dont il a eu un fils unique.

Pierre de Castelnau, en désespoir de cause, excommunie le comte, autrement dit l'exclut des sacrements de l'Église. Puis il se retire avec toute son escorte.

C'est sur le chemin du retour qu'il est assassiné.

>>> Croisade et ruine du Midi

Saint Dominique de Guzman et les Albigeois, Pedro Berruguete, XVe siècle, musée du Prado.Ce drame de trop entraîne le pape à lancer l'appel à la croisade sans oublier de canoniser son légat. Dès le mois de mars, Innocent III adresse une encyclique aux comtes, barons et simples fidèles du royaume de France :

« En avant, donc, chevaliers du Christ ! En avant, vaillantes recrues de l'armée chrétienne ! (...) Appliquez-vous à détruire l'hérésie par tous les moyens que Dieu vous inspirera (...) Quant au comte de Toulouse (...), chassez-le, lui et ses complices, des tentes du Seigneur. Dépouillez-les de leurs terres, afin que des habitants catholiques y soient substitués aux hérétiques éliminés... »

C'est la première fois qu'une croisade est officiellement dirigée contre des gens qui se réclament du Christ. Mais cet aspect ne gêne pas les contemporains tant il est vrai que l'hérésie cathare ne saurait être tolérée. Cette première expédition débute par le sac de Béziers et le massacre de sa population, le 22 juillet 1209.
Auteur : Mel_C  
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Date :    15-01-2025 21:32:43


15 janvier 1759 : Ouverture du British Museum

Le 15 janvier 1759, le British Museum ouvre ses portes au public dans un hôtel particulier de Londres, Montagu House, à Bloomsbury, où il est toujours présent. Il est constitué par les collections du médecin et scientifique sir Hans Sloane (1660-1753), soit environ 80 000 objets.

C'est le premier grand musée de l'époque moderne. Ainsi que l'atteste son nom, il affiche d'emblée sa valeur de symbole national. Le pillage des marbres du Parthénon et la victoire sur Napoléon vont très vite l'enrichir et en faire aussi le plus important musée d'archéologie du monde.
Auteur : Mel_C  
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Date :    15-01-2025 21:33:32


Le 15 janvier 1963, création de la Cour de sûreté de l’État, après plusieurs tentatives qui avaient échoué par le passé. Elle fut créée par les lois 63-22 et 63-23. Cette cour, composé de cinq juges, doit juger les crimes mettant l’État français en danger, tel que l’espionnage ou les actes de terrorisme.
Auteur : Aigle 
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Date :    17-01-2025 06:23:20


17 janvier 1562
Charles IX signe l'Édit de Janvier

Le 17 janvier 1562, le roi Charles IX (12 ans) signe l'Édit de Janvier, ou édit de tolérance de Saint-Germain (du nom du château où a lieu la signature).
Le texte a été préparé par sa mère, Catherine de Médicis, régente du royaume, assistée du chancelier Michel de l'Hospital.

Par ce texte, le jeune roi confère aux protestants français le droit de célébrer le culte à l'extérieur des villes fortifiées ainsi que de tenir des assemblées dans les maisons privées à l'intérieur de ces mêmes villes.
Paradoxalement, cette mesure attise la haine entre les catholiques et
les protestants, tant il est vrai que l'esprit de tolérance ne dépasse pas le cercle étroit des milieux cultivés.

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