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çà s'est passé .....
Auteur : Mel_C  
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Date :    18-01-2025 04:36:50


18 janvier 1671 : Le pirate Henry Morgan s'empare de Panama

Ancien capitaine de l’armée anglaise, Henry Morgan (1635-1688) s’est reconverti dans la flibusterie (dico) et écume vec un grand sens tactique la mer des Caraïbes, souvent à son compte, parfois pour celui des gouverneurs locaux.

Le 18 janvier 1671, il débarque sur l'isthme américain. Après avoir remonté le fleuve Chagre puis traversé à pied la forêt équatoriale pendant plus d’une semaine, il se rend maître de la ville de Panama avec environ 1800 hommes. La garnison espagnole est presque complètement exterminée.

Il deviendra plus tard gouverneur de la Jamaïque et l’un des plus riches propriétaires des Caraïbes.
Auteur : Mel_C  
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Date :    18-01-2025 04:37:05


18 janvier 1778 : Cook découvre l'archipel des Hawaii

Le 18 janvier 1778, James Cook découvre l'archipel des Hawaii. Il sera tué par des indigènes au moment de revenir vers l'Angleterre.
Auteur : Mel_C  
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Date :    18-01-2025 04:37:29


18 janvier 1701 : Couronnement d'un roi en Prusse

Le 18 janvier 1701, Frédéric III de Hohenzollern, Prince-Électeur (Kurfürst) de Brandebourg, se fait couronner roi en Prusse à Königsberg (aujourd'hui Kaliningrad, en Russie). Il change son nom pour celui de Frédéric Ier.
Histoire de particule

Le couronnement porte atteinte à une vieille règle qui interdit aux vassaux de l'empereur d'Allemagne de porter un titre royal. Mais Frédéric Ier prend prétexte de ce que sa province orientale de Prusse ne figure pas dans les limites historiques du Saint Empire romain germanique pour s'en attribuer la royauté.

La particule en souligne que cette royauté ne déborde pas les limites de la Prusse et ne s'étend pas au Brandebourg (un vieux pays ou Land germanique dont la capitale est Berlin). Elle ménage les susceptibilités de l'empereur en titre, Léopold Ier de Habsbourg. Celui-ci encaisse l'affront.

Mais à partir du congrès d'Utrecht, en 1713, le roi lève le masque et se fait appeler roi de Prusse. Il s'élève désormais au-dessus des autres princes allemands et se présente en rival de l'empereur de Vienne. C'est le début d'une ascension qui culminera le 18 janvier 1871, avec la proclamation du IIe Reich dans la Galerie des Glaces du château de Versailles.
Auteur : Mel_C  
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Date :    18-01-2025 04:38:22


18 janvier 532 : Justinien réprime la sédition Nika

Le 18 janvier 532, à Constantinople, capitale de l'empire romain d'Orient, une rumeur enfle à propos de l'empereur Justinien et de son favori Tribonien, auxquels on reproche autoritarisme et concussion.

Né en 482 ou 483, Justinien a hérité le trône de son oncle Justin Ier cinq ans plus tôt, le 1er août 527, à 45 ans. Quant à Tribonien, questeur du sacré palais, il a supervisé avec brio la compilation du droit romain mais il n'a lui-même rien de droit et sa vénalité hérisse l'opinion publique. Sa mauvaise réputation rejaillit sur l'empereur.

Courses de quadrige dans l'hippodrome (diptyque en ivoire des Lampadi, IVe ou Ve siècle, musée de Santa Giulia, Brescia)Sur les hauteurs de la ville, au-dessus de la Corne d'Or, dans l'Hippodrome que surmonte un obélisque, des courses de chars se disputent dans une ambiance survoltée.

Oubliant leur rivalité, les partisans de l'équipe des Verts, qui appartiennent aux franges populaires de la ville, font alliance avec les partisans de l'équipe des Bleus, d'origine patricienne.

Ensemble, aux cris de Nika ! (« Sois vainqueur ! »), les insurgés brûlent la basilique de la Sainte Sagesse (Haghia Sophia). Ils se dirigent vers le palais impérial dont ils brûlent aussi le vestibule. Ils proclament un nouvel empereur.

Justinien se dispose à fuir lorsque son épouse Théodora prend les choses en main...

Détail inférieur d'une ivoire représentant le consul Areobindus présidant les jeux sur l'hippodrome à Constantinople en 506, Paris, musée de Cluny.L'historien Procope rapporte ces paroles de l'impératrice au moment de la sédition Nika : « Quand il ne resterait de salut que dans la fuite, je ne voudrais point m'enfuir. Il n'est pas concevable que ceux qui ont porté la couronne puissent survivre à sa perte. Même si je tiens à la vie, la pourpre peut offrir un beau linceul ! ». L'empereur alors se ressaisit...

La garde impériale, sous le commandement du général Bélisaire, qui revient d'une campagne contre les Perses, noie la révolte dans le sang. Plus de 30 000 personnes sont massacrées dans l'Hippodrome.

Rassuré sur son pouvoir, Justinien se lancera dès lors à la reconquête de l'Occident romain, envahissant le royaume ostrogoth du défunt Théodoric le Grand. Il se consacrera aussi à la reconstruction de la basilique Sainte-Sophie, plus belle et plus grande que jamais.
Auteur : Mel_C  
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Date :    18-01-2025 04:39:52


18 janvier 1871 : Proclamation de l'Empire allemand

L'Empire allemand est proclamé le 18 janvier 1871 dans la galerie des Glaces du château de Versailles.

Par le choix de ce lieu prestigieux, le chancelier prussien Otto von Bismarck veut humilier la France, vaincue par la coalition des États allemands. Versailles a aussi l'avantage d'être un lieu neutre du point de vue allemand ; proclamer la naissance de l'Empire à Berlin eut été ressenti comme une marque d'allégeance au roi de Prusse par les autres souverains allemands .
Proclamation de l'Empire allemand le 18 janvier 1871 (Huile sur toile, 250x250 cm, 1885, Anton von Werner, Musée Bismarck, Friedrichsruh, nord-est de l?Allemagne)

>>> Le prix de la victoire

Déclenchée par la légèreté de Napoléon III, la guerre franco-prussienne a permis au chancelier prussien Otto von Bismarck de souder les États allemands autour de la Prusse.

Suite à leur victoire commune sur la France, les représentants de ces États, y compris le roi Louis II de Bavière et les rois de Saxe et de Wurtemberg, font le sacrifice de leur indépendance. Sur une idée de Bismarck, ils confèrent au roi de Prusse le titre d'empereur, sous le nom de Guillaume Ier. Ils choisissent avec à propos la date anniversaire du couronnement de son ancêtre, Frédéric Ier de Hohenzollern, le 18 janvier 1701.

Ce deuxième Reich (Empire en allemand) succède au Saint Empire romain germanique fondé par Otton le Grand et aboli par Napoléon Ier après mille ans d'existence. Il est doté de deux assemblées, un Reichstag des citoyens, sans pouvoir réel, et un Bundesrat des États, au sein duquel prédominent les Prussiens.

>>> Orages franco-allemands

Pendant que les Allemands triomphent à Versailles, Paris résiste au siège de leurs armées. Les Français n'en sont pas moins contraints de signer un armistice dix jours après l'intronisation de Guillaume 1er, quand les efforts de Gambetta pour poursuivre la guerre à outrance ont définitivement échoué.

Ils se voient imposer la cession de l'Alsace et d'une partie de la Lorraine, le « chancelier de fer » ayant voulu que les prince allemands offrent ces terres à l'empereur en cadeau d'heureux avènement. Cette annexion interdit l'espoir d'une réconciliation entre la France et le nouvel empire d'Allemagne.
Auteur : Mel_C  
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Date :    18-01-2025 04:41:12


18 janvier 1945 : Fin de la bataille des Ardennes

Soldats américains du 289e régiment d'infanterie allant vers Saint-VithSix mois après le Débarquement de Normandie, Hitler tente le tout pour le tout et ordonne une offensive générale sur le front de l'Ouest pour stopper l'avance américaine et couper le front en direction du port d’Anvers.

Déclenchée le 16 décembre 1944 sous les ordres du maréchal Gerd von Runstedt, cette contre-attaque de 20 divisions allemandes surprend les Américains qui doivent se replier pendant quelques jours face aux meilleures troupes allemandes.

Le colonel Otto Skorzeny, qui s'est déjà illustré dans l'enlèvement de Mussolini, a mission de désorganiser les troupes ennemies. Ses hommes, revêtus d'uniformes américains, sont largués sur l'arrière de leurs lignes et chamboulent la signalisation routière avec un certain succès !

Les Américains s'illustrent dans la résistance de Bastogne. Sommé de se rendre, le commandant de la place, le général Anthony McAuliffe répond par un message laconique : « Nuts ! » (« Des clous ! »)

Mais les Allemands manquent de carburant, ne disposent pas de la supériorité aérienne et souffrent qui plus est du froid. Passé l'effet de surprise, ils buttent sur une résistance acharnée des Alliés. La bataille des Ardennes accélère en définitive la chute du IIIe Reich en épuisant ses meilleures unités (plus de 17 000 tués) et laisse Staline reprendre l'initiative à l'Est. Les Américains déplorent 8 000 tués.
Auteur : Mel_C  
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Date :    18-01-2025 04:41:37


18 janvier 2015 : Mort suspecte du procureur Alberto Nisman en Argentine

Le 18 janvier 2015, Alberto Nisman est retrouvé à son domicile de Buenos Aires sans qu'on sache s'il s'est suicidé ou a été assassiné. Une fraction de l'opinion publique penche pour la deuxième hypothèse et en accuse rien moins que la présidente Cristina Kirchner.

Le procureur se disposait en effet à remettre au Parlement ses conclusions sur deux attentats à la voiture piégée contre l'ambassade d'Israël le 17 mars 1992 (29 morts) et une association juive de Buenos Aires le 18 juillet 1994 (84 morts). Il accusait la présidente d'avoir entravé l'enquête pour protéger les liens commerciaux entre l'Argentine et l'Iran, soupçonné d'être le commanditaire de l'attentat.

Cette affaire, quelques mois avant les élections présidentielles, achève de discréditer les présidences de Cristina Kirchner et de son mari qui l'a précédée.
Auteur : Mel_C  
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Date :    18-01-2025 04:42:27


18 janvier 1994 : Berlusconi change l'Italie

Le 18 janvier 1994, Silvio Berlusconi, connu pour être un richissime entrepreneur de télévision, annonce la création d'une nouvelle formation politique, Forza Italia.

Silvio Berlusconi fonde le parti Italia Forza en 1994.Contre toute attente, il remporte les élections législatives des 27 et 28 mars 1994 et, le 10 mai 1994, est appelé à former un gouvernement de coalition avec ses alliés de droite ou d’extrême-droite : la Ligue du Nord d’Umberto Bossi et l’Alliance nationale de Gianfranco Fini. C’en est fini de cinq décennies de pouvoir sans partage de la Démocratie chrétienne.

Lui-même rendra les armes, le 13 novembre 2011, sous la pression des marchés financiers et de l'Union européenne, sans avoir été désavoué par les électeurs.

>>> Une audace sans bornes

Né le 26 septembre 1936, Silvio Berlusconi est issu d’une famille modeste de Milan. Entrepreneur du bâtiment et promoteur immobilier, il s'enrichit rapidement et ses adversaires soupçonnent déjà une accointance avec les milieux mafieux.

Sa réussite lui vaut en 1977 d’être nommé Chevalier de l’Ordre du Travail. D’où l’épithète «Il Cavaliere» dont il s’honore, à défaut d’un titre universitaire plus prestigieux.

Dans le même temps, anticipant le formidable développement de la télévision privée par câble et la fin du monopole d’État sur la télévision, il crée un premier réseau câblé en Lombardie.

L’année suivante, en 1978, il fonde à Milan une banque d’affaires Fininvest qui reçoit des fonds de Sicile. Il adhère aussi à la sulfureuse loge maçonnique Propaganda Due (P2), ce qu'il niera plus tard.

La fortune vient avec la fondation en 1980 de «Canale 5», première chaîne privée nationale. Il parie sur les jeux populaires, avec cadeaux à la clé, et met en avant des présentatrices plantureuses. C’est d’emblée le succès.

Le groupe Fininvest devient l’une des principales entreprises du pays et fait de Berlusconi l’une des trois premières fortunes d’Italie, sinon la première (son patrimoine a été évalué en 2004 à 12 milliards de dollars).

Alors arrive le temps des scandales. Son ami le socialiste Bettino Craxi, président du Conseil de 1982 à 1987, est gravement compromis dans le scandale de l’Ambrosiano et doit s’enfuir en Tunisie. Berlusconi, également menacé par la justice, se lance quant à lui dans la politique à seule fin d’échapper à la prison.

>>> Victoire éclair

Au terme d’une campagne-éclair de deux mois, le voilà qui entre au palais Chigi, siège de la Primature (la présidence du Conseil) en mai 1994. Mais l’expérience est de courte durée. Sa mésentente avec Umberto Bossi entraîne une rupture de la coalition et la perte du pouvoir au bout de huit mois seulement.

Il devient le chef de l’opposition face à Romano Prodi, chef de la coalition de centre-gauche de «L’Olivier». Maître des grands médias populaires, il fédère les droites à la tête d’une nouvelle formation, «Il Popolo della Libertà» (Le Peuple de la Liberté).


C'est ainsi que Silvio Berlusconi accède deux fois encore à la présidence du Conseil, le 11 juin 2001 (jusqu’au 17 mai 2006) et le 8 mai 2008.

Entachés par les scandales en tous genres et les démêlés avec la Justice, les deux présidences ne se signalent par aucune grande réforme, sinon, sur la fin, le vote d'un plan de rigueur exigé par Bruxelles.

Malgré cela, l’Italie poursuit cahin-caha son chemin. Comme les autres pays de l’Europe méditerranéenne, qualifiés avec mépris de «Club Med» par les Allemands, elle s’endette, vieillit et se dépeuple, voit son administration se désagréger... Mais elle ne s’effondre pas. Son tissu industriel de petites et moyennes entreprises familiales résiste à toutes les bourrasques et continue de nourrir les exportations.

Mais les marchés boursiers internationaux se montrent méfiants. Ils obtiennent de Silvio Berlusconi, le dimanche 13 novembre 2011, ce que les élus et les citoyens italiens n'ont pu obtenir, à savoir qu'il remette sa démission au président de la République Giorgio Napolitano.

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