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çà s'est passé .....
Auteur : Mel_C  
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Date :    18-01-2025 04:43:26


18 janvier 1800 : Naissance de la Banque de France

La Banque de France est créée par Napoléon Bonaparte le 18 janvier 1800 (28 nivôse an VIII). Cette initiative du Premier Consul, à peine installé au pouvoir, fait suite à une proposition du financier suisse Jean-Frédéric Perregaux.

Celui-ci a fait fortune en spéculant sur les assignats de la Révolution. Ces billets sans valeur ont dégoûté les Français du papier-monnaie. Ils ont rapidement disparu et laissé la place aux pièces en or ou en argent.

Sous le Directoire, tandis que les affaires reprennent, le manque de monnaie se fait sentir. Jean-Frédéric Perregaux fonde alors à Paris une banque de dépôts, la « Caisse des Comptes courants ».

Avec un groupe d'amis banquiers, il propose au Premier Consul d'octroyer à son établissement l'autorisation d'imprimer à nouveau des billets de banque. Ce droit d'émission vise à collecter l'épargne et à augmenter la quantité de monnaie en circulation.

La Banque de France (hôtel de Toulouse, rue de Vrillière)C'est ainsi qu'est créée par décret la Banque de France. Le nouvel établissement absorbe la Caisse des Comptes courants et installe son siège dans l'hôtel de Toulouse, rue de la Vrillière.

La Banque de France obtient un droit d'émission prudent, limité dans un premier temps à Paris. Elle peut imprimer autant de billets qu'elle veut mais à une condition: il faut que toute personne qui présente un billet à la banque puisse l'échanger, si elle le désire, contre une quantité d'or de la même valeur.

Cela va donner aux Français confiance dans les billets de banque et, petit à petit, la nouvelle monnaie remplacera les pièces en métaux précieux. Les premiers billets sont imprimés à l'encre noire sur un papier blanc filigrané, sur une seule face.

>>> Heurs et malheurs de la Banque de France

Pour faire face aux demandes de remboursement, la Banque de France reçoit à sa création 30 millions de francs (une très grosse somme pour l'époque). Ce capital lui est apporté par de riches bourgeois tels que Perregaux. Le Premier Consul lui-même place des fonds à la Banque de France en témoignage de confiance. En échange de leur argent, les actionnaires obtiennent le droit de nommer les directeurs de la Banque.

La Banque de France n'est pas une banque ordinaire. En raison du droit d'émission qu'elle est la seule à posséder dans le pays, on l'appelle «banque centrale». Ses clients sont les banques commerciales ordinaires dont le métier est de prêter de l'argent aux particuliers et aux entreprises. Les gens qui empruntent de l'argent à ces banques signent un papier qui contient la promesse de les rembourser. C'est ce qu'on appelle un effet de commerce.

En attendant d'être remboursées par leurs clients, les banques commerciales peuvent avoir besoin d'argent pour faire de nouveaux prêts. Elles se tournent alors vers la Banque de France et lui achètent des billets. Elles lui donnent en échange les effets de commerce dont elles disposent. C'est ainsi que s'accroît la quantité d'argent dans le pays.

Après les moments difficiles de la Révolution, la Banque de France va aider les Français à se remettre au travail. Elle va encourager le commerce et l'industrie en facilitant les emprunts et en augmentant la quantité de monnaie en circulation.

Beaucoup de Français s'enrichiront et comme ils deviendront plus riches, ils devront payer davantage d'impôts au gouvernement. Ce sera tout bénéfice pour le Premier Consul qui pourra ainsi financer son armée en vue de nouvelles guerres contre les voisins européens.

Les premières années de la Banque de France seront difficiles. Sous le Premier Empire, il arrivera que de nombreux clients doutent de la valeur de leurs billets et exigent de les échanger contre de l'or.

Pour surmonter la crise, Napoléon Ier renforcera son autorité sur la Banque de France. Il en confiera la direction à un gouverneur et deux sous-gouverneurs nommés par lui-même. Dès lors, l'assemblée des actionnaires n'aura plus de pouvoir sur la banque centrale.

En 1848, sous la Seconde République, les Français ne pourront plus obtenir le remboursement de leurs billets de banque contre de l'or. Mais la confiance dans le papier-monnaie sera assez bien établie pour que personne ne s'inquiète de cette mesure.

Par une loi du 12 mai 1998, la Banque de France a dû céder son droit d'émission à la Banque Centrale européenne, à Francfort. Celle-ci se présente comme la filiale des onze banques centrales de la zone euro, y compris la Banque de France.

Avec la création de la nouvelle monnaie européenne, la Banque de France et ses 14 000 salariés bien lotis s'interrogent sur leur raison d'être et leur avenir.
Auteur : Aigle 
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Date :    19-01-2025 08:33:22


19 janvier 1903 :
Naissance de l'Académie Goncourt

Le 19 janvier 1903, un décret du président du Conseil Émile Combes officialise l'Académie Goncourt, en application du testament d'Edmond de Goncourt (1822-1896).
Cette assemblée est composée de dix hommes de lettres recevant une pension annuelle de 6 000 francs leur garantissant de vivre de leur plume « sans être forcés de perdre leur temps et leur talent dans le travail d’un ministère ou dans les œuvres basses du journalisme ».

L'Académie a vocation de promouvoir de jeunes talents littéraires en remettant chaque automne un prix à un auteur d'avenir. Son choix se fait depuis 1914 à l'issue d'un déjeuner des académiciens dans le restaurant Drouant, rue Gaillon (Paris). À la différence de sa rivale du quai de Conti (l'Académie française), elle ne craint pas d'étaler les conflits de personnes ni d'être suspectée de compromissions commerciales avec les grands éditeurs. Ses choix n'en sont pas moins heureux.
C'est par le Prix Goncourt que Proust et Malraux ont été révélés au grand public.
Auteur : Mel_C  
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Date :    19-01-2025 19:13:45


19 janvier 1419 : Rouen se livre aux Anglais

Vainqueur à Azincourt, Henri V de Lancastre assiège Rouen. Pourvus d'une centaine de canons et conduits par un chef énergique, Alain Blanchard, les Rouennais supportent le siège pendant sept mois. Ils poussent hors de la ville 12.000 bouches inutiles, femmes, vieillards et enfants, mais le roi Henri V, impitoyable, les laisse mourir de faim dans les fossés. Le 19 janvier 1419, après avoir en vain attendu des secours, réduits à la famine, ils se résignent à livrer leur ville.
Auteur : Mel_C  
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Date :    19-01-2025 19:14:09


19 janvier 639 : Mort de Dagobert Ier

Tombeau de Dagobert Ier dans la basilique Saint-Denis.Le roi Dagobert Ier, lointain descendant de Clovis, meurt à 36 ans, le 19 janvier 639, à Braine, en Picardie. Il est le premier roi à être inhumé dans l'abbaye de Saint-Denis, qu'il a richement dotée.

Sitôt après sa mort, Pépin de Landen et Arnould, influents conseillers du roi, quittent Paris pour Metz, capitale de l'Austrasie, l'un des royaumes francs qu'a réunis Dagobert sous son sceptre. À la tête de l'Austrasie, le défunt roi a placé son fils Sigebert III comme roi. Il n'a que 10 ans et les deux compères profitent de sa jeunesse pour gouverner à sa place. Pépin, ancêtre des Pippinides et de Charlemagne, exerce la fonction officielle de « maire du palais » (ou majordome) et la transmet à son fils Grimoald (ou Grimaud).

Clovis II, autre fils de Dagobert, est reconnu quant à lui roi de Neustrie et de Bourgogne. Le Regnum Francorum mérovingien est à nouveau divisé et, plus gravement, ses souverains perdent le pouvoir effectif au profit de leur maire du palais. Cela leur vaudra la réputation de « rois fainéants ». Notons que seul celui de Neustrie conservera le titre de « roi des Francs », avec Soissons ou Paris pour capitale.
Auteur : Mel_C  
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Date :    19-01-2025 19:15:10


19 janvier 1794 : Les « colonnes infernales » de Turreau

Après dix mois de guerre civile en Vendée entre républicains et insurgés royalistes, les députés de la Convention et le Comité de Salut public donnent carte blanche au général Louis-Marie Turreau, le 19 janvier 1794, pour appliquer sa politique d’extermination. Elle prend la forme de « colonnes infernales », qui vont ravager le pays vendéen...

Massacre du Moulin-de-la-Reine, le 5 avril 1794, 22 femmes et enfants sont fusillés, vitrail de l'église de Montilliers (Maine-et-Loire), Jean Clamens, 1901.

>>> Une rébellion vite matée

Près d'un an plus tôt, les paysans de l'ouest de la France s'étaient soulevés contre le pouvoir révolutionnaire parisien au nom de leurs libertés religieuses et par haine de la conscription militaire.

La terrible bataille de Savenay a vu l'écrasement de la « Grande Armée Catholique et Royale » après neuf mois d'exploits et de péripéties. Au début de l'année 1794, le général en chef Henri de La Rochejaquelein a été tué au détour d'un chemin par un Bleu en embuscade. D'Elbée a été quant à lui capturé et fusillé sur la plage de Noirmoutier.

L'insurrection vendéenne semble définitivement matée. Pas assez cependant de l'avis des députés de la Convention qui ont du mal à se remettre de leurs frayeurs. On fusille 2 000 Vendéens, dont la moitié de femmes à Angers, 1 500 à Noirmoutier, 1 800 aux carrières de Gigant près de Nantes. Le représentant en mission Carrier fait noyer 4 000 personnes dans la Loire. Ce n'est pas encore assez pour certains républicains...

>>> Les « colonnes infernales »

C'est alors que le général Louis-Marie Turreau, un Normand de 37 ans, présente son plan d'extermination. Le 15 janvier 1794, il écrit aux représentants en mission : « Mon intention est de tout incendier et de ne préserver que les points nécessaires à établir nos cantonnements propres à l'anéantissement des rebelles, mais cette grande mesure doit être prescrite par vous. Je ne suis que l'agent du Corps législatif, que vous devez représenter en cette partie. Vous devez également décider sur le sort des femmes et des enfants que je rencontrerai en ce pays révolté. S'il faut les passer tous au fil de l'épée, je ne puis exécuter une pareille mesure sans un arrêté qui mette à couvert ma responsabilité ».

Les colonnes infernales de Louis-Marie Turreau en Vendée, 1794. Agrandissement : Massacre d'une trentaine de villageois au Carrefour-des-chats par les soldats de la colonne Bonnaire, vitrail de l'église de La Salle-de-Vihiers (Maine-et-Loire), R. Desjardins, 1931.Comme ses interlocuteurs ne paraissent pas convaincus par l'argumentation, le fougueux général écrit directement au Comité de Salut Public, à Paris : « Je le répète. je regarde comme indispensable de brûler villes, villages et métairies, si l'on veut entièrement finir l'exécrable guerre de Vendée, sans quoi je ne pourrais répondre d'anéantir cette horde de brigands. J'ai donc lieu d'espérer que vous l'approuverez. Je vous demande la grâce de me répondre par retour du courrier ».

La réponse vient enfin le 19 janvier : « Tu te plains, citoyen général, de n’avoir pas reçu du Comité une approbation formelle à tes mesures. Elles lui paraissent bonnes et pures mais, éloigné du théâtre d’opération, il attend les résultats pour se prononcer : extermine les brigands jusqu’au dernier ; voilà ton devoir ».

C'est ainsi que vingt-quatre colonnes pénétrent en Vendée avec la consigne de tout brûler et de tout massacrer. Les horreurs perpétrées par ces colonnes leur vaudront dans l'Histoire le qualificatif d'infernales.

Comme Turreau l'avait prévu, la Vendée est mise à feu et à sang. Dans une seule journée, le 28 février 1794, à la suite d'une attaque par les troupes de Charette, les colonnes des généraux Cordellier-Delanoüe et Crouzat massacrent en représailles aux Lucs-sur-Boulogne 563 femmes, enfants et vieillards.
Auteur : Mel_C  
382/597

Date :    19-01-2025 19:15:40


19 janvier 1903 : Naissance de l'Académie Goncourt :

Le 19 janvier 1903, un décret du président du Conseil Émile Combes officialise l'Académie Goncourt, en application du testament d'Edmond de Goncourt (1822-1896). Cette assemblée est composée de dix hommes de lettres recevant une pension annuelle de 6 000 francs leur garantissant de vivre de leur plume « sans être forcés de perdre leur temps et leur talent dans le travail d’un ministère ou dans les œuvres basses du journalisme ».

L'Académie a vocation de promouvoir de jeunes talents littéraires en remettant chaque automne un prix à un auteur d'avenir. Son choix se fait depuis 1914 à l'issue d'un déjeuner des académiciens dans le restaurant Drouant, rue Gaillon (Paris). À la différence de sa rivale du quai de Conti (l'Académie française), elle ne craint pas d'étaler les conflits de personnes ni d'être suspectée de compromissions commerciales avec les grands éditeurs. Ses choix n'en sont pas moins heureux. C'est par le Prix Goncourt que Proust et Malraux ont été révélés au grand public.
Auteur : Mel_C  
383/597

Date :    19-01-2025 19:17:01


19 janvier 1919

Atterrissage sur le toit des Galeries Lafayette de l’avion de Jules Védrines.
Auteur : Mel_C  
384/597

Date :    19-01-2025 19:17:25


19 janvier 1945

Robert Brasiliach est condamné à mort suite à son procès pour intelligence avec l’ennemi. Son procès aura duré six heures, et les délibérations vingt minutes. Il sera fusillé le 6 février suivant au fort de Montrouge.

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