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çà s'est passé .....
Auteur : Mel_C  
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Date :    24-01-2025 23:20:45


24 janvier 1848 : Découverte de l'or en Californie

Le 24 janvier 1848, en Californie, sur la propriété du suisse Johann Sutter, un ouvrier du nom de James Marshall découvre des pépites d'or mélangées à des cailloux alors qu'il travaille à la réparation d'un moulin à eau.

Sa trouvaille va déclencher une guerre, susciter la première « ruée vers l'or » du continent nord-américain, accélérer le peuplement de l'Ouest américain et bouleverser l'économie mondiale...

>>> Malchanceux Mexique

Johann Augustus Sutter (Kandern, Suisse, 15 février 1803 ; Washington, 17 juin 1880)La Californie appartient encore au Mexique, colonie espagnole devenue indépendante en 1821.

Le mois suivant, en février 1848, au terme d'une guerre rapide autant qu'inique, le Mexique est contraint de céder aux États-Unis la Californie ainsi que tous les territoires situés au nord du rio Grande.

En décembre 1848, le président américain confirme très officiellement la présence d'or en Californie. L'annonce entraîne une ruée du monde entier. Beaucoup d'aventuriers traversent le continent américain dans les chariots à bâche popularisés par les westerns. D'autres contournent l'Amérique en bateau en empruntant le détroit de Magellan. Les difficultés de la navigation donnent à certains l'idée de creuser un canal à travers l'isthme de Panama...

La Californie étant encore dépourvue d'administration, les terrains et l'or qu'ils recèlent appartiennent au premier arrivant.

Des villes éphémères se multiplient dans la vallée du Sacramento. À la fin de l'année, le territoire compte déjà 90 000 habitants. Il devient dès 1849 un état de plein droit au sein des États-Unis d'Amérique.
Auteur : Mel_C  
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Date :    24-01-2025 23:21:07


24 janvier 1916 : Service militaire obligatoire en Angleterre

En 1914, la Grande-Bretagne ne dispose que d'une armée de métier de 300.000 hommes et fait appel au volontariat pour compléter ses effectifs. Patriotisme aidant, 700.000 jeunes Britanniques s'engagent d'eux-mêmes dès les premiers mois de la guerre. Les activités sociales telles que les matches de rugby ou de cricket, pratiquées à grande échelle à l'arrière du front, contribuent à maintenir la cohésion des troupes.

En 1915, les recrutements se font plus difficiles. Pour convaincre les hésitants, l'état-major encourage les « bataillons de copains » : les amis de quartier ou d'école vont ensemble au bureau de recrutement avec l'assurance de combattre côte à côte. Mais cette consolation ne suffit bientôt plus à vaincre les réticences et le gouvernement se résout à instaurer le service militaire obligatoire le 24 janvier 1916. 3 millions de conscrits viennent ainsi s'ajouter aux 3 millions de volontaires.
Auteur : Mel_C  
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Date :    24-01-2025 23:21:41


24 janvier-4 avril 1949 : Kravchenko dénonce au tribunal le système stalinien

Le 24 janvier 1949, à Paris, devant le tribunal correctionnel, débute un procès retentissant. Il oppose le dissident soviétique Viktor Kravchenko aux communistes français, représentés par André Wurmser, directeur de l'hebdomadaire Les Lettres françaises.

Victor Kravchenko attaque en diffamation le prestigieux hebdomadaire de la gauche intellectuelle pour l'avoir accusé le 13 novembre 1947, dans un article intitulé « Comment fut fabriqué Kravchenko », d'être un traître à sa patrie, alcoolique, affabulateur et à la solde des services secrets américains (la CIA). Défendu par Georges Izard, il obtient gain de cause le 4 avril 1949...

>>> Un dissident communiste trop parfait

Viktor Kravchenko est né en 1905 dans un ménage ouvrier près de Dnipropetrovsk (Ukraine). Son père, actif militant socialiste, est emprisonné par la police secrète du tsar, l'Okhrana. Mais quand survient la Révolution d'Octobre, il dédaigne de rejoindre les rangs des bolchéviques.

Le jeune Viktor accomplit de bonnes études, devient un membre exemplaire des Komsomol (Jeunesses communistes), effectue un stage dans une usine, va servir dans l'Armée rouge aux confins de la Perse, enfin est sélectionné pour suivre des études d'ingénieur à l'Institut de technologie de Dnipropetrovsk. Ce parcours exemplaire l'amène à participer à la « dékoulakisation » d'un village ukrainien avant de diriger dans les années 1930 un combinat métallurgique à Nikopol, dans le Donbass. Il échappe alors à plusieurs reprises aux « purges » par lesquelles Staline se débarrasse de la vieille garde bolchévique et des militants trop sincères pour les remplacer par des apparitckiki plus dociles.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il devient commissaire politique avec le grade de capitaine et de hautes responsabilités dans l'industrie de guerre. Envoyé à Washington, à la Chambre de Commerce soviétique, où il côtoie d'autres cadres supérieurs comme lui en mission secrète, il se résout à demander l'asile politique en avril 1944, en pleine guerre mondiale, à un moment où les nécessités de la guerre obligent les Anglo-Saxons et les Soviétiques à une solidarité sans faille...
Auteur : Mel_C  
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Date :    24-01-2025 23:23:16


24 janvier 1965 : Mort de Churchill

Quand son pays et le monde libre désespéraient de repousser l'hydre nazie, Winston Churchill a fait front envers et contre tout. Mais une fois la victoire acquise et le IIIe Reich abattu, il est apparu comme un vieux monsieur usé de 70 ans, ignorant des nouvelles réalités.

Ses électeurs l'ont alors renvoyé dans l'opposition aux élections du 5 juillet 1945, huit semaines après la capitulation de l'Allemagne ! À son absence de programme, ils ont préféré les promesses terre à terre des travaillistes guidés par Clement Attlee : « Let us face the future » (Faisons face au futur).

>>> Le pèlerin du monde libre

Faisant contre mauvaise fortune bon coeur, respectueux comme à son habitude de la démocratie, Churchill laisse à son successeur sa place à la conférence de Potsdam, où se décide le sort de l'Allemagne.

Winston Churchill en 1951Il reprend son bâton de pèlerin à 71 ans et redécouvre la menace que représente l'Union soviétique pour la paix. Le 5 mars 1946, à Fulton, il prononce un discours célèbre où il annonce la guerre froide entre les anciens alliés et appelle à la constitution d'un front des démocraties. Ce sera l'OTAN.

Le 19 septembre 1946, à l'Université de Zurich, il appelle de ses voeux les États-Unis d'Europe, sur la base d'une réconciliation franco-allemande mais se garde d'y associer son propre pays ! Deux ans plus tard, néanmoins, il accepte la présidence d'honneur du Congrès de La Haye qui va conduire à la création du Conseil de l'Europe, dont fait partie le Royaume-Uni.

En octobre 1951, enfin, il gagne à la tête des conservateurs ses premières élections législatives. Cette fois, il devient Premier ministre en tant que chef de la majorité parlementaire et non plus en recours de la dernière chance. Mais ce retour tardif aux affaires s'avère très décevant.

Il s'oppose au plan Schuman qui jette les bases de la Communauté économique européenne. Confronté au désir d'émancipation des Égyptiens et des Iraniens, le Vieux Lion, obstiné, répond par la manière forte. Il s'ensuit la chute du roi Farouk et l'éviction des Britanniques d'Égypte d'un côté, une crise majeure en Iran avec le renversement de son Premier ministre Mossadegh. Ces crises vont nourrir au Moyen-Orient une haine de l'Occident dont nous ne sommes pas sortis.

>>> Sir Winston

Bien qu'il descendit en ligne directe du prestigieux duc de Marlborough et fit partie d'une des plus nobles familles du Royaume-Uni, Winston Churchill n'était pas lui-même noble de naissance !
Son grand-père, John Winston Spencer-Churchill, septième duc de Marlborough, avait transmis son titre à son fils aîné George Charles Spencer-Churchill. Son deuxième fils, Lord Randolph, père de Winston, n'avait donc aucun titre de noblesse.

En avril 1953, Winston Churchill est récompensé de l'Ordre de la Jarretière et c'est seulement à ce moment-là, à 78 ans, qu'il acquiert un titre de noblesse, celui de baronet, le seul qu'il pouvait accepter s'il voulait continuer de siéger aux Communes. Il devient ainsi Sir Winston, même si sa femme Clementine eût préféré qu'ils fussent demeurés Mr. and Mrs. Winston Churchill...

>>> La pièce est finie

Le 5 avril 1955, Churchill cède la place à son fidèle adjoint, Anthony Eden. Le « Vieux Lion » se retire pour raisons de santé dans sa chère résidence de Chartwell, dans le Kent. C'est une grande maison de dix pièces pour laquelle il a eu le coup de foudre en 1922 et qu'il a achetée à l'insu de son épouse. La seule infidélité qu'il lui ait faite. Les travaux de rénovation vont durer deux ans et c'est seulement en 1924 qu'ils pourront s'y installer.

C'est néanmoins dans cette maison que la famille va connaître ses plus grands moments de bonheur. Churchill lui-même y manie la truelle et y découvre le plaisir de peindre. Après la Seconde Guerre mondiale, Churchill craindra de devoir la vendre faute de pouvoir maintenir son train de vie mais de généreux donateurs la rachèteront et la lui loueront contre un loyer symbolique. La maison appartient aujourd'hui au National Trust. Tout y resté en état et l'on y voit 162 œuvres de Winston.

Le 24 janvier 1965, à 8h, Sir Winston Spencer Churchill rend son dernier soupir (le même jour et à la même heure que son père, 70 ans plus tôt !). Il a droit à des funérailles nationales, un privilège réservé aux souverains et auquel ont eu droit en tout et pour tout cinq roturiers anglais seulement : Pitt, Nelson, Wellington, Gladstone et lui-même. Son épouse Clémentine (« Clemmie » pour son mari) est créée « paire du royaume à vie » par la reine Elizabeth II et devient la baronne Spencer Churchill de Chartwell.

>>> Churchill et les juifs

Churchill est de tous les leaders alliés celui qui a montré le plus de compassion pour les juifs persécutés par les nazis. Il déclare ainsi dans le discours à la Nation du 24 août 1941 (soit au tout début des massacres d'innocents) : « Depuis les invasions mongoles au XIIe siècle, on n'a jamais assisté en Europe à des pratiques d'assassinat méthodique et sans pitié à une pareille échelle. Nous sommes en présence d'un crime sans nom (...). Quand sonnera l'heure de la libération de l'Europe, l'heure sonnera aussi du châtiment ».

>>> Bibliographie

Écrivain prolifique, Churchill a écrit pas moins de 15 000 pages dont une bonne partie sur ses propres actions. Le premier tome de ses Mémoires, consacré aux événements déterminants de l'entre-deux-guerres (1919-1939) reste du plus grand intérêt pour la compréhension de cette période.

On peut regretter toutefois que le « Vieux Lion », par souci de ne pas compromettre son avenir politique, ait modéré ses jugements sur ses contemporains encore vivants, comme lord Halifax. Ces Mémoires en 12 volumes, fruit d'un travail d'équipe, n'en sont par moins d'une lecture très agréable. Elles ont valu à Churchill, rappelons-le, le prix Nobel de littérature en 1953.

Churchill est lui-même au centre de très nombreux ouvrages bibliographiques, dont trois excellents, récemment parus en France. Le premier a pour auteur l'historien François Kersaudy : Winston Churchill, le pouvoir de l'imagination (Tallandier, octobre 2000, 600 pages). Il tisse de l'Anglais un portrait haut en couleur, très agréable à la lecture. François Bédarida est l'auteur d'une biographie tout aussi intéressante mais davantage orientée sur l'action politique du héros : Churchill (Fayard, 1999, 570 pages).

Last but not least, la biographie de l'historien-journaliste Sébastian Haffner, écrite en 1967, a été pour la première fois traduite en français en 2001 par les éditions Altvik sous le titre : Churchill, un guerrier en politique. Cet ouvrage de 240 pages est le plus percutant du point de vue de l'analyse politique. Avec objectivité et lucidité, il fait ressortir les forces mais aussi les faiblesses de Churchill. Il fait revivre tous les personnages qu'il a côtoyés dans sa longue carrière et met en lumière les débats auxquels il a été mêlé.
Auteur : Mel_C  
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Date :    24-01-2025 23:24:25


24 janvier 1914

Entrée à l’Académie française de Henri Bergson, philosophe et professeur de philosophie.
Auteur : Mel_C  
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24 janvier 1975

Un concert de légende improvisé est donné par Keith Jarrett au piano, The Köln Concert. Il n’était pas satisfait de la qualité du piano fourni par la salle à cause d’une grève. Il vendra plus de 3 millions d’albums tirés de cet enregistrement.
Auteur : Mel_C  
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24 janvier 1984

Présentation par Steve Jobs du premier Macintosh, le 128k, qui était déjà un tout en un avec son écran de neuf pouces.
Auteur : Mel_C  
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Date :    24-01-2025 23:25:37


24 janvier 1990

A Angoulême (France) a lieux l’inauguration de la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image qui accueille environ 60 000 visiteurs par an.

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