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çà s'est passé .....
Auteur : Mel_C  
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Date :    15-02-2025 22:59:09


15 février 1794 : Trois couleurs pour la France

Le 15 février 1794, la Convention décrète que « le pavillon sera formé des trois couleurs nationales disposées en trois bandes égales posées verticalement... » Le peintre David suggère que le bleu soit fixé à la hampe.

• La couleur rouge vient de ce que les rois de France, dans les heures de grand péril, brandissaient la bannière de Saint-Denis, rouge du sang du martyr. Cette tradition a été reprise par les Parisiens insurgés contre le roi Louis XVI, de sorte que le drapeau rouge est devenu le symbole mondial des luttes ouvrières !

• Le blanc est la couleur d'une écharpe que les chefs des armées et le roi en personne arboraient au combat, sous l'Ancien Régime, pour signaler leur grade. C'est seulement en 1815, sous la Restauration, qu'il est devenu le symbole de la monarchie.

• On repère le bleu dans les couleurs des bourgeois de Paris, au Moyen Âge, en association avec le rouge.

Il faut toute l'éloquence d'Alphonse de Lamartine pour les conserver.

Le 26 février 1848, à l'Hôtel de ville de Paris, le poète (58 ans) s'adresse en ces termes aux socialistes : « ... le drapeau rouge, que vous-même rapportez, n'a jamais fait que le tour du Champ-de-Mars, traîné dans le sang du peuple en 1791 et 1793, et le drapeau tricolore a fait le tour du monde avec le nom, la gloire et la liberté de la patrie ».
Auteur : Mel_C  
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Date :    15-02-2025 23:00:11


15 février 1896 : Parution de L'État des Juifs

Theodor Herzl, auteur de L'Etat juif Le 15 février 1896 apparaît dans la vitrine d'une librairie de Vienne un ouvrage mystérieux : Der Judenstaat, Versuch einer Modernen Lösung der Judenfrage (L'État des Juifs, recherche d'une réponse moderne à la question juive).

L'auteur, Theodor Herzl (35 ans), est un journaliste hongrois d'origine juive... mais très éloigné du judaïsme traditionnel.

Il a assisté l'année précédente à la cérémonie de dégradation du capitaine Dreyfus dans la cour des Invalides, à Paris, et suivi toute l'Affaire pour le compte de la Neue freie Presse. Publié à Vienne, ce grand journal de la gauche libérale fait référence dans tout l'empire austro-hongrois et existe encore sous le titre Die Presse.

>>> Antisémitisme révoltant :

Le jeune journaliste a été révolté par la flambée d'antisémitisme (dico) dans la patrie des Droits de l'Homme et en tire la conclusion qu'il est illusoire pour les juifs de chercher leur salut dans l'assimilation.

Dans son ouvrage Der Judenstaat, que l'on traduit parfois faussement en français par L'État juif, il préconise la création d'un foyer (Heimstätte) - et non d'un État - qui offrirait un refuge à tous les juifs persécutés. Établi en Palestine, il serait placé sous la protection de son souverain légitime, le sultan de Constantinople.

Dans son esprit, ce foyer serait surtout destiné aux Juifs orientaux (Ostjuden) car il pense que les Juifs occidendaux (Westjuden) répugneront à abandonner leur mode de vie.

De fait, sa thèse suscite d'emblée l'enthousiasme chez les humbles juifs orientaux. Elle rejoint aussi les aspirations de nombreux militants « sionistes » qui, depuis une quinzaine d'années, ont commencé à émigrer en Palestine.

>>> Le mouvement sioniste s'organise :

Dans les mois qui suivent la parution de L'État des Juifs, Theodor Herzl et ses amis Max Nordau et Israël Zangwill décident de réunir un congrès. La ville de Munich est pressentie mais les rabbins locaux, comme l'immense majorité des rabbins, se montrent hostiles au mouvement sioniste et c'est finalement à Bâle, en Suisse, que se retrouvent en août 1897 les 204 délégués juifs.
Auteur : Mel_C  
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Date :    15-02-2025 23:01:14


15 février 1898 : Explosion du cuirassé Maine

Voilà une explosion qui survient au bon moment ! Les médias américains en tirent prétexte pour pousser leur pays à la guerre. C'est un plein succès.

>>> Accident ou attentat ?

Le soir du 15 février 1898, vers 21h40, le cuirassé américain Maine est victime d'une violente explosion dans la rade de la Havane, à Cuba. La détonation est si violente qu'elle souffle les vitres des maisons de la ville.

Le navire sombre presque immédiatement et malgré les secours qui arrivent des autres navires, 252 hommes périssent dans l'accident. 8 autres allaient plus tard mourir de leurs blessures.

Immédiatement, la presse américaine accuse les Espagnols, qui gouvernent Cuba, d'avoir placé une mine sous la coque du navire, lequel était en visite de courtoisie. Dans les faits, une commission d'enquête concluera - mais en 1911 seulement - à une explosion accidentelle dans la salle des machines.

Entre-temps, la campagne de presse contre l'Espagne aura entraîné les États-Unis dans la guerre et débouché sur rien moins que l'occupation par Washington de Cuba, Guam, Hawaï, Porto-Rico et les Philippines !

>>> Guerre sur commande :

Il faut dire qu'à Cuba, les Espagnols, qui occupent l'île depuis sa découverte par Christophe Colomb, font face à partir de 1895 à une insurrection indépendantiste.

Aux États-Unis, la presse populaire prend fait et cause pour les insurgés cubains et dénonce à qui mieux mieux la barbarie des Espagnols, catholiques et latins, leurs « camps de la mort » et même leur pratique de l'anthropophagie.

William Randoph Hearst (1863-1951)Deux hommes rivalisent dans cette recherche du sensationnel : le magnat de la presse Joseph Pulitzer, du World, et William Randolph Hearst, qui venait de fonder à 32 ans le New York Journal.

Cette presse populaire est qualifiée de yellow press (« presse jaune ») parce qu'elle propose des bandes dessinées en jaune dont la couleur a la fâcheuse tendance à déteindre sur les articles.

La campagne de presse a le soutien intéressé des hommes d'affaires américains qui ont beaucoup investi à Cuba et rêvent d'en évincer la vieille puissance coloniale. Mais le public ne manifeste guère d'intérêt pour le conflit cubain. Les journalistes non plus d'ailleurs.

Début 1898, le dessinateur du New York Journal Frederick Remington écrit de La Havane à son patron : « Il n'y a pas de guerre ici, je demande à être rappelé ». Hearst lui câble en réponse : « Restez. Fournissez les dessins, je vous fournis la guerre ». Là-dessus, il publie le 9 février une lettre confidentielle de l'ambassadeur d'Espagne à Washington qui présente le président américain McKinley comme un homme terne et timoré.

À cette provocation vient s'ajouter quelques jours plus tard l'explosion du Maine. Le magnat de la presse monte une violente campagne. Pendant plusieurs semaines, jour après jour, il consacre plusieurs pages de ses journaux à l'affaire du Maine et réclame vengeance en répétant inlassablement : « Remember the Maine ! In Hell with Spain ! » (Souvenez-vous du Maine ! En enfer l'Espagne !). Ses concurrents ne sont pas en reste.

Pressé de partout, le président William McKinley déclare la guerre à Madrid le 25 avril 1898. Il était arrivé au pouvoir l'année précédente sur la promesse de maintenir la paix quoiqu'il en coûte.
Auteur : Mel_C  
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Date :    15-02-2025 23:02:16


15 février 1942 : Singapour capitule face aux Japonais

Le 15 février 1942, au coeur de la Seconde Guerre mondiale, le port britannique de Singapour, à la pointe de la péninsule malaise, capitule devant les armées japonaises. Défendue par 85 000 hommes sous le commandement du général Arthur Percival, Singapour était une forteresse réputée imprenable, du moins par la mer. Mais les 30 000 hommes du général japonais Tomoyuki Yamashita, surnommé le « Tigre de Malaisie », contournent la difficulté en l'attaquant par la terre !

Carte de Singapour de la CIA World Factbook. Agrandissement : Carte de l'invasion japonaise de Singapour.Singapour, le « Gibraltar de l’Est », situé à l’extrémité sud de la péninsule malaise, est alors la principale base militaire britannique en Asie orientale. C’est un verrou qui protège les Indes britanniques contre toute agression venue de l’Est. Son port constitue aussi un relais indispensable entre l’Europe et la Chine ainsi que l’Australie et la Nouvelle Zélande.

Cependant le sort de cette base navale est étroitement lié au destin de la Malaisie britannique qui a été envahie à partir du 8 décembre 1941 par l’armée nippone. Face à cette attaque, les armées britanniques commandées par le général Arthur Ernest Percival doivent se replier sur l’île que constitue Singapour.

Après une campagne de 73 jours, le 15 février 1942, Percival n’aura pas d’autres choix que de signer la capitulation de l’armée britannique.

La perte de Singapour sera considérée par Winston Churchill comme la « pire des catastrophes » et la reddition la plus importante de l’Histoire militaire du Royaume-Uni. En faisant sauter ce verrou, le Japon ouvre à sa marine et à son armée l'Océan Indien, l'Insulinde et même l'Australie. Pour la Grande-Bretagne, depuis peu soutenue par les États-Unis et l'URSS, c'est le moment le plus critique de sa lutte contre les puissance de l'Axe, Allemagne, Italie et Japon.

Troupes de l'Armée impériale japonaise victorieuses défilant dans le centre-ville de Singapour après la capitulation britannique, le 15 février 1942.

>>> Le raz de marée japonais :

Le 27 septembre 1940, l’Empire du Japon s'est allié à l’Allemagne nazie et à l’Italie fasciste, créant ainsi l’axe Rome-Berlin-Tokyo. Mais peu soucieux de se frotter à l’Union soviétique, il évite d’entrer dans le conflit qui vient de débuter en Europe. Il préfère entreprendre pour son compte la conquête de l'Asie orientale et du Pacifique, jusqu'aux Indes britanniques et l'Australie.

Toutefois, l’embargo sur ses approvisionnements stratégiques par les États-Unis l’oblige à les attaquer dès le 7 décembre 1941. Le voilà derechef en guerre contre les États-Unis mais aussi l’Angleterre.

La guerre du Pacifique est le résultat de la politique expansionniste du Japon en Asie, son objectif étant de conquérir la Chine et de mettre fin à la domination des puissances coloniales européennes en Asie du Sud-Est, afin de créer une « grande sphère asiatique de coprospérité » sous contrôle japonais…

Les pays européens, alors en guerre ou déjà occupés par l’Allemagne nazie, sont mal équipés pour défendre leurs colonies. En juillet 1940, les forces japonaises envahissent le sud de l’Indochine française ce qui leur permet de disposer à Saigon d’une base navale et aérienne avancée pour un assaut sur la Malaisie. Cependant, les États-Unis, encore neutres, s’opposent à l’invasion de la Chine par le Japon ainsi qu’à l’envoi de troupes nippones en Indochine française. En 1941 cette opposition se manifeste par un embargo - notamment pétrolier - sur le Japon.
Auteur : Mel_C  
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Date :    15-02-2025 23:02:44


15 février 1794

En France, la Convention adopte le pavillon national dessiné par Louis David, qui deviendra ensuite le drapeau tricolore français.
Auteur : Mel_C  
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Date :    15-02-2025 23:03:33


15 février 1807

Invention par B.C. Tilgham d’un procédé de nettoyage par jet de sable. Cette technologie, appelée sablage, est encore largement utilisée de nos jours.
Auteur : Mel_C  
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Date :    15-02-2025 23:04:19


15 février 1902

Le métro de Berlin est mis en service, autant du côté aérien que souterrain.
Auteur : Mel_C  
552/595

Date :    15-02-2025 23:04:57


15 février 1944

La Royal Air Force (Royaume-Uni) envoie un millier de bombardiers sur Berlin.

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