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çà s'est passé .....
Auteur : Mel_C  
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Date :    17-04-2025 21:22:10


17 avril 1182 : Expulsion des juifs par Philippe Auguste

Le 17 avril 1182, en plein sabbat, le jeune roi de France Philippe II Auguste (18 ans) prend un édit par lequel il fait saisir tous les biens des juifs du domaine royal (il s'agit non de l'ensemble du royaume mais essentiellement de la région entre Paris et Orléans). Seuls sont épargnés ceux qui consentent à se convertir. Les autres sont voués à l'exil. L'année précédente, il avait déjà fait arrêter les juifs de Paris puis les avait libérés en échange de 15 000 marcs or, cela au seul motif de remplir son Trésor. Enfin, il leur permet de revenir en 1198 en échange d'une nouvelle somme d'argent !

Ce faisant, le roi capétien est le premier souverain chrétien à inaugurer une pratique qui va devenir courante à la fin du Moyen Âge, en lien avec l'émergence de l'antijudaïsme : saisir les biens des juifs, expulser ceux-ci puis, éventuellement, les autoriser à revenir contre rançon.

En 1254, Saint Louis, petit-fils de Philippe Auguste, bannit à son tour les juifs de France mais rapporte quelques années plus tard en échange d'un versement d'argent au trésor royal. Les juifs sont réexpulsés de France par Philippe IV le Bel le 22 juillet 1306, rappelés par son fils Louis X le Hutin puis à nouveau expulsés en 1394 par Charles VI, cette fois définitivement, jusqu'à la Révolution...
Auteur : Mel_C  
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Date :    17-04-2025 21:22:25


17 avril 1211 : Excommunication du comte Raimon VI de Toulouse

Le 17 avril 1211, le comte de Toulouse Raimon VI est excommunié par le pape Innocent III. Il est de ce fait exclu de la communauté des chrétiens et ses terres sont « exposées en proie », c'est-à-dire offertes aux croisés qui s'en empareront. Trois ans après le début de la croisade contre les Albigeois, Raimon VI expie ainsi ses louvoiements et le lâchage de son voisin Roger-Trencavel, comte de Carcassonne.
Auteur : Mel_C  
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Date :    17-04-2025 21:22:59


17 avril 1492 : Les Capitulations de Santa Fé

Le 17 avril 1492, les souverains espagnols signent les Capitulations de Santa Fé. Par ce contrat, ils permettent à Christophe Colomb de traverser vers l'ouest la « mer Océane » (l'océan Atlantique).

La jeunesse de Colomb

Christophe Colomb, peint après sa mort par S颡stien del PiomboNé en 1451 à Gênes, Christophe Colomb est l'un des six enfants du tisserand Domenico Colombo et de son épouse Suzana di Fontanorosa. Le jeune homme prend la mer dès l'âge de 15 ans.

Il rejoint son frère cadet Bartolomeo, qui tient une boutique de cartographie à Lisbonne. Portugais d'adoption, il épouse Felipa Perestrello, fille du gouverneur de Porto Santo, une île proche de Madère, et c'est dans cette dernière île que naîtra leur fils unique, Diego.

Christophe Colomb reçoit de son beau-père, un passionné d'exploration maritime, des cartes et des documents en grand nombre... Il en fait bon usage et lit aussi des livres comme bien sûr le Livre des Merveilles de Marco Polo et l'Imago Mundi, un célèbre ouvrage de géographie du cardinal Pierre d'Ailly.

Sur la foi de ses études, le marin évalue à peu de chose la distance qui sépare l'Europe de l'Inde et de la Chine, que l'on appelle alors « Cathay ». Il estime qu'une quinzaine de jours suffiraient à rejoindre l'Asie des épices, en navigant vers l'ouest, à travers l'océan Atlantique, à partir des îles Canaries. « Entre la fin de l'Orient et la fin de l'Occident, il n'y a qu'une petite mer », assure-t-il à qui veut l'entendre.

Il s'oppose en cela aux autres érudits de l'époque. Ces derniers ont bien conscience, comme lui, que la Terre est ronde, mais à la différence de Christophe Colomb, la plupart sont convaincus qu'il serait trop long de vouloir atteindre les Indes en navigant vers l'Ouest (le Ponant)... et ils ont raison car, en l'absence d'un Nouveau Monde, il eût été formellement impossible à un quelconque navire de l'époque de traverser d'une traite l'Océan Atlantique et l'Océan Pacifique réunis.
Auteur : Mel_C  
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Date :    17-04-2025 21:23:17


17 avril 1521 : Luther devant la Diète de Worms

Le 17 avril 1521, Martin Luther se rend devant la Diète de Worms pour se justifier de ses accusations portées contre la hiérarchie catholique. Mis au ban de l'Empire, il se cache chez son protecteur, l'Électeur Frédéric de Saxe, dit le Sage.
Auteur : Mel_C  
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Date :    17-04-2025 21:24:27


17 avril 1797 : Les « Pâques véronaises »

Les Pâques Véronaises désignent l’insurrection générale qui éclata le lundi 17 avril 1797 (27 germinal an V) à Vérone, une ville d’environ 50 000 âmes, située à l’époque sur le territoire de la « Sérénissime » République de Venise.

Ce soulèvement populaire dura neuf jours et eut pour conséquence le massacre des Français présents dans la ville. D’où cette appellation de « Pâques Véronaises », celle-ci faisant référence aux « Vêpres Siciliennes » de 1282 durant lesquelles les Français présents en Sicile furent également massacrés et chassés de l’île.

Selon l'historien Jean Tulard, ce soulèvement aurait été suscité par un faux produit par l'occupant français, sans doute l'un des premiers coups fourrés de l'Histoire moderne. Le général Bonaparte en prend prétexte pour annexer la République de Venise, qui n’avait rien à voir avec ce drame et l’offrir à l’Autriche ! Cette injustice lui permit de boucler à Campo-Formio les négociations de paix avec Vienne…

Matthias Mauvais

Vue sur le fleuve Adige près de l'église San Giorgio à Vérone, Caspar van Wittel, 1710, collection particulière. Agrandissement : Vue de Vérone depuis le Ponte Nuovo, Bernardo Bellotto, vers 1746, Royaime-Uni, National Trust.

Le contexte de la première campagne d’Italie

Attaque du château de Cossaria, bataille de Millesimo, 13 avril 1796, Nicolas-Antoine Taunay, 1812, Château de Versailles.La République française est gouvernée par le Directoire depuis le 26 octobre 1795. Elle fait face à une première coalition européenne qui réunit la Prusse, l’Espagne, le Royaume-Uni et l’Autriche. Mais déjà en 1795, nombre de participants de cette coalition ont signé des traités de paix avec la France, dont la Prusse (en avril) et l'Espagne (en juillet). Ainsi, la France n'a plus pour adversaire notable que l'Autriche, en sachant que le Royaume-Uni est avant tout une puissance navale et financière.

La campagne d'Italie est confiée au jeune général Bonaparte. Il passe par les Alpes maritimes en avril 1796 et arrive dans le Piémont italien avec une armée de 45 000 hommes prête à affronter les forces piémontaises et autrichiennes alliées.

Dans les mois qui suivent, l’armée française enchaîne victoire sur victoire. Bonaparte s’illustre notamment à Lodi, Arcole et Rivoli, s'ouvrant ainsi la route de Vienne. Inquiet, François II d’Autriche choisit de négocier, ce qui donne lieu à des accords préliminaires conclus le 17 avril 1797 à Leoben.

Dans les clauses secrètes annexées au traité, Bonaparte a déjà décidé d'offrir les domaines vénitiens de la Terraferma (territoires continentaux de la « Sérénissime » situés dans le nord-est de l’Italie) à la monarchie des Habsbourg. En échange, les Habsbourg reconnaîtront l'annexion par la France des Pays-Bas autrichiens (actuelle Belgique).

Au milieu de cette guerre, la République de Venise essaye tant bien que mal de préserver sa neutralité malgré sa position géographique délicate. La Sérénissime a refusé plusieurs fois les offres d’alliances proposées par les deux belligérants mais, face aux événements, le gouvernement peine à faire respecter sa souveraineté.

Le chef de brigade Rampon défend la redoute de Monte-Legino contre les austro-sardes, près de Montenotte le 10 Avril 1796, René Théodore Berthon, 1812, Château de Versailles.

L’occupation de Vérone par les troupes françaises

Dès avril 1796, les troupes françaises ont envahi la Lombardie et occupé des villes qui dépendent tant de l’Empire d’Autriche que des États pontificaux. Bonaparte a pu s'installer en maître à Milan. Dans la nuit du 29 au 30 mai 1796, il force le passage du Mincio à la bataille de Borghetto et repousse ses ennemis vers le Tyrol. Les Vénitiens voient alors des troupes autrichiennes en déroute traverser leur territoire. L'intendant général vénitien Foscarini se plaint à Bonaparte des dégâts causés par ces opérations militaires.

Mais le général français lui rappelle qu’en 1794 la République de Venise avait donné asile au prétendant au trône de France, le comte de Provence (futur Louis XVIII), qui s’était réfugié un moment à Vérone. Il avait d’ailleurs dû quitter la ville le 21 avril 1796 suite aux protestations des représentants français.
Auteur : Mel_C  
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Date :    17-04-2025 21:25:06


17 avril 1895 : La Chine s'incline devant le Japon à Shimonoseki

Le 17 avril 1895, après une guerre rapide, les Chinois s'inclinent devant le Japon par le traité de Shimonoseki (en chinois : traité de Maguan).

Ce traité sème la consternation parmi les élites chinoises. Il révèle le profond retard du « pays du Milieu » (en mandarin, Tchoung Kouo, nom que donnent les Chinois à leur pays).

L'impérialisme à l'oeuvre

La Chine reconnaît l'indépendance de la Corée. Elle verse une indemnité de guerre au Japon, renonce aussi à l'île de Taïwan et au petit archipel des Pescadores, ainsi qu'à la presqu'île du Leao-tong, au sud de la Mandchourie et à l'est de Pékin.

L'affaire ne laisse pas les Européens indifférents. Le tsar Nicolas II, qui a des visées sur la région, envoie un « conseil amical » à l'empereur Mutsuhito par lequel il lui impose de rétrocéder le Leao-tong aux Chinois. Sa démarche est soutenue par les Français et les Allemands.

Dès l'année suivante, par l'accord Lobanov-Yagamata du 9 juin 1896, la Russie impose au Japon de partager avec elle un condominium de fait sur la Corée.

Les Occidentaux profitent de l'affaiblissement de la dynastie mandchoue pour dépecer la Chine et s'y tailler des zones d'influence, sans craindre d'humilier les Chinois et d'agacer les Japonais. Beaucoup de conflits du siècle suivant vont prendre naissance dans ces basses manoeuvres...
Auteur : Mel_C  
751/768

Date :    17-04-2025 21:25:30


17 avril 1961 : Débarquement dans la Baie des Cochons

Le 17 avril 1961, une poignée d'opposants à Fidel Castro débarquent dans la Baie des Cochons, à l'ouest de l'île de Cuba. Armés par la CIA (les services secrets américains), ils se donnent pour objectif de renverser le régime castriste, quelques mois après que celui-ci se soit rangé dans le camp soviétique. Mais les partisans de Castro, qui ont été informés du débarquement, accueillent celui-ci avec des armes lourdes. La tentative échoue piteusement et les assaillants se font tuer sur la plage, sous la clarté de la pleine lune.

C'est un immense succès pour Fidel Castro, qui se présente devant le tiers monde comme le meilleur opposant à l'impérialisme américain. Le président Kennedy, entré en fonction quatre mois plus tôt, s'en veut d'avoir été mal conseillé par les militaires et la CIA. Mais, contre toute attente, il fait publiquement amende honorable et assume à la radio la pleine responsabilité de l'échec. Les Américains lui en manifestent de la reconnaissance...
Auteur : Mel_C  
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Date :    17-04-2025 21:26:07


17 avril 1971
Le Bangladesh fait sécession dans la douleur

Le 17 avril 1971, le Bangladesh (« pays du Bengale » en bengali) proclame son indépendance et se sépare de la partie occidentale du Pakistan dont il est séparé par 2000 km.

Le Bangladesh occupe le delta du Brahmapoutre et du Gange (144 000 km2), très fertile mais perpétuellement sous la menace des crues fluviales et des cyclones, également menacé aujourd'hui par la montée du niveau des océans, du fait du réchauffement climatique.

Très pauvre, le pays compte 165 millions d'habitants (2017), ce qui correspond à une densité exceptionnelle de 1100 habitants/km2, un record mondial absolu pour un État de cette importance. Il n'en est pas moins supérieur au Pakistan qui l'a autrement dominé, avec un PIB/habitant plus élevé, l'autosuffisance alimentaire et un système politique plus respectueux des libertés et des croyances.

Gestation douloureuse

Le Pakistan est né en 1947 de la scission des Indes britanniques sur une base religieuse, les militants de la Ligue musulmane d'Ali Jinnah ayant réclamé et obtenu la création d'un État confessionnel. Mais celui-ci se trouve être constitué de deux parties, l'une à l'ouest, de langue ourdou, l'autre à l'est de langue bengali. Les anciennes provinces du Pendjab et du Bengale ayant été partagées entre les deux nouveaux États, l'Union indienne et le Pakistan, il s'ensuit de violents échanges de populations. Beaucoup de musulmans de la province orientale du Bihar font aussi le choix de gagner le Pakistan oriental.

Au terme de cette tragédie fondatrice, le nouvel État pakistanais tente vaille que vaille de se constituer en nation. Mais les habitants de l'ancien Bengale éprouvent l'amer sentiment délaissé par le gouvernement, qui siège à l'ouest, à Lahore, et par les élites de l'ouest.

Ce sentiment d'abandon culmine en novembre 1970, quand le Bengale est ravagé par un gigantesque cyclone tropical, l'un des plus meurtriers de l'Histoire avec deux cent cinquante à cinq cent mille morts.

La Ligue Awami, un parti de notables guidé par le cheikh Mujibur Rahman, remporte les élections législatives de décembre 1970 et réclame l'autonomie de la partie orientale. Elle lui est refusée par le général-dictateur pakistanais Yahya Khan. Le cheikh lance alors une campagne de désobéissance civile. La répression brutale par l'armée lui vaut le ralliement de toute la population... à l'exception notable des Biharis, qui prennent le parti du gouvernement central et se voient persécutés par leurs voisins de la pire des manières.

Après la proclamation d'indépendance, l'Inde d'Indira Gandhi intervient militairement au côté du Bangladesh. Il s'ensuit une épouvantable guerre qui se traduit par de grandes violences envers les civils et, pour la première fois sans doute dans l'Histoire, par la pratique planifiée du viol. Dans les villages occupés, c'est l'état-major pakistanais lui-même qui prescrit le regroupement des femmes dans des enclos où elles sont violées par la soldatesque...

La guerre se conclut néanmoins le 17 décembre 1971 par la défaite des Pakistanais.

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