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çà s'est passé .....
Auteur : Mel_C  
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Date :    30-04-2025 00:08:40


30 avril 1863 : La Légion résiste à Camerone

Le 30 avril 1863, dans le village de Camerone, au Mexique, soixante-trois légionnaires français, sous les ordres du capitaine Jean Danjou, résistent à une armée mexicaine de plus de deux mille hommes.

Un exploit propre à adoucir l'amertume d'une guerre absurde engagée contre le Mexique par Napoléon III.
Alban Dignat

Deux ans plus tôt, en 1861, la France, l'Angleterre et l'Espagne sont intervenues avec avec quelques troupes pour obliger le président mexicain Juarez à honorer les dettes de son pays.

En 1862, tandis que les Anglais et les Espagnols se retirent, l'empereur français Napoléon III forme le projet de renverser le président mexicain et de transformer le Mexique en un empire latin et catholique. Mais les Français se heurtent à la résistance farouche et inattendue des Mexicains qui prennent le parti de Juarez.

Une première armée de 7 000 hommes est repoussée devant Puebla, une ville fortifiée sur la route de Mexico. Il faut envoyer en catastrophe 28.000 hommes en renfort, sous le commandement du général Forey, pour enfin avoir raison de la résistance de la ville.
Sacrifice

C'est pendant le siège de Puebla que se produit le drame de Camerone.

Une compagnie de la Légion étrangère, aux ordres du capitaine Jean Danjou (35 ans), est chargée de protéger un convoi de ravitaillement de l'armée française quand elle voit surgir des cavaliers juaristes. Après avoir repoussé une première charge, le capitaine se réfugie dans le village abandonné de Camerone (Camaron pour les Mexicains), dans l'État de Veracruz.

Il se barricade avec ses hommes dans la cour de l'auberge, fermée par de hauts murs, avec l'objectif de retenir assez longtemps l'ennemi pour que le convoi puisse s'éloigner.

Légionnaires au Mexique, par Benigni Suite à une première démonstration de force des Mexicains - six cent cavaliers et mille quatre cents fantassins -, le colonel Milan, qui les commande, offre la reddition à la Légion étrangère.

Le capitaine refuse et jure de ne jamais se rendre. Ses hommes font de même. Danjou est bientôt tué en inspectant les positions. Le colonel Milan lance enfin un assaut auquel la Légion résiste héroïquement.

L'auberge est incendiée et les huit survivants se retranchent dans un hangar où ils tiennent encore plus d'une heure avant d'être faits prisonniers. Ils acceptent de se rendre à condition de conserver leurs armes et que leurs blessés soient soignés, ce qu'acceptent les Mexicains.

Trois cents Mexicains auront été au total mis hors de combat par les 63 légionnaires mais l'héroïsme de ces derniers n'empêchera pas l'échec final de Napoléon III.

Après la prise de Puebla et l'entrée des Français à Mexico, un simulacre d'assemblée nationale octroie la couronne de l'Empire du Mexique à Ferdinand-Maximilien. Mais en avril 1866, Napoléon III doit rapatrier le corps expéditionnaire en catastrophe. Ferdinand-Maximilien est pris et fusillé par les juaristes le 19 juin 1867.

De ce fiasco reste le souvenir de Camerone. La Légion lui doit ses quartiers de noblesse, trente ans après sa création. Depuis 1906, l'anniversaire de ce fait d'armes est commémoré avec faste par la Légion étrangère. Les légionnaires réunis à Aubagne rendent à cette occasion les honneurs à... la main en bois du capitaine Danjou.
Auteur : Mel_C  
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Date :    30-04-2025 00:09:47


30 avril 1975 : Capitulation du Sud-Vietnam

Le 30 avril 1975, le gouvernement du Viêt-nam du Sud capitule suite à l'entrée des troupes du Nord-Vietnam et du Viêt-công dans Saigon.

Une semaine plus tôt, l'aéronavale des États-Unis avait entamé l'évacuation en catastrophe des derniers Américains du pays ainsi que 70 000 Vietnamiens, mettant fin à plus de dix ans d'assistance militaire au gouvernement du Sud.

Cette opération d'évacuation donna lieu à des scènes de panique et les téléspectateurs du monde entier purent voir des fugitifs désespérés s'accrocher aux hélicoptères sur le toit de l'ambassade américaine. Pour les Américains et leurs alliés, la guerre du Vietnam, entamée une douzaine d'années plus tôt, se terminait de la façon la plus humiliante qui soit.

Intermède pacifique

Dans les mois qui suivent la chute de Saigon, aucun conflit armé ne va plus agiter la planète et celle-ci va, pour la première fois depuis de nombreuses décennies, savourer une paix générale. Cette accalmie traduit un tournant dans l'histoire du siècle. Mais elle ne dure pas. Aux précédents conflits, nourris par l'opposition idéologique entre l'Est et l'Ouest, succèdent bientôt des conflits plus traditionnels d'où sont exclus les Occidentaux : guerres de conquête, guerres religieuses ou guerres ethniques.
Dès la fin 1975, musulmans et chrétiens se déchirent au Liban cependant qu'en Angola, les factions se disputent le pouvoir. Un peu plus tard, le Viêt-nam va établir son protectorat sur le Cambodge et le Laos, l'Érythrée rejeter la domination éthiopienne, l'URSS envahir l'Afghanistan, l'Irak se jeter sur l'Iran, etc.

Lourdes séquelles

Avec des pertes humaines et des destructions matérielles autrement plus importantes, le Viêt-nam réunifié et le petit pays voisin du Laos auront encore plus de mal à se relever de trente années de guerres. La capitale du Sud-Vietnam devient Hô Chi Minh-Ville, du nom de l'ancien leader communiste vietnamien.

La victoire du gouvernement communiste de Hanoï met fin à la guerre entre les deux Viêt-nam (on écrit aussi Vietnam). Elle enterre les séquelles de la colonisation.

Le pays, qui avait été divisé au cours de la première guerre d'Indochine contre les Français, est définitivement réunifié sous l'autorité du gouvernement communiste. Quant au Cambodge, le troisième État de l'ancienne Indochine française, il devra encore endurer le règne sanglant des Khmers rouges avant de trouver un semblant de paix.

Les remugles de la victoire

Au sud du pays, les conditions de vie difficiles et l'esprit de revanche des vainqueurs provoquent un exode massif des opposants, des catholiques vietnamiens, des métis et des ressortissants d'origine chinoise.

On estime à un million de personnes les fugitifs qui se lancent au large dans des esquifs de pêche, emportant tous leurs biens. Lorsqu'ils réussissent à échapper aux pirates et aux naufrages, ces « boat-people » aboutissent dans des camps tout autour de la mer de Chine. Les plus chanceux sont ceux qui croisent la route d'un navire occidental et obtiendront l'asile politique, en Europe ou aux États-Unis.

En 1978, les communistes vietnamiens se lancent dans une intervention militaire au Cambodge, où sévit un régime communiste très dur, inféodé à Pékin. Le prétexte en est offert par les violences dont sont victimes les minorités vietnamiennes établies à l'est du pays. Cette intervention contribue le 7 janvier 1979 à la chute des Khmers rouges. Dans le courant de l'année, la Chine elle-même tente de mettre à la raison son entreprenant voisin. La frontière sino-vietnamienne est l'objet d'attaques massives mais celles-ci sont repoussées. Le Vietminh a définitivement gagné la partie en dépit de Pékin et Washington...

Un avenir plus souriant ?

Dans les années 1980, le régime communiste procède à une ouverture connue sous le nom de « Doi Moi ». Elle se traduit par une libéralisation progressive de l'économie et l'apparition d'un néocapitalisme de plus en plus audacieux. Les relations diplomatiques sont rétablies en 1995 avec les États-Unis et le président Bill Clinton choisit même comme premier ambassadeur un ancien prisonnier du « Hanoi Hilton », la prison infâme où l'on retenait les aviateurs américains abattus : le commandant Anderson.

Sans offrir aucune ouverture démocratique, le régime engage le pays dans une croissance économique débridée, à l'image du grand voisin chinois. C'est à se demander à quoi ont servi les trente années de guerre féroce contre les « capitalistes » français puis américains.
Auteur : Mel_C  
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Date :    30-04-2025 00:10:20


30 avril 2019 : Avènement de l'empereur Naruhito

30 avril 2019 : Naruhito succède à son père Akihito (Heisei) sur le trône impérial. Agrandissement : En 2019, le 126e empereur Naruhito portant l'habit traditionnel lors la cérémonie d'intronisation.L'empereur ou tenno Hirohito (Shôwa tenno) est mort le 7 janvier 1989, au terme du règne le plus long de l'histoire du Japon (62 ans).

Son fils Akihito, né le 23 décembre 1933, lui a alors succédé sur? le trône de l'empire du Soleil Levant, inaugurant l'ère Heisei (« Parachèvement de la paix »).

En 2016, Akihito a manifestéle désir d'abdiquer à 85 ans, soit le 30 avril 2019, au terme de 31 années de règne.

Ce jour-là, il laissa donc le trône à son fils Naruhito. S'ouvre alors l'ère Reiwa (« Harmonie »), suivant le nom choisi par une commission adhoc pour le règne à venir. Il s'agit de la 247e ère de l'histoire japonaise depuis 645 (certains empereurs ont donné à leur règne plusieurs noms successifs pour marquer des ruptures).

Né le 23 février 1960, Naruhito n'a comme ses deux prédécesseurs qu'une fonction de représentation, la Constitution de 1947 imposée par l'occupant américain interdisant à l'empereur de s'exprimer sur les affaires publiques. Il demeure néanmoins un constituant essentiel de l'identité japonaise.

La succession du nouvel empereur pourrait aussi sortir du cadre ordinaire car Naruhito n'a eu de son épouse Masako qu'une fille, Aiko, née en 2001. Son héritier désigné est donc normalement son neveu, le prince Hisahito, né en 2006... à moins que la Constitution n'ouvre le droit pour les femmes de monter sur le trône.
Auteur : Mel_C  
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Date :    30-04-2025 00:11:20


30 avril 1598 : L'Édit de Nantes :

Arrivé le soir du 13 avril 1598 à Nantes, le roi Henri IV signe le 30 avril suivant un ensemble de textes connus dans l'Histoire sous le nom d'« Édit de Nantes ».

Ce texte marque la fin des guerres de religion entre catholiques et protestants français. Il vise à « &l'établissement d'une bonne paix et tranquille repos &» selon les propres mots du roi. C'est la première fois qu'est officialisée dans un même État, en Europe, la coexistence de protestants et de catholiques.

Un Édit de pacification et de concorde

L'Édit de Nantes demeure, dans la mémoire collective, le symbole de la « &tolérance &» entre des confessions autrefois rivales et désormais prêtes à accepter la religion de l'adversaire... Déjà dans les années précédentes, au plus fort des guerres de religion, des municipalités françaises avaient conclu des « &édits de pacification &» entre leurs concitoyens des deux confessions ; c'est ainsi que l'on pouvait vivre en paix dans ces villes tandis que l'on s'étripait dans les villes voisines !

Certains historiens ont placé l'Édit de Nantes aux origines de la laïcité française. S'il met un terme aux guerres civiles qui ont ensanglanté la France pendant près de trois décennies, cet édit de pacification ne fait qu'établir une coexistence entre la majorité catholique et la minorité protestante, disciple de Jean Calvin. Dans le préambule de l'Édit, le roi Henri IV défend d'ailleurs l'idée d'unité religieuse du royaume : encore impossible, elle est remise à plus tard.

Ce qu'on appelle l'Édit de Nantes est en fait un ensemble de quatre textes : l'Édit général (signé le 30 avril 1598), les articles secrets et particuliers (30 avril ou 2 mai 1598), le brevet des pasteurs (3 avril 1598) et le brevet des garnisons (30 avril 1598).

À ces textes, il faut ajouter l'Édit signé par Henri IV à Fontainebleau le 15 avril 1599, pour le royaume de Navarre (royaume en fait limité au Béarn), car Henri IV, ne l'oublions pas, est roi de Navarre avant que d'être roi de France. Les deux couronnes ne seront réunies que sous le règne de son fils Louis XIII. En attendant, il faut une législation spécifique pour le Béarn, où, à la différence de la France, les protestants tiennent le haut du pavé depuis les mesures prises en leur faveur par Jeanne d'Albret, mère d'Henri IV.

Tous ces textes sont le fruit d'une longue négociation entre les protestants et leur ancien chef, Henri IV... Ils sont signés en catimini et tenus secrets pendant de longs mois, jusqu'à leur ratification par les Parlements, tant est grande la crainte du roi qu'ils ne soient rejetés par l'opinion.

Celle-ci, sur le moment, est beaucoup plus sensible à la conclusion de la paix avec les Espagnols, par le traité de Vervins...
Auteur : Mel_C  
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Date :    30-04-2025 00:12:45


30 avril 1945 : SUICIDE DE HITLER :

Le 30 avril 1945, Adolf Hitler se suicide dans son bunker de Berlin. Sa maîtresse Eva Braun l'accompagne dans la mort après avoir conclu avec lui un engagement de mariage.

Les derniers fidèles du Führer ont soin de brûler les corps afin qu'ils ne tombent pas entre les mains des Soviétiques ni ne soient insultés par la foule comme, deux jours plus tôt, les dépouilles de Benito Mussolini et de sa maîtresse Clara Petacci.

Une semaine plus tard est signée à Reims la capitulation des armées allemandes. C'est la fin dramatique et sans gloire du IIIe Reich.

Un adolescent et un homme mûr de la Volkssturm, armés de panzerfaust, dans une tranchée, à Berlin (hiver 1944-1945)

Le début de la fin

Début 1945, la Russie, la France, la Belgique, la botte italienne et les Balkans sont déjà complètement libérés ou à peu près de l'occupation allemande. Les Soviétiques avancent à grande vitesse à travers la Pologne et dépassent l'Oder.

Les soldats allemands, en attendant l'issue fatale, se défendent pied à pied au milieu d'une population partagée entre angoisse et résignation. Par ailleurs, des membres des Jeunesses hitlériennes et des civils de plus de quarante ans sont requis en masse avec mission de stopper l'avance des blindés ennemis.

Un loup traqué et emmuré

Au petit matin du 16 janvier 1945, le Führer arrive à Berlin. À partir de la fin février, il va devoir se terrer dans un bunker aménagé dans le jardin de la chancellerie : une vingtaine de petites pièces d'un total de 250 m2 habitables.

Il n'y est accompagné que d'un petit nombre de fidèles, dont Joseph Goebbels, ministre de la Propagande, et Martin Bormann, en charge des affaires administratives.

Usé par la maladie et les séquelles de l'attentat du 20 juillet 1944, il est devenu méconnaissable : mains tremblantes, dos voûté, yeux ternes et fatigués, paraissant vingt ans de plus que son âge réel (55 ans).

Cependant que le 21 avril 1945, les premiers soldats soviétiques entrent dans la capitale, dans son bunker, Hitler prend froidement la décision de tenir jusqu'au bout.

Les armées de Joukov et Koniev prennent Berlin en tenaille avec le Reichstag pour objectif. Elles ne sont plus qu'à quelques centaines de mètres du bunker quand, le dimanche 29 avril 1945, Hitler exprime ses dernières volontés.

Comblant le voeu de sa maîtresse, il l'épouse au terme d'une rapide cérémonie civile, avec pour témoins Bormann et Goebbels. Puis il dicte à une secrétaire son testament politique par lequel il expulse le traître Hermann Goering du parti nazi et institue à sa place le grand amiral Karl Dönitz pour le remplacer à sa mort à la tête du Reich !

Les cadavres de Mussolini et sa maîtresse Clara Petacci livrés aux quolibets des badaudsAyant été informé de l'exécution de son ancien allié Mussolini et de sa fin ignominieuse, il renouvelle à ses proches l'ordre de brûler son cadavre et celui de sa femme jusqu'au fragment.

Le lendemain matin, comme les Soviétiques ne sont plus qu'à 200 mètres du bunker, il fait ses adieux à la trentaine de personnes qui l'entourent. En début d'après-midi, il s'enferme dans sa chambre avec Eva Braun. Celle-ci absorbe une capsule de cyanure cependant que Hitler se tire une balle dans la tempe.

L'aide de camp SS enveloppe les corps dans une couverture et les transporte dans le jardin où il les arrose d'essence et les enflamme. Le 2 mai 1945, à 15h, un premier soldat soviétique surgit dans le bunker. Le même jour, d'autres Soviétiques hissent le drapeau rouge au sommet du Reichstag.

Les cent derniers jours d'Hitler

Les passionnés d'Histoire de la Seconde Guerre mondiale liront avec beaucoup d'intérêt l'ouvrage de Jean Lopez : Les cent derniers jours d'Hitler, chronique de l'apocalypse (Perrin, 2015, 24,90 euros).

Très richement illustré et accompagné de cartes et plans didactiques, cet album grand format de 280 pages raconte jour par jour et souvent heure par heure la fin de la guerre et les dernières semaines de la vie du Führer.

Il donne à voir aussi le drame qu'on vécu les Allemands, tiraillés entre résistance et reddition, avec trop souvent la mort au bout du parcours.

La fin apocalyptique de Hitler a aussi donné lieu à un film remarquable de l'Allemand Oliver Hirschbiegel : Der Untergang (La Chute, 2004), avec Bruno Ganz dans le rôle principal.
Auteur : Mel_C  
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Date :    30-04-2025 00:13:37


30 avril 1803

Les Etats-Unis d’Amérique achètent la Louisiane à la France, Napoléon Bonaparte leur a vendu pour 80 millions de francs. Elle deviendra le 18ème Etat américain le 30 avril 1812.
Auteur : Mel_C  
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Date :    30-04-2025 00:13:55


30 avril 1939

En Allemagne, les juifs n’ont plus le droit d’être locataires, ils doivent déménager dans des maisons juives.
Auteur : Mel_C  
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Date :    30-04-2025 00:14:15


30 avril 1973

Suite au scandale du Watergate, la Maison Blanche annonce la démission de 4 hautes personnalités du gouvernement Nixon.

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