◄ Autres villes

Le site des sorties entre amis et rencontres amicales dans ta ville.
         
Vacances inter OVS ►
Forums > Salon de thé
Autres forums sur des centres d'intérêt précis :
Grâce à ton aide, le site restera sympathique comme tu l'aimes !

Quel problème veux-tu soumettre à la communauté ?






◄◄93949596979899100101►►

çà s'est passé .....
Auteur : Mel_C  
769/820

Date :    28-04-2025 21:15:08


28 avril 224 : Avènement de la dynastie des Sassanides

Le 28 avril de l'an 224, Artaban IV, dernier souverain de la dynastie des Arsacides, est vaincu et tué à Hormizdaghan, dans la Susiane, par un roitelet perse, Ardashir (ou Ardachir). L'Iran tombe aux mains de la dynastie des Sassanides. Elle va restaurer le pays dans son ancienne grandeur.
Auteur : Mel_C  
770/820

Date :    28-04-2025 21:15:25


28 avril 1480 : Échec du siège de Rhodes

Le pacha Misach Paléologue, ancien prince byzantin de Constantinople converti à l’islam, débarque sur l'île de Rhodes avec 70 000 hommes pour assiéger la forteresse des chevaliers hospitaliers.

Le siège dure trois mois mais échoue face aux 4 000 hommes du Grand-Maître de l'Ordre Pierre d'Aubusson. Les Hospitaliers se permettent même une contre-attaque et prennent l'étendard du Pacha. Paléologue est tué dans un combat naval contre une flotte espagnole venue en renfort alors qu'il lève le siège, le 28 avril 1480. Les Hospitaliers perdront cependant l'île lors du siège par le sultan Soliman le Magnifique en 1522. Ils se réfugieront alors sur l'île de Malte.
Auteur : Mel_C  
771/820

Date :    28-04-2025 21:15:42


28 avril 1503 : Bataille de Cérignole

En 1500, à la faveur d'une deuxième guerre d'Italie, le roi Louis XII a réussi sans coup férir à occuper la très riche cité de Naples, jusque-là possession espagnole. Mais les Espagnols ne tardent pas à reprendre l'offensive contre les Français et le 28 avril 1503, ils les affrontent à Cérignole, au sud-est de la péninsule italienne.

Louis d'Armagnac, duc de Nemours, commande l'armée française (9500 hommes et 26 canons). L'un des plus grands capitaines de son temps, Gonzalve de Cordoue surnommé le Gran capitan, lui fait face. Il dispose d'autant d'hommes mais de moitié moins de canons.

L'Espagnol connaissant le goût français pour les charges de cavalerie, lui tend un piège : simulant une timide attaque, les Espagnols se laissent poursuivre par les cavaliers français qui ne s'aperçoivent pas qu'ils sont entraînés vers les arquebusiers protégés par des fossés. Le duc de Nemours est tué et la bataille s'achève par un affrontement entre les piquiers gascons et suisses d'un côté, espagnols et allemands de l'autre.

Les Français perdent le tiers de leurs effectifs. Après une autre défaite à Garigliano, ils doivent une nouvelle fois évacuer la péninsule.
Auteur : Mel_C  
772/820

Date :    28-04-2025 21:16:26


28 avril 1760 : Victoire du chevalier de Lévis à Sainte-Foy

Qui connaît - en France - la victoire remportée par les Français sur les Anglais à Sainte-Foy, près de Québec, le 28 avril 1760 ? L'historien britannique Francis Packman l’a qualifiée de « plus grande victoire française en Amérique, parce qu’elle a fait un jour trembler le sort de la ville de Québec et de ce fait, trembler toute l’Amérique ».

Pendant la guerre de Sept Ans (1756-1763), sous les règnes de Louis XV, George II et George III, Français et Anglais s'affrontèrent sur tous les continents et en particulier en Amérique du Nord où les seconds s'emparèrent de la ville de Québec après la bataille des plaines d’Abraham et la mort de Montcalm, le 13 septembre 1759.

Malgré cette défaite, la colonie de la Nouvelle-France restait toujours à la France ! Le gros des forces françaises n’avait pas été engagé dans la bataille des plaines d'Abraham. C'est alors qu'intervint le chevalier de Lévis...

Les Anglais prisonniers de leur conquête

L’hiver qui suivit la défaite de Montcalm dans les plaines d'Abraham fut rude pour les colons mais plus encore pour les soldats du général James Murray enfermés dans Québec, qu’ils avaient dévastée et saccagée, y compris les provisions mises de côté pour passer l’hiver.

(21 janvier 1721 ? 18 juin 1794)De petits détachements de miliciens français ou indiens empêchaient la garnison de se ravitailler à l’extérieur. Mais pour les Anglais, le pire fut le froid, auquel se rajouta le scorbut. La garnison tomba de sept mille cinq cents hommes à quatre mille, à peine valides.

Côté français, le chevalier François Gaston de Lévis, un militaire languedocien de quarante ans, prend alors le commandement des opérations à Montréal et réorganise les troupes en vue d'attaquer au printemps la garnison de Québec. Ayant tiré les leçons de la défaite des plaines d'Abraham, il intègre les miliciens canadiens et les Amérindiens aux troupes régulières.

Le matin du 27 avril, son avant-garde s’établit sur la route de Sainte-Foy et découvre les Anglais à peine à deux cents toises de là.

Mais James Murray, averti de l’approche ennemie, expulse de Québec les bouches inutiles, femmes, enfants, vieillards, sans excès de commisération pour les malheureux livrés au froid et à la disette. Renonçant à tenir Sainte-Foy, il fait sauter l'église du village et replie in extremis ses troupes sur les hauteurs de Québec.

Puis, le général laisse des troupes dans la ville pour en assurer la défense et se porte au-devant des Français, en terrain marécageux, avec 3.000 hommes, vingt-deux canons et des obusiers.

François Gaston de Lévis (20 août 1719, Ajac, Languedoc - 26 novembre 1787, Arras)

La bataille s'engage. Les Anglais tentent d'enlever le moulin Dumont, près de Sainte-Foy. Les Français qui l'occupent se replient vers un bois avant de repartir à l'offensive avec les colons et les « Sauvages ».

Le feu devient très vif, les miliciens canadiens se couchent pour recharger leurs armes et fusillent les canonniers sur leurs pièces.

Armés de leurs baïonnettes, ils fondent alors sur les Anglais, traversent leurs rangs et les mettent en fuite, leurs alliés amérindiens terrifiant particulièrement les Anglais avec leurs peintures de guerre et leurs cris effrayants, tomahawks brandis.

Le chevalier de Lévis, témoin de la débandade de l'adversaire, pousse son avantage. La déroute des Anglais est totale.

Ils trouvent moyen de se replier dans la ville de Québec mais laissent aux mains des vainqueurs leur artillerie, les munitions, les outils de retranchement, mais aussi leurs morts et la plus grande partie de leurs blessés, près de mille deux cents au total, ce qui fait plus du tiers de leur armée.

Les Français ont quant à eux plus de huit cents tués ou blessés. Les Indiens, comme toujours à la fin des combats, se précipitent pour scalper les ennemis, en dépit des instructions du chevalier de Lévis.
Lendemain de victoire

Reste à concrétiser la victoire. Le chevalier de Lévis compte sur l'arrivée des renforts de France pour chasser enfin les Anglais de Québec. De son côté, le général Murray espère également en l'arrivée de secours. Chaque camp scrute le Saint-Laurent...

Le 9 mai 1760, tous les regards se tournent vers le fleuve au moment où se présente une première frégate. Elle arbore un pavillon anglais ! Les Français, trompés dans leur attente, doivent lever le siège de Québec.

L'avantage passe aux Anglais qui attaquent Montréal et contraignent la ville à la capitulation le 8 septembre 1760. Dans la nuit qui précède, le chevalier de Lévis choisit de brûler les drapeaux des régiments français plutôt que de les voir tomber entre les mains ennemies. C'en est désormais fini de la Nouvelle-France.
Auteur : Mel_C  
773/820

Date :    28-04-2025 21:17:12


28 avril 1789 : Mutinerie à bord de la Bounty

Le 28 avril 1789, des marins et des officiers se mutinent à bord de la Bounty. par amour pour quelques Tahitiennes.

Ainsi débute l'une des plus romanesques tragédies de la marine. Elle illustre la dureté avec laquelle l'Angleterre de cette époque exerce son règne sur les mers (« Britannia, rule the waves... »).

Une mission pacifique

Deux ans plus tôt, en décembre 1787, le navire a quitté le port anglais de Spithead avec quarante-quatre hommes d'équipage en vue de gagner Tahiti, dans le Pacifique, puis les Antilles. Il s'agit d'un navire charbonnier à trois mâts, gréé carré, la Bethya, qui a été réaménagé et rebaptisé Bounty (Générosité) pour l'occasion.

L'objectif du voyage est de cueillir des plants d'arbres à pain à Tahiti et de les amener à la Jamaïque, où les Britanniques comptent les cultiver en vue de nourrir à bon compte les esclaves des plantations.

La mission a été confiée à un lieutenant de 33 ans, William Bligh. Le quatrième officier, Fletcher Christian, a accompli trois traversées avec William Bligh. Celui-ci, peu après le départ, offrira à son ami la fonction de quartier-maître (son second sur le navire) en ignorant la nomination officielle par l'Amirauté de John Fryer. Ce sera la première cause de dissension à bord...

Le navire prend la route de l'ouest en vue de contourner le continent américain par le cap Horn. Mais plusieurs semaines de tempêtes convainquent le capitaine de changer d'itinéraire et il prend la route du cap de Bonne Espérance, au sud de l'Afrique. Là, nouveau désappointement, l'absence de vent oblige l'équipage à remorquer le navire à la rame.

Les dures conditions de la traversée et les manquements à la discipline conduisent le capitaine à brutaliser l'équipage. Enfin, après dix mois de dure traversée, le Bounty arrive à Tahiti où il est chaleureusement accueilli par les habitants et surtout les habitantes.

Le charme fatal des Tahitiennes

Le départ de Tahiti, après quelques semaines passées à cueillir les fameux plants d'arbres à pain, n'en est que plus pénible. Sitôt en haute mer, William Bligh restaure la discipline habituelle aux navires britanniques.

Mais celle-ci n'est plus guère supportée par les marins volontaires. Elle suscite la révolte d'une partie d'entre eux, avec le soutien de Fletcher Christian, nostalgique des belles Tahitiennes. C'est ainsi que le capitaine Bligh et dix-huit fidèles sont abandonnés sur une chaloupe de 5 mètres en plein océan Pacifique...
Auteur : Mel_C  
774/820

Date :    28-04-2025 21:17:45


28 avril 1898 : Ultimatum américain à l'Espagne

Le 28 avril 1898, les États-Unis adressent un ultimatum à l'Espagne. Saisis par une fièvre impérialiste, les États-Unis lorgnent avec envie sur les dernières colonies espagnoles. Une révolte populaire à Cuba est prétexte à un ultimatum et au déclenchement d'une guerre facile contre l'Espagne.
Auteur : Mel_C  
775/820

Date :    28-04-2025 21:18:09


28 avril 1912 : La mort de Bonnot

Les hommes de la Sûreté emmenés par le préfet Lépine encerclent une villa de Choisy-le-Roi où a trouvé refuge Jules Bonnot.

L’ennemi public numéro un terrorise les Parisiens depuis la fin de l’année précédente. Avec sa bande de malfrats issus des milieux anarchistes, il a multiplié en quelques mois les braquages de banques et les actions violentes contre les forces de l’ordre.

Les policiers dynamitent la maison et abattent Bonnot et son complice Dubois lors de l’assaut final. Il faudra cependant attendre le 14 mai suivant pour que le reste de la «bande à Bonnot» soit neutralisé dans l’attaque d’un pavillon à Nogent-sur-Marne.
Auteur : Mel_C  
776/820

Date :    28-04-2025 21:18:48


28 avril 1920 : Mandat français au Liban et en Syrie

Le 28 avril 1920, la France est investie par la Société des Nations d'un « mandat pour la Syrie et le Liban » (en fait un protectorat). Elle va transformer ces anciennes provinces ottomanes en deux Républiques laïques... non sans officialiser le communautarisme religieux.

Une influence française pluriséculaire

L'intérêt de la France pour la Syrie et les minorités chrétiennes du mont Liban remonte à François Ier. Napoléon III est aussi venu au secours des chrétiens maronites du Mont-Liban, victimes d'exactions violentes de la part de leurs voisins druzes.

Survient la Grande Guerre. Le 16 novembre 1916, deux diplomates, le Britannique sir Mark Sykes et le Français François Georges-Picot concluent l'accord secret « Sykes-Picot ». Ils prévoient le partage après la guerre des dépouilles de l'empire ottoman, allié de l'Allemagne et de l'Autriche-Hongrie. C'est ainsi que le 8 octobre 1918, une escadre française accoste à Beyrouth.

La déception est vive chez les nationalistes arabes qui espéraient se tailler un État indépendant autour de Damas, capitale de la Syrie. Ils proclament malgré tout l'indépendance de la « Grande Syrie » et en confient la couronne à l'émir Fayçal le 11 mars 1920. Mais la conférence de San Remo confirme le mandat de la France sur la Syrie et le Liban. Le général Henri Gouraud, nommé haut-commissaire de la France pour le Levant, expulse Fayçal de Damas et écrase son armée le 24 juillet 1920, à Khan Mayssaloum.

Sollicitude française envers les chrétiens maronites

Les chrétiens maronites du Mont-Liban pressent le haut-commissaire de leur accorder une pleine autonomie et un accès à la mer. Le général Gouraud ne se fait pas prier. Il détache de l'ancienne Syrie un Grand-Liban qui rassemble le mont Liban mais aussi la vallée de la Bekaa et le littoral. Dans ces limites, les chrétiens ont encore l'avantage d'être très majoritaires.

L'État du Grand-Liban (« État indépendant sous mandat français » !) est officialisé le 1er septembre 1920 en présence des représentants de toutes les confessions religieuses. Le même jour, le haut-commissaire divise ce qui reste de la Syrie en trois entités politiques distinctes : l'État de Damas, l'État d'Alep et le territoire des Alaouites.

La France institue aux côtés du gouvernement libanais un Conseil consultatif où elle fait en sorte que soient représentées les 17 communautés religieuses identifiées dans le pays, des chrétiens maronites aux juifs en passant par les musulmans sunnites ou chiites, les chrétiens jacobites (ou monophysites), les Druzes, les Arméniens, les juifs, les Grecs orthodoxes etc. Ainsi se met en place une forme originale de « communautarisme ».

Le 26 mai 1926, une Constitution est donnée au pays. Inspirée des lois constitutionnelles françaises de 1875, elle s'en distingue par une différence de taille : la reconnaissance des communautés religieuses et le partage du pouvoir entre elles, en fonction de leur importance démographique.

Selon le texte constitutionnel, toujours en vigueur en ce début du XXIe siècle, les députés sont élus sur une base à la fois territoriale et communautaire établie d'après le recensement de 1932. Il est convenu par ailleurs, de façon non écrite, que la présidence de la République revienne à un maronite et le poste de Premier ministre à un musulman sunnite...

◄◄93949596979899100101►►



Retour à l'index du Forum

« Voir les autres
Viens discuter sur le forum
Pros : créez & placez votre annonce ici »