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çà s'est passé .....
Auteur : Mel_C  
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Date :    06-05-2025 23:45:52


6 mai 1260 : Kubilai est élu grand khan des Mongols

Kubilaï, né en 1215, est le petit-fils de Gengis Khan, Kubilai. Il est proclamé Grand Khan des Mongols le 6 mai 1260. Il succède à son frère Möngke comme souverain suprême d'un territoire qui s'étend des marches de l'Europe à péninsule coréenne mais son empire s'exerce essentiellement sur le monde chinois.

Kubilai établit sa capitale près de Pékin, dans une cité nouvelle appelée Cambaluc (la «ville du khan»). Pour s'accommoder les Chinois, il adopte leurs coutumes et fonde sa propre dynastie, les Yuan, administrant le pays avec compétence.
Auteur : Mel_C  
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Date :    06-05-2025 23:46:23


6 mai 1211 : Édification de la cathédrale de Reims

Le 6 mai 1211 est posée la première pierre de la nouvelle cathédrale de Reims, dédiée à Notre-Dame.

Sa construction se déroule pour l'essentiel pendant le règne de Louis IX (Saint Louis). Elle sera achevée deux générations plus tard, en 1275, conformément aux plans de l'architecte Jean d'Orbais, à l'exception des tours de façade, terminées au XVe siècle.

Siège des sacres des rois de France (25 de Louis VIII, en 1223, à Charles X, en 1825), Notre-Dame de Reims demeure l'un des plus beaux témoins de l'art gothique et de la statuaire médiévale, notamment à travers le fameux « ange au sourire » qui accueille les fidèles au-dessus de l'un des portails de la façade.

Art français

Reims a vu son ancienne cathédrale ravagée par un incendie en 1207 ou 1210. Elle avait été construite dans le style pré-roman peu avant l'An Mil.

Mais depuis un demi-siècle, un nouveau style a le vent en poupe. Comme il est né dans le bassin parisien, on le qualifie tout simplement de « français » mais on le connaît aujourd'hui sous le nom d'art « gothique ». L'archevêque Aubry de Humbert et son chapitre décident donc de reconstruire l'édifice dans ce style. Ils font appel à l'architecte Jean d'Orbais, relayé à sa mort par trois autres maîtres d'oeuvre, Jean Le Loup, Gaucher de Reims et Bernard de Soissons.

Trente ans après la pose de la première pierre, le 8 septembre 1241, les chanoines ont la satisfaction de consacrer le chœur. On est alors à l'apogée du « beau Moyen Âge » et au début du règne de saint Louis.

La cathédrale compte une nef principale de 138 mètres de long, à trois étages, ainsi que deux nefs latérales. À mi-hauteur, le triforium (galerie aveugle) correspond à l'appui des toitures des bas-côtés.

Très ajourées et transparentes, les tours de Notre-Dame-de-Reims laissent voir le ciel. Comme à Notre-Dame-de-Paris, elles sont dépourvues de flèches. Les constructeurs ayant dû reprendre une partie du chantier suite à un incendie en 1481, ils n'ont plus eu assez de ressources pour les financer.

Cathédrale du sacre, cathédrale royale, Reims est surabondamment décorée de statues en façade. On en compte plus de 2300. Pas moins de 72 personnages composent la galerie des Rois, au-dessous de la grande rosace. Au centre de cette galerie, au-dessus du porche central, on peut reconnaître Clovis dans la baignoire du baptême, entouré de sainte Clotilde et de saint Remi.
Auteur : Mel_C  
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Date :    06-05-2025 23:46:56


6 mai 1432 : Le retable de L'Agneau mystique

Le retable de l'Agneau mystique (Hubert et Jan van Eyck, 1432, musée des Beaux-Arts, Gand)

Le 6 mai 1432, le célèbre retable de L'Agneau mystique, chef d'oeuvre de Jan Van Eyck et préfiguration de la Renaissance, est inauguré à la collégiale des Deux-Saints-Jean, à Gand, en Flandre.

Composé de vingt-quatre panneaux en bois peints à l'huile, il a été commandé par un sacristain à Hubert Van Eyck. Après sa mort, en 1426, c'est à son frère Jan qu'est revenu le soin de l'achever.

Admirable pour sa fraîcheur, sa spiritualité et sa liberté iconographique qui annonce la Renaissance, le polyptique va connaître de nombreuses pérégrinations avant d'être enfin rendu à Gand et restauré par le musée des Beaux-Arts en 2012.
Auteur : Mel_C  
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Date :    06-05-2025 23:47:40


6 mai 1527 : Mort du connétable de Bourbon et sac de Rome

Le 6 mai 1527, le connétable Charles de Bourbon est tué au combat alors qu'il s'apprête à occuper Rome avec ses lansquenets allemands. Ces derniers vont venger leur chef en mettant la Ville éternelle à sac. Ce scandale s'ajoute aux dépravations de la Rome pontificale sous la Renaissance et aux batailles stupides, meurtrières et vaines que se livrent le roi de France François Ier et l'empereur Charles Quint pour le contrôle de l'Italie...

Convoitises royales

Le connétable est né le 17 février 1490. Fils du comte Gilbert de Montpensier, il se marie en 1505, à 15 ans, avec sa cousine Suzanne de Bourbon, fille du duc Pierre II de Bourbon et d'Anne de Beaujeu. Celle-ci, fille aînée de Louis XI, avait profité de sa régence (1483-1494), sous la minorité de Charles VIII pour transmettre à sa fille Suzanne de vastes et riches apanages au cœur de la France, incluant l'Auvergne, le Bourbonnais, le Beaujolais, la Marche... Ils font de Suzanne et son mari les derniers grands féodaux du royaume.

Dans les rangs de l'armée française, Charles de Bourbon se signale par une ardeur peu commune lors des batailles d'Agnadel et de Marignan (1515). Ses exploits lui valent l'année suivante, à 26 ans, l'épée de connétable (chef des armées royales) et la vice-royauté du Milanais.
Auteur : Mel_C  
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Date :    06-05-2025 23:48:18


6 mai 1576 : Paix de Monsieur

La cinquième guerre de religion se conclut le 6 mai 1576 par la paix de Beaulieu-lès-Loches ou paix de Monsieur car elle est inspirée par le jeune frère du roi Henri III, le duc François d'Alençon, dit «Monsieur», chef des Politiques ou Malcontents qui placent l'intérêt national au-dessus des querelles religieuses.

La paix apparaissant trop favorable aux protestants, les ligues locales formées par les bourgeois catholiques s'unissent à l'initiative de Charles d'Humières, qui, en novembre 1576, refuse de livrer la citadelle de Péronne au prince de Condé, un chef protestant nommé gouverneur de Picardie.

Il s'ensuite le 12 mai 1577 la fondation de la Ligue catholique (Sainte Ligue «au nom de la Sainte Trinité pour restaurer et défendre la Sainte Église catholiqueapostolique et romaine»). Le duc Henri de Guise le Balafré en prend la tête avec ses frères, le cardinal de Lorraine et le duc de Mayenne. C'est à nouveau la guerre.
Auteur : Mel_C  
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Date :    06-05-2025 23:48:33


6 mai 1682 : Louis XIV à Versailles

Le 6 mai 1682, le roi Louis XIV quitte le Louvre, sa résidence parisienne, et s’installe avec la Cour à Versailles, dans un palais grandiose que les autres souverains auront à cœur d’imiter.
Auteur : Mel_C  
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Date :    06-05-2025 23:49:09


6 mai 1840 : Naissance du timbre-poste

Le timbre-poste naît à Londres le 6 mai 1840. C'est une révolution qui va beaucoup faciliter le développement du courrier.

Avant cette date, il était habituel que le port des lettres soit payé par le destinataire en fonction de la distance, du moins en ce qui concerne le courrier longue distance, de ville à ville. Pour les messages intraurbains, à Londres ou encore à Paris, les « petites postes » avaient déjà au XVIIIe siècle proposé le paiement à l'avance, certifié par un cachet apposé sur la lettre...

Un inventeur au coeur sensible

Sir Rowland Hill (1795?1879) par Mary Martha Pearson (1799?1871).Un jour de 1837, si l'on en croit une pieuse légende, un éducateur d'avant-garde, Rowland Hill (42 ans), voit une jeune femme qui pleure à chaudes larmes après le passage du facteur. Elle lui explique qu'elle a dû refuser une lettre de son amoureux faute d'argent pour payer le port.

L'imaginatif Anglais, qui a des entrées au gouvernement, rédige un mémorandum et le transmet au Premier ministre, lord Melbourne.

Dans ce texte intitulé : Postal Reform ; its Importance and Practicability (La réforme postale : importance et faisabilité), il propose le paiement du port à l'avance avec un prix identique quelle que soit la distance dans le pays. Le paiement est garanti par un timbre adhésif et un tampon d'oblitération.

La réforme est inscrite au budget du Parlement en août 1839. Hill la met aussitôt en oeuvre avec le concours d'artistes et de milliers de correspondants anonymes qui lui font part de leurs suggestions.

Le « Penny Black »

Le premier timbre-poste permet pour un penny d'envoyer une lettre d'un maximum de 14 grammes (moins d'une « half-ounce »).

Le penny black de 1840 Surnommé « Penny Black », il recueille un succès immédiat parce qu'il montre sur fond noir le joli profil de la reine Victoria à 15 ans et surtout parce qu'il simplifie l'envoi du courrier et le rend meilleur marché.

Les premières planches de timbres-poste ne comportent pas de perforations et doivent être découpées aux ciseaux par les postiers. Comme tous les timbres du Royaume-Uni jusqu'à ce jour, le Penny Black ne comporte pas l'indication du pays. Sa diffusion et l'expansion du courrier sont facilitées par l'apparition du chemin de fer.

Succès mondial

Les cantons suisses de Zurich et Genève ainsi que l'empire du Brésil adoptent à leur tour le timbre-poste en 1843. Bâle emboîte le pas en 1845. Les philatélistes français doivent attendre quant à eux l'avènement de la IIe République.

Le premier timbre français est émis le 1er janvier 1849 à l'initiative du directeur général des Postes de France, l'agitateur républicain Étienne Arago, frère cadet du savant François Arago. Il porte le profil de la déesse Cérès, déesse romaine des moissons. Sa valeur est de 20 centimes pour l'envoi d'une lettre de moins de 7,5 grammes partout en France.

En décembre 1848 est élu à la présidence de la République le prince Louis-Napoléon Bonaparte. En exil à Londres, le neveu de Napoléon Ier a vu comment le timbre-poste pouvait servir la popularité du chef de l'État en diffusant partout son portrait. Il ne tardera pas à mettre à profit ce nouveau média pour diffuser non plus le profil de l'antique déesse mais le sien.
Auteur : Mel_C  
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Date :    06-05-2025 23:50:13


6 mai 1931 : Inauguration de l'Exposition coloniale

Le 6 mai 1931, s'ouvre à l'Est de Paris, dans le bois de Vincennes, une Exposition coloniale. C'est la deuxième du genre à Paris, spécifiquement consacrée aux colonies, après celle de 1907. Marseille a aussi accueilli des expositions coloniales en 1906 et 1922. Les dirigeants de la IIIe République veulent avec ces manifestations festives convaincre l'opinion publique du bien-fondé des conquêtes coloniales.

G. Goor, détail du plan de l'Exposition coloniale exposé dans la Cité des informations, 1931. Le tableau est actuellement exposé au Palais de la Porte Dorée.

Les empires coloniaux au début du XXe siècle

Cette carte illustre l'incroyable expansion de l'Europe au début du XXe siècle. Les grands États du Vieux continent dominent la plus grande partie de la planète, soit directement, à travers le système colonial, soit indirectement, par des pressions financières et militaires sur les gouvernements (Chine, Turquie...).

Les Français indifférents au projet colonial

Jusqu'à la Première Guerre mondiale, la gauche républicaine a eu le plus grand mal à rallier l'opinion publique à son projet colonial. Il faut dire que celui-ci impliquait malgré les apparences très peu de monde.

En 1936, à l'apogée de l'Empire colonial, l'immense Afrique Occidentale Française (AOF) ne comptait en tout et pour tout que 14 000 Français face à 15 millions d'indigènes. À peine 1 pour mille ! Autant dire que les Français avaient avec l'Afrique et les colonies dans leur ensemble une relation très ténue. Ils les connaissaient et les fréquentaient bien moins qu'en ce XXIe siècle.

Cela n'empêchait pas les instituteurs d'exalter l'Empire dont la teinte rose recouvrait une bonne partie du planisphère : 100 millions d'habitants (y compris 40 millions de Français) et près de 10 millions de km2.

La République coloniale à l'honneur

L'Exposition coloniale de 1931 marque l'aboutissement de la propagande coloniste. Elle intervient paradoxalement à un moment où déjà est contestée dans le monde, y compris en Occident, la « mission civilisatrice » de l'homme blanc. En Angleterre, cette année-là, on débat de l'opportunité de conférer un statut de dominion (soit une quasi-indépendance) aux Indes, la plus grande colonie qui soit !

Qu'à cela ne tienne. La République française se montre plus que jamais attachée à son empire colonial et c'est en fanfare que le président de la République Gaston Doumergue et le commissaire général de l'exposition, l'illustre maréchal Hubert Lyautey, inaugurent l'exposition (cinq ans plus tôt, ils inauguraient la Grande Mosquée de Paris, en hommage aux musulmans morts à Verdun).

Succès populaire

Affiche de l?Exposition coloniale, Victor Jean Desmeures © Musée national de l?histoire et des cultures de l?immigrationPour l'occasion est construit un musée permanent des colonies à la Porte dorée et une pagode bouddhiste. On aménage aussi un parc zoologique. On reconstitue à l'échelle 1 un temple cambodgien d'Angkor Vat et la mosquée de Djenné (Niger).

L'inauguration se déroule en présence de milliers de figurants : danseuses annamites, familles d'artisans africains dans un village reconstitué, cavaliers arabes...

Chaque jour des spectacles différents et plus exotiques les uns que les autres accueillent les visiteurs (jusqu'à 300 000 par jour). Le succès populaire est au rendez-vous avec un total de huit millions de visiteurs.

La seule opposition vient du Parti communiste, alors très minoritaire et en opposition systématique à la gauche socialiste et à la SFIO. Il organise une contre-exposition coloniale dans le parc des Buttes-Chaumont, au nord-est de Paris, avec le soutien des intellectuels surréalistes. C'est un échec cinglant avec un total d'à peine cinq mille visiteurs.

De la grande Exposition du bois de Vincennes, les Parisiens ont conservé la pagode bouddhiste, le parc zoologique, reconstruit en plus grand, ainsi que le musée des Arts africains et océaniens de la Porte dorée. Ce dernier a disparu en 2003 (converti en un musée de l'immigration) de sorte qu'il n'existe plus guère en France de lieu de mémoire pour rappeler l'Histoire coloniale de la République.

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