◄ Autres villes

Le site des sorties entre amis et rencontres amicales dans ta ville.
         
Vacances inter OVS ►
Forums > Salon de thé
Autres forums sur des centres d'intérêt précis :
Grâce à ton aide, le site restera sympathique comme tu l'aimes !

Quel problème veux-tu soumettre à la communauté ?






◄◄949596979899100101102►►

çà s'est passé .....
Auteur : Mel_C  
777/820

Date :    28-04-2025 21:19:57


28 avril 1920 : Mandat français au Liban et en Syrie

Le 28 avril 1920, la France est investie par la Société des Nations d'un « mandat pour la Syrie et le Liban » (en fait un protectorat). Elle va transformer ces anciennes provinces ottomanes en deux Républiques laïques... non sans officialiser le communautarisme religieux.

Une influence française pluriséculaire

L'intérêt de la France pour la Syrie et les minorités chrétiennes du mont Liban remonte à François Ier. Napoléon III est aussi venu au secours des chrétiens maronites du Mont-Liban, victimes d'exactions violentes de la part de leurs voisins druzes.

Survient la Grande Guerre. Le 16 novembre 1916, deux diplomates, le Britannique sir Mark Sykes et le Français François Georges-Picot concluent l'accord secret « Sykes-Picot ». Ils prévoient le partage après la guerre des dépouilles de l'empire ottoman, allié de l'Allemagne et de l'Autriche-Hongrie. C'est ainsi que le 8 octobre 1918, une escadre française accoste à Beyrouth.

La déception est vive chez les nationalistes arabes qui espéraient se tailler un État indépendant autour de Damas, capitale de la Syrie. Ils proclament malgré tout l'indépendance de la « Grande Syrie » et en confient la couronne à l'émir Fayçal le 11 mars 1920. Mais la conférence de San Remo confirme le mandat de la France sur la Syrie et le Liban. Le général Henri Gouraud, nommé haut-commissaire de la France pour le Levant, expulse Fayçal de Damas et écrase son armée le 24 juillet 1920, à Khan Mayssaloum.

Sollicitude française envers les chrétiens maronites

Les chrétiens maronites du Mont-Liban pressent le haut-commissaire de leur accorder une pleine autonomie et un accès à la mer. Le général Gouraud ne se fait pas prier. Il détache de l'ancienne Syrie un Grand-Liban qui rassemble le mont Liban mais aussi la vallée de la Bekaa et le littoral. Dans ces limites, les chrétiens ont encore l'avantage d'être très majoritaires.

L'État du Grand-Liban (« État indépendant sous mandat français » !) est officialisé le 1er septembre 1920 en présence des représentants de toutes les confessions religieuses. Le même jour, le haut-commissaire divise ce qui reste de la Syrie en trois entités politiques distinctes : l'État de Damas, l'État d'Alep et le territoire des Alaouites.

La France institue aux côtés du gouvernement libanais un Conseil consultatif où elle fait en sorte que soient représentées les 17 communautés religieuses identifiées dans le pays, des chrétiens maronites aux juifs en passant par les musulmans sunnites ou chiites, les chrétiens jacobites (ou monophysites), les Druzes, les Arméniens, les juifs, les Grecs orthodoxes etc. Ainsi se met en place une forme originale de « communautarisme ».

Le 26 mai 1926, une Constitution est donnée au pays. Inspirée des lois constitutionnelles françaises de 1875, elle s'en distingue par une différence de taille : la reconnaissance des communautés religieuses et le partage du pouvoir entre elles, en fonction de leur importance démographique.

Selon le texte constitutionnel, toujours en vigueur en ce début du XXIe siècle, les députés sont élus sur une base à la fois territoriale et communautaire établie d'après le recensement de 1932. Il est convenu par ailleurs, de façon non écrite, que la présidence de la République revienne à un maronite et le poste de Premier ministre à un musulman sunnite...
Auteur : Mel_C  
778/820

Date :    28-04-2025 21:20:36


28 avril 1925 : Churchill surévalue la livre sterling

Le mardi 28 avril 1925, le chancelier de l'Échiquier Winston Churchill annonce le retour à la convertibilité or de la livre sterling. Celle-ci avait été suspendue en 1919, le pays, meurtri par la Grande Guerre, n'ayant plus les moyens de tenir son rang.

On s'apercevra très vite des implications désastreuses de cette mesure, pour la Grande-Bretagne et le reste du monde...

Affaire d'honneur national

Churchill s'est acquis un certain prestige pendant la Grande Guerre en qualité de Lord de l'Amirauté, mais a connu ensuite une longue « traversée du désert ».

Il est revenu au gouvernement après avoir délaissé les libéraux (whigs) et renoué avec les conservateurs de sa jeunesse (tories).

Mais à la fois méfiant et habile, le Premier ministre conservateur Stanley Baldwin a voulu le neutraliser en lui confiant la fonction de chancelier de l'Échiquier (ministre des Finances), une fonction pas vraiment dans sa nature...

C'est ainsi que, se laissant manoeuvrer par les financiers de la City et les experts, Churchill annonce le retour à la convertibilité or de la livre sterling. Profitant d'un moment d'euphorie boursière qui a vu le cours de la livre remonter de 4,43 à 4,81 dollars, il décrète que son cours sera désormais celui d'avant-guerre, soit 4,86 dollars. Il en fait une question de fierté nationale !

L'illustre économiste John M. Keynes dénonce cette mesure dans un opuscule : Les conséquences économiques de M. Churchill (1925) en faisant valoir son inanité au vu des pouvoirs d'achat et des prix de détail comparés en Grande-Bretagne et aux États-Unis.

La monnaie britannique se retrouve d'un coup fortement surévaluée. Les financiers, qui s'inquiétaient de la fuite des capitaux, en sont ravis.

Mais les produits industriels fabriqués en Grande-Bretagne voient leur prix sensiblement augmenter et le déficit commercial du pays explose.

Il s'ensuit une crise économique et une douloureuse grève générale après que l'on eut décidé de diminuer les salaires des mineurs pour restaurer la compétitivité du charbon national. Les capitaux se réfugient à qui mieux mieux aux États-Unis, à Wall Street, où ils nourrissent la spéculation et contribuent au krach de 1929.

Notons pour l'anecdote que la grève de mai 1926 a pour effet de priver Winston Churchill de son chauffeur et de sa voiture de fonction, ce qui oblige le ministre à prendre le métro, pour la première et la dernière fois de sa vie ! Son biographe François Kersaudy raconte que le malheureux aurait alors trouvé moyen de se perdre dans le dédale des couloirs.
Lointaines conséquences

En 1931, le gouvernement travailliste de Ramsay Mac Donald impose une sévére politique de rigueur qui provoque, ô scandale ! la « révolte de la Navy », dont les marins n'en peuvent plus de sacrifices salariaux. En désespoir de cause, le gouvernement se résout le 21 septembre 1931 à suspendre une nouvelle fois la convertibilité de la livre. Cette dévaluation de fait va entraîner l'économie mondiale dans une rechute.

Churchill reconnaîtra après la Seconde Guerre mondiale, en privé, que sa décision de 1925 fut « la plus grosse bévue de [sa] vie ». En public, il en rejette la faute sur les « experts » et en particulier Norman Montagu, gouverneur de la Banque d'Angleterre.
Auteur : Mel_C  
779/820

Date :    28-04-2025 21:21:35


28 avril 1925 : Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes

Méconnu et indéfinissable, le style Art Déco a obtenu un statut officiel à la faveur de l'Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes, à Paris, d'avril à octobre 1925. Le titre de l'exposition - tout un programme ! - a donné son appellation à ce style architectural né avant la Première Guerre mondiale.

À notre tour, poussons les portes des usines, musées et appartements pour découvrir l'histoire de ces immeubles et objets qui ont marqué l'entre-deux-guerres.

Jean Dupas, Le Vin et la vigne, décor du hall de la tour de Bordeaux, 1925, Bordeaux, musée d'Aquitaine

Les arts au diapason de l'industrie

À l'aube du XXe siècle, chacun se pâme pour l'Art Nouveau, caractérisé par les lignes courbes, l'influence de la nature et la fureur de vivre. Surnommé « style nouille » par les fâcheux, on peut toujours admirer ses formes ondulées à l'entrée de nombre de bouches de métro parisiennes signées Hector Guimard.

Frank Lloyd Wright, Chaise Robie, 1908, Robie House, ChicagoMais les meilleures choses ont une fin : avec le choc de la Première Guerre mondiale, fini les petites fleurs et les libellules d'autant que les artisans d'art susceptibles de les créer ont été fauchés dans les tranchées !

Dès avant le conflit, les artistes ont amorcé le tournant de la révolution industrielle et scientifique.

C'est le triomphe de la ligne droite, jusque-là absente de l'art occidental. Elle apparaît dans les beaux-arts avec le « cubisme » et les débuts de l'abstraction. Elle s'impose dans l'architecture et la décoration d'intérieur, en conformité avec les canons de l'industrie et de la production en grande série... et même dans la mode féminine. Le minéral - métal, verre et béton - supplante l'organique. La littérature rompt aussi avec l'ordre naturel en s'orientant vers le « surréalisme » et la psychanalyse.

Un monde résolument nouveau est en gestation et l'Art Déco en est l'illustration au quotidien. Notons que malgré son unité, ce style ne trouva un nom qu'en 1968 ! Il fut baptisé en référence à l'Exposition de 1925 et aux arts décoratifs qui, opposés aux beaux-arts (peinture, sculpture...), travaillent à embellir les intérieurs.

Un long chemin vers la modernité

Les objets quotidiens sont mortels ! Adorés un temps, ils sont relégués au grenier, voire à la décharge, l'année suivante. Le style de vie et les techniques y sont pour beaucoup.

Ainsi, du sol au plafond, les occasions d'ajouter une touche d'agrément se sont multipliées au fil des siècles jusqu'à susciter des arts qualifiés de « décoratifs ».

Coffre à pentures, XIVe s., Paris, musée des Arts décoratifsEn Europe, ils remontent au Moyen Âge, lorsque les cours itinérantes ont commencé de s'entourer de meubles élégants, souvent inspirés des productions religieuses. Ce fut le début de la spécialisation : d'un côté le créateur, de l'autre l'artisan.

À ce jeu, la France se montra particulièrement douée au point d'influencer durablement les modes : après François 1er inspiré par la Renaissance italienne, Louis XIV rayonna sur toute l'Europe avec un style classique devenu support de propagande. Louis XV et la rocaille, Louis XVI et le néo-classicisme ou encore Napoléon III et le style pompéien, chaque souverain imposa ses goûts.

Après l'Art Nouveau, d'essence républicaine et bourgeoise, la fin de la Grande Guerre entraîna une révolution des moeurs.

Paul Colin, La Revue nègre au Music-Hall des Champs-Elysées, 1925La bourgeoisie fut gagnée par une frénésie de joie de vivre et de plaisirs : « Années folles » en France, « Roaring Twenties » aux États-Unis... Les femmes, qui avaient gagné en autonomie, comptèrent en profiter elles aussi. Place à la radio, au sport et aux balades en voiture ! Le tout au rythme du jazz accueilli avec enthousiasme du côté de Montparnasse qu'envahissaient les Américains fuyant la Prohibition.

Paris retrouva son attractivité de la « Belle Époque » et redevint le centre du monde, l'endroit où créateurs de tous ordres devaient se retrouver. L'imagination était à la fête avec les surréalistes.

Bien que cette exubérance ait été mise à mal par la Crise de 1929, le monde de l'Art poursuivit sur sa lancée jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. L'Art Déco, qui s'épanouit dans ces années-là, y puisa une inventivité sans limites (...).
Auteur : Mel_C  
780/820

Date :    28-04-2025 21:22:01


28 avril 1945 : Exécution de Mussolini

Les cadavres de Mussolini et sa maîtresse Clara Petacci livrés aux quolibets des badaudsLe 28 avril 1945, trois jours après l'ordre d'insurrection générale lancé par les partisans antifascistes, Mussolini et sa maîtresse Clara Petacci sont exécutés par des résistants italiens sur l'ordre du chef communiste Walter Audisio.

Leurs cadavres sont pendus par les pieds à une poutre et exposés aux quolibets de la foule, dans une station service de la piazzale Loreto, à Milan, jusqu'à l'intervention d'officiers alliés.

Deux jours plus tard, Hitler et sa maîtresse se suicideront dans leur bunker pour échapper à un sort comparable.
Auteur : Mel_C  
781/820

Date :    28-04-2025 21:22:43


28 avril 1816

En France, on crée la Caisse des dépôts et consignations, une institution financière publique d’intérêt général pour l’Etat et les collectivités.
Auteur : Mel_C  
782/820

Date :    28-04-2025 21:23:03


28 avril 1908

Fondation de l’association mondiale d’espéranto, UEA, qui vise à promouvoir l’utilisation de la langue du même nom, créée afin de développer un mode de communication équitable entre les personnes de langues natales différentes.
Auteur : Mel_C  
783/820

Date :    28-04-2025 21:23:31


28 avril 1969

Charles de Gaulle démissionne de son mandat de Président de la République française suite au référendum perdu de la veille.
Auteur : Mel_C  
784/820

Date :    28-04-2025 21:23:51


28 avril 2001

Premier voyage d’un touriste spatial, Dennis Tito, milliardaire américain, s’offre un voyage à bord de la station spatiale internationale.

◄◄949596979899100101102►►



Retour à l'index du Forum

« Voir les autres
Viens discuter sur le forum
Pros : créez & placez votre annonce ici »