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Bric à brac
Auteur : Mel_C  
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Date :    06-11-2024 19:06:38


PESSAC - Imam de la mosquée de Pessac ... assigné à résidence en attendant son procès pour apologie du terrorisme :

Il est en instance d’expulsion et se trouvait dans un centre de rétention depuis le milieu de l’été. Mais Abdourahmane Ridouane, le président nigérien de la mosquée de Pessac, près de Bordeaux (Gironde), vient d’être libéré au terme de sa période légale de rétention. Il est assigné à résidence depuis ce mercredi, annonce la préfecture du département.
« Il demeure désormais en situation irrégulière sur le territoire et ne sera pas régularisé. Il doit pointer trois fois par jour au commissariat, n’a pas le droit de travailler et ses déplacements sont autorisés dans les limites de la commune de Pessac », a-t-elle précisé dans un communiqué.
Abdourahmane Ridouane, 59 ans, qui préside la mosquée de cette commune de l’agglomération bordelaise, avait été interpellé chez lui le 8 août en application d’un arrêté d’expulsion pris par le ministère de l’Intérieur et placé dans un centre de rétention administrative en Seine-et-Marne.
La durée légale de rétention (90 jours) a expiré mercredi matin et Abdourahmane Ridouane est sorti du centre de Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne). « Les autorités de son pays d’origine n’ayant pas encore délivré de laissez-passer consulaire, la procédure d’expulsion va désormais se poursuivre sous le régime de l’assignation à résidence », poursuit la préfecture.
Le président de la mosquée de Pessac doit parallèlement comparaître à Meaux (Seine-et-Marne) le 13 janvier pour « apologie du terrorisme ». Déclenchée par un signalement du ministère de l’Intérieur, cette procédure pénale repose sur les mêmes éléments que la procédure administrative.

> D’ici là, le tribunal l’a placé sous contrôle judiciaire, avec obligation de pointer au commissariat une fois par semaine et… interdiction de quitter le territoire français. Pour son avocat, Me Sefen Guez Guez, les conditions de l’assignation à résidence « relèvent clairement de l’acharnement », avec une obligation de pointage « 21 fois plus restrictive », si l’on compare le nombre de pointages hebdomadaires, que celle prévue par la justice. Il compte les contester devant le tribunal administratif.
Auteur : Mel_C  
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Date :    06-11-2024 19:10:06


PENCHARD (Seine-et-Marne) - 27 voitures incendiées en pleine nuit dans un garage :

« C’est un désastre », voici les premiers mots du gérant du garage automobile Hight Auto de Penchard (Seine-et-Marne), petite commune au nord de Meaux. Dans la nuit du mardi 5 au mercredi 6 novembre 2024, vers 2h du matin, la partie extérieure du garage a pris feu. 27 voitures ont été totalement brûlées. Une enquête a été ouverte par le commissariat de Meaux, la police scientifique est actuellement sur place.
Les premières flammes se seraient manifestées vers 2h du matin ce mercredi 6 novembre. Selon le gérant du garage, totalement démoralisé, ce sont des membres de l’hôtel social juste à côté qui auraient averti les sapeurs-pompiers.
Rapidement sur place, une trentaine de soldats du feu a été dépêchée et n’a réussi à vaincre totalement les flammes qu’aux alentours de 4h du matin.
Le gérant, de son côté, a été averti par son employé à son réveil sur les coups de 6h du matin. « Ça a été un choc pour moi, il a fallu que je me rende immédiatement sur place. »
Pour le propriétaire du garage, il n’y a pas de doute, « c’est un acte de malveillance, quelqu’un m’en veut. » Au total, 27 voitures ont été totalement incendiées, cinq autres partiellement. « C’est une importante perte financière », déplore le gérant, qui a repris le garage il y a trois ans. Les locaux ont été également légèrement touchés. « Sous la chaleur, les gouttières sont tombées, et les murs ont noirci. »
L’origine du feu est à l’heure actuelle encore inconnue, mais toujours sur place, la police scientifique affirme avoir repéré deux départs de feu.
Auteur : Mel_C  
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Date :    06-11-2024 19:13:34


ENVIRONNEMENT - 20 000 euros d’amende pour trafic de glyphosate :
Un homme de 34 ans, soupçonné d’avoir écoulé pour 2,5 millions d’euros de produits phytosanitaires espagnols interdits en France, dont du glyphosate, a été condamné à 20 000 euros d’amende, a annoncé l’association France Nature Environnement. Il a également été condamné par le tribunal correctionnel de Tours à douze mois de prison avec sursis et à verser 4 000 euros de dommages à chacune des cinq parties civiles, dont France Nature Environnement. De surcroît, il a reçu une interdiction d’exercer une activité agricole pendant cinq ans.
L’homme est soupçonné d’avoir fait partie d’un réseau qui revendait sur Internet, via des plates-formes de revente comme eBay et Leboncoin, des produits phytosanitaires étiquetés en espagnol, à destination du grand public. Une accusation qu’il avait réfutée lors de son procès en septembre, où il était jugé notamment pour des faits de mise en vente en bande organisée de produits phytopharmaceutiques sans agrément et de tromperie sur une marchandise entraînant un danger pour la santé de l’homme et de l’animal.
Dans le cadre de cette affaire, six personnes avaient été interpellées en décembre 2023, dont cinq en Espagne. L’enquête a montré qu’au total, ce sont ainsi 62 000 litres d’herbicides, fongicides et insecticides, dont 23 000 à base de glyphosate qui ont été vendus par le réseau « à plusieurs milliers d’acquéreurs français entre janvier 2020 et juillet 2023 », selon la gendarmerie. « C’est une belle condamnation », s’est réjouie Pia Savart, juriste chez France Nature Environnement. « Ce mode opératoire n’est pas sans rappeler certains réseaux de trafic de drogue très organisés ».

> Depuis le 1er janvier 2019, l’achat, l’utilisation et le stockage de pesticides de synthèse, comme le glyphosate, est interdit aux particuliers et réservé aux professionnels dans l’Hexagone. « Le glyphosate est un désherbant dangereux pour les humains, les animaux et l’environnement », a rappelé la juriste.
Auteur : Mel_C  
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Date :    06-11-2024 19:15:59


ÉVRY-COURCOURONNES (Essonne) :
L’autoroute A6 a encore connu un drame, ce mercredi matin, en Essonne. Un utilitaire occupé par deux personnes a violemment percuté un camion-citerne à hauteur d’Évry-Courcouronnes, dans le sens Paris-Province.
Quand les secours sont intervenus vers 9 heures, les deux occupants de la camionnette se trouvaient incarcérés dans l’habitacle, grièvement blessés. Une vingtaine de sapeurs-pompiers ont procédé aux manœuvres pour les libérer, en lien avec deux équipes du Smur. L’hélicoptère Dragon 75.1 a également été mobilisé.
Malgré les efforts des secouristes, le passager de l’utilitaire a été déclaré décédé dans la matinée. Il avait 18 ans. La seconde victime est la conductrice, une femme âgée de 60 ans. Elle a été héliportée en urgence absolue vers l’hôpital Henri-Mondor de Créteil (Val-de-Marne). Son pronostic vital était engagé lors de son transport.
Une enquête a été ouverte dans la foulée par la CRS autoroutière pour déterminer les circonstances exactes de l’accident. Selon les premiers éléments portés à notre connaissance, la camionnette aurait percuté de plein fouet l’arrière du camion, dont la citerne était vide. Un choc violent, survenu sur la voie de droite juste avant l’embranchement avec la N 104 (Corbeil-Essonnes) et l’A5 direction Troyes.
L’homme au volant du camion-citerne a été pris en charge par les policiers pour être auditionné. En parallèle, les équipes de la Drif (Direction des routes d’Île-de-France) ont sécurisé les lieux de l’intervention et bloqué temporairement une partie de la circulation.
Auteur : Mel_C  
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Date :    06-11-2024 19:23:10


JUSTICE - Drame de la rue d'Aubagne :

On le surnomme "la dent creuse". A quelques pas du Vieux-Port, un immense espace vide rappelle à tous les passants le drame de la rue d'Aubagne. Le 5 novembre 2018, à 9h05 précises, deux immeubles s'effondrent. Huit Marseillais perdent la vie et des milliers d'autres sont évacués. Six ans après, le procès de l'affaire s'ouvre ce jeudi 7 novembre . Et la question demeure : une telle catastrophe pourrait-elle se reproduire ?
Plus de 130 chantiers ont été lancés par la ville depuis. Parmi eux, un immeuble évacué datant de la fin du 19ᵉ siècle, aux murs complètement infiltrés d'eau, comme on peut le voir dans le reportage en tête de cet article. "Lorsqu'on a cassé une contre-cloison, on s'est rendu compte que le mur était en très mauvais état. Dans un premier temps, on a installé un système qui soutient le mur provisoirement, et nous allons reprendre toute la partie qui est défectueuse par une nouvelle maçonnerie de type béton armé", détaille Pierre Meyssonnier, responsable du service des travaux d'office à la mairie de Marseille.
Il faut agir vite. Plusieurs immeubles de ce quartier populaire sont menacés. "Tous les immeubles sont imbriqués parce qu'il y a un mur qui est mitoyen et qui porte les planchers d'un immeuble puis de l'autre. Donc si ce mur est abîmé, ça porte atteinte à la pérennité de la structure des deux immeubles à la fois", explique Pierre Meyssonnier. Chaque mois, la plateforme pour signaler les logements dangereux reçoit 200 notifications. Mais selon l'adjoint chargé du logement, les résultats sont encourageants. "Depuis plusieurs mois, nous avons moins d'entrées dans les dispositifs de mise en sécurité que de sorties, observe Patrick Amico. La gravité des situations qui rentrent aujourd'hui dans les arrêtés de mise en sécurité a baissé fortement depuis les trois dernières années."
Et pourtant, la deuxième ville de France compte encore 40.000 logements indignes, soit une habitation sur 10, y compris à quelques numéros du drame de la rue d'Aubagne. La présidente du collectif Marseille en colère, Kaouther Ben Mohamed, nous fait la visite au n°43. "Ici, on a des morceaux d'escalier qui sont tombés. Des fissures dans tous les escaliers, notamment au-dessus de nos têtes, avec des fissures qui se sont malheureusement agrandies. Pour finir, ici, nous avons une espèce de caisson et tout s'est effondré". Il y a près d'un an, seul le quatrième étage et le rez-de-chaussée ont été évacués par arrêtés de péril. La visite des experts n'y changera rien. Au deuxième étage, au milieu des cafards et des punaises de lit, ce retraité redoute que son plafond s'effondre à son tour : "Comme tous les étages, il y a des fuites. Ils sont venus, ils ont tapé, ils ont regardé, ils ont mastiqué et après, ça a continué à couler."

Proches de victimes comme Marseillais espèrent du procès de la rue d'Aubagne qu'il deviendra le symbole de la lutte contre l'habitat indigne. Dès jeudi comparaîtront 16 prévenus et 87 parties civiles.
Auteur : Mel_C  
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Date :    06-11-2024 19:29:01


CORBEIL-ESSONNES (Essonne) - soupçonnée d’actes de torture sur son enfant de 4 ans, une mère placée en garde à vue :

Un enfant de 4 ans a subi des actes de torture à Corbeil-Essonnes (Essonne). Il a été pris en charge par les secours ce lundi soir et a fait l'objet d'un placement provisoire. Sa mère, âgée de 26 ans, a dans le même temps été interpellée et placée en garde à vue, a appris Actu17. Une mesure qui était toujours en cours ce mercredi matin, indique le parquet d'Évry.
Les policiers sont intervenus au domicile de cette femme, situé dans le quartier du Moulin-Galant, vers 20 heures. Les blessures de l'enfant venaient d'être découvertes, sans que les circonstances exactes soient connues à ce stade. "Il présentait des traces de brûlures sur le corps et avait des ongles arrachés", décrit une source proche de l'affaire. "Le petit garçon avait aussi des trous dans le cuir chevelu". La mère de famille, originaire du Cap-Vert, a été interpellée et conduite au commissariat d'Évry.
L'enfant a été transporté à l'hôpital d'Évry où il a reçu des soins. Il a ensuite été conduit à l'aide sociale à l'enfance (ASE). Le parquet d'Évry précise avoir pris une ordonnance de placement provisoire, et confirme qu'il présentait "plusieurs lésions sur le corps".

> Une enquête a été ouverte des chefs d'"actes de torture et de barbarie", "violences habituelles sur mineur de 15 ans par ascendant" et "soustraction de parent à ses obligations légales compromettant la santé, la sécurité, la moralité ou l’éducation de l’enfant". Les investigations ont été confiées à la Division de la Criminalité Territoriale, ex-sûreté départementale.

Auteur : Mel_C  
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Date :    06-11-2024 19:31:29


VIOLENCES CONJUGALES – Le nombre de victimes en hausse de 10%, un chiffre qui "a doublé depuis 2016" :

Selon le rapport du ministère de l’Intérieur sur les déclarations de violences conjugales aux services de sécurité, le nombre de victime est en hausse en raison du « contexte de libération de la parole » des victimes.
Auteur : Mel_C  
1184/1292

Date :    06-11-2024 20:00:36


CARNET NOIR - Madeleine Riffaud, héroïne de la Résistance, est morte à l’âge de 100 ans

Protégée d’Éluard ayant connu Picasso et Aragon, la résistante Madeleine Riffaud, décédée à l’âge de 100 ans, était une poète, journaliste et correspondante de guerre pour « L’Humanité » et a consacré sa vie à dénoncer les injustices, estimant devoir payer une « dette de la survie ». Pendant cinquante ans toutefois, elle était restée mutique sur ses années de résistance où elle avait échappé plusieurs fois à la mort, contrairement à nombre de ses camarades.
C’est le résistant Raymond Aubrac qui la secoue dans les années 1990 : « Est-ce que tu vas continuer à fermer ta gueule ? Tes petits camarades qui ont été fusillés à 17 ans, ça t’est égal que personne n’en parle ? », avait-elle raconté à l’AFP.
Elle fait alors le tour des écoles, répond aux interviews. À 100 ans, elle signe « Les Nouilles à la tomate », troisième tome de ses mémoires de guerre en BD paru en août. « Résister, c’est aimer les gens, ne pas haïr. […] Si nous, on a tenu, c’est parce qu’au lieu de nous dire, je suis une victime, on s’est toujours dit je suis un résistant, je suis un combattant ! » Née le 23 août 1924 à Arvillers dans la Somme, cette fille unique d’instituteurs rejoint la résistance à 16 ans.
Élève sage-femme à Paris, elle devient agent de liaison avec ses compagnons communistes des Francs-tireurs et partisans (FTP) de la faculté de médecine.Élève sage-femme à Paris, elle devient agent de liaison avec ses compagnons communistes des Francs-tireurs et partisans (FTP) de la faculté de médecine. Elle devient « Rainer » – en hommage au poète allemand Rainer Maria Rilke – pour signifier qu’elle « n’est pas en guerre contre le peuple allemand mais contre les nazis ».
Le massacre d’Oradour-sur-Glane, un village de sa jeunesse décimé en juin 1944, provoque son passage aux armes. Le 23 juillet, elle assassine de deux balles dans la tête un gradé nazi sur le pont de Solférino. « J’avais pris les armes de la douleur comme aurait dit Paul Éluard. J’avais très mal à l’intérieur de moi, je lui ai tiré dessus presque à bout portant, il est tombé comme un sac de blé. »
La résistante se fait presque immédiatement arrêter. Torturée par la Gestapo, elle est condamnée à mort puis déportée. Avec une amie espionne, elle saute du train vers Ravensbrück mais se fait intercepter. Grâce au consul de Suède, elle est libérée le 19 août grâce à un échange de prisonniers, en pleine Libération de Paris.
Rainer reprend le combat : le 23 août, elle contribue à l’arrestation de 80 soldats allemands dans l’attaque d’un train aux Buttes-Chaumont. Elle recevra la Croix de guerre avec palme.
Après la Libération, elle veut intégrer l’armée mais n’a pas 21 ans. Son engagement s’arrête là. Sans nouvelle de ses amis déportés, hantée par le souvenir des geôles, elle plonge dans la dépression comme elle le raconte dans « On l’appelait Rainer ». Touché par sa détresse, Éluard la prend sous son aile, préface son recueil de poèmes « Le Poing fermé » (1945). Il l’emmène chez Picasso qui la peint – petit visage déterminé encadré par une chevelure brune et épaisse, lui présente l’écrivain Vercors.
Tuberculeuse, elle rencontre Pierre Daix, un rescapé de Mauthausen, dans un sanatorium. Ils se marient, ont une fille qui est placée chez ses grands-parents par peur de la tuberculose. Ils se séparent en 1947.
Elle part clandestinement en Algérie où elle échappe à un attentat de l’OAS (Organisation de l’Armée secrète). Elle dénonce la torture pratiquée à Paris contre les militants du FLN (Front de libération nationale). Puis elle repart au Vietnam et couvre pendant sept ans la guerre. À son retour, elle travaille comme aide-soignante dans un hôpital parisien et dénonce dans « Les linges de la nuit » (1974), vendu à un million d’exemplaires, la misère de l’Assistance publique. Cinquante ans plus tard, elle réitère les mêmes critiques. Après être restée vingt-quatre heures livrée à elle-même sur un brancard des urgences, elle adresse une lettre ouverte au directeur de l’AP-HP en 2022.

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