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Bric à brac
Auteur : Mel_C  
1369/1386

Date :    24-11-2024 19:23:48


BUDGET DE LA SECURITE SOCIALE : le Sénat débute son examen, le gouvernement en quête de 15 milliards d’euros d’économie /

Après l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale à l’Assemblée nationale, où les députés n’étaient pas parvenus au bout dans les délais impartis, une situation inédite sous la Ve République, le Sénat a démarré l’examen du texte, lundi 19 novembre.
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En raison de l’absence de vote sur le texte au Palais Bourbon, c’est le texte initial du gouvernement qui est discuté par les sénateurs. Alors que plus de 800 amendements ont été déposés, l’examen du PLFSS s’étendra jusqu’à vendredi ou samedi. Premier signal positif pour le gouvernement dans un Sénat : deux motions de rejet préalable du texte ont été repoussées, recueillant chacune moins de 100 voix sur 348.
Le premier ministre, Michel Barnier, en quête de 15 milliards d’euros d’économie sur le budget de la Sécurité sociale, dispose en théorie d’un soutien clair au Sénat, dominé par les Républicains et leurs alliés centristes. « Nous devons être prudents et faire preuve de courage. Ce sera certainement douloureux, mais le pire serait de ne pas avoir la volonté et le courage de faire les propositions à la hauteur des enjeux », a assuré Elisabeth Doineau, la rapporteure (UDI) du texte au Sénat.
Lire aussi | Article réservé à nos abonnés En 2025, une baisse du remboursement par la « Sécu » des consultations et des médicaments
Plusieurs mesures sont en effet en débat, comme l’allègement des cotisations patronales ou le report de l’indexation des retraites sur l’inflation. Sur ce premier dossier, le gouvernement propose de limiter et de répartir différemment ces exonérations, notamment pour les salaires au niveau du smic. L’exécutif, qui voulait initialement retirer 4 milliards d’euros de cette mesure, a finalement proposé dimanche de diminuer de moitié l’effort demandé, à 2 milliards d’euros. Le Sénat, lui, a proposé en commission une voie intermédiaire, chiffrée à 3 milliards d’euros, qui passerait par un rééquilibrage en faveur des allègements sur les salaires proches du smic.
Sur les retraites, le sujet a quasiment été réglé par un accord entre la droite et le gouvernement pour augmenter toutes les retraites de la moitié de l’inflation au 1er janvier, avant un complément pour les plus petites pensions au 1er juillet.
Encore faut-il que le dispositif, censé rapporter environ 3,5 milliards d’euros, soit adopté en séance publique, où la gauche dénoncera une « arnaque ». « Le gouvernement sans majorité à l’Assemblée peut compter ici sur ses soutiens pour faire le sale boulot », a regretté lundi la sénatrice (PCF) Cathy Apourceau-Poly, qui a fustigé « un budget d’austérité dont les deux tiers des économies reposent sur les assurés sociaux ».
Lire aussi | Article réservé à nos abonnés En marge des discussions sur le budget de la santé, la question des contraintes à l’installation des médecins fait débat
Les débats au Sénat remettront également sur la table la proposition décriée de créer une deuxième journée de solidarité au profit du grand âge sous la forme d’un forfait de sept « heures solidarité » annuelles – une mesure à laquelle le président du Sénat, Gérard Larcher (LR), a apporté son soutien –, et plus largement la question du temps de travail, un marqueur fort de la droite. Sur la prévention, les sénateurs devraient s’accorder sur une hausse de la fiscalité sur les boissons sucrées, le tabac ou les jeux d’argent. Et les échanges s’annoncent vifs sur les aides à l’apprentissage ou les arrêts de travail. Le texte final restera-t-il compatible avec le projet gouvernemental ? Le vote solennel prévu le 26 novembre en dira en tout cas beaucoup sur l’unité du camp Barnier.
Auteur : Mel_C  
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Date :    24-11-2024 19:28:09


HAUTS-DE-SEINE - "Une économie sur le dos des enfants" :
La ville de Courbevoie (Hauts-de-Seine) vient d’annoncer une décision qui a suscité de vives réactions parmi les parents d’élèves. Alors qu’une école de onze classes devait être démolie puis reconstruite, elle va finalement simplement disparaître et les 250 élèves répartis dans d’autres établissements à la rentrée prochaine, annonce Le Parisien dans un article publié mercredi 25 septembre 2024.
« C’est la douche froide, très froide », a réagi un membre du collectif formé par les parents d’élèves auprès de nos confrères. De son côté, le maire (LR), Jacques Kossowski, justifie sa décision par la baisse du nombre d’enfants à Courbevoie. Selon lui, les écoles de la ville ont perdu « 300 élèves entre 2022 et 2024 » et 44 classes ont fermé en l’espace de dix ans.
Interrogée par le quotidien francilien, une mère de famille a dénoncé un manque de concertation. Même son de cloche du côté d’Aurélie Taquillain (Renaissance), l’élue d’opposition. « La mairie fait une économie sur le dos des enfants et des familles », a-t-elle déploré. En colère, les parents envisagent de manifester devant l’hôtel de ville.
Auteur : Mel_C  
1371/1386

Date :    24-11-2024 19:35:25


POLITIQUE - CENSURE DU GOUVERNEMENT / 1 : l'engrenage :

C'est fou comme le mot "RESPONSABILITÉ" est en cour ces jours-ci !!! ...... Si le RN et le PS ne peuvent pas être soupçonnés d'accointances, deux de leurs figures, Sébastien Chenu (LCI) et Boris Vallaud (France Inter), se sont exprimés ce dimanche à la même heure pour dire… exactement la même chose. Les vrais « responsables » d'une censure du gouvernement seraient Michel Barnier, qui ne les a pas écoutés, et les macronistes, qui n'ont pas voulu rompre avec le macronisme, développent-ils.
Le risque de chaos politique et financier brandi par le pouvoir n'est que stratagème pour « faire peur », disent-ils aussi. Une loi spéciale serait votée pour prélever l'impôt, un autre Premier ministre serait désigné, et voilà tout. Le socialiste envisage une réunion des groupes au Parlement - hors RN - pour définir les conditions d'une non-censure (future). Le RN ressort son idée de référendum sur l'immigration. Il existe un « jour d'après », et ils y ont pensé.
Il y a au fond deux façons d'aborder une négociation avec le Premier ministre, comme cela va être le cas cette semaine. Faire monter la pression pour obtenir des concessions en est une. En exiger de telles que l'interlocuteur ne peut que dire non en est une autre. Ils semblent l'avoir choisie.
Auteur : Mel_C  
1372/1386

Date :    24-11-2024 19:35:36


POLITIQUE - CENSURE DU GOUVERNEMENT / 2 : La crise financière :

"Il faut changer de logique politique", exige le RN Sébastien Chenu, en listant : le prix de l'électricité, les retraites, les sept heures supplémentaires travaillées, la hausse de la contribution à l'Union européenne. « On n'achète pas des opposants avec de la verroterie », dit-il. « Je ne veux pas d'un budget qui désindexe les retraites, baisse le ticket modérateur, supprime 4.000 postes dans l'éducation nationale, ponctionne les collectivités locales », égrène de son côté le PS Boris Vallaud. « Ce budget est invotable », dit-il.
Et la double liste de courses est inacceptable pour Michel Barnier. Quand une mécanique de surenchère est ainsi enclenchée, il est toujours difficile de revenir en arrière. Il faudrait pour cela que l'un des trois acteurs, Barnier, RN, PS, accepte de manger son chapeau. Tout est encore possible bien sûr, si tant est qu'il subsiste un zeste de « responsabilité » dans ce moment électrique.
Cette fois, la bulle politique n'est pas seule en cause, enchaînant les crises sans autre conséquence que de voir les Français décrocher davantage. La situation budgétaire est trop dégradée pour que les marchés, les investisseurs, les agences de notation, ne regardent pas eux aussi de près les comportements politiques, prêts à en tirer des conséquences immédiates. Quand le fil est trop tendu, crises politique et financière peuvent se mettre à avoir partie liée. Et dire, si cela n'était déjà assez, que gauche et RN s'apprêtent à voter jeudi l'abrogation de la réforme des retraites. Quel signal !
Auteur : Mel_C  
1373/1386

Date :    24-11-2024 19:42:16


EN FINIR AVEC LA "CULTURE DU VIOL" - Une vague violette contre les violences faites aux femmes :

« La honte doit changer de camp ! » De Paris à Marseille, des dizaines de milliers de personnes, dont 80 000 dans la capitale - ont défilé ce samedi 23 novembre pour réclamer un « sursaut » contre les violences faites aux femmes, sur fond d’onde de choc provoquée par le procès hors norme des viols de Mazan. À Paris, les associations et collectifs féministes dénoncent la « culture du viol » qui persiste dans l’ensemble de la société.

Des dizaines de personne se pressent depuis le parvis de la gare du Nord. Armées de leur pancarte, elles se faufilent entre les passants pour rejoindre le boulevard Magenta. Sur place, l’ambiance est électrique. Des militantes du collectif féministe NousToutes distribuent des pancartes violettes le long de l’avenue. Des slogans tels que « Le féminisme est anti-raciste et anti-fasciste » et « La transphobie tue » flottent dans l’air glacial.
Brandies par des centaines de personnes, les pancartes forment une immense vague violette qui s’étale sur une centaine de mètres. Entièrement vêtue de cette couleur symbolique de la défense des droits des femmes, Mélodie zigzague entre les manifestants.
« Je dois rejoindre mon groupe de Batucada en tête de cortège », dit-elle essoufflée en pointant l’immense batterie qu’elle porte sur le dos. Sur celle-ci, la jeune femme de 33 ans, illustratrice de profession, a scotché un carton où elle a peint le visage de Gisèle Pélicot. « Si je manifeste aujourd’hui, c’est évidemment pour toutes les femmes, mais aussi tout particulièrement pour Gisèle Pélicot, confie Mélodie. Je ne sais pas si la médiatisation actuelle du procès ouvrira une plus grande prise de conscience. En tout cas, pour moi, il y a un avant et un après. Aujourd’hui, je n’accepte plus d’entendre certains propos qui valorisent la culture du viol ! »
Le cortège, qui a rassemblé 80 000 personnes, s’élance en direction de la place de la République. « En France, toutes les deux minutes trente, est commis un viol ou une tentative de viol ! » lance une militante de NousToutes, juchée à l’arrière d’un camion. Une centaine de manifestants se sont arrêtés pour l’écouter. « Un adulte sur dix est victime d’inceste dans son enfance ! » poursuit-elle. Patrice Thébault l’écoute religieusement. À 44 ans, ce développeur informatique, secrétaire général du syndicat CGT Airbus dans les Yvelines, est un habitué des cortèges.
S’il convient d’une meilleure prise de conscience vis-à-vis des violences faites aux femmes, Patrice fustige la « culture du silence » qui règne au travail : « Dans les entreprises, et chez les dirigeants, il y a beaucoup de féminisme washing ! Mais dès qu’une affaire qui concerne des violences sexuelles commence à circuler, on fait tout pour l’étouffer. » À l’instar de Mélodie, la médiatisation de l’affaire Pélicot lui a permis de prendre du recul : « J’ai réalisé que les violeurs ne sont pas des monstres mais des hommes ordinaires. » En face de lui, dans le sillage du camion de NousToutes, des dizaines de manifestants chantent à tue-tête : « Violeur, t’es foutu, on est toutes dans la rue ! »
Reconnaissables à leurs t-shirts roses, des militants de SOS Homophobie défilent le sourire aux lèvres. « C’est très important pour nous d’être là aujourd’hui. Il faut qu’on soit ensemble pour changer la société ! » explique Véronique Cerasoli, 49 ans, porte-parole de l’association, qui plaide pour une meilleure prise en compte des violences visant les minorités de genre. « Il est impératif de visibiliser les violences que subissent les femmes lesbiennes et transgenres qui sont souvent invisibilisées », complète-t-elle.
Un constat que partage également Ève Derriennic, 44 ans, coordinatrice générale Paris à Médecins du Monde : « Si toutes les femmes sont victimes de violences sexistes et sexuelles, certaines y sont plus exposées que d’autres, notamment celles qui vivent dans la précarité. Ce sont les femmes à la rue, exilées et les travailleuses du sexe. » Et la responsable associative de réclamer des efforts « pour que ces femmes soient mieux prises en charge par les professionnels du soin et de la justice ».
Aux côtés des militants et des syndicats, de nombreux jeunes brandissent des pancartes et crient des slogans. Mélanie, 16 ans, lycéenne dans les Hauts-de-Seine, en est. « Pour moi, c’était une évidence de venir pour défendre nos droits. L’égalité femmes-hommes est loin d’être encore acquise ! » explique-t-elle.
Son amie, Lina, qui l’accompagne, ajoute : « Nous voulions également rendre hommage à la mémoire de ces femmes, victimes de violences sexuelles et sexistes, qui ne sont plus là pour le dire ! » Sa pancarte « My body, my choice » (mon corps, mon choix) rappelle que des droits essentiels comme celui de procréer ou pas, d’avoir un rapport sexuel, ou pas, restent à défendre en 2024. Pour la jeune génération, le combat ne fait que commencer.



Auteur : Mel_C  
1374/1386

Date :    24-11-2024 19:44:44


COP29 / 1 - : Ce que contient l'accord signé à Bakou :
Après douze jours de négociations et des prolongations, la COP29 a abouti à un accord, dans la nuit du samedi 23 au dimanche 24 novembre. A Bakou, en Azerbaïdjan, les participants à la 29e conférence des Nations unies sur le changement climatique ont notamment acté un nouvel objectif chiffré afin de financer la transition énergétique dans les pays en développement. Jugé décevant par plusieurs participants et des ONG de défense de l'environnement, ce texte comprend plusieurs volets. Franceinfo vous résume ce qu'il faut en retenir.
Auteur : Mel_C  
1375/1386

Date :    24-11-2024 19:46:17


COP29 / 2 - Les pays riches vont tripler leur aide à ceux en développement :
C'était le point le plus attendu du sommet : quel niveau de financement 23 pays développés et l'Union européenne – désignés en 1992 comme responsables historiques du changement climatique – devront-ils fournir aux pays en développement ? "Au moins 300 milliards de dollars par an d'ici 2035", répond l'accord de Bakou. C'est trois fois plus que le précédent accord, fixé lors de la COP15, qui prévoyait 100 milliards de dollars par an entre 2020 et 2025. Mais c'est deux fois moins que ce que réclamaient les pays en développement et un effort très réduit si l'on prend en compte l'inflation, ont fustigé les ONG.
> Le texte prévoit que la contribution des pays riches provienne de leurs fonds publics, complétés par des investissements privés qu'ils mobilisent ou garantissent, ou par des "sources alternatives", ce qui signifie d'éventuelles taxes mondiales, toujours en cours de réflexion (sur les grandes fortunes, l'aviation ou le transport maritime).
Auteur : Mel_C  
1376/1386

Date :    24-11-2024 19:47:26


COP29 / 3 - La Chine ne participera pas à ce financement :
Les pays occidentaux réclamaient d'élargir la liste(Nouvelle fenêtre) des Etats à qui incombe la responsabilité de la finance climatique, estimant que la Chine, Singapour ou des pays du Golfe s'étaient depuis enrichis. Mais Pékin avait tracé une ligne rouge et a obtenu gain de cause. L'accord de Bakou "invite" les pays non développés à fournir des contributions financières, mais elles resteront bien "volontaires", est-il explicitement stipulé.
L'accord incorpore néanmoins une nouveauté : désormais, les financements climatiques des pays non développés accordés via des banques multilatérales de développement pourront être comptabilisés dans l'objectif des 300 milliards. Les Européens s'en sont félicités.

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