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Date : 11-02-2025 18:06:23
MEURTRE DE LOUISE, 11 ANS : L’ADN du nouveau suspect retrouvé sur le corps de la collégienne
>>> Selon les informations de LE PARISIEN, la trace génétique inconnue relevée sur les mains de l’adolescente a établi une correspondance avec l’ADN du suspect de 23 ans interpellé lundi en fin d’après-midi, Owen L. En audition, il a commencé à reconnaître son implication dans le crime.
La description physique et l'âge de l'homme en garde à vue correspondent à ceux de la silhouette suspecte captée par la caméra de surveillance postée à l’entrée de Longjumeau (Essonne) peu de temps avant la disparition de Louise, vendredi.
Après avoir fait un détour par la Seine-Maritime, l’enquête sur LE MEURTRE VIOLENT DE LA JEUNE LOUISE dans le bois des Templiers (Essonne) se resserre bel et bien SUR LE NOUVEAU SUSPECT PLACE EN GARDE A VUE, un jeune homme du secteur de 23 ans prénommé Owen L.
Selon nos informations, recoupées par plusieurs sources proches des investigations, une analyse génétique pratiquée en urgence a établi ce mardi une correspondance entre un ADN inconnu prélevé sur le corps de la collégienne de 11 ans, plus précisément sur ses mains, et celui de l’individu interpellé lundi par les enquêteurs de la police judiciaire de Versailles à Épinay-sur-Orge. Lors de ses premières auditions, le jeune homme a commencé à reconnaître son implication dans le crime dont le mobile, selon lui, ne serait ni sexuel ni crapuleux. « Une forme d’aveux mais qui restent à être complétés », selon une source proche de l’affaire.
Ce suspect réside dans le secteur du crime. Plusieurs personnes du voisinage avaient indiqué aux policiers avoir reconnu les traits d’Owen L. lorsqu’une photo du tueur présumé, extraite d’une caméra de surveillance, leur avait été montrée. On y voyait un homme en doudoune noire, capuche relevée sur la casquette, suivre la collégienne à la sortie de son établissement vendredi à Longjumeau (Essonne). Le suspect, décrit comme un « accro aux jeux vidéo », avait par ailleurs été confondu par les diverses incohérences dans le récit de son emploi du temps le jour du meurtre ainsi que par des marques de griffures ou de coupures sur les mains. De même, les policiers ont découvert qu’il possédait une doudoune sombre similaire à celle portée par le suspect sur la vidéo.
>>> 3 PROCHES EN GARDE A VUE
TROIS PERSONNES DE L’ENTOURAGE DU MIS EN CAUSE ONT ELLES AUSSI ETE PLACEES EN GARDE A VUE, mardi matin, pour non-dénonciation de crime. Il s’agit de ses parents - sa mère, âgée de 48 ans et son père âgé de 49 ans - ainsi que sa compagne, âgée de 23 ans. Selon nos informations, la mère et la compagne du suspect sont soupçonnées d’avoir fourni un faux alibi. D’après un communiqué du parquet d’Evry, les gardes à vue d’Owen L. et de ses proches vont être prolongées de 24 heures.
L’autopsie a révélé que Louise a succombé d’une mort violente, à l’aide d’un objet piquant et tranchant dont la nature n’a pu être déterminée à ce stade, et qui n’a pas été retrouvé. Plus d’une dizaine de blessures ont été relevées par le légiste, notamment au cou et sur le torse. Les premières analyses médicales n’ont pas permis de déceler des traces de violences sexuelles : l’adolescente n’a pas été dévêtue.
Quatre autres personnes avaient été placées en garde à vue lors des investigations avant d’être remises en liberté : un jeune homme décrit comme un marginal et sa mère, originaire de Rouen (Seine-Maritime), et autre jeune homme du secteur de l’Essonne et sa compagne.
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