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Bric à brac
Auteur : Mel_C  
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Date :    15-02-2025 20:48:26


DOPAGE DANS LE TENNIS - Stan Wawrinka dégoûté par l’issue de l’affaire Jannik Sinner :

Jannik Sinner sera privé de compétition pendant trois mois. Testé positif au clostebol en mars 2024, l’Italien, vainqueur de l’Open d’Australie 2025, a trouvé un accord avec l’Agence mondiale antidopage pour une suspension de trois mois. Celle-ci prendra fin le 4 mai 2025, la veille du Masters 1000 de Rome.
Le numéro un mondial pourra donc participer à ce tournoi ainsi qu’à Roland-Garros. Cette décision a suscité de très nombreuses réactions dans le monde du tennis. Parmi les joueurs les plus connus à avoir réagi, il y a Stan Wawrinka, triple vainqueur en Grand Chelem.
Le Vaudois, connu pour ne pas avoir sa langue dans sa poche, n’a pas caché son dégoût quant à l’issue de l’affaire Jannik Sinner. «Je ne crois plus en un sport propre», a-t-il simplement écrit sur X. Son message a été lu par un million de personnes.
Feliciano Lopez, ancien douzième meilleur joueur du monde et actuel directeur du Masters 1000 de Madrid, lui a répondu. «J’y crois encore. Il est très clair qu'il n'a rien fait pour améliorer ses performances, c'est prouvé. Il assume l'entière responsabilité des erreurs des autres et de la suspension de 3 mois qui en résulte, a souligné l’Espagnol. Une suspension plus longue aurait rendu le sport plus propre? Je ne pense pas.»
Nick Kyrgios ne lâche pas l’affaire
D’autres joueurs partagent l’avis de Stan Wawrinka. À l’image de Nick Kyrgios. Très virulent sur ce sujet, l’Australien n’a pas manqué d’en remettre une couche sur X.
«De toute évidence, l'équipe de Sinner a fait tout ce qui était en son pouvoir pour aller de l'avant et prendre une suspension de 3 mois, sans perdre de titre, sans perdre de prix en argent, a-t-il critiqué. Coupable ou pas ? Triste journée pour le tennis. L'équité dans le tennis n'existe pas.»
L’Association des joueurs de tennis professionnels (PTPA), fondée par Novak Djokovic, tient une position similaire sur le cas Sinner. Dans son communiqué de presse, elle a pointé le manque de transparence des instances.
«Cette partialité est inacceptable pour tous les athlètes et constitue un manque de respect pour tous les sports et leurs supporters. Il est temps que les choses changent. Et nous le ferons», a assuré la PTPA.
Auteur : Mel_C  
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Date :    15-02-2025 20:50:32


TENNIS - Jannik Sinner est suspendu pour trois mois :

L’Italien Jannik Sinner, actuel No 1 mondial de tennis, sera suspendu trois mois, jusqu’au 4 mai 2025, en vertu d’un «accord de règlement» conclu avec l’Agence mondiale antidopage (AMA), qui réclamait initialement une suspension d’un à deux ans après un contrôle positif à une substance interdite en mars 2024.
«Selon les termes de l’accord, M. Sinner purgera sa période d’inéligibilité du 9 février 2025 à 23h59 au 4 mai 2025 (ce qui inclut un crédit pour quatre jours précédemment purgés par le sportif alors qu’il était sous le coup d’une suspension provisoire)», a détaillé samedi dans un communiqué l’AMA, qui a abandonné la procédure d’appel lancée en 2024 auprès du Tribunal arbitral du sport.
Le joueur italien manquera donc les Masters 1000 d’Indian Wells et Miami en mars, et de Monte-Carlo et Madrid en avril, mais aucun tournoi du Grand Chelem.
Testé positif au clostebol en mars 2024, un contrôle révélé à l’été par l’Agence internationale pour l’intégrité du tennis (ITIA) qui ne lui avait infligé aucune suspension, Sinner plaide depuis le début de l’affaire la contamination accidentelle.
Selon le récent vainqueur de l’Open d’Australie, triple lauréat en Grand Chelem, un membre de son entourage se serait appliqué sur la main un produit en vente libre contenant cette substance interdite avant de la faire involontairement pénétrer dans l’organisme de l’Italien au cours d’un massage.
«L’AMA accepte que M. Sinner n’avait pas l’intention de tricher, que son exposition au clostebol ne lui a procuré aucun avantage en termes d’amélioration des performances et qu’elle s’est produite à son insu en raison de la négligence des membres de son entourage», a affirmé l’instance dans le communiqué publié samedi.
«Cependant, selon le Code (ndlr: mondial antidopage) et en vertu de la jurisprudence du TAS, un sportif est responsable de la négligence de son entourage. Sur la base des faits uniques de cette affaire, une suspension de trois mois est considérée comme un résultat approprié», développe l’AMA, qui avait fait appel en septembre auprès du TAS de la décision de l’ITIA.
Le joueur devait être entendu mi-avril par le Tribunal arbitral du sport, auquel l’AMA réclamait une suspension d’un à deux ans.
L’accord trouvé avec Sinner intervient moins d’un mois après la décision de l’AMA de ne pas faire appel de la suspension d’un mois infligée par l’ITIA à la No 2 mondiale Iga Swiatek après un contrôle positif à la trimétazidine, une autre substance interdite.
Auteur : Mel_C  
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Date :    15-02-2025 20:52:43


OTTAWA - Le Canada prend le contre-pied de Trump sur la diversité :

Ottawa a annoncé vendredi qu’elle exigerait des banques, compagnies d’assurance et entreprises du secteur de la finance de rendre public le nombre de femmes et de personnes issues des minorités dans leurs conseils d’administration et aux postes de direction. Cette décision, parue dans la «Gazette du Canada», le journal officiel du gouvernement, contraste radicalement avec l’offensive lancée aux Etats-Unis par Donald Trump contre les politiques promouvant la diversité.
Cette nouvelle régulation canadienne vise à faciliter l’embauche de femmes, de minorités, de populations autochtones ainsi que de personnes en situation de handicap, à des postes à haute responsabilité. «La diversité est essentielle à la création d’un secteur financier prospère qui reflète les valeurs canadiennes et réalise son potentiel», a estimé le gouvernement canadien.
«Des études ont montré que la diversité et l’inclusion dans la gouvernance d’entreprise sont des moteurs importants de nouvelles idées et de l’innovation, du rendement organisationnel et de la croissance», a poursuivi Ottawa. Les règles qui s’appliqueront à 16 institutions financières sont similaires à celles déjà en place dans des entreprises soumises à la régulation fédérale comme les télécommunications, les compagnies aériennes et ferroviaires. Ces entreprises devront dévoiler leurs résultats annuels sur le plan de la diversité aux investisseurs.
Chez le voisin américain, les politiques de «DEI» («Diversité, équité, inclusion»), héritage du mouvement des droits civiques dans les années 1960 et ancrées dans les politiques de ressources humaines, ont subi les foudres de la nouvelle administration Trump. Le président républicain a signé le 20 janvier, jour de son investiture, un décret déclarant «illégaux» ces programmes de diversité au sein de l’Etat fédéral. Tous les fonctionnaires et employés de ces programmes ont été placés en congé administratif forcé avant un licenciement «sous 60 jours».
Au Canada, la plupart des autorités régionales de régulation des marchés financiers exigent déjà des entreprises cotées en bourse de publier leurs résultats en matière de parité dans la composition de leurs conseils d’administration et de leurs postes d’encadrement.
Au moins une femme siégeait dans 59% des conseils d’administration d’entreprises soumises à la régulation fédérale et 27% d’entre eux accueillait une personne issue de «minorités visibles» en 2023, selon des statistiques gouvernementales. Par ailleurs, 29% des postes à haute responsabilité étaient occupés par des femmes, 13% par des «minorités visibles». Toutes ces données sont légèrement en hausse par rapport à l’année précédente.
Auteur : Mel_C  
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Date :    15-02-2025 20:54:57


GUERRE EN UKRAINE – Minerais ukrainiens :

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé samedi avoir refusé de signer un accord avec les Etats-Unis portant sur des minerais ukrainiens, estimant qu’il ne «protégeait pas» à ce stade son pays.
«Je n’ai pas autorisé les ministres à signer l’accord parce qu’il n’est pas prêt. À mon avis, il ne nous protège pas», a-t-il déclaré en marge de la Conférence sur la sécurité de Munich, ajoutant qu’un tel accord devait comporter «des garanties de sécurité» pour l’Ukraine. Mais «je ne vois pas encore dans le document ce lien» entre minerais et protection, a-t-il ajouté.
Le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, a déclaré jeudi qu’il espérait parvenir à un accord sur les minerais ukrainiens qui permettrait de «rembourser», en partie, les Etats-Unis pour l’aide fournie à l’Ukraine afin de financer la guerre contre la Russie.
«Une partie de cet argent servira à rembourser le contribuable américain pour les milliards de dollars qui ont été dépensés dans ce pays», a-t-il déclaré au lendemain de l’appel téléphonique entre Trump et Vladimir Poutine qui a rebattu les cartes de la guerre en Ukraine. Une autre partie «sera réinvestie en Ukraine pour reconstruire tout ce qui a été détruit», avait affirmé Marco Rubio.
Donald Trump, qui critique depuis longtemps les aides américaines envoyées à l’Ukraine depuis le début de la guerre avec la Russie, a laissé entendre au début du mois qu’il souhaitait un accord sur l’accès aux ressources minières ukrainiennes comme condition au maintien du soutien des Etats-Unis.
L’Ukraine possède d’importantes ressources en lithium et en titane qui sont essentielles pour les technologies de pointe, notamment l’aérospatiale et les véhicules électriques.
Les Européens doivent montrer leur «utilité» s’ils veulent peser dans les négociations entre les Etats-Unis et la Russie en vue de mettre fin aux hostilités en Ukraine, a affirmé samedi le secrétaire général de l’OTAN Mark Rutte.
«Si les Européens veulent avoir leur mot à dire, montrez votre utilité, et cela se passe maintenant», a-t-il déclaré devant la presse, estimant que cela passait par une augmentation de leurs dépenses de défense et l’élaboration de plans concrets sur leur contribution pour garantir la paix.
Auteur : Mel_C  
2133/2231

Date :    15-02-2025 20:56:47


U.S.A. - Trump se moque des médias et défend sa relation avec Elon Musk :

«Elon m’a appelé. Il a dit, "tu sais, ils essaient de nous séparer". J’ai répondu "absolument"», a déclaré le président américain à la chaîne conservatrice Fox News, qui doit diffuser mardi la version complète de l’interview conjointe des deux milliardaires.
«Ils disent: "Flash info: Donald Trump a cédé le contrôle de la présidence à Elon Musk. Le président Musk va assister à un conseil des ministres ce soir à 20H"», a raillé dans une imitation l’ancien présentateur télé devenu président des Etats-Unis, sous les rires d’Elon Musk.
Pour son second mandat, Donald Trump a confié au patron de X, Tesla et SpaceX une commission à «l’efficacité gouvernementale» (Doge). Ce dernier a engagé ces derniers jours une vaste offensive pour couper dans les dépenses publiques, bouleversant le fonctionnement de l’Etat fédéral avec des méthodes jugées brutales par ses opposants.
Les médias américains prêtent une influence croissante sur le pouvoir central au multi-milliardaire omniprésent. Le magazine américain Time lui a récemment consacré sa couverture, dans un montage qui le plaçait derrière le bureau présidentiel.
«C’est tellement évident» que les médias cherchent à diviser le duo, a repris Donald Trump lors de son interview à Fox News, dont le journaliste évoquait un éco-système médiatique cherchant le «divorce» entre eux.
«Ils sont si mauvais à ça. Avant je pensais qu’ils étaient bons à ça. En fait ils sont mauvais, parce que s’ils étaient bons, je n’aurais jamais été président», a-t-il encore asséné. Toujours sous les hochements de tête approbateurs d’Elon Musk.
Auteur : Mel_C  
2134/2231

Date :    15-02-2025 20:58:56


AFFAIRE BETHARRAM – Bayrou se défend et promet des moyens supplémentaires

«J’ai fait tout ce que je devais faire quand j’étais ministre et j’ai fait tout ce que je pensais devoir faire quand je ne l’étais plus», a assuré le Premier ministre, en poste à l’Education de 1993 à 1997, après un échange «bouleversant» de trois heures et demie avec neuf des 112 victimes qui ont porté plainte pour agressions ou violences sexuelles.
Il a notamment souligné avoir «fait organiser une inspection générale» de l’établissement catholique, dès qu’il a appris en 1996, le dépôt d’une première plainte d’un élève, giflé violemment par le surveillant général de ce collège-lycée sous contrat situé à une vingtaine de kilomètres de Pau.
Et elle a donné lieu à un rapport «rassurant», a-t-il ajouté, puisque l’inspecteur y déclare que Notre-Dame-de-Bétharram «n’est pas un établissement où les élèves sont brutalisés».
Le Premier ministre a en outre répété, comme devant l’Assemblée nationale mardi et mercredi après la publication d’une enquête de Mediapart, qu’il «n’était pas au courant» des accusations de violences sexuelles au sein de l’établissement, où étaient scolarisés plusieurs de ses enfants.
Le député Insoumis Paul Vannier, qui l’a accusé d’avoir menti à ce sujet devant les députés, a réclamé la création d’une commission d’enquête parlementaire sur le contrôle des établissements scolaires privés. La demande sera examinée mercredi en commission des Affaires culturelles et de l’éducation à l’Assemblée, où une motion de censure déposée par le PS doit être étudiée dans la semaine.
«C’est extrêmement grave», s’il s’avère que François Bayrou «a menti devant la représentation nationale», a estimé samedi Jordan Bardella, premier responsable RN à s’exprimer sur cette polémique.
Alain Esquerre, porte-parole des victimes, a préféré saluer un «jour historique». «J’ai 53 ans, ça fait 40 ans que j’attendais ce moment, donc c’est une immense victoire», a-t-il déclaré, très ému.
«Le scandale de Bétharram, je le rappelle, ce sont des agressions physiques, des sévices de toute nature, des humiliations et des attouchements et des viols sur des enfants âgés de 8 à 13 ans, perpétrés par 26 adultes, des prêtres, y compris directeurs et des surveillants laïcs».
Un homme de 45 ans, venu samedi après avoir entendu parler de l’affaire «il y a trois jours dans les médias» a raconté, sous couvert d’anonymat, avoir subi la punition dite «du perron», lors de laquelle des élèves étaient laissés dehors, au bord du gave de Pau, sans vêtements ou encore celle du «pied du lit», «où on devait rester planté devant notre lit, pendant des heures».
«J’invite tous ceux qui n’ont pas encore saisi la justice à se manifester, car un nombre colossal de victimes reste encore tapi dans l’ombre», a ajouté Alain Esquerre.
A ses côtés, François Bayrou a annoncé qu’il allait demander «des magistrats supplémentaires» pour «aller au bout» de l’enquête, qui se concentre sur une période allant des années 1970 aux années 1990, précisant que 95 des 112 victimes avaient déjà été entendues par les gendarmes.
Il a également souhaité «examiner» la prise en charge des victimes de violences sexuelles même sans «condamnation pénale».
«Il faut que nous nous posions cette question: juridiquement, quel est le statut des victimes dont on sait qu’elles ont été victimes mais dont les actes sont prescrits ? Comment peut-on les reconnaître et comment peut-on les aider?", a insisté le chef du gouvernement.
Il a, en ce sens, annoncé que le haut fonctionnaire Jean-Marc Sauvé, qui avait présidé une commission d’enquête sur les violences sexuelles dans l’Eglise, allait s’entretenir «avec le collectif» de victimes de Bétharram, «pour partager avec lui ses questions et ses interrogations».
Il a aussi évoqué un possible élargissement du fonds d’indemnisation pour les victimes de violences physiques et sexuelles, afin qu’il ne concerne pas seulement les actes commis par des religieux, mais aussi par des «laïcs qui dépendent de ces institutions».
Auteur : Mel_C  
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Date :    15-02-2025 21:00:35


R.D.C. - Le chef de l’ONU veut «éviter à tout prix une escalade régionale» :

Cette déclaration d'Antonio Guterres intervient alors que alors que des combattants du M23 alliés à des troupes rwandaises sont entrés la veille dans Bukavu.
Le groupe armé M23 ("Mouvement du 23 mars" soutenu par le Rwanda a pris fin janvier le contrôle de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu, avant de progresser dans la région voisine du Sud-Kivu. Les récents affrontements dans cette région, secouée par des violences depuis trente ans, ont fait au moins 2.900 morts, selon l’ONU.
Vendredi, le M23 et les troupes rwandaises ont pris le contrôle de l’aéroport de Bukavu, la capitale du Sud-Kivu, site stratégique, où étaient positionnées les forces armées congolaises. Puis, selon des sources sécuritaire et humanitaire, une avant-garde a pénétré dans la ville par ses quartiers nord-ouest.
La chute imminente de Bukavu, déjà tombée en 2004 aux mains de soldats dissidents de l’armée congolaise, donnerait au M23 et aux troupes rwandaises le contrôle total du Lac Kivu, qui s’étire le long de la frontière rwandaise.
En face, l’armée congolaise est notamment soutenue par des troupes sud-africaines et burundaises.
Des tirs sporadiques ont résonné encore à Bukavu samedi matin, selon des journalistes de l’AFP. Les habitants restent majoritairement terrés chez eux. Les rues sont quasi désertes, il n’y a pas de circulation. Des pillages survenus au cours de la nuit ont été signalés.
La situation humanitaire dans l’est de la RDC est «très précaire», s’est alarmée samedi auprès de l’AFP la Première ministre congolaise Judith Suminwa Tuluka.
Tandis que le secrétaire général de l’ONU a exhorté à «respecter» la «souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC», l’Union européenne a dit examiner «en urgence» toutes les options.
«La violation en cours de l’intégrité territoriale de la RDC ne restera pas sans réponse», a affirmé samedi sur X un porte-parole de l’UE pour les Affaires étrangères, Anouar El Anouni, tout en blâmant des «forces du M23, soutenues par le Rwanda». «L’UE examine en urgence toutes les options à sa disposition», a-t-il poursuivi.
Pour M. Guterres, interrogé par l’AFP lors d’une conférence de presse, «la clé de la solution du problème» en RDC est en Afrique.
Paris a de son côté appelé samedi à l’arrêt «immédiat» de l’offensive du M23 sur Bukavu et demandé «le retrait sans délai» des forces rwandaises soutenant ce groupe armé.
Environ 4.000 militaires rwandais interviennent dans l’est de la RDC, selon l’ONU.
Ce conflit fait planer le risque d’une guerre régionale, plusieurs des voisins de la RDC, immense pays de l’Afrique centrale, ayant une présence militaire sur le sol congolais.
Depuis la récente intensification du conflit, et alors que Kinshasa réclame en vain des sanctions internationales contre Kigali, les appels de la communauté internationale à une désescalade et à un cessez-le-feu se sont multipliés, notamment de la part des dirigeants d’Afrique de l’Est. Mais ils sont restés lettres mortes.
Félix Tshisekedi n’a pas pris part à une réunion du Conseil paix et sécurité de l’UA vendredi et était à une conférence sur la sécurité, organisée à Munich (Allemagne), d’où il a dénoncé les «velléités expansionnistes» du Rwanda et appelé à le «mettre à l’index».
Il était initialement annoncé présent au sommet des chefs d’Etats ce week-end, mais y a finalement renoncé.
L’UA a été critiquée dans certaines de ses positions, jugées trop timorées et favorables à Kigali. Certains communiqués du président sortant de la Commission de l’UA, le Tchadien Moussa Faki Mahamat, s’ils appelaient à la fin des combats, ne mentionnaient pas le Rwanda.
Samedi, le ministre des Affaires étrangères djiboutien Mahmoud Ali Youssouf, a été élu à la tête de la Commission de l’UA.
Le diplomate de carrière, âgé de 59 ans, a notamment battu le vétéran de l’opposition kényane Raila Odinga, 80 ans, qui faisait figure de favori.
Le poste était réservé à un représentant de l’Afrique de l’Est.
Le président angolais João Lourenço, très impliqué depuis plusieurs années dans les tentatives de médiation entre RDC et Rwanda, a pris samedi, à la suite du chef de l’Etat mauritianien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, la présidence tournante de l’UA, un rôle honorifique.
Auteur : Mel_C  
2136/2231

Date :    15-02-2025 21:03:08


PALESTINE – Libération de trois otages contre des centaines de palestiniens :

L’accord de trêve est entré en vigueur le 19 janvier après 15 mois d’une guerre dévastatrice à Gaza entre Israël et le Hamas, déclenchée par une attaque d’une ampleur et d’une violence sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre 2023.
Après 498 jours de captivité à Gaza, Sacha Trupanov, un Israélo-Russe de 29 ans, Yaïr Horn, un Israélo-Argentin de 46 ans, et Sagui Dekel-Chen, un Israélo-Américain de 36 ans, ont été libérés à Khan Younès (sud).
Ils sont apparus en meilleure forme physique que les trois otages au visage émacié libéré une semaine plus tôt.
Avant d’être remis à la Croix-Rouge internationale et transférés par l’armée en Israël, les trois otages ont été exhibés sur un podium, entourés de combattants du Hamas et du Jihad islamique, un mouvement palestinien allié.
Ils ont été contraints de dire quelques mots au micro, en hébreu, devant la foule encadrée par les hommes armés lors d’une mise en scène organisée à chaque libération.
Les trois Israéliens, qui doivent subir des examens médicaux, avaient été enlevés au kibboutz Nir Oz (sud d’Israël) lors de l’attaque du 7-Octobre. Sur 251 personnes alors emmenées à Gaza, 70 sont toujours détenues, dont au moins 35 mortes, selon l’armée.
Leur libération est intervenue alors que le secrétaire d’Etat Marco Rubio est attendu en soirée en Israël. Il doit rencontrer le Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui a dit vouloir oeuvrer avec l’allié américain pour libérer «aussi vite que possible» tous les otages.
Les médiateurs égyptien et qatari ont redoublé d’efforts pour préserver la trêve, après que le Hamas a menacé ces derniers jours de suspendre les libérations et Israël de reprendre la guerre, chaque camp accusant l’autre de violations de l’accord.
A Tel-Aviv, des Israéliens, ont suivi en direct les libérations à Gaza sur des écrans géants, au milieu de prières, étreintes et larmes de joie.
A quelques kilomètres plus au nord, à Kfar Saba, des proches de Yaïr Horn ont pleuré à la vue des otages libérés.
La femme de Sagui Dekel-Chen, Avital, qui a donné naissance à leur troisième fille deux mois après l’enlèvement de son mari, l’a accueilli dans une base militaire dans le sud d’Israël.
«Je respire à nouveau. Il est si beau», a-t-elle déclaré, cité par la chaîne publique israélienne Kan.
Après les libérations, l’association du Forum des familles d’otages a appelé Israël et le Hamas à ne pas laisser la trêve «s’effondrer».
«Nous sommes si heureux à chaque fois qu’un (otage) revient. Mais ensuite, nous pensons à tous ceux qui sont restés» et qui «attendent d’être libérés», a confié à l’AFP Ronli Nissim, membre du Forum, évoquant des «montagnes russes émotionnelles».
Israël a confirmé avoir libérés 369 prisonniers palestiniens.
A bord de bus, les ex-prisonniers ont été transférés principalement dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967, où iles ont été accueillis par des foules en liesse.
A Ramallah en Cisjordanie, les prisonniers libérés, portant le keffieh, ont été hissés sur les épaules et ont enlacé des proches. Quatre d’entre eux ont été hospitalisés, selon le Croissant-Rouge palestinien.
Parmi ceux libérés, 24 devraient être expulsés, d’après le Club des prisonniers.
D’après une source proche des négociations, les médiateurs qatari et égyptien ont assuré au Hamas qu’Israël «autoriserait l’entrée des caravanes et des équipements lourds une fois le processus d’échange de prisonniers achevé». L’accord prévoit une aide accrue au territoire palestinien en proie à un désastre humanitaire.
La première phase de la trêve, qui doit s’achever le 1er mars, a déjà permis la libération de 19 otages israéliens et 1134 Palestiniens.
Durant cette phase, 33 otages israéliens au total, dont huit décédés, doivent être remis à Israël contre la libération de 1900 prisonniers palestiniens.
Selon une source proche des négociations, les médiateurs espèrent entamer «la semaine prochaine à Doha» les pourparlers sur la deuxième phase.
Celle-ci est censée permettre la libération de tous les otages et la fin définitive de la guerre, avant une dernière phase consacrée à la reconstruction de Gaza, un chantier gigantesque estimé par l’ONU à plus de 53 milliards de dollars.
Sur le sort à plus long terme de Gaza, un sommet de cinq pays arabes est prévu le 20 février à Ryad, pour répondre au plan du président américain Donald Trump d’une prise de contrôle du territoire palestinien par les Etats-Unis et du déplacement de sa population en Egypte et Jordanie.
Le plan a été refusé par ces deux pays et décrié à l’international. Israël l’a salué.
L’attaque du 7 Octobre a entraîné la mort de 1.211 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité.
L’offensive israélienne de représailles à Gaza a fait au moins 48.264 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU, et provoqué un désastre humanitaire.

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