Auteur : Mel_C  

PUBLICITE - Ce pseudo-Suisse qu’on a adoré détester: merci Ardisson !

°°° Avant d'être «l'homme en noir», Thierry Ardisson avait inventé des slogans devenus cultes. Dont un qui a mis 8 secondes pour exploser.

Décédé à 76 ans, Thierry Ardisson sera à jamais le célèbre «homme en noir» de la télévision française. Mais il restera aussi pour sa vie d’avant le petit écran, celle de publicitaire. Et vu de Suisse, on ne risque pas d’oublier que c’est à lui qu’on doit la cultissime publicité Ovomaltine, «j’ai 8 secondes pour vous dire…», qu’on a tant aimé détester.
Ardisson a débuté sa vie professionnelle comme concepteur-rédacteur dans la publicité, puis a cofondé l'agence Business, en 1978, à Paris.
En une vingtaine d’années dans la pub, le Français a imaginé des slogans mémorables. Exemples: «Lapeyre il n’y en a pas deux», «Chaussée aux Moines: Aaamène!», «Quand c’est trop, c’est Tropico!», ou encore «Vas-y Wasa!», rappelle «Le Parisien». Et donc, «Ovomaltine, c’est de la dynamique!»
Pour les moins de 20 ans, la pub vantant la barre chocolatée suisse a débarqué sur les écrans français en 1983. Elle est un condensé de ce qu’Ardisson avait théorisé: des spots télévisés de 8 secondes à peine – pour qu’ils ne coûtent pas trop cher à l’annonceur – qui devaient être si possible aussi brefs que punchy, marquants que marrants.
Voilà donc qu’arrive dans ces années 80 un skieur sur sa montagne, garantie suisse, tenant son produit malté dans une main, et lançant: «Salut, j’ai 8 secondes pour vous dire que la barre Ovomaltine, c’est de la dynamique!» La suite ? Un rire niais puis tout explosait, façon dessin animé.
Vexant ? Oui, vu d’ici, au moins dans un premier réflexe, à l’époque. Car l’homme a volontairement un air benêt, avec son bronzage factice et surtout son pseudo accent suisse ne ressemble à aucun accent suisse connu. Bref: l’agence d’Ardisson servait l’image d’un Suisse plutôt «bonnard» mais vaguement attardé à des millions de Français.
Pour la petite histoire, l’acteur qui incarne alors ce «Suisse typique» est Michel Elias, un Français né à Neuilly, qui s’y connaissait donc moyennement en accent de chez nous. Cette pub lui offrira cependant une belle notoriété, même s’il reste surtout connu pour ses talents de doublage, dont la voix du phacochère Pumbaa dans «Le Roi Lion».
La pub, cependant, marque les esprits lorsqu'elle sort, et deviendra peu à peu culte. D’autant qu’elle avait été déclinée en plusieurs versions, avec ce Suisse de Neuilly revenant avec une chemise de montagne, un piolet sur l'épaule et un peu trop de baume aux lèvres.
Dans une version plus déjantée, on le verra encore avec sa barre maltée qui lui explose à la figure avant qu’il ait pu terminer son slogan.
En Suisse, donc, après une irritation initiale, on avait vite décidé d’en rire, de la revendiquer, et d’inviter la dynamique dynamite dans toutes les conversations. Et plus de quarante ans plus tard, on en parle encore.
Merci, donc, Monsieur Ardisson, pour ce moment rigolo et indélébile de suissitude peu suisse.

Auteur : Mel_C  

GUERRE EN UKRAINE - Moscou temporise après l'ultimatum de Trump

En réaction à l'ultimatum de Donald Trump, le Kremlin a dit mardi rester prêt à négocier avec l’Ukraine.
Lundi, Donald Trump a donné à la Russie un délai de 50 jours pour mettre fin à son offensive en Ukraine, lancée en 2022, sous peine de sanctions sévères. Il a aussi assuré que des équipements militaires, payés par des pays européens membres de l’Otan, seraient envoyés à l’Ukraine.
«Les déclarations du président Trump sont très sérieuses. Nous avons bien sûr besoin de temps pour analyser ce qui a été dit à Washington et si ou quand le président Poutine le jugera nécessaire, il commentera», a indiqué le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, à des journalistes. «Il semble que cette décision prise à Washington, dans les pays de l’OTAN et directement à Bruxelles sera perçue par Kiev non comme un signal en faveur de la paix, mais comme un signal pour poursuivre la guerre», a-t-il critiqué.
Dmitri Peskov a affirmé que la Russie attend «des propositions de la partie ukrainienne» concernant un troisième round de négociations, après deux sessions peu fructueuses à Istanbul. «Nous restons prêts», a-t-il dit lors de son briefing quotidien, auquel participait l’AFP.
Depuis son retour à la Maison-Blanche en janvier, Donald Trump a essayé de pousser Moscou et Kiev à conclure un accord de paix. Lors de sa campagne électorale, il avait assuré pouvoir mettre fin au conflit très rapidement, sans jamais expliquer comment il s’y prendrait. Après avoir multiplié les signes de rapprochement avec Vladimir Poutine, il a changé de ton ces dernières semaines en montrant sa frustration.
Il s’est dit «déçu» par le président russe, qui a refusé les propositions de cessez-le-feu en Ukraine. «Je pensais que nous aurions un accord il y a deux mois, mais ça ne semble pas se concrétiser», a-t-il déclaré lundi à la Maison-Blanche, au côté du secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte.Sans accord d’ici 50 jours, les États-Unis mettront en place des «droits de douane secondaires», c’est-à-dire contre les alliés de Moscou, a menacé le président américain.

Auteur : Mel_C  

NYON (SUISSE) - L'arbitre fait de faux certificats pour ne pas devoir arbitrer !!

Un homme a comparu fin juin devant le Tribunal d’arrondissement de La Côte, à Nyon, pour de faux certificats. De travail? De salaire? Pour arnaquer quelqu’un? Non, des faux certificats médicaux pour ne pas devoir arbitrer des matches de foot… L’étonnante histoire est révélée par «La Côte». Elle concerne un quadragénaire, père de famille et arbitre de football depuis plus de vingt ans. À deux reprises, cet arbitre a falsifié un ancien certificat pour ne pas avoir à officier sur la pelouse, mais il a été démasqué par l’Association cantonale genevoise de football.
Face au juge, cet homme a expliqué qu’il vivait au moment de ses entourloupes un grand stress lié à «une situation extrêmement délicate avec l’un de ses enfants», et qu’il avait voulu rester auprès de lui.
Présent, le médecin dont la signature avait été usurpée a noté que s’il avait eu ces informations, il lui aurait établi un certificat médical, car «il faut être en forme psychologiquement pour arbitrer.» Fin de l’histoire, alors ? Non, malgré un accord entre les deux hommes stipulant que le prévenu effectuait un don de 500 francs à Pro Infirmis, l’infraction reprochée est poursuivie d’office, précise «La Côte». Le quadragénaire, désormais exclu des pelouses, a été condamné à 20 jours-amendes à 30 francs, avec un sursis de deux ans. Et devra payer une amende de 300 francs et 725 francs de frais de justice.

Auteur : Mel_C  

DÉFILÉ DU 14 JUILLET SUR LES CHAMPS-ÉLYSÉES - L’aspirant qui s’est coupé à l’oreille avec son sabre «va bien» !!

La séquence, d’abord diffusée lundi matin en direct lors du traditionnel défilé du 14 juillet, à Paris, a fait le tour du monde et des réseaux sociaux. On y voit un jeune militaire paradant, comme ses camarades, avec un sabre. Or il vient de se couper à l’oreille et saigne assez abondamment. Mais, parfaitement stoïque, il ne laisse rien paraître et continue sa marche
Au lendemain de la fête nationale française, «Le Parisien» a pu avoir des nouvelles de cet homme qui aura laissé de son sang sur les Champs-Élysées. Mais pas beaucoup d’informations sur lui: l’armée de Terre, manifestement soucieuse de préserver son anonymat, s’est contentée d’indiquer qu’il «va bien». Le jeune homme qui s’est blessé avec son arme d’apparat est-il précisé, est un aspirant de l’EMIA, l’École militaire interarmées. Le quotidien français revient aussi sur une autre séquence, cette fois lors du passage du régiment de cavalerie de la garde républicaine. On a d’abord vu un cheval sans cavalier, semblant un brin perdu sur la célèbre avenue. Puis une chute, avec un autre destrier finissant au sol, tandis que l’homme qui le montait se rattrapait comme il pouvait. Là aussi, les nouvelles sont rassurantes: pas de blessures à signaler. On ne sait par contre toujours pas où était passé le cavalier censé être sur le premier cheval…

Auteur : Mel_C  

POLEMIQUE - Une Genevoise se voit refuser l’accès à un restaurant en raison de son voile :

°°° Le Rooftop42 (Genève - Suisse), lieu mis en cause, précise que tout couvre-chef est interdit à l’intérieur. La jeune femme entend porter plainte.

Cela devait être un vendredi soir comme un autre pour Amina. Le 11 juillet dernier, cette jeune femme s’est rendue avec deux amies au Rooftop42, un restaurant panoramique situé au centre-ville. Elles sont confiantes car elles sont bien habillées et disposent d’une réservation.
Leur enthousiasme est vite douché. À peine tentent-elles de franchir le palier de l’immeuble que l’agent de sécurité indique à Amina qu’elle ne peut pas rentrer. La raison de cette interdiction? La jeune femme porte le voile, et tout couvre-chef serait «interdit au sein de l’établissement» selon le vigile. Outrées, les jeunes femmes contactent par téléphone le bar-restaurant pour demander des explications. Un employé leur confirme les dires du videur, précisant que le Rooftop42 n’autorise «ni voile, ni kippa, ni casquette».
«Je me suis sentie humiliée, confie Amina. Au début, je pensais que c’était une blague tellement c’était absurde. Comment peut-on discriminer quelqu’un selon son appartenance religieuse, à Genève en 2025?» La lésée prend contact avec l’observatoire DIAC contre l’islamophobie, pour qu’ils l’aident à préparer des suites juridiques.
Amina estime que la honte doit changer de camp. «Je ne fais pas ça pour moi, mais pour l’ensemble des personnes qui subissent ce genre de discriminations, assure-t-elle. Un voile ou une kippa n’ont rien à voir avec une casquette. Les interdire, c’est du racisme.»
Meriam Mastour, membre de l’observatoire DIAC contre l’islamophobie, abonde dans le même sens: «Le droit suisse protège la liberté religieuse. Il ne peut être limité que lorsqu’un intérêt public prévaut. Or, ce n’est pas le cas ici. Il n’est pas normal qu’un établissement, certes privé, mais ouvert au public refuse l’entrée à des clients sur ce genre de critères.»
Sur Instagram, le collectif a d’ailleurs partagé des photos prises au Rooftop42 montrant des personnes affublées de bonnets. «On s’interroge donc sur la réalité de cette interdiction, relève la membre de l’observatoire.
L’association indique avoir d’ailleurs récolté d’autres témoignages de personnes qui se sont vu refuser l’accès au Rooftop. «On soupçonne une intention discriminante de la part des gérants du lieu», s’inquiète Meriam Mastour.
Pour appuyer ses propos, elle renvoie à plusieurs vidéos postées sur les réseaux sociaux par le gérant du lieu. Dans celles que la «Tribune de Genève» a pu consulter, ce dernier se montre critique d’une «petite partie de l’immigration qui tente d’imposer l’islam radical en Occident». Il confie aussi croire «au grand remplacement», une théorie du complot provenant de l’extrême droite.
L’observatoire contre l’islamophobie exige que le Rooftop42 présente ses excuses à Amina et retire cette règle «discriminatoire» de son dress-code. Il précise chercher à entrer en contact avec les propriétaires du bar.
Interrogé sur ces événements ainsi que sur les prises de position du gérant du lieu, le Rooftop42 renvoie à son avocat, Guerric Canonica. «Les propriétaires de l’établissement ont pris bonne note de cette polémique, répond ce dernier. Ils ont adopté dès ce jour les mesures nécessaires afin d’établir les faits à l’origine de celle-ci. Ils tiennent toutefois à préciser ne jamais avoir adopté de règles discriminatoires quant à l’entrée dans l’établissement. Ils présentent leurs excuses à la personne concernée.»

Auteur : Aigle  

DEPENSES de l' Etat
Le premier ministre a proposé mardi, que « deux jours fériés soient supprimés pour tout le pays »

« Le lundi de Pâques n’a aucune signification religieuse »,
a rappelé le chef du gouvernement, .
Le 8-Mai, considéré comme l’ anniversaire de la victoire des Alliés en 1945, est devenu une journée de commémoration dès 1946, puis férié à partir de 1953 jusqu’en 1959. Le président François Mitterrand l’avait rétabli férié en 1981.

Auteur : Aigle  

Royaume-Uni
Destruction du Sycamore Gap Tree :
deux hommes condamnés à 4 ans de prison ( bof) pour avoir abattu l’arbre le plus célèbre d’Angleterre
Daniel Graham et Adam Carruthers n’ont jamais donné de raison à la destruction du Sycamore Gap Tree, situé le long du mur d’Hadrien. Cet acte de vandalisme avait ému au-delà du Royaume-Uni.

Auteur : Aigle  

A Paris,
près de 20 000 personnes se sont baignées dans la Seine
depuis le 5 juillet
Plus de 12 000 baigneurs sont venus au cours du seul week-end prolongé du 14 juillet, selon la municipalité.