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Bric à brac
Auteur : Mel_C  
2217/2560

Date :    28-04-2025 21:33:28


Scandale diplomatique :

Après le scandale, les excuses. Dans un message commun publié ce lundi soir sur Instagram, par l’intermédiaire de la Fédération suisse d’escrime (Swiss Fencing), Ian Hauri, Théo Brochard, Jonathan Fuhrimann et Sven Vineis ont assuré regretter leur geste polémique aux Championnats d’Europe M23.
Médaillé d’argent à Tallinn (Estonie), il y a deux jours, le quatuor composé de deux Genevois (Sven Vineis et Ian Hauri), d’un Neuchâtelois (Théo Brochard) et d’un Bernois (Jonathan Fuhrimann) a refusé de se tourner vers le drapeau israélien lors de la cérémonie protocolaire, déclenchant un tollé diplomatique.
«Nous reconnaissons que notre comportement a prêté à confusion et que ce fut une erreur de notre part», écrivent les quatre épéistes, développant: «Cela n’avait aucune portée politique et ne traduisait aucun rejet d’Israël, assurent les jeunes épéistes. Il s’agissait d’un geste personnel, né de notre malaise et de notre empathie face au contexte actuel de grande souffrance humaine qui touche toutes les parties dans ce conflit (ndlr: avec la Palestine). Au moment de la cérémonie, nous avons été emportés par nos émotions et par la situation qui nous dépasse tous».
La scène a provoqué l’ire de Gideon Sa’ar, Ministre des affaires étrangères d’Israël. «Honte à l’équipe suisse pour son comportement irrespectueux», a-t-il déploré publiquement sur X.
Auteur : Mel_C  
2218/2560

Date :    28-04-2025 21:35:13


JAPON - Un étudiant secouru deux fois en une semaine sur le mont Fuji :

Un jeune homme étudiant d’une vingtaine d’années, de nationalité chinoise et résidant au Japon, a été découvert samedi en difficultés par un autre randonneur sur un sentier du mont Fuji, déconseillé en cette période de l’année, à quelque 3000 mètres d’altitude, a indiqué la police à l’AFP.
«On a suspecté qu’il était atteint du mal des montagnes et il a été transporté à l’hôpital», a déclaré lundi un porte-parole de la police de la région de Shizuoka.
Or, les services de police ont découvert un peu plus tard que ce même jeune homme avait déjà été secouru quatre jours auparavant sur les hauteurs du mont Fuji, ont rapporté la chaîne de télévision privée TBS et d’autres médias nippons.
Selon eux, l’étudiant avait déjà été secouru par hélicoptère mardi dernier, et avait tenté une nouvelle ascension du mont Fuji pour tenter d’y récupérer son téléphone portable, égaré derrière lui durant son premier sauvetage.
La police n’était pas en mesure de confirmer immédiatement ces informations. On ignore s’il a finalement retrouvé son téléphone, ajoutent les médias.
Le mont Fuji, volcan actif et plus haut sommet du Japon (3776 mètres), est recouvert de neige la majeure partie de l’année. En raison de conditions difficiles, l’accès aux randonneurs est vivement découragé hors saison estivale. Ses sentiers sont officiellement ouverts de début juillet à début septembre, et des foules arpentent alors ses pentes abruptes en pleine nuit pour admirer le lever du soleil depuis son sommet.
Afin de limiter la surfréquentation, les autorités ont instauré l’année dernière un droit d’entrée et un quota de randonneurs sur l’itinéraire le plus populaire. Et à partir de cet été, les randonneurs empruntant l’un des quatre principaux sentiers devront payer 4000 yens.
Auteur : Mel_C  
2219/2560

Date :    28-04-2025 21:38:55


Assises de Paris : Les «papys braqueurs» de Kim Kardashian devant leur juge :

Des «papys braqueurs» sur le banc des accusés: le procès du braquage à 9 millions d’euros de Kim Kardashian, dans sa chambre d’hôtel en pleine Fashion week en 2016, s’est ouvert lundi devant la cour d’assises de Paris.
L’audience a débuté vers 14H40, pour une première journée consacrée à l’organisation: tirage au sort des jurés, planning des quatre semaines de procès, résumé des faits, identité des accusés, appel des parties civiles…
Dans le box réservé à ces dernières, pas de star aujourd’hui: «Kimberly Kardashian» comme dit le président David De Pas, a fait savoir qu’elle viendrait au procès, mais uniquement pour son audition, prévue le 13 mai.
Ils sont 10 à comparaître (neuf hommes et une femme), tous désormais libres après avoir fait de la détention provisoire et donc assis à côté de leurs avocats, dans le prétoire de la petite salle d’audience remplie à bloc.
Beaucoup des accusés au casier judiciaire souvent déjà bien rempli ont autour de 70 ans. C’est inhabituel et ça se voit vite: par leurs cheveux blancs, grisonnants ou absents, et les dispositions particulières prises par la cour.
Pour Aomar Ait Khedache, dit «Omar le vieux» (69 ans la semaine prochaine), arrivé appuyé sur une canne, qui n’entend plus et ne peut plus parler, des sténotypistes retranscrivent l’audience en direct sur un écran d’ordinateur placé devant lui. Il répond en écrivant à la main sous un petit rétroprojecteur reproduisant ses mots à l’écran de la salle. Parfois il lève simplement le pouce pour dire oui.
À Didier Dubreucq, dit «Yeux bleus», larges épaules, chauve, tête d’ancien boxeur qu’il est, la cour indique qu’il pourra s’absenter pour sa chimiothérapie en cours. L’accusé répond placide qu’il fera en sorte «d’être là malgré tout».
Et au bout d’une heure, l’un d’eux demande à sortir pour une envie pressante. «Il y a de mémoire trois accusés dans cette situation» qui pourront sortir autant que nécessaire, indique le président.
Sur les bancs des accusés on trouve encore Christiane Glotin (78 ans), toute petite femme chic, Yunice Abbas (71 ans), à l’aise face à la cour et qui a hâte de présenter ses excuses à Kim Kardashian selon sa défense.
Parmi les plus jeunes: Gary Madar (35 ans), frère du chauffeur de Kim Kardashian et qui aurait donné le tuyau aux autres – il nie. Et Harminy Ait Khedache (37 ans), qui a reconnu avoir conduit son père et d’autres près de l’hôtel de Kim Kardashian, mais sans avoir été mis au courant du
Deux accusés, enfin, ne seront finalement pas jugés. L’un d’eux est décédé à 72 ans en mars, et le doyen (80 ans) souffre de la maladie d’Alzheimer et n’est pas apte à comparaître.
Faute de Kim Kardashian en ce premier jour de procès ultra-médiatique, les quelque 400 journalistes accrédités (dont un quart d’étrangers) n’ont pas tous fait le déplacement. Le couloir de dizaines de mètres réservé aux caméras dans une des galeries de l’historique palais de justice sur l’île de la Cité est tout de même bien rempli.
En passant devant, l’un des avocats de la défense, Me Joseph Hazan, espère qu’après «l’emballement médiatique» viendra désormais le temps des «débats judiciaires calmes, apaisés», et appelle à sortir «du fantasme de cette affaire» pour «en faire un dossier comme un autre».
Le braquage n’avait duré qu’une dizaine de minutes – mais traumatisera Kim Kardashian. Ainsi que le réceptionniste Abderrahmane Ouatiki, forcé à accompagner les braqueurs et victime oubliée de l’affaire.
«Il l’a vue comme une femme, non pas comme une star, comme une mère qui avait peur de ne plus revoir ses enfants», affirme hors audience son avocat Henri de Beauregard.
Avant de suspendre l’audience pour la journée, le président demande à chacun s’il reconnait les faits reprochés. «NON», écrit sur sa feuille de papier Aomar Ait Khedadche, qui a admis avoir ligoté la vedette mais pas l’organisation du braquage.
La plupart contestent également, sauf Yunice Abbas (71 ans). «J’ai participé», dit-il, mais «enlèvement et séquestration, c’est pas dans mon vocabulaire, je fais pas ça».
Auteur : Mel_C  
2220/2560

Date :    28-04-2025 21:40:47


MORT DE GENE HACKMAN - Le rapport d'autopsie révèle de nouveaux détails :

Les résultats définitifs de l'autopsie de Gene Hackman ont été révélés. Le document détaille les nombreux antécédents médicaux de l'acteur oscarisé, après que sa femme et lui ont été retrouvés morts dans leur maison, le 26 février.
Gene Hackman, qui avait 95 ans, avait des «antécédents d'insuffisance cardiaque congestive» et «de graves changements hypertensifs chroniques des reins», selon le Bureau de l'enquêteur médical au Nouveau-Mexique, a rapporté Fox News. Il portait un stimulateur cardiaque biventriculaire depuis avril 2019 et présentait des caractéristiques neurodégénératives compatibles avec la maladie d'Alzheimer.
La star de «French Connection» a été testée négative pour une infection à l'hantavirus, la maladie transmise par les rats qui a tué sa femme, Betsy Arakawa. La police avait déterminé que son épouse était décédée la première vers le 12 février des suites de symptômes respiratoires provoqués par ce virus rare mais mortel, qui se transmet par l'urine, la salive et les excréments des rongeurs. Elle avait 65 ans.
Un rapport obtenu par le «Daily Mail» s'est penché sur l'historique de l'ordinateur de Betsy Arakawa. Elle avait fait des recherches sur des maladies présentant des symptômes similaires à ceux du Covid-19 ou de la grippe avant sa mort.
Gene Hackman avait également des traces d'acétone dans son système au moment de sa mort, ce qui pourrait être le résultat d'une «acidocétose induite par le diabète et le jeûne». Cela indique qu'il aurait erré seul dans la maison du couple après la mort de sa femme.
Auteur : Mel_C  
2221/2560

Date :    28-04-2025 21:45:05


U.S.A. & Sondages accablants : Trump fulmine contre certains médias :

> Le président en exercice a accusé plusieurs d'entre eux d’être «malades» et affirmé qu’ils devraient faire l’objet d’une enquête.

Donald Trump a accusé lundi plusieurs médias américains d’être «malades» et argué qu’ils devraient faire l’objet d’une enquête pour «fraude électorale» après la publication de plusieurs sondages défavorables envers sa politique.
«Ils sont malades, n’écrivent presque que des articles négatifs à mon sujet, peu importe à quel point je me débrouille bien (...) et sont vraiment les ennemis du peuple», a-t-il affirmé sur son réseau Truth Social.
Le président américain met notamment en cause le «Washington Post», «ABC News» et le «New York Times», qui ont publié ces derniers jours des sondages évoquant des taux d’approbation en berne.
«Le grand sondeur John McLaughlin, l’un des plus respectés du secteur, vient de dire que le sondage du défaillant «New York Times» et le sondage «ABC-Washington Post» à propos d’une personne nommée Donald J. Trump, moi, sont de faux sondages issus d’organisations qui mentent», a affirmé le président américain.
«Ce sont des criminels pessimistes qui s’excusent auprès de leurs abonnés et de leurs lecteurs quand je gagne largement les élections, bien plus largement que ce que leurs sondages montraient, perdent beaucoup de crédibilité, puis continuent à tricher et à mentir pour un nouveau cycle, seulement pire», a-t-il ajouté.
D’après le sondage publié dimanche par le «Washington Post» et «ABC News», mené en avril auprès de 2464 personnes, 39% des sondés «approuvent» la manière dont Donald Trump mène sa présidence, contre 45% en février.
Celui publié vendredi dernier par le «New York Times», mené auprès de 913 personnes, situe son taux d’approbation à 42%.
Un autre sondage, du Pew Research Center publié la semaine dernière, mené auprès de 3589 personnes, accordait 40% d’opinions favorables au président contre 47% en février. Un score beaucoup plus bas que celui de son prédécesseur, Joe Biden, en avril 2021, au même moment de sa présidence.
Auteur : Mel_C  
2222/2560

Date :    28-04-2025 22:26:33


ALLEMAGNE - Une romancière à succès assassinée sur sa péniche :

Mardi 22 avril, vers 5 h 30 du matin, l'un des trois fils de la romancière Alkexandra Fröhlich, 58 ans, découvre le corps de cette dernière sur la péniche sur laquelle elle habitait à Hambourg.
Si des témoignages évoquent un coup de feu entendu vers 1 h 30, la brigade policière des homicides estime qu'elle est morte suite à un traumatisme contondant, selon le «Hamburger Abendblatt». Ce qui est sûr, c'est qu'elle a été victime d'un crime violent.
Des plongeurs ont fouillé les fonds autour du bateau et la péniche a été passée au peigne fin. Des analyses ont également été faites sur les mains d'un proche afin de déceler d'éventuelles traces de poudre, annonce la chaîne NDR.
Alexandra Fröhlich a travaillé comme journaliste en Ukraine et y a fondé un magazine féminin avant de revenir en Allemagne. En 2012, elle a publié le roman «Ma belle-mère russe et autres désastres» et sa suite, «Voyager avec les Russes». Il s'agit d'histoires inspirées de sa propre vie, racontant son mariage et son divorce avec un Russe. Le premier volume a figuré sur la liste des best-sellers du «Spiegel».
Auteur : Mel_C  
2223/2560

Date :    28-04-2025 22:29:13


GUERRE EN UKRAINE :

ladimir Poutine a annoncé lundi un cessez-le-feu sur le front en Ukraine du 8 au 10 mai, à l’occasion des 80 ans de la victoire contre l’Allemagne nazie, tout en prévenant que Moscou répliquera «en cas de violation» par Kiev de cette trêve.
«À partir de minuit entre le 7 et le 8 mai, et jusqu’à minuit entre le 10 et le 11 mai, la partie russe annonce un cessez-le-feu», a indiqué le Kremlin dans un communiqué. «En cas de violation du cessez-le-feu par la partie ukrainienne, les forces armées russes fourniront une réponse adéquate et efficace», ajoute-t-il.
«Comment peut-on croire un tyran, un agresseur ?», s’insurge Sofia Golovko, jeune étudiante de Kiev. Comme d’autres habitants de la capitale ukrainienne interrogés par l’AFP, elle dit n’avoir aucune confiance dans le cessez-le-feu de trois jours.
L’Ukraine a appelé lundi la Russie à accepter «immédiatement» un cessez-le-feu «global» pour «au moins 30 jours», après l’annonce surprise de Vladimir Poutine . «Si la Russie veut vraiment la paix, elle doit cesser le feu immédiatement», a insisté sur X le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andriï Sybiga. «Pourquoi attendre le 8 mai?», a-t-il interrogé, assurant que «l’Ukraine est prête à soutenir un cessez-le-feu durable et global. Et c’est ce que nous proposons constamment, pour au moins 30 jours».
La Maison-Blanche a soutenu lundi que Donald Trump souhaitait un cessez-le-feu «permanent» en Ukraine et pas seulement une trêve temporaire. «Le président a signifié clairement qu’il voulait un cessez-le-feu permanent», a déclaré Karoline Leavitt, la porte-parole de la Maison Blanche, lors d’un point presse. «S’il demeure optimiste qu’il puisse conclure un accord, il est également réaliste, et les deux dirigeants doivent venir à la table des négociations pour se sortir de cela», a-t-elle ajouté à propos de Donald Trump et des présidents russe et ukrainien.
Le président américain Donald Trump exhorte Kiev et Moscou à conclure un cessez-le-feu et un accord de paix, trois ans après le début d’une offensive russe ayant déjà fait des dizaines de milliers de morts civils et militaires.
D’après la présidence russe, Vladimir Poutine a pris cette décision «pour des raisons humanitaires» et à l’occasion des célébrations du 80e anniversaire de la victoire sur l’Allemagne nazie, que la Russie s’apprête à commémorer en grande pompe le 9 mai.
Le Kremlin a dit considérer que l’Ukraine «devrait suivre cet exemple». Vladimir Poutine avait déjà déclaré un bref cessez-le-feu de 30 heures les 19 et 20 avril à l’occasion de Pâques.
Les deux camps s’étaient ensuite accusés de l’avoir violé, même si une baisse de l’intensité des combats avait été ressentie dans plusieurs secteurs du front, selon des soldats ukrainiens interrogés par l’AFP.
Le retour à la Maison-Blanche de Donald Trump en janvier a marqué un tournant dans le conflit. Les États-Unis, jusque-là le premier soutien de l’Ukraine, veulent tourner la page aussi vite que possible quitte, craint Kiev, à accepter des dispositions très favorables à Moscou.
Mais un accord durable semble loin tant les positions des deux pays sont opposées. La Russie maintient des conditions maximalistes concernant l’Ukraine, dont elle veut la reddition et le renoncement à rejoindre l’Otan, tout en s’assurant de pouvoir garder les territoires ukrainiens annexés.
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a affirmé lundi au média brésilien «O Globo» qu’une autre condition «impérative» à la paix était la reconnaissance internationale de l’annexion russe de la Crimée et de quatre autres régions ukrainiennes. La Russie a annexé la péninsule ukrainienne de Crimée en mars 2014, ce que la communauté internationale, États-Unis compris, n’a jamais reconnu jusque-là.
En septembre 2022, quelques mois après le déclenchement de son assaut à grande échelle, elle a aussi revendiqué l’annexion de ces quatre autres régions ukrainiennes qu’elle occupe partiellement, celles de Donetsk, Lougansk, Kherson et Zaporijjia.
Bien que Kiev ait jusqu’à présent toujours exclu l’idée d’abandonner la Crimée, Donald Trump a estimé dimanche que la position de Volodymyr Zelensky à ce sujet pourrait changer. «Je pense que oui. La Crimée, c’était il y a 12 ans», a répondu Donald Trump, interrogé par des journalistes sur la possibilité que le chef de l’Etat ukrainien puisse «abandonner» ce territoire.
La renonciation de l’Ukraine à la Crimée est régulièrement présentée par Washington comme étant une condition pour un plan de paix avec Moscou. Celui-ci comprend également, selon des médias, un gel de la ligne de front dans les projets de l’administration américaine. La Russie occupe environ 20% du territoire ukrainien, en incluant la Crimée.
Évoquant Vladimir Poutine, le président américain a insisté dimanche : «Je veux qu’il arrête de tirer. Asseyez-vous et signez l’accord».
Son secrétaire d’État, Marco Rubio, a jugé dimanche que des progrès pourraient être rapidement accomplis, disant que cette semaine s’annonçait «cruciale».
Le Kremlin a encore répété lundi être prêt à «entamer un processus de négociations avec l’Ukraine sans condition préalable pour parvenir à une issue pacifique».
Les frappes se poursuivent par ailleurs en Ukraine. Trois personnes ont été tuées lundi dans une attaque russe contre un village de la région de Donetsk, selon les services du procureur régional.
Samedi, la Russie a affirmé avoir entièrement repris aux forces ukrainiennes sa région frontalière de Koursk, où Kiev avait lancé une offensive en août 2024, ce que l’armée ukrainienne et Volodymyr Zelensky ont tout à tour démenti, le chef de l’État assurant dimanche que les opérations «se poursuivaient» dans la zone.
La Corée du Nord a pour la première fois reconnu lundi avoir envoyé des troupes en Russie et qu’elles avaient aidé Moscou à reprendre aux Ukrainiens les zones de la région de Koursk dont ils s’étaient emparés.
Auteur : Mel_C  
2224/2560

Date :    28-04-2025 22:32:36


LA GRAND'COMBE :

Traqué depuis trois jours, le meurtrier d’un jeune Malien dans la mosquée de la petite commune gardoise de La Grand-Combe s’est rendu dans un commissariat du centre de l’Italie, a annoncé lundi à l’AFP le procureur en charge de cette affaire.
Le suspect, «Olivier A.», né à Lyon en 2004 et de nationalité française, «s’est rendu de lui-même dans un commissariat de Pistoia», non loin de Florence, «dimanche vers 23 heures», a indiqué lundi à l’AFP le procureur de la République d’Alès, Abdelkrim Grini.
Un juge d’instruction «va être saisi» et un mandat d’arrêt européen émis en vue de son transfèrement en France, une procédure qui pourrait prendre «quelques jours ou quelques semaines», a précisé le procureur d’Alès.
«C’est une très grande satisfaction pour le procureur que je suis. Face à l’efficacité et à la détermination des moyens mis en place, l’auteur n’a eu pour seule issue que de se rendre et c’est la meilleure chose qu’il pouvait faire», a-t-il ajouté.
Sur le réseau X, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a félicité «chaleureusement» les «magistrats et les enquêteurs (qui) ont fait preuve d’une grande détermination et d’un grand professionnalisme qui a permis d’obtenir des résultats dans des temps très courts».
Plus de 70 policiers et gendarmes étaient mobilisés depuis vendredi pour «localiser et interpeller» cet homme considéré comme «potentiellement extrêmement dangereux», selon le procureur.
«Après s’être glorifié de son acte, après l’avoir quasiment revendiqué, il avait tenu des propos qui laisseraient penser qu’il entendait commettre encore des faits de même nature», avait-il souligné dimanche.
Dans la vidéo qu’il avait lui-même réalisée vendredi juste après son meurtre, face à sa victime agonisante, le meurtrier se félicitait de son acte et insultait la religion de sa victime: «Je l’ai fait, (...) ton Allah de merde», avait-il répété à deux reprises.
«Je l’ai dit et je le confirme, la piste de l’acte antimusulman et islamophobe est la piste privilégiée», mais le meurtrier avait «peut-être également des motivations de fascination de la mort, d’envie de donner la mort, d’envie aussi d’être considéré comme un tueur en série», a souligné lundi sur BFMTV M. Grini.
Au passage, il a révélé que les enquêteurs savaient «déjà depuis ce week-end» que le meurtrier avait quitté la France et s’était rendu en Italie, et que, pour ce faire, il a «manifestement bénéficié de complicités».
«Il a été certainement pris en charge par certaines personnes. Est-ce que ce sont des membres de sa famille ? Est-ce que ce sont des amis, pour le moment nous ne savons pas», a-t-il ajouté, en expliquant qu’une des tâches du magistrat instructeur sera plus largement de «déterminer s’il a bénéficié de complicités ou pas».
Les éléments officiellement communiqués jusque là sur le suspect étaient restés peu nombreux: «Olivier A.» est issu d’une famille bosnienne, sans emploi, avec des attaches dans le Gard.
«C’est quelqu’un qui était resté sous les radars de la justice et des services de police et qui, à aucun moment, n’avait fait parler de lui jusqu’à ces tragiques événements», avait expliqué dimanche M. Grini.
A La Grand-Combe, une marche blanche en souvenir de la victime, Aboubakar Cissé, un Malien d’une vingtaine d’années, avait rassemblé plus d’un millier de personnes dimanche.
Parmi eux, Abdallah Zekri, recteur de la mosquée de la Paix à Nîmes, n’avait pas caché son «sentiment de colère et de haine à l’égard de ceux qui ont commis ce crime», dénonçant un climat islamophobe.
Plusieurs centaines de personnes s’étaient également rassemblées en début de soirée à Paris, dont le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon, qui avait accusé le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau de cultiver un «climat islamophobe».
«Le racisme et la haine en raison de la religion n’auront jamais leur place en France», avait assuré dimanche après-midi le président Emmanuel Macron, en adressant «le soutien de la Nation» à la famille de la victime et «à nos compatriotes de confession musulmane».

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