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Date : 28-04-2025 22:49:20
Attaques de prisons - Darmanin propose des mesures fortes :
Lundi 28 avril 2025, vingt-cinq personnes ont été interpellées ou extraites de prison en France après une vague d’attaques mystérieuses revendiquées par "DDPF". Protection renforcée des agents, enquête antiterroriste, détention payante… Gérald Darmanin veut en faire plus pour lutter contre cette fronde des délinquants et criminels.
Quinze jours après les premières attaques mystérieuses de prisons au nom d’un groupe inconnu "DDPF", vingt-cinq personnes ont été interpellées ou extraites de leur cellule lundi partout en France dans le cadre d’une vaste opération de police. Le ministre de la Justice a par ailleurs annoncé qu’une vigilance toute particulière serait apportée à la protection des agents pénitentiaires.
À travers une lettre ouverte, il a adressé à tout le secteur de l’administration pénitentiaire son soutien. Il assure qu’il restera à l’écoute : "Je recevrai à nouveau vos organisations syndicales pour échanger et construire avec elles sur tous les points importants."
Frais de détention ?
Le garde des Sceaux a également annoncé vouloir faire "contribuer" les détenus aux "frais d’incarcération". Il voudrait "modifier la loi" afin de mettre en place cette "participation au service public de la justice".
Il s’agirait "un montant symbolique, mais important", a-t-il développé ce soir. Une contribution qui permettrait de pallier les "quasiment quatre milliards d’euros par an" de frais de fonctionnement des établissements pénitentiaires.
Vingt-cinq arrestations
L’opération lancée à 6 h lundi s’est déroulée en région parisienne, à Marseille, Lyon et Bordeaux, selon une source proche du dossier.
Dans un communiqué, le Parquet national antiterroriste (Pnat), qui s’est saisi du dossier, en raison notamment du caractère coordonné des actions, a ajouté que des perquisitions étaient en cours.
Le Pnat a annoncé dans un premier temps dans un communiqué 22 interpellations. Auxquelles se sont ajoutées "trois interpellations supplémentaires" plus tard dans la matinée. Parmi elles, cinq étaient détenues et ont été extraites de leur cellule, selon le Pnat. Les gardes à vue peuvent durer jusqu’à 96 heures.
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