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Bric à brac
Auteur : Mel_C  
2401/2423

Date :    29-04-2025 22:29:11


CANULAR - Hanouna président ? C'était un canular !

L’animateur Cyril Hanouna a fermé la porte à une candidature à la présidentielle mardi, évoquant un canular qu’il avait lancé depuis plusieurs semaines autour de cette idée.
«Je ne me présenterai pas en 2027, ni en 2032, ni en 2037, ni en 2042», a-t-il déclaré sur Europe 1, en réaction à la Une du magazine «Valeurs actuelles» le donnant partant pour cette course à l’Elysée.
«Je suis inquiet pour la France, mais ma seule priorité, dans les mois, les années, les siècles à venir, c’est essayer de faire rire» les Français et «oublier les tracas du quotidien», a-t-il assuré.
Le roi du clash et des audiences a été recruté par le groupe M6 pour animer à partir de septembre deux émissions, sur Fun Radio les après-midis et sur la chaîne W9 en avant-soirée.
Ancien présentateur de «TPMP» sur la chaîne C8, Cyril Hanouna a expliqué mardi avoir lancé «un excellent prank» (farce) autour de sa possible candidature, en envoyant des mails à ses équipes et en faisant des confidences à certains, pour qu’ils les répètent «dans tout Paris». Il avait même donné un lieu, une date et une heure pour sa déclaration de candidature.
Cela servait «à une seule chose: faire de la pub pour nos émissions», a-t-il justifié. «Le seul président que j’aimerais être, c’est être président du Paris Saint-Germain», club de foot de la capitale française, a-t-il souri.
Soutenu à droite et à l’extrême droite, boycotté à gauche, il n’avait pas écarté jusqu’alors un tel projet de candidature.
«Valeurs actuelles», marqué à l’extrême droite, titre son édition de mercredi «2027, le candidat Hanouna!», avec des détails sur le programme supposé de l’animateur, crédité de 10% des suffrages dans un sondage pour l’hebdomadaire.
«Création d’un Guantanamo à la française, regroupement de tous les ministères dans un super-ministère, instauration d’un salaire minimal de 2200 ou 2300 euros» figureraient notamment parmi ses propositions putatives.
L’auteur de l’article en question, Edouard Lavollé, était l’invité de l’émission de Cyril Hanouna sur Europe 1 mardi. «Je maintiens mes informations», a réagi le journaliste à son annonce de non-candidature, en évoquant «une pirouette» de la part de l’animateur.
«Les téléspectateurs me manquent, les audiences aussi» et «je crois que je suis plus utile avec deux émissions» à partir de septembre, même si «beaucoup de gens me demandent d’être candidat», a de son côté appuyé la personnalité du PAF, proche du milliardaire conservateur Vincent Bolloré.
Interrogé mardi matin sur Europe 1/CNews, le président du Rassemblement national Jordan Bardella avait affirmé qu’il ne croyait pas à une candidature de l’animateur car une telle campagne est «un chemin de croix» qui nécessite «un enracinement».
Sur la chaîne Franceinfo, la députée macroniste Maud Bregeon avait déclaré, pour sa part, ne pas savoir «s’il représente une catégorie de Français mais, en tout cas, il a réussi à créer un lien et à parler à une certaine catégorie de Français».

> Voilà un bel exemple de personnage que l'on adore ou que l'on juge de faible d'esprit, d'imbécile, ou de demeuré. A chacun.e de sa faire son opinion !!
Auteur : Mel_C  
2402/2423

Date :    29-04-2025 22:31:42


U.S.A. - Le «revenge porn» sera bientôt puni par la loi

>>> Le Congrès a adopté à la quasi-unanimité un texte criminalisant le partage malveillant d'images intimes.

Le Congrès américain a définitivement adopté lundi un texte qui criminalise le partage d’images pornographiques à des fins de vengeance, le «revenge porn», alors que certaines associations s’inquiètent que le texte confère aux autorités des pouvoirs accrus de censure.
La proposition de loi, déjà adoptée par le Sénat à l’unanimité en février, a reçu 409 voix pour et seulement deux contre à la Chambre des représentants, et doit désormais être promulguée par Donald Trump.
Le président républicain de la Chambre des représentants, Mike Johnson, a salué une «étape critique dans le combat contre la publication croissante d’images intimes réelles ou «deepfakes» sans consentement». Les «deepfakes» sont de fausses images qui sont souvent réalisées désormais à l’aide d’outils d’intelligence artificielle.
Le texte «donne plus de pouvoir et fournit des protections aux victimes d’exploitation sexuelle en ligne», «criminalise la publication non consentie d’images intimes et impose leur retrait des plateformes en ligne une fois signalées», a-t-il ajouté, en remerciant Melania Trump. La Première dame avait apporté son soutien au texte début mars, lors de l’une de ses rares interventions publiques.
Son adoption consensuelle au Congrès «est un message puissant que nous nous tenons unis pour protéger la dignité, l’intimité et la sécurité de nos enfants», a-t-elle déclaré lundi dans un communiqué de la Maison-Blanche.
De plus en plus d’images pornographiques falsifiées, représentant des femmes parfois bien réelles et publiées sans leur consentement, pullulent sur internet, prenant de vitesse les législateurs du monde entier.
Quelques États américains, dont la Californie et la Floride, ont déjà adopté des lois criminalisant la publication de «deepfakes» sexuellement explicites.
Malgré la quasi-unanimité au Congrès en faveur du «Take It Down Act», des associations de défense des libertés publiques s’alarment d’une potentielle instrumentalisation par les autorités. «Des changements au texte sont nécessaires pour prévenir la censure» d’images qui ne relèvent pas du partage non consenti d’images intimes, écrivait en février une coalition d’entre elles dans une lettre ouverte au Congrès.
«Si la protection des victimes face à ces invasions odieuses de l’intimité est un but légitime, les bonnes intentions seules ne suffisent pas à faire une bonne loi», avait estimé aussi estimé l’Electronic Frontiers Foundation, qui dénonçait des «définitions vagues et le manque de garde-fous» qui pourraient mener à la censure.
Auteur : Mel_C  
2403/2423

Date :    29-04-2025 22:34:10


ESPAGNE & PORTUGAL / MEGAPANE ELECTRIQUE - Des enquêtes pour faire la lumière

Les autorités espagnoles ont lancé mardi des enquêtes pour identifier les causes de la mégapanne électrique qui a privé la péninsule ibérique de courant pendant de nombreuses heures la veille, assurant ne pouvoir écarter à ce stade «aucune hypothèse».
Toutes «les mesures nécessaires seront prises pour que cela ne se reproduise pas», a assuré le Premier ministre Pedro Sánchez, en indiquant lors d’une conférence de presse la création d’une commission d’enquête chapeautée par le ministère de la Transition écologique.
«Les techniciens du réseau électrique continuent à réaliser une analyse de leur système. Nous attendons de recevoir leurs résultats préliminaires dans les prochaines heures ou prochains jours», a expliqué le dirigeant socialiste. «Aucune hypothèse ne sera écartée tant que nous ne disposerons pas de ces résultats d’analyse», a-t-il promis.
Quasiment au même moment, un juge de l’Audience nationale, juridiction madrilène en charge des affaires les plus graves, dont celles de terrorisme, a de son côté annoncé l’ouverture d’une enquête sur un éventuel «sabotage informatique».
L’objectif de ces investigations? «Déterminer si la panne de courant, survenue hier dans le réseau électrique espagnol qui a affecté tout le pays, pourrait être un acte de cybersabotage contre des infrastructures critiques espagnoles et, si tel est le cas, pourrait être qualifiée de délit terroriste», résume un communiqué.
À la mi-journée, la piste de la cyberattaque avait pourtant été écartée par le gestionnaire du réseau électrique espagnol (REE). «Au vu des analyses que nous avons pu réaliser jusqu’à présent, nous pouvons écarter un incident de cybersécurité», avait assuré Eduardo Prieto, directeur des opérations de REE.
Un message également relayé par le gouvernement portugais. «A ce stade, personne ne peut dire quelle a été l’origine mais il y a déjà assez d’éléments pour dire qu’il n’y a aucun indice d’une manipulation dans le cyberespace», a déclaré le Premier ministre Luis Montenegro.
Son gouvernement a décidé mardi de «demander à l’Agence européenne pour la coopération des régulateurs de l’énergie la réalisation d’un audit indépendant des systèmes électriques des pays affectés», et de créer «une commission technique indépendante» pour évaluer la gestion de la crise du côté portugais.
L’Union européenne elle-même a assuré qu’elle «tirerait les leçons» de cette panne. «En étroite collaboration» avec les gestionnaires du réseau électrique, Bruxelles examinera «de très près les raisons» et «le degré de préparation» des territoires concernés, selon la porte-parole de la Commission Paula Pinho.
Sans s’exprimer sur les causes de cet évènement inédit, REE avait évoqué dès lundi soir une «forte oscillation des flux de puissance» sur le réseau électrique «accompagnée d’une perte de production très importante», un phénomène ayant entraîné la déconnexion du système espagnol du réseau européen.
Lors de sa conférence de presse mardi, Pedro Sánchez a également assuré que la mégapanne électrique n’était pas liée à un manque d’énergie nucléaire en Espagne, rejetant les critiques émises notamment par le parti d’extrême droite Vox, et relayées aussi par de nombreux utilisateurs sur les réseaux sociaux.
La question du nucléaire est au cœur du débat politique depuis plusieurs mois en Espagne, dont le gouvernement a annoncé la prochaine fermeture de deux de ses sept derniers réacteurs, qui pèsent pour 20% de son mix électrique contre 40% pour le solaire et l’éolien.
Selon les services de secours espagnols, au moins trois personnes pourraient avoir trouvé la mort en lien avec la panne. Ces victimes, découvertes dans une maison de Galice (nord-ouest de l’Espagne), se trouvaient en présence d’un générateur électrique près duquel a été détecté une «haute concentration de monoxyde de carbone», ont-ils précisé.
D’après REE, le système électrique espagnol, qui avait été remis en marche à plus de 99% mardi matin, était à la mi-journée pleinement opérationnel. Même chose pour le réseau portugais, selon l’opérateur REN.
Le retour du courant a permis de rétablir le trafic ferroviaire sur plusieurs grands axes, dont Madrid-Séville et Madrid-Barcelone, selon la compagnie nationale Renfe.
À Madrid, bars et magasins ont rouvert progressivement leurs portes mardi matin, reprenant une activité normale après avoir dû pour la plupart fermer leurs portes dans la précipitation lundi.
La plupart des écoles ont également accueilli normalement les élèves, même si le système espagnol très décentralisé laisse une grande latitude aux différentes régions pour trancher ces questions.
Auteur : Mel_C  
2404/2423

Date :    29-04-2025 22:35:36


TENNIS - Djokovic ne sera pas au tournoi de Rome :

L’ancien No 1 mondial Novak Djokovic a déclaré forfait pour le Masters 1000 de Rome qui aura lieu du 7 au 18 mai sur la terre battue du Foro Italico, ont annoncé mardi les organisateurs.
«Novak Djokovic a annoncé qu’il ne prendrait pas part aux Internationaux d’Italie 2025», ont-ils indiqué sur leurs réseaux sociaux, sans donner plus d’explications.
Le Serbe qui a remporté dans sa carrière 24 titres du Grand Chelem mais qui est désormais 5e mondial, reste sur deux éliminations dès son entrée en lice à Monte-Carlo et Madrid.
A moins d’un mois de Roland-Garros (26 mai-9 juin), son forfait nourrit des grandes interrogations.
Son bilan de l’année sur terre battue est en effet catastrophique avec deux matches et autant de défaites, en deux sets, contre le Chilien Alejandro Tabilo (6-3, 6-4) à Monte-Carlo et contre l’Italien Matteo Arnaldi (6-3, 6-4) à Madrid.
Après son élimination à Madrid, Djokovic, 37 ans, avait reconnu qu’il avait «peut-être» disputé son dernier match dans la capitale espagnole: «Je ne sais pas si je reviendrai», avait-il ajouté.
Les organisateurs du tournoi romain ont conclu leur message annonçant le forfait de Djokovic avec un «A l’année prochaine Nole».
Le Serbe a remporté le tournoi romain à six reprises, la dernière fois en 2022, mais sa dernière apparition au Foro Italico, en 2024, avait été douloureuse au sens propre comme au figuré.
Après sa victoire contre le Français Corentin Moutet au deuxième tour, il avait été assommé par la gourde tombée du sac d’un spectateur à qui il signait un autographe, puis il avait été éliminé au tour suivant par Tabilo.
Depuis qu’il a été contraint à l’abandon en demi-finales de l’Open d’Australie, Djokovic n’a disputé que cinq tournois et a chuté dès son entrée en lice à quatre reprises.
Il avait atteint la finale du Masters 1000 de Miami, mais avait échoué à remporter le 100e titre de sa carrière face au jeune Tchèque Jakub Mensik.
Auteur : Mel_C  
2405/2423

Date :    29-04-2025 22:37:08


Crise au Cachemire - Washington appelle l’Inde et le Pakistan à la retenue :

Le secrétaire d’État américain Marco Rubio va exhorter ses homologues indien et pakistanais à ne pas aggraver la situation à la suite d’un attentat meurtrier dans la partie du Cachemire administrée par l’Inde, a déclaré mardi sa porte-parole.
«Nous tendons la main aux deux parties et leur demandons, bien sûr, de ne pas aggraver la situation», a déclaré à la presse Tammy Bruce, précisant que le chef de la diplomatie américaine «espère s’entretenir avec les ministres des Affaires étrangères du Pakistan et de l’Inde dès aujourd’hui ou demain». «Il encourage d’autres dirigeants, d’autres ministres des Affaires étrangères, à prendre contact avec ces pays sur cette question», a ajouté la porte-parole.
Le Premier ministre indien Narendra Modi a donné mardi son feu vert à une opération militaire en représailles à l’attentat meurtrier commis il y a une semaine au Cachemire, dont il impute la responsabilité au Pakistan voisin. Son homologue pakistanais Shehbaz Sharif a de son côté le même jour exhorté le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres à «conseiller à l’Inde» de faire preuve de «retenue».
Les États-Unis, qui entretiennent des liens étroits avec l’Inde, avaient initialement exprimé leur solidarité après l’attaque du 22 avril contre des touristes qui a fait 26 morts dans la ville touristique de Pahalgam.
Avant même toute revendication, New Delhi a rendu Islamabad responsable de cette attaque, la plus meurtrière ayant visé des civils dans cette région en majorité musulmane depuis plus de vingt ans. Le Pakistan a aussitôt démenti toute implication et a réclamé une «enquête neutre».
Auteur : Mel_C  
2406/2423

Date :    29-04-2025 22:40:52


GUERRE EN UKRAINE - Une journaliste ukrainienne aurait été torturée et tuée en Russie :

>>> Moscou avait confirmé en avril 2024 l'arrestation et la mort de la reporter. Les examens légaux sur sa dépouille auraient mis au jour des actes de torture.

La journaliste ukrainienne Victoria Rochtchina, morte en détention en Russie, avait été torturée et certains de ses organes manquaient à son cadavre récemment rapatrié, selon une enquête coordonnée par le collectif Forbidden Stories et publiée mardi.
Victoria Rochtchina, 27 ans, avait disparu en août 2023 après avoir rejoint les territoires occupés par la Russie dans la région ukrainienne de Zaporijjia, dans le cadre de son travail journalistique. Il est extrêmement rare et dangereux pour un journaliste ukrainien de se rendre dans les régions du pays contrôlées par les forces russes.
La Russie avait confirmé pour la première fois sa détention en avril 2024 et elle était morte en prison, dans des conditions encore troubles, en septembre de cette année-là. Sa dépouille a été rapatriée en Ukraine fin février, ont annoncé des responsables ukrainiens la semaine dernière.
Selon une enquête conjointe de plusieurs médias, sous l’égide de Forbidden Stories, l’état de son cadavre suggère qu’elle a été torturée. «L’examen médico-légal a révélé de nombreux signes de torture et de mauvais traitements sur le corps de la victime», a indiqué Iouriï Belooussov, un responsable du bureau du procureur général ukrainien, cité par Forbidden Stories.
Selon lui, Victoria Rochtchina avait notamment une côte brisée, des blessures au cou ainsi que «des traces possibles de décharges électriques sur ses pieds». Certains de ses organes avaient été prélevés, selon une source proche de l’enquête citée par Forbidden Stories, ajoutant que ses yeux, son larynx et des parties de son cerveau manquaient.
Cela pourrait avoir été fait pour «cacher des traces de violences», a indiqué une source ukrainienne au média russe IStories, qui participait également à cette enquête aux côtés de The Guardian ou de Ukrainska Pravda, employeur de Victoria Rochtchina.
L’Ukraine, qui accusait déjà la Russie d’avoir torturé la reporter, a appelé l’ONU et d’autres organisations internationales à répondre à ces découvertes. «Nous exhortons la communauté internationale à réagir aux conclusions de cette enquête», a commenté mardi le porte-parole de la diplomatie ukrainienne, Guéorguiï Tykhy.
Des milliers de civils ukrainiens sont détenus dans des prisons en Russie ou en zone occupée en Ukraine, où beaucoup d’entre eux sont soumis à des tortures et privés de correspondance, selon des ONG et médias.
Auteur : Mel_C  
2407/2423

Date :    29-04-2025 22:44:07


U.S.A. - Les 100 jours de Trump .......... entre ferveur et désenchantement :

Son retour au pouvoir a été un séisme suivi d’incessantes répliques économiques, diplomatiques, politiques: Donald Trump célèbre mardi ses 100 jours auprès de partisans plus fervents que jamais. L’Amérique, elle, déchante.
Depuis le début de journée, le président républicain partage sur son réseau Truth Social les louanges de ministres, d’élus et d’éditorialistes conservateurs.
«Il est le dirigeant américain le plus important du XXIᵉ siècle et c’est un euphémisme», a déclaré le patron de la Chambre des représentants, le républicain Mike Johnson.
La porte-parole de la Maison-Blanche Karoline Leavitt a marié superlatif et pléonasme pour saluer le «début de présidence le plus historique de l’histoire américaine».
Et le ministre de la Défense Pete Hegseth a fait la promotion en vidéo d’un colifichet baptisé le «Mont Trumpmore»: une réplique miniature du Mont Rushmore, avec le visage de Donald Trump ajouté à ceux de George Washington, Thomas Jefferson, Theodore Roosevelt et Abraham Lincoln.
Pour marquer cette étape symbolique, le milliardaire républicain, désireux de renouer avec l’ambiance survoltée de ses meetings, se rend mardi sur le lieu de l’un de ses derniers rassemblements de campagne, dans une région industrielle du Michigan (nord).
«La première fois, je devais faire deux choses: diriger le pays et survivre, j’avais tous ces escrocs autour de moi», a dit Donald Trump aux journalistes de «The Atlantic», en référence aux valses de ministres et conseillers de son premier mandat (2017-2021).
Mais cette fois, du moment où il a levé la main pour prêter serment le 20 janvier sous la coupole du Capitole, le républicain s’est imposé comme le seul centre de gravité de la vie publique américaine. Et il a entraîné la planète entière dans son orbite chaotique.
«La deuxième fois, je dirige le pays et le monde», s’est-il félicité lors du même entretien, en assurant aussi, auprès des reporters du mensuel, qu’il «passait un très bon moment».
Ce n’est pas le cas de tous les Américains, déboussolés par le bras de fer commercial qu’il a engagé avec la Chine et dans une moindre mesure avec le reste du monde.
Rien d’étonnant à ce que Donald Trump, dont la carrière politique s’est faite en creusant les divisions, ne connaisse pas l’état de grâce accompagnant généralement les 100 premiers jours d’un président.
Mais les sondages d’opinion s’accordent pour constater une glissade abrupte de sa cote de confiance, nourrie principalement par les doutes sur sa politique économique.
D’après un sondage publié dimanche par le «Washington Post» et «ABC News», 39% des Américains seulement «approuvent» la manière dont Donald Trump mène sa présidence.
Il «a promis aux Américains un nouvel âge d’or» mais au bout de cent jours la seule chose dorée, c’est la décoration du Bureau Ovale», a critiqué dans un communiqué le parti démocrate.
«Trump n’a rien fait pour améliorer la vie des familles de la classe moyenne et ces dernières commencent à regretter leur choix» électoral, assure la formation d’opposition, qui souffre d’un profond discrédit selon les enquêtes d’opinion.
Sans véritable opposition, entouré seulement de fidèles dévoués, Donald Trump a totalement bouleversé le rôle international de l’Amérique.
Il la dépeint comme une puissance pillée par ses alliés. Une puissance qui aurait tout intérêt à se replier sur une sphère d’influence régionale, étendue si possible au Groenland, voire au Canada, dans une vision du monde proche de celle du président russe Vladimir Poutine.
Le républicain a déjà signé plus de 140 décrets – dont beaucoup ont été bloqués en justice – pour attaquer ses adversaires politiques, lancer une politique d’expulsions massives d’immigrés en situation irrégulière et démanteler la bureaucratie fédérale avec l’aide de son allié Elon Musk.
64% des personnes interrogées dans le sondage Washington Post/ABC News jugent qu’il va «trop loin» dans sa tentative d’étendre les pouvoirs présidentiels.
Auteur : Mel_C  
2408/2423

Date :    29-04-2025 22:45:51


ATTENTAT AU CACHEMIRE - Feu vert du Premier ministre indien pour des représailles :

Le Premier ministre indien Narendra Modi a donné mardi son feu vert à une opération militaire en représailles à l’attentat meurtrier commis il y a une semaine au Cachemire, dont il impute la responsabilité au Pakistan voisin.
Lors d’une réunion à huis clos, M. Modi «a dit aux forces armées qu’elles avaient la liberté de décider des cibles, du moment et du mode de la riposte indienne à l’attaque», a déclaré sous couvert d’anonymat à l’AFP une source gouvernementale.
Devant ses chefs d’état-major, il a «réaffirmé la détermination nationale à porter un coup déterminant au terrorisme et exprimé sa complète confiance dans les capacité des forces armées indiennes» à le faire, a poursuivi cette source.
Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a condamné «fermement» l’attaque contre des touristes qui a fait 26 morts mardi dans la ville touristique de Pahalgam, dans la partie du Cachemire administrée par l’Inde, a fait savoir son porte-parole dans un communiqué.
«Les attaques contre des civils sont inacceptables dans n’importe quelles circonstances», a-t-il ajouté, présentant ses condoléances aux familles des victimes prises pour cible par des hommes armés.
Avant même toute revendication, New Delhi a imputé à Islamabad la responsabilité de cette attaque, la plus meurtrière visant des civils dans cette région à majorité musulmane depuis plus de vingt ans. Le Pakistan a aussitôt démenti toute implication et a réclamé une «enquête neutre».
Les deux puissances nucléaires sont depuis sur le pied de guerre. Leurs gouvernements ont multiplié les sanctions diplomatiques réciproques et leurs ressortissants ont été priés de quitter le territoire du voisin au plus tard ce mardi.
Depuis plusieurs nuits, des échanges de tirs d’armes légères opposent soldats pakistanais et indiens le long de la «ligne de contrôle» (LoC), la frontière qui sépare le Cachemire entre leurs deux pays.
Ces escarmouches n’ont pas fait de victimes, selon l’armée indienne.
Le Pakistan n’a pas confirmé les incidents armés survenus dans la nuit de lundi à mardi, mais des habitants côté pakistanais de la LoC ont affirmé à l’AFP avoir entendu des tirs.
Signe des tensions extrêmes dans la région, le Pakistan a de son côté annoncé mardi y avoir «abattu» un drone de surveillance indien, sans préciser la date de cet incident, non confirmé côté indien.
Les experts craignent depuis plusieurs jours une riposte militaire de New Delhi, alors que les opinions publiques des deux camps sont chauffées à blanc.
La Chine, grand acteur régional, a de nouveau appelé mardi ses deux voisins à «la retenue» et à «gérer les différends par le dialogue» afin de «maintenir la paix et la stabilité régionales».
Le Cachemire, à majorité musulmane, a été partagé entre l’Inde et le Pakistan à leur indépendance en 1947. Les deux voisins, qui se sont livrés plusieurs guerres depuis, continuent à réclamer la souveraineté sur l’ensemble du territoire.

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