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Bric à brac
Auteur : Mel_C  
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Date :    20-08-2024 16:46:21


SAINTE-CECILE-D'ANDORGE :
De Sainte-Cécile-d'Andorge à Saint-Julien-des-Points (Lozère), il n'y a qu'un pas, mais surtout un train. Depuis 2004, l'association du TAC (Train de l'Andorge en Cévennes) se bat bénévolement pour faire vivre cet autorail dƇ,5 kilomètre, reprenant une partie du tracé de l'ancien chemin de fer départemental de 49 kilomètres, allant de Sainte-Cécile-d'Andorge jusqu'à Florac.
Auteur : Mel_C  
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Date :    20-08-2024 16:49:06


MORT DE FAYED :
« Une ignominie ». Tel ont été les mots du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, pour qualifier la mort du petit Fayed, 10 ans. Ce 21 août, dans le quartier de Pissevin, à l’ouest de Nîmes, il est 22h30. Il fait chaud, plusieurs jeunes, en vacances, sont dehors. Soudain, la torpeur de l’été se brise : une série de tirs retentit. L’une des balles touche mortellement un petit nîmois de 10 ans qui rentrait chez lui avec son oncle.
Ce drame relève de l’insupportable. « Je me souviens très bien de cette nuit-là, j’étais à ma fenêtre. Mon fils était dehors… Ça aurait pu être lui », confie Hicham Abderrazak, responsable du club de foot Soleil Levant. Le quadragénaire réside dans la tour Wagner voisine de celle de la famille de Fayed. Très vite, Nîmes fait la Une des journaux. D’autant que deux jours après ce drame, un jeune homme de 18 ans, connu des services de police, est également tué par balle.
Horreur à Pissevin. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, est dépêché sur place. Il présente ses condoléances à la famille de Fayed et part en préfecture mettre sur pied, avec le nouveau préfet, une contre-offensive. Ces dernières années, Nîmes est devenue tristement célèbre pour son trafic de drogue et ses règlements de comptes. À Pissevin, le trafic génère près de 60 000 € par jour ! « Ce drame a permis une prise de conscience », pense Raouf Azzouz, directeur des Mille couleurs.
Gérald Darmanin n’arrive pas en sauveur, mais en « urgentiste » de la sécurité. Il est accompagné d'une compagnie de CRS, mobilisée jusqu’à la fin de l’année. L’idée est de « faire baisser la pression » mais pas d’éradiquer le trafic de drogue, trop bien implanté. « Il y a toujours eu du trafic dans la galerie Richard Wagner, mais là, ça a pris une proportion énorme. C’est un échec collectif », commente l'élu départemental LR du canton et ex-adjoint à la sécurité de la ville de Nîmes, Richard Tibérino.
« La situation s’est calmée »
En parallèle, les chauffeurs de bus entrent en grève, refusant de traverser le quartier : « À 5 heures du matin, les conducteurs enlèvent les poubelles destinées à bloquer la police. Certains ont eu peur de recevoir une balle perdue et ne se sont plus sentis capables d’assurer la sécurité de leurs passagers », se souvient Nasser Mohamedi, chauffeur membre du syndicat CFDT. Après moult réunions et une forte mobilisation des habitants, le service reprend, le trajet restant toutefois dévié jusqu’à 6h20 du matin.
Du côté de la sécurité, le travail des policiers commence à faire effet. « La police a monté des coups. Il y a eu des opérations de contrôle, du travail judiciaire… Des individus ont été mis à l’ombre. Alors oui, il y a eu un impact sur le trafic de drogue », assure l’adjoint à la sécurité, Richard Schieven. Huit mois plus tard, le Contrat de sécurité intégré est enfin signé, entre la Ville et l'État. Suspendu à cause de la mésentente entre le ministère de l’Intérieur et le maire de Nîmes, qui estimait ne pas avoir assez de moyens, le document acte une (petite) avancée : l’ouverture d’un poste de police, entraînant cependant la fermeture de celui de Valdegour, dans le quartier voisin.
Interrogé, l’ensemble des acteurs en convient, « la situation s’est calmée » même si le trafic perdure. Cette politique a-t-elle servi à reculer pour mieux sauter ? Tous les acteurs évoquent le volet de la prévention. D'ailleurs, le Conseil départemental et régional, après le drame, ont mis sur la table 120 000 € pour permettre l’embauche de trois médiateurs chargés d'aller à la rencontre des jeunes.
« Nous n’avons pas vu arriver la première vague de jeunes qui se sont mis à travailler dans le réseau. Nous avons besoin de prévention, de lieux permettant aux parents de demander de l’aide quand ils sentent que leur enfant décroche », pense Hicham Abderrazak. Le directeur des Mille couleurs, Raouf Azzouz, appelle à un sursaut des habitants et regrette, à l'instar de plusieurs acteurs du quartier, qu'il n'y ait pas eu de marche blanche pour Fayed.
À chaque règlement de comptes, « des jeunes viennent nous voir, car ils ont envie de s’en sortir », confiait le président d'Humanîmes, Ahmed El Hanbali. Même constat de Richard Tibérino qui reçoit les mineurs et leurs parents dans le cadre de sa mission de prévention contre la délinquance : « Il faut plus de moyens et notamment un soutien psychologique. »
Enfin, sur le volet habitat, la rénovation urbaine avance bien, selon l'adjoint chargé des Travaux, Olivier Bonné. Ce programme est synonyme de second souffle pour le quartier même si l’objectif, recréer de la mixité sociale, semble difficile à atteindre, Pissevin n’attirant pas de classes moyennes. Du mieux donc à Pissevin même si le défi reste immense, dépassant à ne pas s'y méprendre aux frontières du quartier. La mort d'un enfant de 10 ans, d'une balle perdue, ne laissant personne insensible.
Auteur : Mel_C  
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Date :    20-08-2024 16:52:06


ARCHIVES DEPARTEMENTALES DE NIMES :
Les archives anciennes de la Ville de Nîmes d'avant 1790 sont conservées aux archives départementales du Gard. Le fonds moderne de 1790 à 1982 et le fonds contemporain depuis 1983 sont consultables auprès du service des archives municipales et communautaires de Nîmes.
Les registres d’état civil sont conservés au service des Archives de septembre 1792 jusqu’à décembre 1920.Les registres après 1920 sont conservés à l'Etat civil.
Les Archives de Nîmes accompagnent et conseillent les services de la Ville et de Nîmes métropole dans leur démarche d'archivage. Il s'agit d'identifier les documents et de définir leurs modalités de versement. Les documents collectés par les Archives de Nîmes constituent les fonds publics mis à disposition du grand public.
La collecte des archives consiste à sélectionner parmi les documents produits ceux qui ont une fonction administrative nécessaire à son bon fonctionnement, ceux qui ont une fonction historique, ceux qui justifient les droits des personnes ou de la collectivité et qui ont une fonction de preuve. Une partie des documents n’est pas conservée et est détruite conformément aux dispositions réglementaires.
Les archives de Nîmes collectent également les archives privées sous forme de dons ou d’achats, ce qui permet de compléter les fonds publics.
Le classement est une opération de mise en ordre physique et intellectuelle qui est effectuée par le service des archives. Elle doit être le reflet des activités d’un producteur.
Les documents à conserver sont ordonnés et décrits dans un inventaire selon un plan de classement qui permet de coter ces derniers (attribution d’un identifiant unique). Ces documents sont ensuite rangés dans les magasins de conservation et sont disponibles à la consultation du public dans la salle de lecture et prêts à être valorisés. Ceux n’ayant aucun intérêt administratif et historique sont éliminés.
Le service des archives est le garant de la bonne conservation des documents qui peuvent avoir des formes et des supports physiques variés. Certains documents sont très anciens et nécessitent d’être manipulés avec précaution. Des opérations de restauration de registres ou documents anciens sont mises en œuvre chaque année.
Toute personne qui effectue des recherches dans différents domaines comme la recherche historique, administrative, juridique, ou généalogique peut les consulter gratuitement en salle de lecture.
Des particuliers mais aussi des professionnels (notaires, universitaires et journalistes) contactent régulièrement le service des archives pour leurs recherches.
La communication administrative est destinée aux services producteurs et/ou versant de la ville de Nîmes et de Nîmes métropole. Elle concerne surtout les archives intermédiaires pendant toute la durée de l’archivage intermédiaire. Ces dossiers mis en dépôt aux archives restent la propriété du service versant et relèvent de leur responsabilité.
Compte–tenu de l’intérêt de certains documents conservés, le service des archives peut mettre en valeur ces derniers par le biais de projets et d’évènements variés (expositions, ateliers éducatifs, conférences…).
L’ouverture au public se fait uniquement sur rendez-vous du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 14h à 17h. Renseignements par téléphone au 04 30 06 77 77. La consultation des archives a lieu uniquement en salle de lecture et sur rendez-vous. Les séances de travail sont fixées par plage de deux heures.

> Archives municipales au 22 bis rue Pradier 30 000 Nîmes.
Auteur : Mel_C  
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Date :    20-08-2024 16:54:37


INAUGURATION DU POSTE DE POLICE DE PISSEVIN, LE 26 AOUT 2024 :

L’invitation vient d’être envoyée par l’État. Le 26 août à 10h30, le nouveau poste de police de Pissevin sera inauguré, 1 rue Weber. La date n’a sans doute pas été choisie au hasard. Il y a un an, le 21 août, un garçon de 10 ans, Fayed, recevait une balle perdue lors d’une fusillade dans le quartier.
Un évènement tragique qui a révélé au grand jour l’importance du trafic de drogue à Nîmes, ville moyenne de 160 000 habitants. L’installation dans ces locaux sera provisoire, soit deux ans. Les agents déménageront ensuite dans un nouvel immeuble construit en face du commissariat.
> Ce poste de police sera ouvert de 8h30 à 17h30.
Auteur : Mel_C  
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Date :    20-08-2024 16:57:39


LES JARDINS DE LA FONTAINES, PREMIER PARC PUBLIC D’EUROPE :
Pêle-mêle et dans un total mais volontaire désordre chronologique, voici quelques âmes qui ont connu les vertus des Jardins de la Fontaine. Alexandre Dumas, George Sand, Léo Ferré, Thomas Jefferson, peut-être la famille de l’empereur romain Antonin le Pieux mais aussi de célèbres toreros ou encore Jean-Jacques Rousseau ou Colette.
« Mais, surtout : les Nîmois et leurs hôtes. Ici, on vient dans sa poussette de bébé, on y apprend à marcher et à monter à vélo, on y flirte, on y est photographié le jour des noces, on y dore une retraite bienfaisante au soleil. Le jardin est un étonnant kaléidoscope de la vie » expliquaient Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes et Daniel Jean Valade, son ancien adjoint à la culture.
En effet, de la source des origines à notre dépaysant XXIe siècle, il s’est passé 2 500 ans avec autant d’histoires à raconter que de gouttes d’eau sont tombées. Depuis les Jardins, là où tout a commencé, on comprend mieux la cité des Antonin.
Ici, Jean-Claude Golvin fait renaître la source nîmoise de la Fontaine et son Augusteum (Photo Archives J-C Golvin).
N’oublions pas, c’est une fierté, que ce parc fut le premier jardin public d’Europe !
En plus d’y trouver des essences méditerranéennes, vous y verrez la Tour Magne, autre vestige plus ancien que ceux laissés par les Romains (qui ont tout de même agrandi l’édifice pour en faire ce que nous voyons aujourd’hui).
« Ces jardins incarnent l’harmonie entre la Nature respectée, magnifiée et la présence des Dieux et des Hommes, sur le regard de l’Histoire. Les Jardins de la Fontaine offrent une oasis de verdure, de fraîcheur, d’ombre et de paix aux passions du Sud. Bienvenue au cœur de ce « Jardin remarquable », ainsi labellisé par le Ministre de la Culture. »
Si vous êtes allé voir le spectacle La légende des Jardins, cela vous rappellera quelque chose. Après avoir franchi le canal et la grille de l’entrée principale, avancez juste de quelques mètres, jusqu’aux statues de Pan et d’Endymion d’où l’on considèrera l’ensemble des jardins de la Fontaine.
Au premier plan le jardin classique avec ses allées symétriques, ses balustrades, vases et statues. Il a été créé au XVIIIe siècle par Jacques Philippe Mareschal, ingénieur du roi. Au second plan, grimpant à l’assaut de la colline, un couvert végétal de chênes verts et pins d’Alep, dissimule un jardin paysager aménagé au XIXe siècle. Au sommet la tour Magne émerge des cimes des arbres.
Pour aller vers le Nymphée laissez-vous guider par le canal bordé de majestueux marronniers d’Inde (Aesculus Hyppocastanum).
Les marronniers, arbres d’ornement, originaires des Balkans, soulignent la symétrie des allées, mais surtout les couvrent d’une ombre bienfaisante propice à la promenade au cœur de l’été. Mareschal a créé ici un des premiers jardins publics d’Europe. En hiver, les silhouettes dénudées des arbres accentuent l’aspect minéral de cette partie du jardin, qui contraste avec le couvert végétal de la colline, toujours vert.
Les vases et statues de la partie basse proviennent du dépeçage des jardins du château de la Mosson, près de Montpellier, après la mort de son propriétaire en 1744. Ne subsistent aujourd’hui de ce magnifique jardin, alors considéré comme le Versailles du Languedoc, que quelques ruines et un magnifique buffet d’eau.
Approchez du Nymphée et penchez-vous légèrement au-dessus de la balustrade pour y découvrir un dédale de canaux. La présence de l’eau est un des paradoxes de ce jardin et de la ville toute entière. Bien qu’omniprésente, l’eau est ici toujours souterraine, cachée, on la devine et il faut s’en approcher pour la voir.
Les colonnes du Nymphée rappellent que l’on se trouve sur l’emplace- ment d’un sanctuaire antique dédié au culte impérial. Cet Augusteum, créé vers 25 avant notre ère, s’organisait déjà autour d’un grand massif maçonné portant un autel dédié à Auguste. Dans l'Antiquité l’eau ne circulait que dans des petits canaux que l’on peut apercevoir au fond.
Jardins de la Fontaine à Nîmes.
Si le Nymphée créé par Mareschal reprend la structure antique, il place au centre une sculpture allégorique représentant Nîmes entourée de vases et d’angelots (putti) assis sur des ballots de tissu. L’industrie textiles était alors la principale source de la prospérité nîmoise.
La nymphe est l’œuvre du sculpteur Dominique Raché, vases et putti sont de Hubert Larchevêque. Du Nymphée allez au temple de Diane. Considérée aujourd’hui comme une ruine romantique, on ne connaît pas sa véritable fonction dans le sanctuaire antique : bibliothèque ? Salle cultuelle ? Peut-être les deux. Il faut admirer la grande voûte lancée au-dessus de vos têtes, le rythme des niches le long des murs ou encore la finesse de certains caissons sculptés, en fond de salle. Vous pourrez vous étonner devant le foisonnement de graffitis gravés ou tracés à l’oxyde de fer, témoignages du passage des compagnons du devoir au cours de leur tour de France.
En quittant le temple de Diane, regardez le parterre en broderie de buis à droite. Que serait en tel parc sans ses arbres ? Non loin de là, un tilleul entièrement creux fait le bonheur des bambins qui s’y cachent. La statue d’à côté représente l’automne. Partez, d’ailleurs, à la recherche des trois autres !
Puis allez à la source car c’est ici que bat le cœur du jardin et que les origines de Nîmes sont issues. Cette source est une résurgence des eaux de pluies qui s’infiltrent dans les sols karstiques des garrigues, au nord de la ville. C’est autour d’elle que s’installent les premiers habitants de Nîmes, les Volques Arécomiques.
Ils en font un lieu sacré dédié au dieu Nemausus. Plus tard les Romains l’intègrent dans l’Augusteum. Ils construisent le bassin avec ses deux escaliers semi circulaires en pierre, afin de lui donner un caractère plus monumental. A proximité se dressait certainement un petit temple. Dès la fin de l’empire romain le site est abandonné, tombe en ruines, et fini par être enseveli sous les alluvions. Malgré ce, au XVIIIème siècle, l’eau de la source joue toujours un rôle primordial. Elle alimente les ateliers des teintureries, une des principales activités économiques de la ville, organisée autour de l’industrie du tissu. Nîmes est en pleine expansion et des travaux pour augmenter le débit et assainir l’eau de la Fontaine sont devenus nécessaires.
A cette occasion les ruines romaines sont remises à jour. Cette découverte connaît un retentissement européen, notamment parmi les érudits du siècle des Lumières. Jacques Philippe Mareschal, ingénieur des fortifications du Languedoc, est chargé par le roi de réaliser un programme d’aménagement ambitieux. Au-delà de l’amélioration de l’approvisionnement en eau, il s’agit de mettre en valeur les vestiges et de créer une « promenade-jardin » en rapport avec la nouvelle importance de la ville
Auteur : Mel_C  
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Date :    20-08-2024 17:00:55


LES JARDINS DE LA FONTAINES, PREMIER PARC PUBLIC D’EUROPE – 2 :
Nous avons visité le « bas » des Jardins, passons dont logiquement au « haut », à la colline, au Mont cavakier qui vous conduira jusqu’à la Tour Magne. Mais avant toute chose, montez les marches du grand escalier et arrêtez-vous sur le premier palier. Observez attentivement les grappes de raisins sculptées sur le mur, à la recherche d’un intrus qui s’y cache.
Arrivé en haut de la grande terrasse, il faut se retourner et prendre le temps pour considérer le jardin en contre-bas. Son plan se dessine maintenant avec clarté : arbres et balustrades organisent l’espace et forment des lignes régulières. Cette terrasse marque la limite du jardin de Mareschal. Dans le projet d’origine, deux autres terrasses devaient être construites, mais en 1758 la municipalité arrête les travaux, jugés trop coûteux, et guère appréciés par les Nîmois qui trouvent l’aménagement trop froid. Etait-ce là l’expression du génie militaire de Mareschal ?
Le « rocher de la Fontaine » en arrière plan, couvert d’une maigre garrigue, restera donc en l’état jusqu’au siècle suivant, dominé par l’imposante tour Magne. L’aménagement de la colline, au début du XIXème siècle, est l’œuvre conjointe de Cavalier, maire de la ville et du Baron d’Haussez, préfet du Gard. Cavalier, traça lui-même le plan des allées et décida des plantations pour y attirer les promeneurs. On peut y voir l’expression d’un nouveau rapport à la nature, importé d’Angleterre avec le style paysager, basé sur un modèle simple de sentiers et d’allées, de pelouses circulaires et de bosquets.
Allez donc vers la grotte.Malgré son apparence naturelle, cette grotte est complètement artificielle. Réalisés en 1890 par Monsieur Lecomte, rocailleur à Montpezat, la grotte et son enrochement rustique créent ici un effet pittoresque, propre des jardins du XIXee siècle.
Entrez dans la grotte et prenez sur la gauche l’escalier taillé dans le rocher. Faites une pause à chaque palier, il fait chaud ! Vous y verrez des vues mises en scène à travers les rideaux d’eau et de végétation. En haut, tournez à gauche pour suivre le chemin qui mène au jardin de rocaille.
Remarquez les lignes de pavés qui zigzaguent le long des allées. Cet aménagement, aujourd’hui décoratif, servait autrefois à limiter l’érosion des chemins en terre, notamment les jours de fortes pluies. En complément, de chaque côté du chemin, des petits caniveaux permettent le ruissellement de l’eau.
Au jardin de rocailleaccordez-vous encore une petite pause sur un des bancs qui font face au bassin. Les jardins de rocaille, avec leurs plantes savamment disposées dans des rochers artificiels, sont des compo- sitions typiques du milieu du XIXee siècle.
Cyprès, filaires, oliviers, arbousiers et arbres de Judée confèrent à ce lieu une ambiance très méditerranéenne. A l’exception de l’arbre de Judée (Cercis siliquas- trum), éclatant au printemps avec ses fleurs roses, les arbres ont tous un feuillage persistant, parant, tout au long de l’année, la colline de multiples et subtiles tonalités de vert.
Traversez ensuite ce jardin de rocaille par les petits escaliers en pierre ou le contourner suivant le chemin pour atteindre le bassin Montgolfiersur la terrasse supérieure.
Après le bassin prenez l’escalier à gauche. Face au Mas Rouge, il faut aller sur le petit belvédère et admirer la vue. De là on embrasse du regard l’axe central du jardin et son prolongement au-delà de la grille d’entrée sur l’avenue Jean Jaurès. Le tracé de cette grande artère nord-sud et les quartiers attenants, figurent dans le projet de Mareschal en 1749.
En effet, au delà du projet d’embellissement du site de la fontaine, c’est un plan d’extension de la ville, alors confinée à l’intérieur de ses remparts médiévaux et désireuse d’ordonner le développement des faubourgs, qui lui a été commandé. Le long des quais du canal de la Fontaine il conçoit un nouveau quartier d’hôtels particuliers qui ne seront construits qu’après la Révolution.
Le Cours Neuf, actuelle avenue Jean Jaurès, est, quant à lui, réalisé par tronçons successifs au cours des XIXee et XXe siècles.
Si vous contournez le Mas Rouge par la gauche, allez jusqu’au jardin de mazet. Les cyprès de l’entrée en signe de bienvenue, la tonnelle avec sa vigne, le figuier, le jeu de boules, sont caractéristiques du jardin de mazet. Créé en 1995, cet espace évoque l’art de vivre en garrigue au début du XXème siècle. Ensuite ? Avant et avant de montera dans l’allée des cyprès jusqu’à la tour Magne, cherchez le vignoble de la Fontaine.
Visible de loin, la Tour Magne est une des nombreuses tours du rempart romain. Elle signalait la ville et le sanctuaire impérial qui se trouvaient dans la plaine. Aujourd’hui la terrasse située au sommet de la tour offre un des plus beaux panoramas sur Nîmes et la Costière.
Après avoir fait une petite pause descendez par l’allée opposée et notez les pins inclinés par la force du Mistral. Ici, chênes et pins composent l’essentiel de la végétation de la colline, lui donnant des airs de jardin italien. Ils témoignent de la bataille que se sont livrés Cavalier et le Baron d’Haussez, au sujet du choix des plantations dans les années 1820. Le premier ne jurait que par les pins, à croissance rapide, le second par les chênes, essence plus noble et de longue durée.
Maintenant, traversez deux terrasses pour descendre à la clairière des cèdres et continuer vers la place du cèdre. Un jeune cèdre du Liban (Cédrus libanii) de 25 ans a été planté le 3 mars 2011. Il remplace son majestueux aîné, victime des chutes de neige l'année précédente, qui avait donné son nom à cet endroit. La place, aménagée en 1848, offrait à l’origine un large point de vue sur les toits de la ville.
Avec le temps, les cimes des arbres ont refermé l’espace. Parmi les végétaux qui forment un écrin autour du grand Cèdre, on remarquera un azérolier (Crataegus azerolus). Louis XIV appréciait particulièrement la gelée fabriquée avec les fruits de ce petit arbre dont il avait fait planter des pieds au potager du roi à Versailles.
Quittez la place par les escaliers en faux bois, au sud. Il faut remarquer ces constructions en ciment armé qui imitent le bois. Elles témoignent d’un art rustique qui fait fureur à la fin du XIXe siècle, où la main de l’homme se montre partout. Ici l’artisan accède au statut d’artiste. Ces escaliers, rampes, bacs et meubles de jardin ont été réalisés en 1891 par Monsieur Vincent, « ‘artiste rocailleur » à Nîmes.
Arrivé en bas des escaliers vous pourrez vous échapper du jardin vers la ville ou tourner à droite avant la maison et suivre le chemin aménagé entre les sous-bois de laurier-tin (Viburnum tinus), soigneusement taillés pour former des massifs de verdure sous les arbres.
Le chemin bifurque pour déboucher sur un belvédère, l’autre embranchement se prolonge pour arriver en haut d’un escalier. En descendant les marches vous passerez devant le buste du poète nîmois, Antoine Bigot.
Cette statue, œuvre de Charpentier, fut inaugurée en 1903 en présence de Gaston Doumergue, ministre des colonies à ce moment. Continuez tout droit jusqu’à la statue d’un autre poète local, Jean Reboul, ami de Bigot. Cette statue, œuvre de Bosc, fut érigée en 1876.
Longez les tilleuls et tournez à gauche pour aller voir un arbre dont les fruits ressemblent à des oranges mais sont en fait plutôt de grosses mures. L’Oranger des Osages ou Bois d'arc (Maclura pomifera famille des Moracées) est originaire du sud des Etats Unis. Les Osages, tribu amérindienne de la famille des Sioux, l’utilisaient pour fabri- quer des arcs.
>
Après une telle visite, vous pouvez quitter les Jardins par le portail en fer forgé, œuvre du ferronnier Leclair et vous en saurez suffisamment pour expliquer à votre tour l’histoire de ce lieu si atypique.
Auteur : Mel_C  
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Date :    20-08-2024 17:03:30


SUISSE : Le mystère de la panne du Glacier 3000 résolu :
Glacier 3000 a trouvé l’origine de la panne de son téléphérique, qui était resté à l’arrêt pendant 15 jours durant l’été 2023. En cause: de fines particules de métal, issues des travaux de rénovation du restaurant Botta.
Lors de ce chantier, des ouvriers ont découpé des éléments métalliques. «De fines particules de métal se seraient alors déposées sur les câbles et auraient été transportées dans la station motrice de l’installation, endommageant ainsi les onduleurs électriques du téléphérique», explique Bernhard Tschannen, patron de Glacier 3000, cité mardi dans un communiqué.
La station des Diablerets annonce également mardi avoir accueilli 65’000 visiteurs entre mai et août, en hausse de 40% par rapport à l’été 2023 mais aussi par rapport à la moyenne des cinq dernières années. «La stratégie quatre-saisons de Glacier 3000 porte ses fruits», se réjouit-elle.
Glacier 3000 indique aussi que les travaux de rénovation du restaurant Botta, détruit dans un incendie en septembre 2022, touchent à leur fin. L’enveloppe de l’édifice est quasiment terminée. Les ouvriers s’activent dorénavant à l’intérieur pour que tout soit prêt pour le début de la saison de ski, prévu le 9 novembre prochain.
«Changement le plus visible, la façade sud de l’édifice a été transformée en microcentrale solaire alpine, et recouverte de plus de 600 panneaux photovoltaïques afin de couvrir les besoins énergétiques de l’établissement», rappelle le communiqué.
A noter finalement, «en raison de la demande toujours plus forte en automne», que les remontées mécaniques de Glacier 3000 resteront à nouveau ouvertes sans interruption cette année. Les travaux de maintenance annuelle sont réalisés entre le 17 septembre et le 4 octobre sur la première section entre le col du Pillon et la tête au Chamois.
L’accès reste ainsi possible pendant cette période via le téléphérique de Reusch et le télésiège du Martisberg, puis avec la deuxième section du téléphérique pour rejoindre le sommet du Scex Rouge, précise le communiqué.
Auteur : Mel_C  
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Date :    20-08-2024 17:20:24


SOCIETE :
Ce mercredi 14 août, dans un magasin Intermarché d’Ille-et-Vilaine, une affiche surprenante était placardée sur les vitres : "Dans certains pays, les voleurs sont amputés… Ici ils paient trois fois le prix du préjudice", indique Ouest France. Des propos que le directeur du magasin déclare "complètement assumer", dans un seul but : alerter, au risque de choquer la clientèle.
En cas de vol, la personne devra s’acquitter "de trois fois le montant du préjudice", indique l’affiche. De plus, dans cet Intermarché, si le voleur refuse de s’acquitter de ce montant, trois mesures seront prises. D’abord, les gendarmes seront immédiatement alertés. "On sait qu’on a leur soutien. Ils se déplacent systématiquement quand on les appelle", précise le directeur du magasin.
Le magasin annonce dans un second temps qu’il déposera systématiquement plainte contre le voleur. Mais c’est principalement la troisième mesure qui fait polémique : le nom et la photo du voleur seront affichés. Une pratique de plus en plus répandue, mais très clivante.
Selon le Code pénal, le fait, de porter atteinte de façon volontaire à l’intimité de la vie privée d’autrui est illégal. Notamment "en fixant, enregistrant ou transmettant, sans le consentement de celle-ci, l’image d’une personne se trouvant dans un lieu privé".
Par ailleurs, la présomption d’innocence entre en compte. Toujours selon le Code de procédure pénale, "toute personne suspectée ou poursuivie est présumée innocente tant que sa culpabilité n’a pas été établie". De fait, le terme voleur, pour une personne n’ayant pas encore été jugée, est considéré comme de la diffamation publique. "Qu’on me trouve un article de loi qui affirme que c’est légal de voler" répond alors le directeur.
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